Wiki Once Upon a Time
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Plume WIKI Cette page est la transcription de l'épisode "La Ténébreuse". Plume WIKI
N'hésitez pas à la compléter ou à corriger la moindre erreur.
Once Upon a Time couverture livre de contes

SCÈNE : Storybrooke. Présent. Roulant en direction des limites de la ville avec Tom statufié et attaché sur le toit, Leroy finit par arrêter la voiture une fois arrivé à quelques pas de la frontière. Avec ses autres frères, il descend de la voiture.


Leroy : Allez ! Il faut bien qu'on sache quels sont les effets de cette nouvelle Malédiction. Qui se porte volontaire ?
… : J'ai pas envie de me transformer en singe.
… : Et moi, j'ai envie de me rappeler qui je suis.
Leroy : Mais il va bien falloir que l'un de vous fasse preuve d'un peu de courage, si on veut savoir ce qui se passe quand on franchit la limite de la ville.
Joyeux : Pas moi.
Autres Nains : Ni moi.
Leroy : Simplet.(Simplet montre une pancarte où l'on peut lire : "Pas moi !".) J'considère ton silence comme un signe de courage. Bravo ! (se met derrière lui avec la main posée sur son épaule) Allez, avance. (Alors que Simplet est sur le point de franchir la limite les yeux fermés, une voiture de shérif arrive avec les gyrophares d'allumés. David, Mary Margaret ainsi que Regina en sortent et se dirigent vers eux.)
Regina : (affolée) Arrêtez !
Leroy : (se tourne vers eux) Désolé, ma p'tite. On s'ra pas en sécurité ici tant qu'Emma sera la Ténébreuse. La Reine des Glaces, Peter Pan, Maléfique et ses copines. Les méchants de ce genre, on peut les battre, mais… Emma… c'était l'une des nôtres. Elle sait comment on s'y prend pour les vaincre. C'est même elle qui a vaincu la plupart d'entre eux. Alors, vous croyez qu'on a la moindre chance face à quelqu'un d'aussi puissant ?
Regina : (honnête) Si vous êtes assez bêtes pour prendre un tel risque, moi je ne peux rien y faire. (Mary Margaret lui jette un bref coup d’œil.)
Leroy : Qui va nous sauver si on reste ? Vous ? (Vexée, Regina le dévisage avec les sourcils froncés mais finit par ne pas répondre, observée Mary Margaret.) Allez, Simplet. Traverse. (Simplet reporte son attention sur la limite qu'il se met à franchir. Y étant arrivé, sans encombres apparentes, il se retourne pour regarder derrière lui, sous le regard étonné de Regina. Souriant, Simplet lève les deux pouces, tout content, avant de les baisser.)
Leroy : (lève brièvement la main droite à mi-hauteur) J'crois que là, on va vous laisser. (Quand il se retourne, il perd son sourire, voyant comme les autres, le sol se fissurer sous Simplet avant qu'il soit entouré d'un tourbillon de feuilles sous le regard surpris de Mary Margaret tandis que David soupire. Après quelques minutes, Simplet est finalement transformé en arbre.)
Mary Margaret : (abasourdie) Oh non.
Regina : (un peu étonnée) Tiens, c'est nouveau.


SCÈNE : Camelot. Six semaines plus tôt. Château. Alors que leur groupe entre à l'intérieur avec Zelena derrière, Henry est impressionné et Belle lui caresse le bras tandis que la court continue de défiler devant eux.


