Cendrillon est un conte populaire, connu en Occident à travers les versions de Charles Perrault (Cendrillon ou la Petite Pantoufle de Verre, 1697) et des frères Grimm (Aschenputtel, 1812). Il existe cependant une multitude de versions de par le monde, dont la plus ancienne remonte à l'Antiquité.
Résumé[]
La femme d'un noble meurt. Ce dernier se retrouve seul avec sa petite fille et décide de se remarier avec une femme, veuve comme lui. Sa future épouse est très orgueilleuse. Elle a eu deux filles avec l'homme dont elle est veuve. Les deux petites filles sont aussi insupportables qu'elle. Elle finit par être jalouse de l'enfant de son mari, qui est très douce et généreuse. Après le mariage, elle force sa belle-fille a s'occuper de toutes les tâches ménagères et la fait dormir dans le grenier.
L'enfant n'ose pas se plaindre à son père, car elle a peur qu'il la gronde, et le soir, après tout son travail, elle s'assied dans la cheminée, au milieu des cendres. On l'appelle Cendrillon à cause de cette habitude. Mais malgré ses habits et sa saleté, elle reste bien plus belle que ses belles-sœurs.
Un beau jour, le fils du Roi invite tous les nobles du Royaume à un bal. Les belles-sœurs de Cendrillon se préparent avec son aide. Elles lui donnent beaucoup de travail, puis, le jour du bal, elles s'en vont sans elle. Une fois seule, Cendrillon se met à pleurer. C'est là qu'arrive sa marraine, qui comprend qu'elle veut aller au bal. Sa marraine est une fée. Elle lui demande d'apporter une citrouille, qu'elle change en un merveilleux carrosse. Ensuite, elle transforme un rat en cocher et six lézards en laquais. Elle finit par changer les haillons de Cendrillon en beaux habits. Mais elle la prévient que tous ses sorts seront rompus à minuit et qu'elle devra être partie avant cette heure. Heureuse, Cendrillon la remercie et se rend au bal.
Arrivée au bal, tout le monde l'admire, et le fils du Roi l'invite à danser. Elle reste un moment avec lui, puis, à onze heure trois-quarts, elle salue ceux qui lui parlent et s'en va. Lorsqu'elles rentrent, ses belles-sœurs et sa belle-mère la trouvent vêtue de ses habits sales et lui racontent qu'une très belle jeune femme que personne ne connaît a dansé avec le prince. Cendrillon fait semblant d'être surprise.
Le lendemain, elle retourne au bal, avec son carrosse et ses beaux vêtements. Elle s'amuse tellement avec le prince qu'elle ne voit pas passer le temps. Au premier coup de minuit, elle s'enfuit. Elle court tellement vite qu'elle perd l'un des souliers de verre que lui a donnés la fée. Le prince le ramasse. Essoufflée, Cendrillon arrive chez elle.
Lorsque sa famille rentre, Cendrillon apprend que le prince veut absolument retrouver la belle dame du bal, et qu'il fait essayer sa pantoufle a toutes les filles nobles du Royaume. Le lendemain, un gentilhomme vient chez Cendrillon. Il fait essayer la pantoufle aux sœurs. Elles ne peuvent l'enfiler. Cendrillon enfile la pantoufle sans problème et sort la deuxième pantoufle de sa poche. La marraine apparaît et lui rend ses beaux vêtements. Ses belles-sœurs s'excusent, et Cendrillon leur pardonne avant de partir à la cour pour épouser le prince. Plus tard, elle invite ses sœurs et les marie à deux grands seigneurs.
Conte traditionnel[]
Les Contes de Perrault (1697),
Texte établi par Pierre Féron (chanoine), Casterman, 1902 (pp. 27–32).[1]
Il était une fois un gentilhomme qui épousa, en secondes noces, une femme, la plus hautaine et la plus fière qu'on eût jamais vue. Elle avait deux filles de son humeur, et qui lui ressemblaient en toutes choses. Le mari avait, de son côté, une jeune fille, mais d'une douceur et d'une bonté sans exemple : elle tenait cela de sa mère, qui était la meilleure personne du monde.
Les noces ne furent pas plus tôt faites que la belle-mère fit éclater sa mauvaise humeur : elle ne put souffrir les bonnes qualités de cette jeune enfant, qui rendaient ses filles encore plus haïssables. Elle la chargea des plus viles occupations de la maison : c'était elle qui nettoyait la vaisselle et les montées, qui frottait la chambre de madame et celles de mesmoiselles ses filles ; elle couchait tout au haut de la maison, dans un grenier, sur une méchante paillasse, pendant que ses sœurs étaient dans des chambres parquetées où elles avaient des lits des plus à la mode, et des miroirs où elles se voyaient depuis les pieds jusqu'à la tête. La pauvre fille souffrait tout avec patience et n'osait s'en plaindre à son père, qui l'aurait grondée, parce que sa femme le gouvernait entièrement.
Lorsqu'elle avait fait son ouvrage, elle s'allait mettre au coin de la cheminée, et s'asseoir dans les cendres, ce qui faisait qu'on l'appelait communément dans le logis Cendrillon. Cependant Cendrillon, avec ses méchants habits, ne laissait pas d'être cent fois plus digne que ses sœurs, quoique vêtues très magnifiquement.
