Wiki Once Upon a Time
Advertisement

Moby Dick est un roman d'aventures américian écrit en 1851 par Herman Melville, d'où le nom est celui d'une grosse baleine blanche qui est au centre de l'intrigue, chassée par le Capitaine Achab.

Résumé

Attiré par la mer et le large, Ishmaël, le narrateur, décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur le Péquod, baleinier commandé par le capitaine Achab. Ismaël se rend vite compte que le bateau ne chasse pas uniquement pour alimenter le marché de la baleine. Achab recherche Moby Dick, un cachalot blanc particulièrement féroce et d'une taille impressionnante, qui lui a arraché une jambe par le passé. Achab emmène son équipage dans un voyage autour du monde à la poursuite du cachalot dont il a juré de se venger.

symbolique du récit

Dans Moby-Dick, le symbolisme est très présent. Melville s'est inspiré de la Bible pour créer ses personnages principaux.

  • le narrateur : Ismaël, référence au premier fils d'Abraham et de sa servante Agar. Selon la Bible, il sera celui contre qui tous les peuples se seront dressés et qui se sera dressé contre tous. Il sera ainsi rejeté parmi tous les hommes : dans Moby Dick, le personnage fuit la société humaine.
  • le capitaine Achab : Référence au roi d'Israël, qualifié d'« impie » par la Bible du fait de son mariage avec Jézabel et de l'édification du temple de Baal qu'il a fait construire pour elle. Dans le roman, il est devenu le capitaine tyrannique du Péquod.

Elijah : une variante du nom Élie, célèbre prophète de la Bible et adversaire de la reine Jézabel.

  • Moby Dick le cachalot blanc : Référence possible au "gros poisson" du 5e petit prophète de la Bible : Jonas, dont la traduction en araméen signifie « Baleine »

la couleur du cachalot : Moby Dick est blanc (référence première au cachalot Mocha Dick, mais aussi couleur de pureté et d'innocence). Sur un plan métaphorique, la lutte entre Achab et Moby Dick symbolise celle du Bien contre le Mal. Or, les rapports peuvent s'inverser selon le point de vue soit du capitaine soit du cachalot. Le capitaine Achab est obsédé par Moby Dick non seulement pour la renommée qu'il pourrait en tirer, mais aussi parce qu'il souhaite se venger de l'animal. Ainsi l'orgueil du capitaine, à qui Moby Dick arracha la jambe, et sa quête de vengeance le mèneront à sa perte. C'est donc, métaphoriquement parlant, non seulement la lutte entre le Bien et le Mal, mais aussi la condamnation de l'orgueil et de la vengeance. Finalement, à force d'inverser les rapports, le récit est teinté de gris. En effet, Achab apparaît rapidement comme un capitaine capable, source d'un immense respect de la part de son équipage. Il est presque question d'un homme qui n'a jamais mis pied à terre, qui a mené de nombreuses chasses sur toutes les mers du globe. Pour autant, Achab dévoile très rapidement à son équipage son unique motivation : la mise à mort de ses propres mains du cachalot blanc. Tous le suivent, fascinés par l'horreur que leur évoque la bête. Tout au long du récit le capitaine se décompose physiquement, consumé par le désir de vengeance. Ismaël se rend compte peu à peu de la folie de l'entreprise car elle est gouvernée par un homme fou, et l'on se prend à croire que le réel danger est à bord. On prête à la baleine les traits d'Achab, elle vit exclusivement à travers sa haine, jusqu'à sa rencontre où toute cette violence corrosive éclate enfin. C'est la référence chez Melville au Leviathan biblique, véritable monstre aquatique. Or décrit par périphrase dans l'Ancien Testament, le leviathan n'y représente pas le cachalot mais le redoutable crocodile du Nil. Il n'attaque pas l'homme pour se défendre d'une agression, mais bien pour l'engloutir.

Adaptation dans la série

Le roman est adapté dans l'épisode "L’Échec"(7x13).

Advertisement