Henry : Wouah !
David : Ouais, c'est impressionnant.
Mary Margaret : (tenant Neal Jr.) Oh ! Ma tenue n'est pas du tout adaptée. (Alors que le son des cornets cessent, le Roi Arthur descend les marches, accompagné de Perceval.)
Homme : (à voix haute) Son Altesse Royale, le Roi Arthur. (Le Roi Arthur s'approche de ses invités.)
Roi Arthur : Permettez-moi de vous présenter la personne la plus éblouissante de Camelot (se met de biais et lève son bras) : Ma douce reine, Guenièvre. (Cette dernière descend doucement vers eux, souriante, ce qui les laisse sans voix et elle finit par les rejoindre.)
Mary Margaret : (s'incline quelques instants, suivie des autres bien que Zelena y soit obligée par Robin) Votre Majesté, ravie de vous connaître.
Guenièvre : (souriante) Tout le plaisir est pour nous. (Elle tend une main à son époux qui la saisit aussitôt et la regarde.) Tout le royaume attend votre arrivée depuis que nous avons entendu la prophétie de Merlin.
David : J'espère que vous n'avez pas attendu trop longtemps.
Roi Arthur : Oh, seulement une dizaine d'années. (David rit.)
David : Désolé.
Roi Arthur : Je pense que ça en valait la peine. Et au moins ainsi, nous avons eu tout le temps de préparer un bal en votre honneur, ce soir.
Leroy : (regarde ses frères, ravi) Vous voyez ? J'vous l'avait dit. Si on n'était pas venu, on aurait tout raté.
Granny : (se penche vers lui) J'adore les fêtes où je n'ai rien à cuisiner.
Leroy : (la regarde) Nous aussi. (Il détourne le regard. Un peu plus loin, Zelena regarde son poignet avant de regarder Regina.)
Zelena : Est-ce que ce bracelet est nécessaire ?
Regina : (sans la regarder) J'aurai pu te laisser dans la chambre froide de Granny.
Zelena : (contrariée) Retire-le tout de suite ! (arrête de la regarder) Ou je dirais à Arthur qu'il a fait entrer la Ténébreuse dans… (Soudain, Regina lève la main et rend Zelena muette, sous les yeux de Robin qui finit par en détourner son attention.)
Regina : (amusée) Qu'est-ce que tu dis ? Je n'ai rien entendu, sœurette. (Zelena arrête d'essayer de parler et la regarde tandis que Regina continue à voix basse.) Personne ici ne sait qui on est. (Le Roi Arthur et Guenièvre s'inclinent l'un envers l'autre.) Et ça me convient très bien. (la regarde) Alors, tu ne te fais pas remarquer et tu fais semblant d'être mon irréprochable servante muette. Sinon, tu retournes chez Granny (arrête de la regarder) et Prof fera office de sage-femme jusqu'à ce qu'on rentre. (Frustrée, Zelena regarde de nouveau son poignet. Un peu plus loin, Crochet se trouve avec Emma.)
Crochet : (murmure, inquiet) On a plus urgent à faire qu'assister à un bal. (Emma le regarde.)
Emma : (murmure, amusée) Je ne vais pas me faire envahir par les ténèbres à minuit.
Crochet : (la regardant, murmure) Je n'ai pas du tout envie de courir le risque. (Il se détourne et continue à voix haute.) Votre Majesté ! Quand nous lancerons-nous à la recherche de Merlin ? (Guenièvre regarde son époux.)
Roi Arthur : À sa recherche ? Nous n'avons pas besoin de le chercher. Nous savons exactement où il est. (La scène transite jusqu'à un arbre où il emmène ses invités.)
Crochet : Donc, le Sorcier le plus puissant de tous les royaumes… est coincé à l'intérieur d'un arbre ? (finit en le regardant)
Roi Arthur : La première fois que je l'ai vu, j'ai eu la même réaction.
Emma : (inquiète) Vous croyez qu'on peut le libérer ?
Roi Arthur : Nous ne le croyons pas, nous le savons. (Surprise, Emma le regarde, suivie de Crochet.) Les prophéties de Merlin se réalisent toujours. (Emma baisse le regard.) Pourquoi êtes-vous si impatient de le délivrer ? (Mary Margaret regarde David qui regarde Emma.)
David : Euh… (le regarde) Notre royaume est menacé par… (Emma lui jette un rapide coup d’œil.) un être qu'on appelle le Ténébreux.
Roi Arthur : Le Ténébreux ? (pose sa main sur son épée et le regarde) Nous connaissons bien ce démon. C'est terrible. J'espère que Merlin pourra faire quelque chose. (désigne l'arbre) Mais nous devons d'abord le faire sortir de sa prison. (Crochet regarde l'arbre.) Selon la prophétie, l'un d'entre vous est le Sauveur. (Regina ne dit rien et Robin baisse le regard.) Alors, lequel est-ce ? (Emma hésite à répondre tandis que Crochet soupire, puis Regina s'empare de la Dague du Ténébreux sous sa veste.)
Emma : C'est…
Regina : (l'interrompt et s'avance) Moi. Je suis la Sauveuse. (Elle sourit au Roi Arthur qui la regarde avant de regarder Emma qui baisse brièvement la tête avant de regarder ses parents qui ont également la tête baissée.) C'est moi qui vais faire sortir Merlin de cet arbre. (regarde le Roi Arthur) Ensuite, nous nous chargerons du Ténébreux (regarde Emma) et nous rentrerons tous chez nous. (Emma détourne le regard.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Boutique d'antiquités. Dans l'arrière-boutique, M. Gold, affaibli, est allongé. Alors qu'elle regarde la rose enchantée, Belle entend la porte s'ouvrir et se retourne pour voir Crochet entrer.


Crochet : (inquiet) Le baiser d'Amour Véritable. (se dirige vers elle) Je veux savoir pourquoi ça n'a pas fonctionné avec le Crocodile.
Belle : Eh bien, ça a fonctionné la première fois. (Crochet l'écoute attentivement.) Ça a réveillé l'homme caché derrière la bête. Mais, Rumple a eu peur d'une vie sans la moindre magie, et… (baisse brièvement la tête) il a préféré le pouvoir à l'amour. (Crochet baisse les yeux.) Et il m'a repoussé. Et, à ce moment-là, il est définitivement retombé sous l'emprise des ténèbres. Tu sais, en fin de compte, la malédiction n'en est plus une si la victime souhaite qu'elle perdure.
Crochet : (sûr de lui) Je n'aurai pas ce problème avec Emma. (Il se retourne et s'apprête à partir.)
Belle : Attends, s'il te plaît ! (Il s'arrête.) Tu te crois peut-être capable d'affronter un Ténébreux
Crochet : (vexé, se retourne) Je l'ai combattu pendant des siècles, je suis encore là !
Belle : Mais tu cherchais à le tuer. Alors que, cette fois… C'est bien plus facile d'haïr un Ténébreux que d'en aimer un. Sois prudent. (Il se retourne et sort.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Sur le port, Henry regarde au loin.