Il arriva que le fils du roi donna un bal et qu'il en pria toutes les personnes de qualité. Nos deux demoiselles en furent aussi priées, car elles faisaient grande figure dans le pays. Les voilà bien aises et bien occupées à choisir les habits et les coiffures qui leur siéraient le mieux. Nouvelle peine pour Cendrillon, car c'était elle qui repassait le linge de ses sœurs et qui godronnait leurs manchettes. On ne parlait que de la manière dont on s'habillerait. – Moi, dit l'aînée, je mettrai mon habit de velours rouge et ma garniture d'Angleterre. – Moi, dit la cadette, je n'aurai que ma jupe ordinaire ; mais, en récompense, je mettrai mon manteau à fleurs d'or et ma barrière de diamants, qui n'est pas des plus indifférentes. – On envoya quérir la bonne coiffeuse pour dresser les cornettes à deux rangs, et on fit acheter des mouches de la bonne faiseuse.
Elles appelèrent Cendrillon pour lui demander son avis, car elle avait le goût bon. Cendrillon les conseilla le mieux du monde, et s'offrit même à les coiffer ; ce qu'elles voulurent bien. En les coiffant, elles lui disaient : « Cendrillon, serais-tu bien aise d'aller au bal ? – Hélas ! mesdemoiselles, vous vous moquez de moi ; ce n'est pas là ce qu'il me faut. – Tu as raison, on rirait bien, si on voyait un Cendrillon aller au bal. – Une autre que Cendrillon les aurait coiffées de travers ; mais elle était bonne, et elle les coiffa parfaitement bien.
Elles furent près de deux jours sans manger, tant elles étaient transportées de joie. On rompit plus de douze lacets, à force de les serrer pour leur rendre la taille plus menue, et elles étaient toujours devant le miroir. Enfin l'heureux jour arriva ; on partit, et Cendrillon les suivit des yeux, le plus longtemps qu'elle put.
Lorsqu'elle ne les vit plus, elle se mit à pleurer. Sa marraine, qui la vit tout en pleurs, lui demanda ce qu'elle avait, « Je voudrais bien… je voudrais bien… » Elle pleurait si fort qu'elle ne put achever. Sa marraine, qui était fée, lui dit : « Tu voudrais bien aller au bal, n'est-ce pas ? – Hélas ! oui, dit Cendrillon en soupirant. – Eh bien ! seras-tu bonne fille ? dit sa marraine, je t'y ferai aller. » – Elle la mena dans sa chambre, et lui dit : Va dans le jardin, et apporte-moi une citrouille. » – Cendrillon alla aussitôt cueillir la plus belle qu'elle put trouver, et la porta à sa marraine, ne pouvant deviner comment cette citrouille la pourrait faire aller au bal. Sa marraine la creusa et, n'ayant laissé que l'écorce, la frappa de sa baguette, et la citrouille fut aussitôt changée en un beau carrosse tout doré.
Ensuite elle alla regarder dans la souricière, où elle trouva six souris toutes en vie. Elle dit à Cendrillon de lever un peu la trappe de la souricière, et, à chaque souris qui sortait, elle lui donnait un coup de sa baguette, et la souris était aussitôt changée en un beau cheval : ce qui fit un bel attelage de six chevaux, d'un beau gris de souris pommelé.
Comme elle était en peine de quoi elle ferait un cocher : « Je vais voir, dit Cendrillon, s'il n'y a pas quelque rat dans la ratière, nous en ferons un cocher. – Tu as raison, dit sa marraine, va voir. » – Cendrillon lui apporta la ratière, où il y avait trois gros rats. La fée en prit un d'entre les trois, à cause de sa maîtresse barbe, et, l'ayant touché, il fut changé en un gros cocher, qui avait une des plus belles moustaches qu'on ait jamais vues.
Ensuite elle lui dit : « Va dans le jardin, tu y trouveras six lézards derrière l'arrosoir ; apporte-les-moi. » – Elle ne les eut pas plus tôt apportés, que sa marraine les changea en six laquais, qui montèrent aussitôt derrière le carrosse, avec leurs habits chamarrés, et qui s'y tenaient attachés comme s'ils n'eussent fait autre chose de toute leur vie.
La fée dit alors à Cendrillon : « Eh bien ! voilà de quoi aller au bal : n'es-tu pas bien aise ? – Oui, mais est-ce que j'irai comme cela, avec mes vilains habits ? » – Sa marraine ne fit que la toucher avec sa baguette, et en même temps ses habits furent changés en des habits d'or et d'argent, tout chamarrés de pierreries ; elle lui donna ensuite une paire de pantoufles de verre, les plus jolies du monde. Quand elle fut ainsi parée, elle monta en carrosse ; mais sa marraine lui recommanda, sur toutes choses, de ne pas passer minuit, l'avertissant que, si elle demeurait au bal un moment davantage, son carrosse redeviendrait citrouille, ses chevaux des souris, ses laquais des lézards, et que ses beaux habits reprendraient leur première forme.
