Cette page est la transcription de l'épisode "Cerbère".
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SCÈNE: Les Enfers. Présent. L'image passe de la rue principale avec la tour de l'horloge à la prison. Sur le sol, Crochet gît, blessé. Alors qu'il est inconscient, il entend un bruit et se réveille soudainement. Il se lève à moitié mais avec difficulté.
Crochet : (agacé) C'est quoi ce petit jeu ? (Alors qu'il s'apprête à poser son pied sur la première marche de l'escalier qui se trouve près de lui, une voix de jeune femme l'interrompt.)
Jeune Femme : (hors champ) Reste où tu es. (Il s'arrête dans son geste et la voit un peu plus loin, assise dans le recoin d'un mur et le regardant du coin de l'œil, terrifiée.) C'est exactement ça. Un jeu. Ne bouge pas. Il veut te faire croire que tu peux t'échapper, mais ceux qui ont essayé… ont échoué. (marque une pause) Ils ont tous échoué. (Il tourne de nouveau la tête vers elle et grogne de douleur.)
Crochet : Ah oui ? (pas impressionné) Eh bien, on va vite le vérifier. (Il pose son pied sur la marche sur laquelle il voulait marcher plus tôt, ce qui alerte et affole la femme.)
Jeune Femme : Non ! (Souffrant, Crochet gémit de douleur et la femme se calme.) Il va te pourchasser.
Crochet : (déterminé) Hadès ne pourra pas me faire plus de mal.
Jeune Femme : (le regarde) Je ne parle pas d'Hadès.
Crochet : (la regarde, agacé) De qui, alors ?! (Elle réfléchit un instant mais élude sa question.)
Jeune Femme : (sans le regarder) Non, reste là, c'est tout.
Crochet : (déterminé) Ce n'est pas mon premier cachot. Je ne resterai pas… assis… à moisir. Mon amie est venue pour me sauver. Je dois faciliter sa mission. (Surprise, la femme le regarde.)
Jeune Femme : Comment sais-tu qu'elle est là ?
Crochet : J'ai reçu un message.
Jeune Femme : Et comment sais-tu que ce n'est pas une ruse d'Hadès ?
Crochet : (la regarde, vexé) Parce que je le sais ! Quand tu aimes quelqu'un,… tu sais ça. (La femme pense à quelque chose ou quelqu'un et secoue la tête tandis qu'il se calme.) Alors, qui nous garde ici ?
Jeune Femme : (sans le regarder) Un monstre que tu n'as pas envie d'affronter.
Crochet : (déterminé) Laisse-moi en décider. (Interloquée, elle tourne la tête et le voit descendre l'escalier tout en gémissant de douleur, ce qui l'impressionne.) Il est temps de partir. (Il se tourne et marche vers elle tandis qu'elle le regarde.)
Jeune Femme : (prudente) Tu es complètement fou.
Crochet : Oui, possible. (Il lui tend la main.) Mais avec moi, tu as une chance de t'en sortir. (Elle le regarde, choquée.) Allez, viens. (Elle tourne brièvement la tête avant de saisir sa main et il l'aide à se relever.) Tu es prête ?
Jeune Femme : (le regard baissé, murmure) Oui. Oui !
Crochet : Alors, cours ! Cours ! (Elle s'exécute et trébuche mais panique à nouveau lorsqu'un grondement sourd se fait entendre. Elle se relève et court, Crochet à ses côtés.)
Jeune Femme : (affolée) Je t'avais dit qu'on n'y arriverait pas ! (Crochet l'arrête en lui saisissant le bras et l'amène à être face à lui.)
Crochet : Nous deux non, mais toi oui. Je vais attirer le monstre, toi tu t'enfuies. (Terrifiée, elle acquiesce.) Quand tu seras libre, trouve Emma Swan ! Je suis Killian Jones, le Capitaine Crochet ! Dis-lui de me chercher. Vas-y ! (Elle se retourne et reprend sa fuite tandis que Crochet revient sur ses pas et finit par apercevoir au loin trois paires d'yeux rouges le regardait en grognant. Il recule tandis que Cerbère avance un peu dans sa direction.)
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Cimetière. Alors que Mary Margaret marche près des tombes avec son arc, elle est rejoint par David.
David : Mary Margaret ! (Elle tourne brièvement la tête vers lui avant de se remettre à marcher tandis qu'il marche vers elle, visiblement essoufflé.) On… On a d'autres endroits à fouiller. Qu'est-ce que tu fais ?
Mary Margaret : (sans le regarder, arrêtée) Tu as vu toutes ces tombes ? (soupire) Tous ces gens vivaient dans le royaume de mon père. Ils étaient mes sujets, et j'avais pour mission de les protéger, tu comprends. (Elle se tourne pour lui faire face.) Comment je vais réussir à protéger notre fille alors qu'on est aux Enfers ?
David : (confiant) Parce que tu n'as pas à le faire toute seule. Mary Margaret, on va trouver un moyen de défendre Emma. On s'en est toujours sorti. Allez, viens. Elle cherche Crochet dans les bois, juste au sud. (fier) Elle a du talent. (lui prend les mains pour qu'elle le regarde) Mais le meilleur des pisteurs, c'est Blanche-Neige la détrousseuse. (Elle pouffe puis sourit brièvement avant qu'il ne l'emmène ailleurs.) Allons la rejoindre. (Alors qu'ils s'éloignent, elle remarque une tombe, ce qui l'interpelle.) Qu'est-ce qu'il y a ? (Sans lui répondre, elle s'approche de la tombe et il la suit.)
Mary Margaret : (abasourdie) Non ! (Elle s'accroupit près de la tombe et pose sa main dessus.)
David : (perdu) Qu'est-ce que t'as vu ? (concerné) Qu'est-ce qu'il y a ?
SCÈNE: La Forêt enchantée. Passé. Palais réginal. Dans la salle du trône, la Méchante Reine et la jeune Blanche-Neige toutes deux assises côte à côte reçoivent un groupe d'hommes et de femmes. Parmi eux, un homme joue les portes-paroles et se plaint tandis que la jeune Blanche-Neige regarde l'avis de recherche d'un homme.
Homme : (hors champ) Princesse Blanche, vous devez l'arrêter. (Cette dernière cesse de regarder l'avis de recherche.) Ce bandit et ses hommes sèment la terreur dans nos villages et sur nos routes.
Blanche-Neige : (douce) Mon père, vous le savez, est en voyage diplomatique. Je lui ferai porter un mot.
Homme : (se penche un peu en avant) Le temps que votre père soit averti, il nous aura tous massacrés. Nous avons besoin d'aide. Tout de suite ! (Avant que Blanche-Neige ne puisse reprendre la parole, la Reine s'en charge.)
Méchante Reine : (douce, se penche un peu en avant) N'ayez crainte. Ma chère belle-fille… va faire ce qu'il faut pour vous défendre.
Blanche-Neige : (la regarde, interloquée) Moi ? (La Reine la regarde également et acquiesce deux fois, confiante, avant qu'elles arrêtent de se regarder.)
Homme : (hors champ) Qu'allons-nous faire ? (La jeune Blanche-Neige baisse le regard.) Des gens meurent. (Elle ne répond pas et l'homme reprend doucement la parole.) Votre Altesse, répondez, s'il vous plaît. (Elle relève la tête tandis que la Reine la regarde.)
Blanche-Neige : (haletant) Désolée. (Elle se lève et passe près de la foule tandis que la Reine se lève également.) Je suis désolée. (Submergée, elle fuit du palais sous les yeux de la Méchante Reine qui sourit. La scène transite vers la jeune Blanche-Neige qui court dans les bois. Alors qu'elle court toujours, elle finit par tomber dans un piège de chasseur, ce qui la fait brièvement crier. Elle se relève et constate qu'elle ne pourra remonter toute seule.) Non. (Elle lâche les racines de la fosse et se met à crier.) Aidez-moi ! (regarde un peu autour d'elle) Il y a quelqu'un ?! (Alors qu'elle perd espoir, un jeune homme approche et lui tend le pommeau de son épée, ce qui la surprend.