Henry : Emma Swan. Emma Swan. Emma Swan. (Cette dernière apparaît près de lui et ils se regardent.)
Emma : Henry. (Elle tente de lui caresser la main mais il la retire, semblant effrayé.)
Henry : Maman.
Emma : Tu n'as rien à craindre de moi.
Henry : Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi t'es comme ça maintenant ?
Emma : C'est compliqué.
Henry : J'te demande pardon, maman. (Emma est surprise.) J'sais pas c'qui s'est passé à Camelot mais, j'suis désolé. On t'a tous laissé tomber.
Emma : Je sais ce que j'ai dit hier soir, mais ce n'est pas toi qui m'a laissé tomber, ce sont tous les autres. (Regina les rejoint.)
Regina : (contrariée) Éloigne-toi de mon fils ! (Emma regarde brièvement ailleurs.)
Emma : Qu'est qui s'passe, Regina ? Tu as peur qu'Henry apprenne ce qui s'est vraiment passé à Camelot ?
Regina : (sérieuse) Si la vérité est si importante à tes yeux, pourquoi tu as effacé nos souvenirs ?
Emma : Ça va avec la Malédiction.
Regina : (concernée) Je sais. (Emma sourit légèrement et brièvement.) Mais, ce que je ne comprend pas, c'est le but de tout ça.
Emma : Si je voulais que vous compreniez, je n'aurai pas effacé vos souvenirs.
Regina : (la regarde avec Henry) Tu sais très bien qu'on fera tout ce qu'il faudra pour les récupérer.
Emma : (sûre d'elle) Mais vous n'y arriverez pas, parce que j'ai appris de toutes tes erreurs, et j'ai crée une Malédiction dépourvue de ce qui pourrait la rompre (d'un ton méprisant) : un Sauveur. (Regina est peu étonnée.)
Regina : (regarde Henry qui la regarde avec le sourire, sûre d'elle) On trouvera un moyen. On en a toujours trouvé un.
Emma : Oui, avec moi. (Ils la regardent de nouveau.) Cette fois, vous êtes seuls. (Regardant Regina, Henry lui caresse le bras et elle lui rend son regard.)
Henry : (à Regina) Tu vas y arriver. Parce que tu peux être la Sauveuse.
Emma : À ta place, je n'y compterai pas. (Henry la regarde avec les sourcils froncés.)
Regina : (la regarde) Tu crois que je n'en suis pas capable ? (Emma réfléchit un instant avant de répondre.)
Emma : J'en suis même sûre.
Regina : Et bien, tu as tort. (prend la main d'Henry) Je peux protéger cette ville. (Alors qu'ils se retournent et commencent à s'éloigner, Emma détourne le regard.)
Emma : C'est ce qu'on verra. (Regina s'arrête, sous le regard d'Emma.) Parce que le problème que tu vas devoir affronter, seul un Sauveur pourrait le résoudre. (tourne la tête) Dommage qu'il n'y en ait pas. (Contrariée, Regina finit par repartir avec Henry, sous le regard d'Emma.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Au milieu de la ville, Leroy et Joyeux se promènent, leurs pioches à l'épaule.