Elle promit à sa marraine qu'elle ne manquerait pas de sortir du bal avant minuit. Elle part, ne se sentant pas de joie. Le fils du roi, qu'on alla avertir qu'il venait d'arriver une grande princesse qu'on ne connaissait point, courut la recevoir. Il lui donna la main à la descente du carrosse, et la mena dans la salle où était la compagnie. Il se fit alors un grand silence ; on cessa de danser, et les violons ne jouèrent plus, tant on était attentif à contempler cette inconnue. Le roi même, tout vieux qu'il était, ne laissait pas de la regarder, et de dire tout bas à la reine qu'il y avait longtemps qu'il n'avait vu une si aimable personne. Toutes les dames étaient attentives à considérer sa coiffure et ses habits, pour en avoir, dès le lendemain, des semblables, pourvu qu'il se trouvât des étoffes assez belles, et des ouvriers assez habiles.
Le fils du roi la mit à la place la plus honorable, et ensuite la prit pour la mener danser. Elle dansa avec tant de grâce, qu'on l'admira encore davantage. Elle alla s'asseoir auprès de ses sœurs et leur fit mille honnêtetés ; elle leur fit part des oranges et des citrons que le prince lui avait donnés, ce qui les étonna fort car elles ne la connaissaient point.
Lorsqu'elles causaient ainsi, Cendrillon entendit sonner onze heures trois quarts ; elle fit aussitôt une grande révérence à la compagnie, et s'en alla le plus vite qu'elle put. Dès qu'elle fut arrivée, elle alla trouver sa marraine, et, après l'avoir remerciée, elle lui dit qu'elle souhaiterait bien aller encore le lendemain au bal.
Comme elle était occupée à raconter à sa marraine tout ce qui s'était passé au bal, les deux sœurs heurtèrent à la porte ; Cendrillon leur alla ouvrir. « Que vous êtes longtemps à revenir ! » leur dit-elle en baillant, en se frottant les yeux, et en s'étendant comme si elle n'eût fait que de se réveiller ; elle n'avait cependant pas eu envie de dormir, depuis qu'elles s'étaient quittées. – « Si tu étais venue au bal, lui dit une de ses sœurs, tu ne t'y serais pas ennuyée ; il est venu la plus gentille princesse, la plus gentille qu'on puisse jamais voir ; elle nous a fait mille civilités ; elle nous a donné des oranges et des citrons. » – Cendrillon ne se sentait pas de joie ; elle leur demanda le nom de cette princesse ; mais elles lui répondirent qu'on ne la connaissait pas, que le fils du roi donnerait toutes choses au monde pour savoir qui elle était. Cendrillon sourit et leur dit : « Elle était donc bien gentille ? Mon Dieu ! que vous êtes heureuses ? ne pourrais-je point la voir ? Hélas ! mademoiselle Javotte, prêtez-moi votre habit jaune que vous mettez tous les jours. – Vraiment, dit mademoiselle Javotte, je suis de cet avis ! Prêter mon habit à un vilain Cendrillon comme cela ! il faudrait que je fusse bien folle. » – Cendrillon s'attendait bien à ce refus, et elle en fut bien aise, car elle aurait été grandement embarrassée, si sa sœur eût bien voulu lui prêter son habit.
Le lendemain, les deux sœurs furent au bal, et Cendrillon aussi, mais encore plus parée que la première fois. La jeune demoiselle ne s'ennuyait point et oublia ce que sa marraine lui avait recommandé ; de sorte qu'elle entendit sonner le premier coup de minuit, lorsqu'elle ne croyait point qu'il fût encore onze heures ; elle se leva, et s'enfuit aussi légèrement qu'aurait fait une biche. Le prince la suivit. Elle laissa tomber une de ses pantoufles de verre, que le prince ramassa bien soigneusement. Cendrillon arriva chez elle, bien essoufflée, sans carrosse, sans laquais, et avec ses méchants habits ; rien ne lui étant resté de sa magnificence, qu'une de ses petites pantoufles, la pareille de celle qu'elle avait laissée tomber.
On demanda aux gardes de la porte du palais s'ils n'avaient point vu sortir une princesse : ils dirent qu'ils n'avaient vu sortir personne qu'une jeune fille fort mal vêtue, et qui avait plus l'air d'une paysanne que d'une demoiselle.
Quand les deux sœurs revinrent du bal, Cendrillon leur demanda si elles s'étaient encore bien diverties, et si la belle dame y avait été ; elles lui dirent que oui, mais qu'elle s'était enfuie, lorsque minuit avait sonné, et si promptement qu'elle avait laissé tomber une de ses petites pantoufles de verre, la plus jolie du monde ; que le fils du roi l'avait ramassée, et qu'assurément il était fort désireux de connaître la personne à qui appartenait la petite pantoufle.
Elles dirent vrai ; car, peu de jours après, le fils du roi fit publier, à son de trompe, qu'il épouserait celle dont le pied serait bien juste à la pantoufle. On commença à l'essayer aux princesses, ensuite aux duchesses et à toute la cour, mais inutilement. On l'apporta chez les deux sœurs, qui firent tout leur possible pour faire entrer leur pied dans la pantoufle, mais elles ne purent en venir à bout. Cendrillon, qui les regardait, et qui reconnut sa pantoufle, dit en riant : « Que je voie si elle ne me serait pas bonne ! » Ses sœurs se mirent à rire et à se moquer d'elle. Le gentilhomme qui faisait l'essai de la pantoufle, ayant regardé attentivement Cendrillon, dit que cela était très juste, et qu'il avait l'ordre de l'essayer à toutes les filles. Il fit asseoir Cendrillon, et, approchant la pantoufle de son petit pied, il vit qu'il y entrait sans peine, et qu'elle y était juste comme de cire. L'étonnement des deux sœurs fut grand, mais plus grand encore quand Cendrillon tira de sa poche l'autre petite pantoufle, qu'elle mit à son pied. Là-dessus arriva la marraine, qui, ayant donné un coup de baguette sur les habits de Cendrillon, les fit devenir encore plus magnifiques que tous les autres.