Jeune Homme : (hors champ) Attrape-la, je vais te tirer de là. (Elle se saisit du pommeau et il la remonte en un instant de ses bras puissants.)
Blanche-Neige : (essoufflée) Merci. (Elle le regarde enfin et croisant son regard, elle en devint muette car charmée.)
Jeune Homme : Il faut faire plus attention aux pièges des chasseurs. (Il rengaine son épée tout en la regardant et semble immédiatement tomber sous son charme.)
Blanche-Neige : (charmée) Je suis Blanche-Neige.
Jeune Homme : Oui, oui. Ça s'voit. (Elle continue de le regarder patiemment tandis qu'il sourit.) Et moi, c'est Hercule. Mais tu peux m'appeler Herk. (Charmée, elle lui rend son sourire.)
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Cimetière. Mary Margaret est toujours près de la tombe qui se révèle être celle d'Hercule.
David : (sans voix) Tu… Tu connaissais Hercule ?
Mary Margaret : (sans le regarder, attristée) On était amis, quand on était enfants. (Entendant ça, David relève la tête et réfléchit une seconde.)
David : Amis comment ?
Mary Margaret : Oh ! (Elle lui jette un rapide coup d'œil, amusée.) J'ai senti comme un soupçon de jalousie.
David : (se reprend) C'est pas tous les jours que votre femme vous dit qu'elle était amie avec un Dieu.
Mary Margaret : Un demi-dieu. (Elle lui jette un rapide coup d'œil, attristée) Qui est mort par-dessus le marché.
David : (sincère) Ouais, désolé. Je… Je me moquais un peu, c'est tout. (Elle le regarde brièvement.)
Mary Margaret : (compréhensive) C'est rien, je sais. (Tout d'un coup, elle réalise quelque chose et elle se relève tout en s'appuyant sur lui.) David. S'il est ici, c'est qu'il a une affaire qui n'est pas réglée. Et nous, on devrait l'aider à trouver un moyen de partir.
David : (sérieux) Ce qu'on fera pour lui, ça sera aux dépens de Crochet. (Ils se font brièvement face.)
Mary Margaret : (regardant la tombe) Justement, non. N'oublions pas une chose : c'est Hercule. (Elle le regarde à nouveau.) Il pourra nous aider. (David la regarde à nouveau.) Si on arrive à le sauver, il nous sauvera aussi.
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Dans les bois. Henry continue à chercher Crochet avec Emma.
Henry : (hors champ) Maman. On a déjà suivi cette piste et elle donne rien.
Emma : (le dépasse) Eh bien, on la reprend. Et tant qu'on ne trouve pas, on cherche. (Ils finissent par tomber sur Regina et Robin.)
Regina : Crochet n'est pas le Petit Poucet, on dirait. Aucun signe de lui dans les bois du nord. (Alors qu'elle commence à désespérer, Emma se reprend.)
Emma : (sans la regarder) On peut pas arrêter comme ça. Je vais voir au pont des trolls.
Regina : (l'arrête, concernée) Attends.
Emma : (la regarde, agacée) Quoi ?! (Robin regarde Regina.)
Regina : Il y a peut-être un moyen de faciliter nos recherches.
Emma : (attentive) Explique-toi.
Regina : À Storybrooke, j'ai des cartes. Plein de plans pour toute la ville, pour chaque centimètre carré.
Emma : Alors, tu crois qu'on trouvera les plans équivalents dans cette ville ? (Regina soupire.)
Regina : Jusque là, ce qu'on a à Storybrooke a son analogue à "Enferbrooke".
Robin : (la regarde) J'y vais. Continuer à fouiller, je vais chercher les plans. (Alors qu'Emma les dépasse, Regina le retient.)
Regina : (douce) Attends. (Il se retourne pour lui faire face.) Emmène Henry. (Interloqué, Henry la regarde.)
Robin : (jetant un rapide coup d'œil à Henry) Mais, enfin, ça peut être dangereux !
Regina : (secoue la tête avant de reprendre, confiante) Ma mère n'est plus là. Mon bureau doit être vide. (regarde Henry en souriant) Et Henry sait exactement où sont rangées les choses. (Henry comprend tandis que Regina regarde Robin.) Il lui arrivera rien et tu le protègeras. (Acceptant, Robin l'embrasse avant d'emmener Henry.)
Robin : Allez, on y va. (Henry et lui s'éloignent tandis que Regina se tourne en direction d'Emma.)
Regina : Bon, on si remets, nous ? (Elle constate qu'Emma n'est plus là.) Emma ? (Un peu plus loin, Emma est accroupie près d'une plante.)
Emma : (au loin) Regina ! J'ai trouvé quelque chose ! (Tandis qu'elle effleure la plante, Regina la rejoint vivement.)
Regina : (surprise) Du sang ?
Emma : (sérieuse et inquiète) Oui. Des traces de sang. (alerte) Il a pas séché, il est frais. (Elle se relève vivement et inquiète.) Killian. Killian ! (Elle s'éloigne en courant, suivie par Regina.) Killian ! (Elle finit par tomber sur une jeune femme, la codétenue de Crochet cachée près d'une souche, ce qui la surprend et elle s'arrête. Regina arrive peu après.)
Jeune Femme : (sincère) Non, désolée, mais… je connais cet homme.
Emma : (surprise) Qui es-tu ? (s'accroupit près d'elle pour l'aider à se relever) Et où est Killian ? (Avant qu'elle ne puisse répondre, un hurlement de monstre est soudain audible et la jeune fille panique tandis qu'Emma et Regina sont surprises et aux aguets.)
Jeune Femme : (regardant brièvement derrière elle, paniquée) Il faut s'en aller.
Regina : Mais qu'est-ce que c'est ?
Jeune Femme : (paniquée) Il vient par là. Il faut s'en aller. (Dans un nuage de fumée, Emma les téléporte dans la version infernale du loft Blanchard où les meubles sont couverts d'un drap.)
Regina : (déçue) Non, l'appart de tes parents ? Vraiment ?
Emma : (lui jetant un bref coup d'œil en enlevant le drap d'un fauteuil) C'est tout ce qui m'est venu à l'idée. (à la jeune femme) Tiens, installe-toi. (La jeune femme s'exécute tandis qu'Emma remarque un cadre qu'elle regarde.)
Regina : (inquiète) Et si jamais les gens ou les créatures qui vivent ici décidaient de rentrer à la maison ?
Emma : (lui montre le cadre) Je crois qu'on est tranquille pour l'instant. (Regina s'approche pour mieux voir le contenu du cadre et constate que c'est une photo de Mary Margaret et David.)
Regina : (prenant le cadre, inquiète) Leur appartement est déjà là et quand tes parents mourront, ils n'auront qu'à emménager.
Emma : (sérieuse) C'est flippant, mais apparemment c'est ça, alors on risque rien.
Regina : (soupire tandis qu'Emma s'assied au côté de la jeune femme) Si je suis obligée de m'installer avec les Charmants, c'est vraiment que je suis en Enfer. (Elle pose le cadre avant de s'asseoir de l'autre côté de la pièce.)
Emma : (à la jeune femme) Ça va ?
Jeune Femme : Ça ira, je pense.
Emma : Et Crochet ?
Jeune Femme : (effrayée) Je… Je n'en sais rien. (Elle baisse le regard.)
Emma : (inquiète) Où est-il ?
Jeune Femme : (sans la regarder) Dans une prison souterraine. J'ai suivi des galeries et je suis sortie par… par une grotte quelque part dans la forêt. (tournant la tête) Et ensuite, vous m'avez trouvée.
Emma : (sérieuse et concernée) Où est cette grotte ? Tu pourrez la retrouver ?
Jeune Femme : (acquiesce) Oui. (Emma hoche la tête tandis que la jeune femme reprend d'un ton effrayé.) Mais elle est gardée par quelque chose de vraiment… terrible. (Regina, de là où elle est, écoute attentivement.)
Emma : Qu'est-ce qui garde cette grotte ? (La jeune femme s'enhardit avant de relever la tête.)