Leroy : On peut pas le laisser là-bas. Il va mourir de faim.
Joyeux : Un arbre, ça se nourrit de quoi ?
Leroy : De rayons de Soleil ?
Joyeux : Ce qu'il aimait, c'était les tacos.
Leroy : Oui, mais comment on va faire pour donner des tacos à un arbre ?
Joyeux : Bonne question. (Ils se font interrompre par le bruit du galop de trois étalons se dirigeant dans leur direction. De leur armure saillante, deux des cavaliers descendent des chevaux et retirent leur épée de son fourreau.)
Leroy : On vous a jamais appris qu'il faut pas s'en prendre à un nain armée d'une pioche ? (Il lève sa pioche pour attaquer mais se fait vite désarmer, tout comme Joyeux, avant de se faire mettre à genoux alors que le Roi Arthur, se révélant être le dernier cavalier retire son casque.)
Roi Arthur : (contrariée) On ne vous a pas appris à vous agenouiller devant un roi ? (Leroy le défie du regard.) Maintenant, dites-moi où je suis et comment diable je suis arrivé ici. (La scène transite dans le bureau du maire.) Une Malédiction ?
Regina : Qui vous a envoyé dans notre monde et effacé les six dernières semaines de votre mémoire.
Roi Arthur : Qui aurait fait cela ? (David regarde brièvement Regina qui baisse le regard.)
David : Nous n'avons pas été tout à fait honnête avec vous, quand nous sommes arrivés à Camelot. (Le Roi Arthur regarde ensuite Mary Margaret.)
Mary Margaret : Notre fille, Emma, était… est la Ténébreuse. Et c'est elle qui a jeté le sort.
Roi Arthur : (abasourdi) Vous m'avez menti ? (furieux) Vous m'avez laissé accueillir la plus noire des âmes dans mon royaume ?!
David : (le regard brièvement baissé) Nous pensions que Merlin pourrait détruire les ténèbres qui sont elles.
Roi Arthur : (contrarié) Visiblement, cela n'a pas fonctionné. Où se trouve t'elle maintenant ?
Mary Margaret : Emma est ici, à Storybrooke. (Il la regarde.)
Roi Arthur : Il n'y a qu'un seul moyen de la vaincre : en utilisant sa dague.
Mary Margaret : (hésitante) La vaincre… n'est pas vraiment notre objectif.
David : C'est notre fille. Et… en fait, c'est elle qui a la dague. (Robin les rejoint.)
Robin : (regarde le Roi Arthur) Il semblerait que vos chevaliers et vous ne soyez pas les seuls qu'Emma ait fait venir de Camelot. Petit Jean a croisé plusieurs de vos sujets dans la forêt.
Roi Arthur : (inquiet) Ils vont bien ?
Robin : Ils sont un peu secoués. Il y en a peut-être d'autres perdus dans les bois. (se tourne vers les Charmants, Regina et les nains) Avec mes Joyeux Compagnons, j'vais fouiller le reste de la forêt.
David : (prenant sa veste) Avec les nains, on se charge de la partie ouest. Venez avec nous, Arthur. (Les hommes sortent tandis que Regina semble pensive, ce que remarque Mary Margaret.)
Mary Margaret : (la regarde) Qu'est-ce qu'il y a ?
Regina : Tous ces chevaliers d'opérette… (va derrière son bureau, suivi par le regard de Mary Margaret) Je pourrai les tuer d'un simple geste de la main.
Mary Margaret : (choquée) Regina !
Regina : (face à Mary Margaret) Je n'ai pas dit que j'allais le faire, mais ils ne peuvent pas être la menace dont Emma m'a parlé.
Mary Margaret : (les bras croisés) Si elle les a fait venir, c'est sûrement pas par hasard.
Regina : Elle a dit qu'on allait devoir affronter un problème que seul un Sauveur saurait résoudre. (Mary Margaret réfléchit un instant et réalise.) Non, crois moi. On va bientôt avoir une mauvaise surprise.


SCÈNE : Camelot. Six semaines plus tôt. Château. Regina et Emma se dirigent vers la tour de Merlin.


Regina : La tour de Merlin. Il doit bien y avoir quelque chose ici qui pourrait nous aider à le délivrer. (Emma y pénètre et Regina ferme la porte après y être entrée.)
Emma : (contrariée) Ne me refais ce coup-là.
Regina : (amusée) Ah, ça y est, tu me parles. (Emma se retourne.)
Emma : (contrariée) J'en sais rien. Est-ce que j'ai l'autorisation ?
Regina : (sort la dague) Cette dague, c'est toi qui me l'a confié.
Emma : (contrariée) Pour me protéger, pas pour t'en servir contre moi.
Regina : (outrée) Je t'ai sauvée !
Emma : En te faisant passer pour moi ?
Regina : Oh, tais-toi un peu, et écoute-moi. (Emma essaye de parler mais n'y arrive pas et Regina finit par regarder la dague, avec un sourire mauvais.) On y prend goût assez vite. (Elle se calme et la regarde.) Réfléchis. Si tu avais dit à Arthur que tu étais la Sauveuse, il t'aurait demandé de libérer Merlin. Tu aurais dû te servir de tes pouvoirs, avoir recours à la magie noire. Tu te rappelles ce qu'il s'est passé quand tu as pris ce risque ?
Emma : (le regard baissé) J'ai perdu le contrôle.
Regina : C'est pour ça que tu m'as donné la dague. (Emma relève brièvement le regard.) Pour éviter que ça se reproduise. (baisse son bras tenant la dague) Mais ce que j'ai dit tout à l'heure était vrai. (Interloquée, Emma relève la tête.) Je me fiche de ce que la prophétie de Merlin peut raconter. Je vais trouver un moyen de rendre à ce Sorcier sa liberté pour que tu ne sois plus jamais obligée d'utiliser la magie noire. Alors, au lieu de te plaindre, tu devrais me remercier.
Emma : (vivement) Merci. (détourne le regard)
Regina : (rangeant la dague) Laisse tomber. (Elle s'apprête à partir.)
Emma : Regina. (Regina se retourne.) Sincèrement, merci. (Regina acquiesce en souriant avant de sortir de la pièce tandis qu'Emma se retourne, une expression triste brièvement peinte sur son visage.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Forêt. Dans un camp aménagé à la va-vite pour les résidents de Camelot, Robin décharge un pack de bouteilles d'eau et le pose sur une table où il y en a déjà tandis que Regina arrive.