Alors ses deux sœurs la reconnurent pour la personne qu'elles avaient vue au bal. Elles se jetèrent à ses pieds pour lui demander pardon de tous les mauvais traitements qu'elles lui avaient fait souffrir. Cendrillon les releva et leur dit, en les embrassant, qu'elle leur pardonnait de bon cœur, et qu'elle les priait de l'aimer bien toujours. On la mena chez le jeune prince, parée comme elle était, et, peu de jours après, il l'épousa. Cendrillon, qui était bonne, fit loger ses deux sœurs au palais, et les maria, dès le jour même, à deux grands seigneurs de la cour.
"Aschenputtel" ou "Aschenbrœdel", Contes des Enfants et du Foyer, n°21,
Charles Deulin, Les Contes de ma mère l'Oye avant Perrault, E. Dentu, 1879 (pp. 287–298).[2]
Il y avait une fois un homme fort riche dont la femme tomba malade. Se sentant près de sa fin, elle fit venir à son chevet sa fille unique, qui était encore toute petite.
– Ma chère enfant, lui dit-elle, sois toujours bonne et pieuse, et le bon Dieu t'aidera. Quant à moi, je regarderai de là-haut et toujours je serai auprès de toi.
Après quoi, ayant clos ses paupières, elle mourut.
Chaque jour la jeune fille allait pleurer sur la tombe de sa mère, et ainsi elle resta bonne et pieuse. Le cimetière était caché sous la neige comme sous un suaire et, quand il en fut dégagé par le soleil, le père prit une autre femme.
Celle-ci amena dans la maison deux filles blanches et belles de figure, mais noires et laides de cœur. Dès lors, pour la pauvre enfant commença une vie bien dure.
– Qu'est-ce que cette créature fait dans notre chambre ? disaient-elles. Qui veut manger doit gagner son pain ; la place de la servante est à la cuisine.
Elles lui enlevèrent ses beaux habits, la vêtirent d'un vieux casaquin de toile grise et, après l'avoir bien raillée, la menèrent à la cuisine où elle fut forcée de faire les plus gros ouvrages, de se lever avant l'aube, de puiser de l'eau, d'allumer le feu, d'apprêter les repas et la lessive.
Ses sœurs, par-dessus le marché, lui faisaient toutes les niches possibles ; elles se moquaient d'elle et lui répandaient ses pois dans les cendres, pour qu'elle les ramassât.
Le soir, lorsqu'elle était lasse de travailler, elle n'avait pas de lit pour dormir et elle devait se coucher dans les cendres du foyer. Elle paraissait donc toujours sale et poudreuse, et c'est pourquoi on la surnomma Cendrillon.
Il arriva qu'un jour son père, allant à la foire, demanda à ses deux belles-filles ce qu'elles voulaient qu'il leur rapportât.
– De belles robes, dit l'aînée.
– Des perles et des diamants, dit la cadette.
– Et toi, Cendrillon, que veux-tu ?
– Que vous me coupiez la première branche qui, à votre retour, touchera votre chapeau.
Il fit donc emplette pour les deux sœurs de superbes robes, de perles et de pierres précieuses, puis, en revenant, comme il traversait un bois, son chapeau fut heurté par une branche de coudrier qui le jeta à terre : il cassa la branche et l'emporta.
De retour au logis, il donna à ses belles-filles les objets qu'elles avaient désirés, et à Cendrillon la branche de coudrier. Après l'avoir remercié, celle-ci s'en fut à la tombe de sa mère, planta la branche et l'arrosa de ses larmes. La branche crût bientôt et devint un arbre superbe.
Trois fois par jour Cendrillon allait prier et pleurer sous son ombre, et chaque fois voletait un petit oiseau qui lui jetait tout ce qu'elle demandait.
Or, il advint que le roi fit préparer une grande fête qui devait durer trois jours. Il y convia toutes les jolies filles du pays, afin que son fils pût faire choix d'une épouse. En apprenant qu'elles étaient de ce nombre, les deux sœurs ne se sentirent pas de joie ; elles appelèrent Cendrillon et lui dirent :
– Arrange bien nos cheveux, cire nos souliers et attache nos boucles : nous allons à la fête que le roi donne au château.
Cendrillon obéit, mais en pleurant ; elle aurait bien voulu aller au bal, et elle supplia sa belle-mère de lui en donner la permission.
– Comment, toi, si sale et si poudreuse, toi, Cendrillon, dit la marâtre, tu veux aller au bal et tu n'as pas même une robe ! Tu veux danser et tu n'as seulement pas de souliers !
Comme la jeune fille ne cessait de la prier, elle lui dit :
– J'ai laissé choir un plat de lentilles dans les cendres : si dans deux heures tu les as ramassées, tu pourras sortir.