Jeune Femme : (sans la regarder) Il a trois têtes. Ces… ces dents réduisent des os en morceaux… d'un seul coup de mâchoire. Et ses yeux… font se consumer ton âme jusqu'à ce qu'il t'achève. (Elle marque une courte pause avant de regarder Emma.) Rien ne résiste à ce monstre.
Mary Margaret : (hors champ) Ce n'est pas vrai ! (Surprises, Emma et la jeune femme tournent la tête et la voie avec David.) Je connais la créature que tu viens de décrire. (Tandis qu'Emma et la jeune femme la regarde, abasourdie, Mary Margaret continue, confiante.) Et je sais comment la vaincre.
SCÈNE: La Forêt enchantée. Passé. Dans la forêt, Blanche-Neige et Hercule sont assis sur un tronc d'arbre couché auprès d'un feu de camp et de leurs tentes individuelles.
Blanche-Neige : (charmée) Alors, tu es vraiment un Dieu ?
Hercule : Un demi-dieu. Ma mère était une mortelle.
Blanche-Neige : (tourne la tête) Dans ce cas, tu es le premier demi-dieu que je rencontre. (le regarde de nouveau)
Hercule : (regarde le ciel) Je ne pourrai pas rejoindre mon père sur le Mont Olympe tant que je n'aurai pas accompli mes douze travaux.
Blanche-Neige : Et là tu seras immortel ?
Hercule : (la regarde) Je crois, en tout cas. (Il détourne brièvement la tête.) Oh ! Mais puisqu'on en est à discuter de nos chères familles, tu vas devoir rejoindre la tienne.
Blanche-Neige : (déterminée) Je ne pourrai retourner devant eux que quand je serais quoi faire pour les bandits. (Elle détourne le regard tandis qu'il regarde ailleurs et réfléchit un instant avant de se lever et de lui tendre la main. Quand elle remarque cela, il l'enjoint à la lui saisir, ce qu'elle finit par faire et elle se lève.)
Hercule : (prévenant) J'ai la réponse. (Il se tourne et prend un arc avant de le lui montrer, souriant et elle le prend.) Tu vas te battre contre eux.
Blanche-Neige : (le regarde, abasourdie) Moi ?! Mais je ne suis pas un héros.
Hercule : (prévenant) Laisse-moi t'entraîner et tu verras.
Blanche-Neige : Non. (Il se tourne et va vive chercher quelque chose près de sa tente.)
Hercule : Blanche. (Il revient vers elle avec ses médailles.) La peur de l'échec ne doit pas t'empêcher d'essayer. (Il lui montre ses médailles en commençant par la première.) Cette médaille… C'est le premier des travaux que j'ai accompli : tuer le Lion de Némée. (Il regarde la médaille et reprend tandis qu'elle continue de l'écouter, attentive.) J'avais tellement peur. (Elle est étonnée et il relève la tête.) Mais je n'ai pas lâché la partie. J'ai affronter le lion et j'ai gagné. (Blanche-Neige semble incrédule.) Je n'aurai pas cette médaille si j'avais eu peur d'essayer.
Blanche-Neige : (réticente) Oui, ça, c'est facile à dire. (Il remet ses médailles près de sa tente avant de revenir vers elle.)
Hercule : (prévenant) Bon, écoute. Je vais te montrer comment traiter ces bandits. Comme ça, tu les feras fuir de ton royaume à jamais.
Blanche-Neige : (interloquée) Pourquoi tu fais ça pour moi ?
Hercule : (confiant) Parce qu'un jour, tu feras une grande reine. (Alors qu'elle sourit, il lui caresse l'épaule ce qui la surprend avant qu'ils ne se regardent. Elle se tourne alors, toujours l'arc en main et il décale son bras gauche, l'incitant à le regarder.) Je sais bien juger les gens. (Il écarte légèrement la cape de Blanche-Neige qui le regarde faire sans rien dire avant qu'elle reporte son attention sur l'arc.) Et c'est aussi… (Il l'aide à positionner ses bras et ses mains comme il faut.) la meilleure excuse que j'ai pour encore passer du temps avec toi avant d'accomplir le dernier de mes travaux. (Elle le regarde de nouveau, charmée et souriante.) Tu sais, je ne suis que de passage par ici. (Tandis qu'elle bande son arc sans le regarder, il insère une flèche.) Autant que ça soit bien. (Elle est prête à tirer.)
Blanche-Neige : (sans le regarder) Et quel est le dernier défi qui t'attend ?
Hercule : (sérieux) C'est le plus difficile de tous. (Elle le regarde, attendant la suite.) Vaincre le chien des Enfers à trois têtes, Cerbère.
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Café Granny. Mary Margaret entre, suivie par Emma et Regina.
Emma : Tu crois qu'elle sait où il est ?
Regina : (moqueuse) Mais oui ! C'est le genre de personnes qui garde un œil sur tout le monde. (Elle rejoint Emma et Mary Margaret près du comptoir.) Bonjour, ogresse. (La Sorcière cannibale tourne la tête vers elle.) On est à la recherche d'une personne.
Sorcière cannibale : (mécontente) Pourquoi devrais-je t'aider, Regina ? Tu m'as fait brûlée vive.
Regina : (détournant la tête) Non, c'était Hansel et Gretel.
Sorcière cannibale : Sur tes ordres, et avec une de tes boules de feu.
Regina : (la regarde) D'accord, c'est vrai. Mais toi, tu m'avais volé ma pomme. D'après toi, qu'est-ce qui se passe quand on vole une sorcière, sorcière ? (Sur le coup, la Sorcière cannibale ne sait quoi répondre.)
Sorcière cannibale : Oui, ce n'est pas faux. Alors, qui est-ce que tu cherches ?
Mary Margaret : Il s'appelle Hercule.
Emma : (sérieuse) Comme dans le mythe.
Sorcière cannibale : Ouais, je sais qui est Hercule. Il vient tous les jours ici à sa pause déjeuner. Et malgré tous mes efforts pour le faire engraisser, ses muscles restent… fermes et rebondis. Dommage, il ferait un bon rôti du dimanche.
Mary Margaret : (agacée) S'il a une pause, il travaille où ?! (La Sorcière cannibale hésite brièvement avant de répondre.)
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Port. Alors qu'il amène un bateau à quai, Hercule est rejoint par Mary Margaret.
Mary Margaret : Hercule. (Il tourne la tête vers elle. Voyant qu'il ne la reconnaît pas, elle marche vers lui.) Tu as du mal à me reconnaître, on dirait. (Alors qu'il la reconnaît enfin, son visage s'illumine.)
Hercule : (surpris) Blanche ? (Elle sourit et ils finissent par s'enlacer. Peu après, ils se séparent et elle le détaille avec surprise.)
Mary Margaret : (surprise) Tu es toujours si jeune. Mais co…. co… comment tu es… ?
Hercule : (peiné) Oh ! Tu veux savoir comment je suis mort ? (détourne brièvement le regard) C'est… C'est… C'est sans importance. (se reprend) Et toi, qu'est-ce que tu fais ici ? Enfin, comment tu es… ?
Mary Margaret : (sérieuse) Je n'suis pas morte. (Il la regarde, étonné.) Je… Je suis venue ici pour aider ma fille.
Hercule : (abasourdi) Tu as une fille ?
Mary Margaret : (souriante) Et un fils. (Sa voix se brise.) Et… un petit-fils aussi.
Hercule : (choqué) Non, tu n'es pas grand-mère ? (Elle rit avant de reprendre un peu son sérieux.)
Mary Margaret : À vrai dire, c'est une histoire un peu compliquée (peinée) mais, si je le suis. (sérieuse) J'ai eu une sacrée vie.
Hercule : Ouais. (baisse brièvement le regard) J'aimerai pouvoir dire la même chose.
Mary Margaret : (essuie son œil) Je suis vraiment désolée. (Il hoche la tête, reconnaissant.) Bon. Et si je te disais que j'ai peut-être le moyen de te faire partir d'ici une fois pour toutes ?