Robin : On a fouillé la forêt. Je crois qu'on a retrouvé tous ceux qui ont été envoyé ici. (Soucieuse, Regina le dépasse et il s'en aperçoit.) Regina ? (Elle ne répond pas et il la rejoint.) Regina ! (Elle le regarde, un peu absente.)
Regina : Excuse-moi. Je réfléchissais.
Robin : À quoi ? (Regina soupire.) Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qu'Emma t'a dit tout à l'heure ? (Ils s'arrêtent de marcher et se font face, avant que Regina soupire et se reprenne.)
Regina : Elle a dit que personne ne me pensait capable… (le regarde) de protéger la ville.
Robin : C'est faux, voyons. Tout le monde ici sait que tu as changé.
Regina : Ils ne me voient peut-être plus comme… la Méchante Reine du monde des contes(David et Mary Margaret s'occupent de la distribution de bouteilles.) mais à leurs yeux, je dois encore faire mes preuves. Ils ont bien voulu me pardonner mais, ça ne veut pas dire qu'ils accepteraient de me suivre, qu'ils auraient confiance en moi.
Robin : (la prenant dans ses bras) Viens-là. (La scène transite vers la tente d'Arthur où il est en train de planter une sardine avec un marteau quand il est rejoint par Guenièvre, affolée.)
Guenièvre : Arthur ! (Il tourne la tête et la voit marcher vers lui, soulagée et se relève aussitôt.)
Roi Arthur : (accourt vers elle) Guenièvre ! (Ils se prennent dans les bras l'un de l'autre, soulagés et font un tour.) Oh, tu es là. (Ils se détachent.) Oh, quel soulagement ! J'ai craint le pire. (Déplaçant ses mains vers le bas, Guenièvre remarque l'absence d'Excalibur.)
Guenièvre : (inquiète) Où est-elle ? (Le Roi Arthur regarde sa taille.) Où est Excalibur ?
Roi Arthur : (la regarde) Je ne l'avais pas sur moi à mon arrivée. (David les rejoint.)
David : (hors champ) Ne vous en faites pas. (Le couple royal le regarde.) Si votre épée est ici, on la trouvera. (détourne son attention)
Roi Arthur : (étonné) Vous connaissez Excalibur ? (David revient vers eux.) Comment est-ce possible ? (David rit.)
David : Dans ce royaume, vous êtes une sorte de légende. (Il les laisse et le couple royal s'enlace de nouveau. Un peu plus loin, Robin ramasse des branches, imité par Roland, lorsqu'une sombre créature s'approche de lui dans son dos, tandis que Regina discute avec Mary Margaret. Entendant un bruit, Robin se retourne et voit la créature déplier ses bras pour pouvoir lui crier dessus.)
Roland : À l'aide ! Au secours ! (Ses cris alertent Regina et Mary Margaret.)
Robin : Regina ! (Les deux femmes accourent vers lui tandis qu'il se fait emporter par la créature.) À l'aide ! (Elles arrivent trop tard.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Au centre de la ville, Crochet s'approche de la coccinelle jaune d'Emma. Tristement, il en effleure le capot.


Crochet : Où es-tu, Swan ? Ne m'oblige pas à t'invoquer. (Emma apparaît près de lui dans une tenue plus légère.)
Emma : (amusée) Tu viens de le faire. (Crochet tourne la tête et elle le téléporte avec elle devant une villa.) Moi aussi, je te cherchais. (le lache) Il y a d'autres avantages, en plus du nouveau look. (Elle monte les marches menant à la porte d'entrée.)
Crochet : (perdu) Qu'est-ce que c'est que cet endroit ?
Emma : (se retourne) C'est chez moi. Tu viens ? (ouvre la porte et entre, suivie de Crochet avant de lui faire face en prenant la pose) Qu'est-ce que tu en dis ?
Crochet : (regarde autour de lui) Que je suis surpris que tu m'aies laissé entrer.
Emma : (souriante) Ce n'est pas parce que je suis la Ténébreuse que toi et moi, on doit plus se voir. (Elle s'éloigne et va dans la cuisine se servir un verre d'eau tandis que Crochet continue de regarder l'intérieur jusqu'à remarquer une porte qui l'intrigue, l'incitant à marcher vers elle. Alors qu'il est à deux pas de la porte, Emma le rejoint avec un verre d'eau qu'elle lui tend, l'incitant à la regarder.) Je sais aussi que le meilleur moyen de guérir un pirate, c'est d'étancher sa soif.
Crochet : Il y a encore plus efficace ! (Il l'embrasse éperdument et fougueusement, ce qui la surprend un peu, avant qu'elle y réponde. Peu après, ils se détachent.)
Emma : (souriante, extatique) Voilà le pirate dont je me souviens. (Elle tente de l'embrasser mais il recule, l'air déçu.)
Crochet : Ça n'a pas fonctionné.
Emma : (réalise) Tu as parlé à Belle.
Crochet : (à mi-voix) Pourquoi ? Comment ça se fait ?
Emma : (contrariée) Ça n'a pas marché parce qu'il n'y a rien à changer. C'est ce que je suis maintenant. Pourquoi tu ne l'acceptes pas ?! Pourquoi personne ne l'accepte ? (finit en le regardant)
Crochet : (furieux) Parce que ce n'est pas vraiment ce que tu es ! Qu'est-ce qui s'est passé à Camelot ?
Emma : (soupire, irritée) C'est la question que tout le monde semble se poser. (s'éloigne)
Crochet : Alors, réponds, bon sang ! Réponds-moi ! (Elle se retourne.)
Emma : (sincère) J'aimerai pouvoir. (Il s'approche d'elle.)
Crochet : Tu peux tout me dire. (Elle pose son bras sur son épaule.)
Emma : (amusée) Mais, ce serait moins amusant. J'en ai marre de parler. Tu veux rester, oui ou non ? (Elle s'attend à ce qu'il l'embrasse mais il ne le fait pas.)
Crochet : Désolé, Swan. Tu penses peut-être que c'est ce que tu es (Elle enlève son bras de son épaule.), mais moi je sais ce que je ne suis pas. (Il s'éloigne et sort, laissant une Emma au sourire satisfait et crispé.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans la forêt, David, le Roi Arthur, Mary Margaret, Regina et Leroy poursuivent la créature qui a enlevé Robin.