Cendrillon s'en alla au jardin et dit :
– Gentils pigeons, tourterelles, et vous tous, oiselets qui volez par les airs, accourez et m'aidez à chercher.
Les bonnes au pot,
Les autres au bec !
Deux blancs pigeons entrèrent dans la cuisine par la fenêtre ; puis arrivèrent les tourterelles et tous les autres menus oiseaux, et ils quêtèrent dans les cendres.
Les pigeons balancèrent leurs petites têtes en faisant pic, pic, pic ; les autres aussi firent pic, pic, pic, et mirent dans le plat toutes les bonnes graines. En moins d'une heure, ils eurent fini et s'envolèrent.
Cendrillon, toute joyeuse, apporta alors le plat à sa belle-mère. Elle se figurait qu'elle pourrait se rendre au bal, mais la méchante femme lui dit :
– Non, tu ne viendras pas avec nous ; tu n'as pas de robe, et d'ailleurs tu ne sais pas danser.
Comme Cendrillon pleurait, elle ajouta :
– Retire-moi des cendres dans une heure deux plats de lentilles, et tu viendras avec nous. Persuadée que la pauvre fille n'en sortirait point, elle jeta dans les cendres les deux plats de lentilles. Mais Cendrillon retourna au jardin et dit :
– Gentils pigeons, tourterelles, et vous tous, oiselets qui volez par les airs, accourez et m'aidez à chercher.
Les bonnes au pot,
Les autres au bec !
Et, comme la première fois, deux blancs pigeons entrèrent dans la cuisine par la fenêtre ; puis arrivèrent les tourterelles et tous les autres menus oiseaux qui volent par les airs, et ils quêtèrent dans les cendres.
Les pigeons balancèrent leurs petites têtes en faisant pic, pic, pic ; les autres aussi firent pic, pic, pic, et mirent dans les plats toutes les bonnes graines. Une demi-heure ne s'était pas écoulée qu'ils avaient fini et s'envolaient.
Cendrillon, toute joyeuse, apporta alors les plats à sa belle-mère. Elle se figurait qu'elle pourrait se rendre au bal, mais la marâtre lui dit :
– C'est inutile, tu ne viendras pas avec nous ; tu n'as pas de robe, tu ne sais pas danser et nous rougirions de toi.
Sur quoi elle tourna le dos et partit avec ses deux insolentes filles. Une fois seule à la maison, Cendrillon s'en fut à la tombe de sa mère, sous le coudrier, et dit :
– Petit arbre, balance-toi et secoue-toi,
Jette de l'or et de l'argent sur moi !
L'oiselet alors lui donna une robe d'or et d'argent avec des pantoufles brodées d'or et de soie.
Elle mit la belle robe et alla à la fête ; ni ses sœurs ni sa belle-mère ne la reconnurent : elles crurent voir une princesse étrangère, tant elle était éblouissante dans sa robe magnifique. Elles ne pensaient guère à Cendrillon, qu'elles avaient laissée au logis dans les cendres.
Le fils du roi alla au-devant de la dame inconnue, lui offrit la main et dansa avec elle. Il ne voulut même pas en faire danser d'autre ce jour-là ; il garda toujours la main de la jeune fille, et, quand on la venait inviter, il répondait :
– Celle-ci danse avec moi.
Après avoir dansé jusqu'au soir, elle songea à se retirer.
– Je vais vous reconduire, lui dit le prince.
Il brûlait de savoir qui était cette charmante jeune fille ; mais elle s'échappa et sauta dans le pigeonnier. Le prince attendit l'arrivée du père et lui montra l'endroit où s'était cachée l'étrangère.
« Si c'était Cendrillon ! » se dit le père. Il se fit apporter une hache, brisa le pigeonnier et n'y trouva personne. Quand tous les deux entrèrent en la maison, Cendrillon était accroupie dans les cendres, avec son vieux casaquin gris et une petite lampe achevant de brûler sur le foyer.
Cendrillon était descendue rapidement de l'autre côté et avait couru au coudrier. Aussitôt, ôtant sa belle robe, elle l'avait déposée sur la tombe où l'oiseau la reprit ; ensuite elle s'était replacée dans les cendres avec son vieux casaquin.
La fête continua le lendemain, et, lorsque son père, sa mère et ses belles-sœurs furent partis, la jeune fille s'en alla sous le coudrier :
– Petit arbre, balance-toi et secoue-toi,
Jette de l'or et de l'argent sur moi !
L'oiselet alors lui fit don d'une robe plus étincelante encore que la précédente et, quand elle apparut dans le bal parée de cette robe, chacun fut émerveillé de sa beauté.
Le prince, qui l'attendait, la prit aussitôt par la main et ne dansa qu'avec elle. Lorsqu'on s'approchait pour l'inviter, il disait :
– Celle-ci danse avec moi.
Le soir venu, elle parla de s'en retourner, et le fils du roi lui offrit de l'accompagner, afin de voir où elle irait ; mais elle lui échappa dans le jardin, derrière la maison.
Il s'y trouvait un superbe poirier tout couvert de belles poires. Cendrillon y grimpa leste comme un écureuil, si bien que le prince ne sut pas où elle s'était cachée. Il attendit pourtant le retour du père et lui dit :
– L'étrangère m'a encore échappé, et je crois bien qu'elle a grimpé sur le poirier.