Hercule : (triste) J'n'ai pas fini mes douze travaux. Et tant que c'est comme ça, je suis coincé.
Mary Margaret : (sérieuse) Je sais. Et Cerbère est ici. (Hercule paraît maintenant effrayé.)
Hercule : (effrayé) Oh, il est là ?!
Mary Margaret : (décontenancée) Oui, c'est le gardien d'une prison où l'homme dont ma fille est amoureuse est retenu, et… (marque une brève pause) Hercule, tu es le seul à être assez fort pour vaincre ce monstre. Tu sais que c'est ton destin. (Il regarde brièvement en bas.)
Hercule : (triste) Ce héros est mort. (Il lui tourne le dos et se penche pour attraper une planche.)
Mary Margaret : (sérieuse) Seulement si tu le décides. (Il met la planche à bord d'un petit bateau.) Tu ne dois pas oublier ce que tu m'avais dit. (Il se retourne pour lui faire face et attend la suite.) Tu ne dois pas laisser la peur de l'échec t'empêcher d'essayer.
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Dans le repaire d'Hadès. Dans sa salle du trône, Hadès retrouve Crochet grièvement blessé qui lui est amené par deux hommes qui le jette sur le sol.
Hadès : Ah ! (Les deux hommes repartent tandis qu'Hadès le regarde.) Ça va être une journée très excitante. (Toujours sur le sol, Crochet se tourne difficilement pour être allongé sur le dos et le regarde.)
Crochet : (souffrant) Surtout quand… je t'aurais tué ! (Hadès se penche brièvement vers lui avant de glousser.)
Hadès : (riant) Oh ! Pourquoi… (sérieux) tout le monde me dit ça ? Comment veux-tu me tuer, moi, Hadès ? (glousse et tourne sur lui-même) Ça, ça… C'est la mort. (Crochet redresse légèrement la tête et le toise du regard.)
Crochet : (souffrant) Alors, je te ferais… ce qui te fera le plus souffrir, crois-moi. (Amusé, Hadès s'approche et s'accroupit près de lui.)
Hadès : Ah ! (Il écarte un peu le col de la veste de Crochet, constatant les terribles blessures encore sanguinolentes que lui a infligées Cerbère.) Je vois que tu as rencontré mon chien. (arborant un sourire toujours aussi cruel et inquiétant) Tu vas vite te rendre compte que son maître est nettement moins gentil que lui.
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Mairie. Henry et Robin pénètrent dans le bâtiment et le premier se dirige vers le bureau du maire. Alors qu'Henry s'apprête à poser sa main sur la poignée, il est interrompu par Robin.
Robin : N'y touche pas ! (Robin s'approche de la porte et approche légèrement sa main de celle-ci avant de découvrir un charme de protection.) Un charme de protection. (Robin examine la pièce.)
Henry : (contrarié) On dirait que grand-mère Cora a bien verrouillé son bureau. (Robin remarque un truc dans un coin et s'en approche.)
Robin : (prudent) Attend une seconde. (Henry tourne la tête et le regarde. Robin déplace un canapé pour dévoiler une grille d'aération près de laquelle il s'accroupit.)
Henry : (surpris) Quoi ? (Robin triture la grille d'aération et finit par la décrocher puis la pose sur le sol avant de se relever.)
Robin : Voilà ! (posant son carquois sur le canapé) Bon, tu restes ici.
Henry : Non ! (Surpris, Robin s'arrête tandis qu'Henry reprend, calme.) Quelqu'un doit rester là pour surveiller. Et y'a que moi qui sait où chercher ce qu'on veut dans le bureau. (Robin finit par obtempérer.)
Robin : (prudent) Fais très attention à toi. (La scène transite par Henry se déplaçant dans les conduits d'aération. Quand il en sort, il a la surprise de tomber sur Cruella d'Enfer.)
Cruella : Bonjour, Darling. (Henry se relève et lui face.)
Henry : (surpris) Cruella.
Cruella : (faussement aimable) Et ta mère, comment va t'elle ? (Henry ne sait quoi répondre.) Oh oui, c'est vrai. Avec toi, il faut bien préciser. (en colère) Comment va celle qui m'a tué ?
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Mines. Regina marche à l'intérieur avec Mary Margaret, Emma et Hercule. Ils finissent par déboucher sur la galerie d'où l'ancienne codétenue de Crochet est sortie.
Emma : C'est la galerie par laquelle elle est sortie. Crochet est quelque part par ici.
Regina : (sans le regarder) Alors, Wonderboy, tu es sûr d'y arriver ?
Mary Margaret : (interloquée) Regina ! (Elle pose une main rassurante et confiante sur le bras d'Hercule et ils se regardent.) Je sais que tu vas réussir.
Hercule : (confiant) On va trouver ton ami. (la dépassant) T'inquiète pas. (Alors qu'il est sur le point d'y aller, il leur jette un dernier coup d'œil.) Attendez-moi ici. (Il va de l'avant, une épée à la main.)
SCÈNE: La Forêt enchantée. Passé. Dans un village, un paysan dépose une bourse d'argent dans la main d'Œil Mort, accompagné de ses hommes, qui verse le contenu dans sa main.
Œil Mort : Tu plaisantes ? Où est le reste ?
Paysan : (triste et sincère) C'est tout ce que nous avons. Je le jure. (Alors qu'Œil Mort n'est pas très satisfait, une flèche est tirée et se plante dans l'arbre près de lui, incitant tout le monde à regarder d'où est venue la flèche pour y découvrir Blanche-Neige un arc levé à la main avec Hercule légèrement en retrait.)
Blanche-Neige : (sérieuse) Laisse mon peuple tranquille ! (Œil Mort la dévisage, suivi du paysan.)
Paysan : Princesse, aidez-nous, je vous en prie.
Œil Mort : Où est l'armée de ton père ? (Blanche-Neige le regarde et marche vers lui, confiante.)
Blanche-Neige : (confiante) Je n'ai pas besoin d'une armée. (sérieuse) Rends ce que tu as pris à ces gens et quitte au plus vite ce royaume ! (Œil Mort regarde brièvement ses hommes tandis qu'elle jette un rapide coup d'œil à son carquois.) Ou la prochaine flèche sera pour l'œil qu'il te reste. (Il lui sourit, pas impressionné.)
Œil Mort : J'aimerais bien voir ça. (Alors qu'elle s'apprête à saisir une flèche dans son carquois, elle fait malencontreusement tomber par terre tout son contenu. Très embarrassée, elle s'accroupit pour les ramasser sous les rires du brigand tandis qu'Hercule serre les poings. Œil Mort s'avance et pose son pied sur les flèches sur le sol.) Retourne dans ton palais, petite fille. C'est ma forêt, maintenant. (Contrarié et la voyant en danger, Hercule s'avance et utilise sa force en frappant le sol, faisant trembler les brigands et tomber Œil Mort.)
Hercule : (crie) Laisse-la !! Ou tu auras à faire à moi ! (Alors que Blanche-Neige se redresse pour le regarder, Œil Mort se relève et le regarde un instant avant de regarder Blanche-Neige.)
Œil Mort : Ton petit-ami ne sera pas toujours là pour veiller sur toi. (Lui et ses brigands s'en vont tandis qu'Hercule s'accroupit auprès d'une Blanche-Neige assise et désespérée.)
SCÈNE: La Forêt enchantée. Passé. Palais réginal. Œil Mort rejoint la Méchante Reine dans ses appartements.
Œil Mort : Nous avons fait ce que vous vouliez. (Elle s'approche de lui et touche brièvement la bourse qu'il a reçu un peu plus tôt du paysan.)
Méchante Reine : (aimable et souriante) J'en ai bien plus en réserve.
Œil Mort : Vous ne voulez vraiment pas que je la tue ?
Méchante Reine : (se penche vers lui, sérieuse) Je ne veux pas faire d'elle une martyr que son peuple se mettrait à vénérer. Oh non ! Au contraire, je veux les dresser contre elle. Et ses misérables sujets admettront enfin la vérité : il n'y a que moi qui peut être leur Reine.