David : Venez ! (Un cri de la créature se fait entendre.)
Roi Arthur : (la remarquant, la montre du doigt) La voilà ! (Elle passe au-dessus d'eux avec Robin, incitant Regina à se téléporter sous les yeux de Mary Margaret, tandis que le reste du groupe reprend la poursuite, un instant avant qu'elle en fasse de même. La créature finit par lâcher Robin quand Regina se matérialise devant elle.)
Regina : (prépare une boule de feu qu'elle lance) Non, tu ne l'emmènera nulle part. (La créature évite l'attaque puis la projette violemment contre un arbre, avant de se rapprocher de Robin tandis que Regina se relève vivement, en colère.) Tu veux qu'on règle ça à la manière forte ? Tant mieux, parce que la manière forte, c'est ce que je préfère ! (Elle crée deux boules de feu mais avant qu'elle puisse les lancer, la créature fonce sur elle et la projette violemment contre le sol. Tandis que Regina, saignant du nez, reprend difficilement conscience et se tient la tête, la créature reprend Robin et s'envole.)
Mary Margaret : (hors champ) Regina !
Regina : (voyant la créature emporter Robin, désespérée) Non !
Mary Margaret : (inquiète) Regina, ça va ? (Elle s'accroupit près d'elle, tandis que David s'occupe de la maintenir assise.)
Regina : (désespérée) J'suis vivante, si c'est ça que tu veux savoir.
Mary Margaret : Il faut qu'un médecin l'examine.
David : (la tête tournée) Leroy, conduisez-la à l'hôpital. (Mary Margaret essaie d'éponger le petit filet de sang du nez de Regina avec son mouchoir.)
Regina : (la repousse, désespérée) Non Non, pas maintenant. Je dois suivre cette chose. Robin est… (Elle tente de se lever mais Mary Margaret l'en empêche.)
Mary Margaret : Avant toute chose, tu dois te faire soigner. (Regina la regarde, désemparée.)
Regina : Tu ne me crois pas capable de l'affronter ? (Mary Margaret ne sait quoi répondre.) En fait, c'est ça.
Mary Margaret : On ne la laissera pas faire du mal. (Regina essaie de nouveau de se lever mais est bloquée par David, avant de gémir de douleur.) Mais tu dois laisser un médecin vérifier que tu n'as rien de cassé.
Regina : (résignée) C'est bon, allez-y ! (David et le Roi Arthur reprennent la poursuite, suivis de Mary Margaret qui se relève, laissant Leroy seul avec Regina.)


SCÈNE : Camelot. Six semaines plus tôt. Château. Regina et Robin sont auprès de l'arbre dans lequel est enfermé Merlin, quand ils sont rejoint par Perceval.


Perceval : Ma Dame. (Ils se retournent et il s'agenouille tout en lui tendant une boîte.)
Regina : (agréablement surprise) C'est pour moi ?
Perceval : Vous êtes la Sauveuse, après tout. (Il soulève le couvercle et Regina s'empare du contenu, un collier.) Sa Majesté serait très honorée si vous le portiez ce soir au bal. (Elle l'admire avant de le tendre à Robin pour qu'il lui mette autour du cou, tandis que Perceval se relève et incline brièvement la tête avant qu'elle regarde le collier puis lui.) J'espère que vous m'accorderez une danse. (Il s'en va tandis que Regina semble perturbée avant que Robin ne la tourne vers lui.)
Robin : Il n'est pas le seul à avoir envie de danser avec la Sauveuse. (Ils reportent peu après leur attention sur l'arbre, Regina encore troublée.)


SCÈNE : Camelot. Six semaines plus tôt. Château. La nuit tombée, dans une petite pièce du château. Alors qu'ils sont tous deux habillés pour le bal, David finit de border son fils qui pleure un peu tandis que Mary Margaret s'adresse à Prof.