« Si c'était Cendrillon ! » se dit de nouveau le père. Il envoya quérir une hache et coupa l'arbre ; mais on n'y trouva personne. Et, quand ils entrèrent dans la cuisine, Cendrillon, comme d'habitude, était accroupie dans les cendres, car elle s'était dépêchée de rendre sa belle robe à l'oiselet du coudrier et avait repris son casaquin gris.
Le surlendemain, après avoir vu partir ses sœurs et ses parents, Cendrillon s'en alla à la tombe de sa mère et dit :
– Petit arbre, balance-toi et secoue-toi,
Jette de l'or et de l'argent sur moi !
L'oiselet alors lui jeta une robe d'une richesse telle que la jeune fille n'en avait pas encore vu de semblable, ainsi que des pantoufles en or.
Lorsqu'elle entra dans la salle du bal, tous restèrent muets d'admiration ; le prince ne dansa qu'avec elle seule, et, si quelqu'un l'invitait, il répétait :
– Celle-ci danse avec moi.
Quand vint le soir, elle voulut partir, et le fils du roi offrit de l'accompagner ; mais elle s'enfuit, si rapidement qu'il ne put suivre ses pas. Or, le prince s'était avisé d'un artifice : il avait ordonné qu'on mît de la poix sur l'escalier, et la pantoufle de Cendrillon y resta attachée. Le fils du roi s'en empara ; elle était tout en or, aussi charmante que mignonne.
Le jour suivant, il s'en alla chez le père de la fugitive et lui déclara qu'il prendrait pour femme celle qui pourrait chausser la pantoufle d'or. Les deux sœurs furent enchantées, car elles avaient le pied fort petit.
L'aînée s'en fut à sa chambre avec sa mère pour essayer la pantoufle ; mais comme la pantoufle était trop étroite, elle ne réussit pas à y faire entrer l'orteil. La mère alors lui tendit un couteau en disant :
– Coupe l'orteil : lorsque tu seras reine, tu n'iras plus à pied.
La jeune fille se coupa donc l'orteil et le pied put entrer ; ensuite, en cachant sa douleur, elle alla retrouver le prince. Celui-ci la prit en croupe comme sa fiancée et s'en fut avec elle. Mais quand le couple passa devant la tombe sous le coudrier, les deux pigeons, qui y étaient perchés, dirent ensemble :
– Rouck di gouck, rouck di gouck.
Le soulier est rouge de sang,
Le soulier n'est pas assez grand,
La vraie fiancée est encore à la maison !
Le prince aussitôt jeta les yeux sur le pied de sa compagne et vit le sang qui sortait de la pantoufle. Il tourna bride, reconduisit la fausse fiancée à son père et demanda que la seconde sœur essayât la pantoufle d'or.
Celle-ci monta donc à sa chambre, et les cinq doigts du pied entrèrent sans peine dans la pantoufle ; mais le talon était trop gros. Sa mère lui tendit le couteau et dit :
– Coupe le talon : lorsque tu seras reine, tu n'iras plus à pied.
La jeune fille se coupa un morceau du talon, fit entrer ainsi le pied dans la pantoufle et la montra au prince, qui prit sa fiancée en croupe et s'en fut. Mais quand on passa devant la tombe, les deux pigeons qui guettaient sur le coudrier répétèrent :
– Rouck di gouck, rouck di gouck,
Le soulier est rouge de sang,
Le soulier n'est pas assez grand,
La vraie fiancée est encore à la maison !
Et le prince baissa les yeux sur le pied de sa compagne, et vit le sang qui sortait de la pantoufle et qui tachait le bas blanc. Il tourna bride derechef et reconduisit chez elle la fausse fiancée.
– Ce n'est pas encore la fiancée que je veux, dit-il ; est-ce que vous n'avez pas une autre fille ?
– Non, dit le père. Il ne reste que Cendrillon, la fille de ma défunte femme et elle ne saurait être la fiancée.
Le prince voulut qu'on l'allât quérir, mais la belle-mère répondit :
– C'est impossible : elle est beaucoup trop malpropre pour se montrer.
Il exigea qu'on l'amenât et on alla prévenir Cendrillon. Elle se lava la figure et les mains, ensuite elle entra et fit la révérence au prince qui lui présenta la pantoufle d'or.
Elle ôta son gros soulier, posa le pied gauche sur la pantoufle, appuya légèrement et se trouva chaussée à merveille. Elle regarda alors le fils du roi en face, il la reconnut et dit : Voici la vraie fiancée !
La belle-mère et ses filles pâlirent à la fois de peur et de colère. Mais le fils du roi prit la main de Cendrillon et l'emmena sur son cheval. Et quand le jeune couple passa devant le coudrier, les deux pigeons blancs s'écrièrent :
– Rouck di gouck, rouck di gouck,
Dans le soulier pas de sang,
Le soulier est assez grand,
C'est la vraie fiancée qu'il mène à la maison !
Après quoi ils allèrent se percher sur les épaules de Cendrillon, l'un à droite, l'autre à gauche, et restèrent ainsi tout le long de la route.
Lorsque arriva le jour du mariage, les méchantes sœurs se présentèrent pour prendre part au bonheur de Cendrillon. Au moment ou le cortège entra dans l'église, comme l'aînée marchait à la droite et la cadette à la gauche de Cendrillon, les pigeons leur piquèrent un œil à chacune.