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Mines. Une épée à la main, Hercule avance précautionneusement. Au bout de quelques minutes, il s'arrête pour regarder un mur. Soudain, un grognement se fait entendre, l'incitant à regarder. Il découvre, effrayé, les trois paires d'yeux rouges qui s'ouvrent une à une pour le regarder. Ne parvenant pas à affronter son regard, il laisse choir son épée au sol puis recule et s'enfuit sous les yeux de Mary Margaret, Emma et Regina.
Mary Margaret : (inquiète) Hercule !
Emma : (regarde brièvement Regina) Venez ! (Alors qu'elles s'apprêtent à le rejoindre, il passe près d'elles et les dépasse, poursuivi par Cerbère, jusqu'à être derrière les trois femmes. Tandis qu'Emma et Regina se tiennent prêtes avec Mary Margaret qui arme son arc et avant que Cerbère ne les atteigne, un sifflement se fait entendre, ce qui les surprend.)
Regina : (perdue) Mais il est passé où ?
Hadès : (hors champ) Je l'ai rappelé ! (Il sort d'un couloir et se dirige vers eux.)
Emma : (intriguée) Qui est-ce ?
Hercule : Mon oncle.
Regina : (sans le regarder, interloquée) Hadès ?
Hadès : (s'arrête à quelques pas d'elles et leur fait face) Ne sois pas si surprise. Qui dirige cet endroit, d'après toi ? Ta maman ?
Regina : (sérieuse) Puisque c'est ton royaume, peut-être que tu peux répondre à quelques questions. (Hadès est étonné.) Pourquoi, par exemple, ce trou à rats ressemble à Storybrooke ?
Hadès : (aimable) J'ai mes raisons et je n'ai certainement pas à les expliquer.
Hercule : (avance d'un pas, sérieux) Laisse-les partir, Hadès.
Hadès : (le regarde, moqueur) Tiens ! Voici donc ce fameux courage dont tout le monde parle. Oh mais, Hercule, tu as cru que tu pouvais affronter Cerbère une fois encore ?
Mary Margaret : (interloquée) Encore ?
Hadès : (faussement choqué) Oh ! Comment ? Il ne t'a rien dit ? (Mary Margaret regarde Hercule qui évite son regard et réalise.)
Mary Margaret : C'est Cerbère qui t'a tué.
Hercule : (honteux) Oui, (la regarde) mais je voulais pas que tu le saches. Je devais t'aider, Blanche.
Hadès : (faussement compatissant) Oh ! Il n'y a pas de honte à avoir. Après tout, cher neveu, (Hercule le regarde.) c'est parce que tu as été tué par mon bon Cerbère que nous nous sommes retrouvés tous les deux en famille.
Mary Margaret : (avance d'un pas et le regarde, confiante) Nous n'avons pas peur de toi.
Hadès : (faussement surpris) Oh ! Oh. (murmure) C'est Blanche-Neige… (à voix haute et sérieux) ou dois-je dire Mary Margaret ? Mon neveu m'a dit que tu étais une vraie tête brûlée, mais crois-moi, tu devrais plutôt avoir peur de moi. (menaçant) Parce que si tu te mêles encore de mes affaires, de ma famille, je m'en prendrai à la tienne. (Mary Margaret est un peu confiante.)
Emma : (sérieuse) Parfait. Nous, on est là pour retrouver Crochet.
Hadès : Oh ! Je suppose donc que c'est toi, Emma ! (Il finit en la regardant.) Mm. Comme ton pirate aime bien t'envoyer des… messages, je lui ait promis que je te donnerais celui-là… personnellement. (Alors qu'elle lui lance un regard interrogateur, il leur montre son crochet recouvert de sang, ce qui l'inquiète.)
Emma : (inquiète) Qu'est-ce que tu lui as fait ?
Hadès : Ce n'est pas ce que je lui ait fait qui doit te préoccuper. Non. C'est plutôt ce que je suis sur le point de lui faire. (Il laisse négligemment tomber le crochet avant de disparaître dans un tourbillon de flammes bleues.)
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Mairie. Dans le bureau, Henry fait face à Cruella située à l'autre bout de la pièce.
Cruella : Le hasard, Darling, fait décidément bien les choses.
Henry : (inquiet) Qu'est-ce que vous voulez ?
Cruella : (avance vers lui) J'ai besoin de toi… pour un p'tit coup de main. Tu sais, Hadès, le monstre qui régit cette ville a eu l'idée de mettre au point un jeu horrible. (Henry continue de l'écouter, toujours inquiet.) Nous autres qui sommes coincés dans ces sinistres Enfers n'avons que deux choix (s'arrête près de lui) : On finit soit dans un monde meilleur, soit là où c'est pire encore.
Henry : (sérieux et menaçant) Je crois savoir où vous allez terminer.
Cruella : (offusquée) Oh ! Charmant. (le dépassant) Décidément, c'est de famille. (Elle s'approche d'une statue blanche représentant un lévrier et d'habillements au motif dalmatien, suivie du regard par Henry.) Mais c'est aussi très certainement exact. C'est d'ailleurs pour cela que je veux une troisième solution (se retourne pour lui faire de nouveau face) : retourner dans le monde réel. Oh, comme ça me manque ! La musique, le gin, le glamour. Le gin.
Henry : (sérieux) Vous êtes déjà morte ! Et personne ne peut rien changer.
Cruella : (contrariée) Si, quelqu'un peut tout changer ! L'Auteur. Oh oui, c'est toi maintenant.
Henry : (sérieux) Non, l'Apprenti m'a dit que c'était impossible.
Cruella : Parce qu'il ne voulait pas que tu essayes. (Henry la regarde, surpris.) Mais, Henry, tu peux changer les choses. L'Auteur a bien plus de pouvoirs que ce que ce vieux barbu rabat-joie a voulu te laisser croire.
Henry : J'ai détruit la plume.
Cruella : (légèrement agacée) Oui, oui, je sais ce que tu as fait. On entend tout d'ici. (Elle se rapproche de nouveau de lui avant de le dépasser.) Mais d'après ce que je vois, tu ne sais rien de cette plume. Ai-je tort ? (Henry se retourne et la suit du regard, intrigué.) Le Sorcier vous fait remettre à chacun la plume, mais ce n'est pas un simple instrument. (Elle retourne à sa position initiale.) C'est une énergie magique, c'est une entité qui vie et qui respire.
Henry : (abasourdie) Elle était vivante ?
Cruella : Oh, oui ! Et quand tu l'a cassée, (marche de nouveau dans sa direction) tu l'as directement envoyée ici, au fin fond des Enfers, faisant de sa mission une mission inachevée. C'est l'archétype même de l'affaire en suspens. (Elle s'arrête de nouveau près de lui.) Et maintenant que t'es ici, tu vas la retrouver. Avec mon aide, bien sûr. Et ensuite, tu me feras vite repartir dans notre monde.
Henry : (intrigué) Pourquoi je ferais tout ça pour vous ?
Cruella : (respire un grand coup avant de le regarder à nouveau) Parce que, mon cher Henry, si je reviens à la vie, qu'est-ce qui va se passer ? (Avant qu'il ne puisse répondre, elle reprend.) La femme qui m'a tué, ta maman, ne sera plus une meurtrière. Tu vois ? (Elle pose son bras autour des épaules d'Henry.) Tu vois, mon petit, en me rendant service, tu rendras aussi à maman chérie l'âme pure qu'elle aurait toujours dû avoir. Tu vois, tu peux la sauver.
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Loft Blanchard. Alors que Mary Margaret est assise sur le lit à l'étage en train de déprimer, Regina monte les escaliers et la rejoint. Elle soupire avant de s'approcher vivement d'elle, agacée.
Regina : (agacée) Qu'est-ce que tu fais ?! On doit chercher Crochet !
Mary Margaret : (sans la regarder) Je ne serai d'aucune aide !
Regina : Tu n'peux pas nous lâcher !
Mary Margaret : (relève la tête) Je vous lâche pas, je suis pratique.