Mary Margaret : Quand il se met à pleurer, c'est souvent parce qu'il a besoin d'être changé.
David : On peut demander à Granny, si vous préférez.
Prof : Je veux pas passer la soirée avec Grincheux à lui servir de faire-valoir.
Regina : J'vais le garder. Je ne vais pas au bal. (Elle se retourne et s'éloigne, suivie de Mary Margaret, David et Prof.)
Mary Margaret : Mais il faut que tu y ailles ! Tout le monde veut te voir.
Regina : (se retourne et leur fait face) Ce que je dois faire, c'est trouver un moyen de libérer Merlin. Je ne suis pas là pour assurer les soirées du club… médiévale.
Mary Margaret : Regina.
Regina : (surprise) Qu'est-ce qu'il y a ?
Mary Margaret : Dis-moi la vérité.
Regina : C'est ce que je viens de faire. Je ne veux pas aller à ce bal, je regrette.
Mary Margaret : (intriguée) Pour quelle raison ?
Regina : (outrée) Parce que ! (Mary Margaret lui enjoint de répondre en lui faisant les gros yeux.) Parce que je ne sais pas danser. (Mary Margaret soupire tandis que David semble amusé.)
Mary Margaret : Enfin, ce n'est pas possible ! Nous sommes allées à des dizaines de bal ensemble.
Regina : Oui, et ton père avait bien plus envie de danser avec sa précieuse fille qu'avec sa femme. (Mary Margaret compatit.)
David : Je ne pense pas que Robin s'offusquera, si tu lui marches sur les pieds. (Regina baisse la tête.)
Mary Margaret : (réalise) Le problème, ce n'est pas Robin, n'est-ce pas ?
Regina : (tête baissée) Tout le monde s'attend à voir une Sauveuse, ce soir. Pas une ex-Méchante Reine. (ouvrant ses bras, désolée) Comment je vais leur faire croire que je suis capable de délivrer Merlin, si je ne peux même pas les convaincre que je sais danser ? (Mary Margaret, malicieuse, regarde son époux, tout aussi malicieux avant que tous deux reportent leur attention sur Regina.)
Mary Margaret : On pourrait te donner quelques cours.
Regina : C'est hors de question !
David : Prof, musique, s'il vous plaît. (Prof s'exécute en prenant une boîte à musique qu'il actionne tandis que David s'incline devant Regina.) Votre Majesté ! (Mary Margaret l'interrompt et le redresse.)
Mary Margaret : (à Regina) La première chose que ma mère m'a apprise, c'est qu'il faut apprendre à danser en robe de soirée, pas vêtue d'un pantalon. (Regina se regarde une minute.)
Regina : Si tu le dis ! (Elle utilise sa magie et, dans un nuage de fumée violette, se retrouve vêtue de sa robe noire de Méchante Reine avant de remarquer le regard hagard de Prof et l'air incrédule des Charmant.) Quoi encore ?
David : Ta tenue est… effrayante.
Mary Margaret : Ce qu'il veut dire par là (Regina la regarde.), c'est que… Si tu veux que tout le monde te considère comme la Sauveuse, tu devrais peut-être porter une robe moins agressive. (Regina soupire avant de réutiliser sa magie et se retrouve dans une robe blanche et attend leur avis.) Voilà, c'est beaucoup mieux. (Regina est soulagée.) En plus, cette robe-là est assortie à ton collier. (Regina est touchée du compliment.)
David : Bien, je vais te guider. (Il prend ses mains et en place une au niveau de son épaule.) Laisse-toi aller et fais un pas en arrière du pied gauche. D'accord ? (Elle acquiesce et ils tentent de danser, sous le regard fier et complice de Prof et Mary Margaret.) Et… (Elle lui écrase le pied.) Ce n'est rien. Aucune importance. On reprend, d'accord ? T'es prête ? (Elle acquiesce avant de commencer à danser avec David et finit par réussir à suivre les pas.) Et… un, deux, trois. Un, deux, trois. Un, deux, trois. Ça y est, tu vois ? (Ils rient.) Après cette leçon de danse, tout le monde sera convaincu que tu es la Sauveuse. (Dans le rythme ternaire de leur pas et des différentes galanteries, Perceval, dans ses appartements écartés, observe toute la scène par le biais du collier, d'un air malfaisant.)


SCÈNE : Camelot. Six semaines plus tôt. Château. La nuit tombée. Dans une pièce isolée, devant un miroir, Mary Margaret et Emma se préparent pour le bal. Mary Margaret installe délicatement une couronne de fleurs dans les cheveux de sa fille.


Mary Margaret : Je me souviens de mon premier bal. J'avais huit ans, et ma mère estimait enfin assez grande pour l'accompagner. C'était magique. Toutes ces lumières et la musique… Je me rappelle m'être dis… que j'avais hâte de pouvoir un jour partager de tels instants avec ma propre fille. (Elle conclue cette histoire d'un sourire ému et Emma, toujours assise, lui prend la main.)
Emma : (sincère) Je suis heureuse de vivre ça avec toi. (Elle pose sa tête sur leurs mains jointes. La scène transite vers la salle de bal où elles sont attendues par David, Crochet et Robin.)
Homme : (hors champ) Je vous présente Lady Emma et Lady Mary Margaret. (La foule applaudit tandis qu'Emma et Mary Margaret se prennent la main et se regardent, tout comme Crochet et David, avant de se lâcher la main et descendre les marches, chacune au bras d'un chevalier. Arrivées en bas, les chevaliers les laisse pour qu'elles rejoignent leur cavalier. Emma et Crochet s'inclinent brièvement l'un envers l'autre.)
Crochet : (séduit) Je dois dire que tu es vraiment…
Emma : (souriante) Je sais. (Elle et Crochet ainsi que les Charmants s'éloignent un peu chacun d'un côté.)
Homme : (hors champ) Je vous présente maintenant… la Sauveuse ! (La foule applaudit de nouveau tandis que Regina se tient en haut des marches. Elle et Robin se regardent.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Boutique d'antiquités. Dans l'arrière-boutique, M. Gold, affaibli, est allongé. Il se fait alors rejoindre par Regina, furieuse.