La cérémonie terminée, quand on sortit, l'aînée se trouva à gauche et la cadette à droite, et les pigeons leur piquèrent l'autre œil ; et c'est ainsi qu'en restant aveugles toute la vie elles expièrent leur perfidie et leur méchanceté.
Adaptation dans la série[]
Le conte de Cendrillon est adapté par deux fois dans Once Upon a Time à partir de l'épisode "Le Prix à Payer".
Dans la série, Ella est la fille d'un homme qui, à sa mort, ne laisse pas assez d'argent à sa seconde épouse pour entretenir la maison familiale. La marâtre charge ainsi la jeune femme des corvées tandis que ses deux propres filles lui en laissent le soin. Lorsqu'un serviteur du prince apporte une invitation au bal royal, Ella souhaite s'y rendre, mais la robe de sa mère est jetée dans la cheminée par une de ses sœurs qui, voyant la souillon maintenant salie de cendres, la surnomme « Cendrillon ». Abandonnée dans le grenier, Cendrillon trouve un semblant de réconfort grâce à l'amitié d'une souris et la découverte d'une clé qui, d'après sa mère, pouvait mener à un autre pays. ("Le Soulier de Verre")
Après le départ de sa belle-famille pour le château du Roi, Cendrillon reçoit la visite de sa Bonne Fée. Mais celle-ci explose et est aussitôt remplacée par un mage noir qui s'empare de sa baguette magique. Ce dernier propose un contrat à la souillon, en échange d'une robe et de pantoufles de verre, et transforme son amie souris en valet. Il lui conseille néanmoins de faire attention à l'heure. ("Le Prix à Payer")
Au bal, après avoir rencontré une autre princesse, Cendrillon attire l'attention du prince, qui danse avec elle. Il s'excuse ensuite un instant, dont profite la marâtre de Cendrillon pour la narguer : en effet, le prince non loin d'elles offre une rose à une de ses filles. Cendrillon quitte alors le bal, laissant derrière elle une pantoufle de verre. Espérant quitter ce pays pour un autre, elle ouvre une porte magique dans son grenier grâce à la clé de sa mère, mais sa demi-sœur l'arrête et s'excuse : celle-ci n'est pas fiancée au prince, tombé amoureux de Cendrillon, mais à son serviteur et cherche à s'enfuir avec lui contre le vœu de sa mère. Cendrillon lui offre alors la clé magique, mais laisse échapper son idée de fugue lorsque sa belle-mère recherche la jeune fille et brise la seconde pantoufle avant d'enfermer Cendrillon dans le grenier. Grâce à l'aide d'une de ses invitées et de la souris, le prince retrouve la trace de Cendrillon et la demande en mariage. Néanmoins, Ella tente de sauver sa demi-sœur, qui finit par disparaître, entraînée par sa mère dans un autre monde tandis que son fiancé gît assommé. ("Le Soulier de Verre")
Ella épouse malgré tout le prince. Mais au bal le soir de la noce, le sorcier qui lui a permis d'obtenir cette vie de rêve vient réclamer son dû, qu'il sait inéluctable : le premier enfant de la mariée. Des mois plus tard, Ella avoue la teneur de ce pacte à son époux, qui met en place avec leurs amis un plan. Le mage est ainsi piégé puis enfermé, mais le prince disparaît également. ("Le Prix à Payer")
Dans la Nouvelle Forêt enchantée, Ella et sa mère forment une famille recomposée avec un veuf et ses deux filles. Lorsque la première épouse de cet homme resurgit subitement des années après sa disparition, celle-ci les sert comme gouvernante, mais finit par jalouser la relation privilégiée entre la mère d'Ella et ses propres enfants, au point de l'empoisonner pour l'éloigner de son mari. Ainsi orpheline, Ella est recueillie par son beau-père et sa famille reconstituée, mais la noyade accidentelle d'une de ses demi-sœurs déclenche la colère de sa marâtre. Cette dernière complote par la suite avec la famille royale pour faire assassiner son époux qu'elle accuse de l'avoir trahie, et relègue sa belle-enfant au rôle de souillon tout en se montrant cruelle envers sa dernière fille. ("Rien qu'une Petite Larme" ; "Anastasie")
Devenue Cendrillon, la jeune femme se rend un jour au bal organisé pour trouver une fiancée au Prince, afin de l'assassiner et venger la mort de son père. Son trajet en carrosse est cependant interrompu par un jeune homme dont elle vole la monture pour parvenir jusqu'au château. Mais au dernier moment, Cendrillon renonce à son plan, dont sa belle-mère prend la relève avant d'ameuter toute la garde royale contre celle qui aurait tué le Prince. Grâce à l'aide du voyageur qu'elle a pourtant détroussé, la fugitive parvient à s'enfuir, et lui laisse sur leur lieu de rencontre à minuit une de ses pantoufles de verre pour qu'il puisse la retrouver. ("La Pantoufle de Verre")
Autres adaptations[]
Littérature[]
- 1953 – La Pantoufle perdue, ou Cendrillon, conte en vers de Lucien Jacques ;
- Cendrillon, roman d'Éric Reinhardt.