Regina : (agacée) Depuis quand tu es pratique ?
Mary Margaret : (ouvrant ses bras, paumes tournés vers le haut) Tout ça, c'est de ma faute. J'croyais avoir une bonne idée. Hercule était destiné à tuer Cerbère. J'ai cru que ça nous avancerait, mais maintenant…
Regina : (sérieuse) Maintenant, ce n'est pas le moment de baisser les bras. (Mary Margaret la regarde, surprise tandis que Regina fait un pas vers elle.) Dois-je le rappeler ? J'ai consacré des années à essayer de t'arrêter, mais jamais tu n'as renoncer.
Mary Margaret : (les larmes aux yeux, rageuse) Tu as volé mon royaume ! Et lancé ta Malédiction. (en colère) Tu m'as privé de ma fille… pendant vingt-huit longues années !
Regina : (calme et concernée) Et ensuite, tu l'as retrouvé. (Elle se penche vers elle.) Tu m'as vaincu d'une manière qui paraissait impossible. (Mary Margaret, calmée, continue de l'écouter.) Tu as fait de moi ton amie… en continuant toujours de croire en moi. (Elle finit les larmes aux yeux mais se reprend.) Qu'est-ce qui est différent aujourd'hui ?
Mary Margaret : (la regarde) Comment veux-tu que j'aide les autres à battre Hadès quand tout ce que j'ai c'est… des beaux discours d'espoir ?
Regina : (sincère) Tu as raison. Mary Margaret ne nous aidera pas. En fait, on n'a plus envie de la voir. (déterminée) C'est Blanche-Neige qu'il nous faut !
SCÈNE: La Forêt enchantée. Passé. Dans la forêt, Hercule, à la recherche de Blanche-Neige, finit par la retrouver en train d'essayer de détruire son arc. Il se précipite pour l'en empêcher.
Hercule : Hé ! Qu'est-ce que tu fais ? (Tandis qu'il s'arrête, elle se tourne vers lui, essuyant une larme au passage et lui fait face.)
Blanche-Neige : (résignée) J'abandonne, Hercule. J'ai essayé d'être un chef mais je ne suis pas du tout faite pour ça. (Hercule ne dit rien tandis qu'elle baisse brièvement le regard.) Regina fera une bien meilleure reine que moi quels que soient mes efforts.
Hercule : (déçu) Alors, comme ça, tu vas abandonner ton royaume ?
Blanche-Neige : (sûre d'elle) Je ne veux plus être Blanche-Neige, ça sera mieux ainsi.
Hercule : C'est dommage, parce que je commençais à bien l'aimer.
Blanche-Neige : (dure) J'ai été idiote… de croire que je pourrai résister à ces bandits.
Hercule : (sérieux) On ne gagne pas toujours la bataille, tu sais. (baisse brièvement la tête) Surtout quand c'est la première.
Blanche-Neige : Toi, tu l'as fait. (Il respire un bon coup et réfléchit un instant avant de reprendre.)
Hercule : Je peux te confier un secret ? (Elle acquiesce.) Mon premier défi a failli me tuer. (Elle est surprise.) C'est ça, la vérité. Le fameux Lion de Némée. Tu sais pourquoi personne n'arrivait à le tuer ? (Elle lui lance un regard interrogateur, attendant la suite.) Sa fourrure était impénétrable comme de l'acier. Chaque coup que je lui donnais ne faisait qu'ébrécher mon épée.
Blanche-Neige : (intriguée) Alors, comment tu as fait ? (Il soupire.)
Hercule : (calme) Alors que je m'étais épuisé en vain, que je croyais que la bête allait me tuer, j'ai par mégarde fait tomber ma torche. Et là, les buissons autour de nous ont pris feu. (Blanche-Neige commence à comprendre.) Les flammes ont roussi la fourrure du lion, découvrant sa peau.
Blanche-Neige : (réalise) Donc il n'était plus invincible ?
Hercule : Et je l'ai tué. (Elle est impressionnée.) Tu comprends ? Si je n'avais pas échoué, je n'aurai jamais su comment réussir. (Blanche-Neige réfléchit un moment à ses paroles avant de comprendre.)
Blanche-Neige : D'accord. (Il sourit tandis qu'elle reprend, remotivée.) Alors, je les arrête comment ces bandits ?
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Port. Alors qu'il tient une ancre dans chaque main, Mary Margaret revient vers Hercule et lui lance son épée au sol. Il relève la tête.
Mary Margaret : (sévère) Prends-la ! (Hercule la regarde un instant avant de continuer à travailler.)
Hercule : (agacé, sans la regarder) Tu perds ton temps, Blanche. (déposant les ancres près d'une barque) Je n'peux pas battre Cerbère. (Il se retourne, calme tandis qu'elle avance vers lui.) On ne fera que contrarier mon oncle.
Mary Margaret : (se penche vers lui, sévère) Il faut savoir prendre des risques. (Il l'ignore et la dépasse tandis qu'elle le suit du regard avant de lui emboiter le pas, calme et concernée.) Hercule. Comment Cerbère t'a tué ? (Il s'approche deux box et les déplace.)
Hercule : (agacé) Qu'est-ce que ça peut faire ?
Mary Margaret : (le suivant) Mais c'est grâce à ça qu'on trouvera le moyen de le vaincre la prochaine fois ! (Ayant perdu patience, Hercule dépose brusquement les box avant de se tourner vers elle.)
Hercule : Ce chien a trois têtes. Quand je me battrais avec l'une d'elles, et peu importe si je me défend bien, ça n'empêchera pas les autres d'attaquer. (calmé) En fait, j'a… j'aurais jamais dû me battre contre elles tout seul.
Mary Margaret : (réalise) Oui, c'est ça ! (Il la regarde de nouveau, perdu.) Oui, c'est… c'est pour ça que tu vas gagner cette fois. (sérieuse) Tu ne seras pas seul à l'affronter.
Hercule : (interloqué) Tu veux attaquer Cerbère avec moi ?
Mary Margaret : Hercule, je suis bien devenue l'héroïne que tu avais vu en moi. (Hercule continue de l'écouter attentivement tandis qu'elle reprend d'un ton déterminé.) Nous allons nous battre contre ce monstre à trois têtes et nous allons gagner. (Hercule acquiesce plusieurs fois, souriant.)
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Loft Blanchard. Alors qu'elle est elle-même assise sur le canapé, Emma, souriant de manière rassurante, fait s'asseoir l'ex-codétenue de Crochet à côté d'elle tandis que David regarde par la fenêtre.
David : (en lui jetant bref regard en biais) Regina. (Regina lève la tête et le regarde.)
Regina : Qu'est-ce qu'il y a ? (David, inquiet, s'éloigne de la fenêtre.) Mary Margaret a convaincu M. Univers de retenter sa chance ?
David : (inquiet) J'ai bien peur que non. (Soudain, Cerbère attaque au-dessus du loft en grognant et le lit situé sur la mezzanine dégringole par les escaliers qui se brisent dans le processus, incitant Emma et la jeune femme à se relever.)
Emma : (à la jeune femme) Cours ! Allez ! (La jeune femme s'exécute. Le reste du groupe avec en tête Emma la suit en sortant précipitamment du loft.) Je rêve, ou c'est Cerbère ? (Elle ne reçoit aucune réponse tandis que Regina et David lui emboîtent le pas dans l'escalier à peine quelques instants avant que Cerbère défonce la porte d'entrée et atterrit sur le palier avant de grogner.)
SCÈNE: La Forêt enchantée. Passé. Dans le même village qu'un peu plus tôt, Œil Mort s'approche d'une vieille paysanne et soulève son collier pour l'examiner.
Œil Mort : Qu'est-ce qu'on a là ? (Il lui arrache le collier, la faisant à peine gémir. Alors qu'il le regarde de plus près, une voix s'élève des abords du village.)
Blanche-Neige : (à voix haute) Rends-le lui ! (Lui et ses brigands tournent la tête et remarquent qu'il s'agit de Blanche-Neige avant de se tourner complètement.)