Opéra[]
- 1759 – Cendrillon, de Jean-Louis Laruette et Louis Anseaume, première version « opéra » du conte de Perrault ;
- 1817 – La Cenerentola, ossia La bontà in trionfo (Cendrillon ou la Bonté triomphante), opéra de Gioachino Rossini Teatro Valle, Rome, 25 janvier ;
- Cinderella, un opéra anglais de Peter Maxwell Davies.
Ballet[]
- Cendrillon, ballet qui connut de nombreuses versions de 1813 à nos jours.
Théâtre[]
- 1990 – Cendrillon, comédie pour théâtre de marionnettes de Jean-Baptiste Fronty ;
- 2011 – Cendrillon, réécriture de la pièce partant de la mort de la mère, de Joël Pommerat ;
- 2011 – Cendrillon, théâtre d'objet, conte musical dansé, créé par la Compagnie Comme Si d'après le texte de Charles Perrault, la musique d'Isabelle Aboulker et les compositions originales de Grégory Veux. Création et mise en scène d'Aurore Déon.
Cinéma[]
- 1898 – Cendrillon, réalisé par George Albert Smith avec Laura Bayley ;
- 1899 – Cendrillon, réalisé par Georges Méliès avec Jeanne d'Alcy ;
- 1911 – Cinderella, film avec Florence LaBadie ;
- 1912 – Cinderella, film avec Charles Clary ;
- 1914 – Cinderella, film de James Kirkwood Sr ;
- 1922 – Cinderella, court-métrage d'animation réalisé par Walt Disney ;
- 1924 – Cinderella, film de Herbert M. Dawley ;
- 1933 – Cinderella, film de Paul Terry, musique de Philip A. Scheib ;
- 1937 – Cinderella, film de Pierre Caron ;
- 1977 – Cinderella, film de Michael Pataki ;
- 1950 – Cendrillon, film d'animation réalisé par Clyde Geronimi & Wilfred Jackson ;
- 1973 – Trois noisettes pour Cendrillon, film réalisé par Václav Vorlíček avec Libuše Šafránková ;
- 1998 – à tout jamais (La véritable histoire de Cendrillon) (Ever After) un film de Andy Tennant avec Drew Barrymore, Anjelica Huston, Dougray Scott et Jeanne Moreau ;
- 2003 – Comme Cendrillon, de Mark Rosman avec Hilary Duff, Chad Michael Murray ;
- 2006 – Cinderella, film de Bong Man Dae ;
- 2007 – Une Autre Histoire de Cendrillon ou Comme Cendrillon 2 (Another Cinderella Story), de Damon Santostefano, avec Selena Gomez et Andrew Seeley (ou Drew Seeley) ;
- 2010 – Cendrillon, télefilm allemand avec Suzanne Zenke ;
- 2011 – A Cinderella Story: Once Upon a Song avec Lucy Hale ;
- 2012 – Cendrillon au Far West, film d'animation 3D de Pascal Hérold ;
- 2014 – Into the Woods, film musical regroupant des personnages de différents contes avec Anna Kendrick (Cendrillon) et Chris Pine (le prince) ;
- 2015 – Cendrillon, version live du film d'animation des studios Disney réalisée par Kenneth Branagh avec Lily James (Cendrillon), Cate Blanchett (la belle-mère) et Helena Bonham Carter (la bonne fée).
Télévision[]
- 1996 – Cendrillon, série télévisée d'animation italo-japonaise ;
- 1997 – La Légende de Cendrillon, téléfilm avec Brandy Norwood et Whitney Houston ;
- 2007 – Trois contes merveilleux, téléfilm de Hélène Guétary (2007) joué par 44 animateurs de France 2, et produit par Olivier Minne, comprenant l'histoire de Cendrillon, diffusé sur la chaîne ;
- 2012 – Grimm : Lucinda Jarvis est une Murciélaga, un Wesen à l'apparence de chauve-souris vampire capable de briser le verre grâce à des ultrasons. De cette manière, couverte par son parrain également Murciélago, elle assassine sa belle-mère et une de ses demi-sœurs après que la première a refusé de venir en aide financièrement à son mari qu'elle a rencontré lors d'un bal de charité ; ("Cris et Châtiments")
- 2014 – Esprits Criminels : Claire Dunbar est une jeune employée de laverie dite « dominante annihilante ». Psychotant sur le conte qui l'inspire depuis l'enfance, cette « veuve noire » tue la nuit de jeunes hommes (dont deux avec un talon aiguille dans la gorge) et laisse dans leur bouche une alarme programmée pour minuit. ("Les Douze Coups de Minuit")
Musique[]
- 2009 – Cendrillon, le spectacle musical, une comédie musicale moderne du conte, au Théâtre Mogador ;
- 1982 – Cendrillon, chanson de Téléphone, sortie dans l'album Dure Limite ;
- 1957 – Cendrillon (Cinderella en anglais), émission télévisée aux États-Unis, musique de Richard Rodgers, livret d'Oscar Hammerstein II.
Arts plastiques[]
- 2005 – Le bal de Cendrillon, scène d'automates grandeur nature de Janie et Armand Langlois. installé au château de Breteuil ;
- Cendrillon est une scène animée et un livre animé géant d'Armand Langlois.
Attractions[]
- Dans le parc d'attractions Efteling, le Prince retrouve Cendrillon dans le manoir de la belle-mère dans le Bois des contes.