Œil Mort : Blanche-Neige.
Blanche-Neige : (avance vers lui, sérieuse) Rends son bijou à cette femme. Ensuite, va t'en et ne reviens jamais !
Œil Mort : Si je me souviens bien, c'est le message que tu m'as déjà donné hier. (Sans répliquer, elle prend une flèche dans son carquois et bande son arc qu'elle pointe dans sa direction.)
Blanche-Neige : (sérieuse) Rends… à cette femme… son collier ! (Ne le voyant pas agir, elle tire sa flèche qui le manque de peu et vient se planter dans un arbre juste derrière lui, ce qui la surprend et le fait rire, sous le regard inquiet d'Hercule qui est en retrait. Ne se décourageant pas pour autant, Blanche-Neige bande de nouveau son arc et le pointe dans la direction d'Œil Mort.)
Œil Mort : (amusé) Attention. (Elle tire sa flèche qui cette fois le débarrasse de l'épée plantée dans le sol et sur laquelle sa main était posée, ce qui le surprend et l'inquiète et il la regarde de nouveau.) Bon sang. (Les paysans retrouvent espoir tandis que Blanche-Neige bande une nouvelle fois son arc avant de tourner sur elle-même pour menacer les autres bandits.)
Blanche-Neige : (sérieuse) Vous autres, baissez vos armes. (Les bandits hésitent à bouger.) Sinon, je désarmerai chacun d'entre vous. (Elle finit en pointant de nouveau son arc sur Œil Mort. Les bandits se retournent et voient les paysans armés d'outils tandis qu'Hercule a la main posée sur son épée, prêt à dégainer. Blanche-Neige regarde brièvement autour d'elle avant de reporter son attention sur Œil Mort.)
Œil Mort : Tu te prends pour une guerrière, princesse ? J'en ai pas fini avec toi.
Blanche-Neige : (sérieuse) Essaie encore. (Tout autant surpris qu'apeuré, Œil Mort lâche le collier de la paysanne qui tombe par terre tandis qu'un de ses hommes balance le sac rempli de leur butin que s'empresse d'approcher un paysan. Œil Mort reprend alors son épée et s'en va avec ses hommes, ce qui soulage Blanche-Neige qui baisse son arc. Les paysans l'acclament et la remercient et elle se jette dans les bras d'Hercule, souriant et fier d'elle.) J'ai réussi ! (Il tourne ensemble un instant avant de se faire de nouveau face.)
Hercule : (fier et souriant) Je savais que tu y arriverais.
Blanche-Neige : (reconnaissante) Grâce à toi. (Hercule baisse brièvement le regard, touché par ses paroles.)
Hercule : Ça y est, je crois que tu n'as plus besoin de moi.
Blanche-Neige : (concernée) Ça veut dire que tu pars et que tu vas défier Cerbère ? (Il acquiesce.)
Hercule : (doux) Tu veux venir ?
Blanche-Neige : (frustrée) J'aurai bien voulu. Mais je… (regarde brièvement autour d'elle, les larmes aux yeux) je crois que mon peuple aura encore besoin de moi. (Elle le regarde de nouveau.)
Hercule : (confiant et sincère) Ouais, tu vas faire une reine extraordinaire.
Blanche-Neige : (confiante et sincère) Et l'Olympe aura bien de la chance… d'avoir un héros comme toi. (Il pose ensuite sa main sur sa joue, ce qu'elle fait également et ils finissent par s'embrasser tendrement.)
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Dans la rue principale, le groupe d'Emma retrouve précipitamment Mary Margaret et Hercule qui les rejoignent vivement.
Mary Margaret : (inquiète) Ça va ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
David : (essoufflé) Cerbère… Il nous a retrouvés !
Mary Margaret : Où est la prisonnière ?
Emma : (la regarde) Elle s'est enfuie quand le chien nous a attaqués. (regardant David) On a essayé de le retenir pour qu'elle se cache mais on n'a pas tenu longtemps. (Mary Margaret jette un rapide coup d'œil à Hercule.)
Mary Margaret : (sérieuse) 'Faut se séparer et la retrouver à tout prix avant lui.
David : (regardant Regina et Emma) Allez ! On y va ! (Ils partent tous les trois en courant tandis que Mary Margaret et Hercule partent dans la direction opposée. Après quelques minutes, tous deux s'arrêtent, inconscients que l'ex-codétenue de Crochet, effrayée, se cache derrière l'horloge effondrée sur le sol. Mary Margaret bande son arc qu'elle garde pointé sur le sol et la repère avant de s'approcher d'elle.)
Jeune Femme : (effrayée) Ne restez pas là. (Mary Margaret et Hercule la rejoignent.)
Mary Margaret : On vient pour t'aider. (Avant qu'ils puissent faire quoique ce soit, la jeune femme pointe quelque chose derrière eux.)
Jeune Femme : (effrayée) Il nous a vus. (Mary Margaret et Hercule se retournent aussitôt tandis que Cerbère atterrit devant eux en bondissant, ce qui fait reculer Mary Margaret d'un pas.)
Hercule : (sans le quitter des yeux) Bon, et maintenant ? (Mary Margaret se retourne brièvement vers l'horloge effondrée.)
Mary Margaret : Entrons là-dedans.
Hercule : (à la jeune femme) Viens ! (Elle se lève et se jette dans ses bras avant qu'ils ne courent tous les trois en direction de la version infernale de la bibliothèque dans laquelle ils entrent. Mary Margaret regarde ensuite par la fenêtre et voit Cerbère marcher tranquillement dans la rue avant de se cacher contre le mur, rejoint peu après par Hercule qui la regarde.) T'as une idée ?
Mary Margaret : (le regarde) On attaque les trois têtes en même temps. (Cerbère fonce ensuite sur une fenêtre qui explose en morceaux, ce qui les fait reculer jusqu'à la jeune femme.)
Hercule : (la regarde) Comment on s'y prend ?
Mary Margaret : (se tourne vers la jeune femme) Elle va le faire avec nous. (Tandis que cette dernière est effrayée, Mary Margaret reprend.) Donne-lui ta dague. (Hercule s'exécute et tend la dague côté manche vers la jeune femme.)
Jeune Femme : (effrayée) Je ne pourrai jamais, non.
Mary Margaret : Si, tu vas le faire ! (Interloqué, Hercule la regarde brièvement tandis que la jeune femme continue de regarder Mary Margaret, effrayée. Une secousse se fait de nouveau entendre, incitant Mary Margaret et Hercule à reculer. Tous deux regardent en direction de l'extérieur avant que Mary Margaret ne se retourne vers la jeune femme, calme.) Ça va aller. Tu dois essayer. (La jeune femme regarde brièvement en direction des grognements avant de se saisir de la dague. Alors que les filles sont prêtes à se battre, Hercule recherche quelque chose et finit par arracher un tuyau et revient vers elles. Ils se tiennent tous les trois prêts face à la porte.) Prêts ? (Hercule la regarde et acquiesce tandis que la jeune femme, déterminée, fait de même sans la regarder. Alors qu'ils sont tous les trois prêts et attendent, Cerbère finit par entrer en défonçant la porte, ce qui effraie de nouveau la jeune femme tandis qu'Hercule ne bouge pas.) Maintenant !! (Tandis qu'elle tire une flèche dans la tête du milieu, Hercule et la jeune femme s'attaquent chacun aux deux autres têtes en plantant leur arme dedans. Hercule retire son épée et recule avec la jeune femme. Mortellement touché trois fois, Cerbère disparaît dans un nuage de fumée noire. Tandis que Mary Margaret est surprise, Hercule est soulagé et la jeune femme rit aux éclats. La jeune femme finit par s'évanouir mais Hercule se précipite vers elle pour l'empêcher de tomber.)
Hercule : Oh, oh ! Attends. (Il la redresse.)
Jeune Femme : (enjouée et essoufflée) Je n'ai pas l'habitude de tant d'actions. (Elle se tourne vers lui et ils se font face, tous deux charmés l'un par l'autre.)
Hercule : (souriant) J'm'appelle Hercule.
Jeune Femme : (souriante) Megara. Mes amis m'appellent Meg.
Hercule : (reconnaissant) Merci pour ton aide, Meg.
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Café Granny. Sous le regard des Charmants, de Regina et Emma, Hercule, prévenant, couvre Megara d'une couverture avant de s'asseoir en face d'elle.
Hercule : (troublé) Je crois… Je crois que c'est pas la première fois qu'on se voit. (Alors qu'elle ne dit rien, l'image change pour montrer Megara être poursuivie dans la Forêt enchantée par Cerbère et appelant à l'aide.)
SCÈNE: La Forêt enchantée. Passé. Megara est poursuivie par Cerbère.
Megara : (affolée) À l'aide ! À l'aide ! (Elle tombe dans les bras d'Hercule.)
Hercule : Qu'est-ce qu'il y a ?
Megara : (regarde derrière elle, affolée) Il y a… un monstre.
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Café Granny. Hercule et Megara sont toujours attablés.
Megara : (se rappelant) Oui. (perd un peu son sourire) Tu es le garçon qui a essayé de me sauver.
Hercule : (interloqué) Euh… Essayé ?
Megara : (peinée) Oui. Malheureusement, il m'a rattrapé… juste après t'avoir tué. (Hercule se remémore la suite.
SCÈNE: La Forêt enchantée. Passé. Alors que Cerbère s'approche d'eux, Hercule tourne Megara vers lui.
Hercule : Va t'en ! Va t'en !
Megara : (affolée) Non, il va te tuer.
Hercule : (confiant) C'est pas grave. Va t'en ! (Alors qu'elle s'exécute, il se met en position quand Cerbère surgit devant lui en bondissant et grognant. Prêt, Hercule se jette sur lui.)
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Café Granny. Hercule et Megara sont toujours attablés.
Hercule : (pose sa main sur la table, contrit) Je suis désolé, Meg… Je…
Megara : (étonnée) Mais pourquoi ça ? Tu ne m'as peut-être pas sauvé la vie à l'époque, mais tu t'es bien rattrapé aujourd'hui. (Elle lui prend la main.) Merci, Hercule. (Il sourit alors qu'ils sont de nouveau observés par les Charmants, Emma et Regina.)
David : On dirait qu'il s'est fait une nouvelle amie. (Mary Margaret pouffe tandis qu'Hercule, gêné, retire sa main de celle de Megara.)
Mary Margaret : (pensive) Peut-être que vaincre Cerbère n'était pas la seule affaire qu'il avait à régler. (Emma la regarde.) Peut-être qu'il devait aussi la sauver.
Emma : (concernée) Ça va ?
Mary Margaret : Ouais. (Elle détourne le regard.) Tu me connaissais pas quand on était dans la Forêt enchantée. (Tandis que David la regarde, attentif, elle regarde de nouveau Emma.) J'étais toujours prête à prendre des risques même quand j'avais peur. J'étais quelqu'un… (jette un bref coup d'œil à Regina) qui savait inspirer les gens. (regarde Regina, souriante) Une ancienne ennemie me l'a gentiment rappelé. (Regina lui sourit avant que Mary Margaret regarde de nouveau une Emma souriante.) Je ne veux plus jamais courir le risque d'oublier qui je suis.
David : (la regarde, interloqué) Qu'est-ce que… Qu'est-ce que tu veux dire, Mary Margaret ?
Mary Margaret : (se redresse et le regarde) Je dis que je ne veux plus être Mary Margaret. (Elle regarde Regina.) J'veux redevenir Blanche-Neige. (Regina est interloquée.)
Regina : Ah, c'est pas trop tôt ! Bravo. (Amusée, Emma détourne le regard de sa mère.)
David : (ravi) Je crois que ce s'ra pas un problème… (Elle le regarde.) Blanche-Neige.
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Mairie. Alors qu'il attend toujours Henry, Robin pose son carquois sur le canapé et s'acroupit près du conduit d'aération.
Robin : (inquiet) Henry ? Henry, est-ce que ça va ?!
Henry : (avançant vers lui dans le conduit d'aération) Oui. (Robin l'aide à en sortir et à se relever tandis qu'il reprend son souffle.)
Robin : Alors, tu as trouvé ?
Henry : (sérieux) Non, pas de plans. J'ai rien. Mauvaise idée. (Robin acquiesce avant de regarder ailleurs.)
Robin : (déçu) D'accord. (Il part tandis qu'Henry semble inquiet.)
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Purgatoire. Sur le promontoire, Hercule et Megara font face aux Charmants, Emma et Regina.
Megara : Vous arriverez à trouver le chemin jusqu'à la prison ?
Emma : (confiante) Oui. (avance d'un pas, un papier à la main) Grâce au plan que tu as fait.
Megara : Sans Crochet, je serai encore à moisir au fond de ce cachot. Tu lui diras bien ce que j'ai fait, qu'il a eu raison de me faire confiance ?
Emma : (souriante) J'lui dirait ! Merci encore. (Megara acquiesce tandis qu'Hercule regarde Mary Margaret.)
Hercule : (sérieux) Si vous voulez, on peut vous donner un coup de main.
Mary Margaret : Non, je crois que tu as largement fait ton temps ici. (Megara sourit, suivie peu après par Hercule tandis que Mary Margaret avance vers eux.) Et si tu ne t'en va pas tout de suite, va savoir ce que fera ton oncle.
Hercule : (souriant) J'avais raison. (Elle lui lance un regard interrogateur.) Tu es devenue une formidable héroïne. (Elle est touchée par ses paroles et ils s'enlacent chaleureusement. Peu après, ils se séparent et alors qu'elle acquiesce, il se retourne et regarde Megara avant qu'ils tournent le dos aux autres. Se regardant une nouvelle fois, ils se prennent la main et avance vers la lumière du Mont Olympe tandis que les Charmants se regardent et se prennent également la main. Alors qu'ils sont sur le point d'entrer dans la lumière, Megara rayonne de bonheur.)
Megara : Qu'est-ce que c'est ? (Les Charmants les regardent tandis que le Mont Olympe se dévoile.)
Hercule : (sans la regarder, ému) C'est l'Olympe. (Ils se regardent une nouvelle avant de pénétrer dans la lumière, sous le regard ému de Mary Margaret.)
SCÈNE: Les Enfers. Présent. Dans le repaire d'Hadès. Dans sa salle du trône, Hadès, mécontent, retrouve Crochet grièvement blessé assis au pied d'une horloge dont l'aiguille des minutes vient d'avancer.
Hadès : (hors champ) La prisonnière que tu as aidé à s'enfuir… (avance vers lui) vient de quitter à jamais ce royaume.
Crochet : (ravi) Bonne nouvelle. (Hadès sort alors un burin et Crochet redevient sérieux.) Vas-y, finissons-en.
Hadès : (interloqué) Oh ! Ça ? (le rejoint) Tu crois que c'est… ? Non ! Ceci ne t'es pas destiné. (glousse) C'est pour tes amis. (s'accroupit) Eh oui ! Tiens. (Il lui met l'outil en main.)
Crochet : (grogne, mécontent) Et que veux-tu que je fasse de ça ?
Hadès : De la comptabilité. Tu sais, au début, je voulais que tes amis s'en aillent. Tu vois, j'avais mon p'tit business… qui tournait bien gentiment avant leur arrivée. Mais maintenant, j'ai décidé… qu'ils avaient beaucoup trop… de dommages. Et malheureusement, mon… mon côté vindicatif… (faussement surpris) Tu ne savais pas que je l'étais ? (redevient sérieux) a envie de les punir. (se relevant) Donc, à partir de maintenant, (s'éloigne un peu) pour chaque âme que tes amis feront partir… (fait apparaître une pierre tombale) Moi, j'exige… (marche et fait apparaître deux autres pierres tombales) que l'un d'eux reste ici… avec nous. (Il lui fait de nouveau face.) Et, beau capitaine, c'est toi qui devras choisir qui ce sera. (Crochet n'est pas très rassuré.)