Regina : (furieuse) Espèce d'ordure ! (s'assied auprès de lui et continue d'une voix nouée) C'est toi qui a fait de moi ce que je suis, tu as fais de moi… la Méchante Reine. Par ta faute, personne ne croit en moi. Mais je leur prouverai que tu avais tort. Je leur prouverai qu'ils ont tous tort. Je sais que… (Soudain, Belle surgit.)
Belle : Regina ! Je crois que… j'ai trouvé ce que c'est. (Regina la regarde avant de se relever et suit Belle après que celle-ci lui ait fait signe de le faire. La scène transite vers la pièce principale où un livre est ouvert.)
Regina : Une furie ?
Belle : C'est un démon venu du Monde des Morts pour réclamer le prix de la magie qui n'a pas été payé.
Regina : (surprise) Quelqu'un a eu recours à la magie à Camelot et a refusé de payer ?
Belle : Oui, mais l'ennui, c'est que… la furie ne vient pas réclamer n'importe quel prix. Elle vient uniquement quand le prix à payer est une vie humaine.
Regina : (réalise) Robin. Alors, vous voulez dire… que cet être démoniaque qui cherche à l'emmener dans le Monde des Morts…
Belle : Oui, mais la porte de leur monde ne s'ouvre qu'au moment où la lune est au zénith.
Regina : (revigorée, s'apprête à partir) Donc, on a encore un peu de temps pour l'arrêter.
Belle : Attendez ! C'est… c'est loin d'être aussi simple. (Regina, qui s'est retournée, la regarde.) J'ai bien peur que le seul moyen pour sauver Robin soit… qu'une autre personne accepte de donner sa vie à sa place.


SCÈNE : Camelot. Six semaines plus tôt. Château. La nuit tombée. Alors que plusieurs personnes dansent, Belle, en compagnie de Leroy, se tient près de la rose enchantée et les observe brièvement avec envie et tristesse.


Leroy : (doux) Tu sais ce que je vois quand je regarde cette rose ? De l'espoir.
Belle : (étonnée et sceptique) De l'espoir ? Mais, chaque pétale qui tombe rapproche l'homme que j'aime de la mort.
Leroy : Et chaque pétale encore sur la tige est une chance de le sauver.
Belle : (reconnaissante) Merci, Leroy. (gaie) Au fait, est-ce que tu aurais envie de danser ? (Il se décale et lui répond par un geste de la main, signe qu'il accepte et elle rit. Un peu plus loin, Regina et Robin dansent, tout comme Emma et Crochet et Mary Margaret et David, quand Mary Margaret remarque quelque chose.)
Mary Margaret : (chuchote) David. Regarde. (On voit Henry observer une jeune fille qui a l'air de s'ennuyer.)
David : Tiens, premier coup de cœur pour Henry. J'm'en occupe. (Il se sépare d'elle pour rejoindre Henry et murmure.) Tu devrais peut-être aller à sa rencontre, et te présenter.
Henry : (le regarde, murmure) C'est ce que tu ferais à ma place ? Tu irais te présenter ?
David : (murmure) Réfléchis. Tu viens d'un monde lointain, ça te rend mystérieux, intéressant. (Il remarque une serveuse qui passe à ce moment-là devant eux, lui prend deux verres sur le plateau qu'elle tient et les donne à Henry.) Joue-là dessus. (Henry prend les verres tandis que David lui donne une petite tape dans le dos avant qu'Henry se dirige vers la jeune fille, sous le regard de David qui rit avant de rejoindre Mary Margaret. Peu après, Henry rejoint la jeune fille et lui tend un des deux verres.)
Henry : Tiens. (Surprise d'être abordée, elle se retourne et le prend.) T'as l'air d'avoir soif.
Jeune fille : (un peu amusée) J'ai plutôt l'air de m'ennuyer. Merci.
Henry : (curieux) Tu passes une mauvaise soirée ? (Elle rit doucement.)
Jeune fille : Ce bal n'a rien d'exceptionnel. Il y en a presque tous les soirs, à Camelot.
Henry : Humph, tu m'étonnes. Plus nul, tu meurs. (Ils regardent un peu autour d'eux, sans savoir quoi faire quand Henry a une idée : il sort son MP3, ce qui intrigue la jeune fille.)
Jeune fille : (intriguée) Qu'est-ce que c'est ?
Henry : (un peu mal à l'aise) Oh… Un cadeau de… de la Sauveuse.
Jeune fille : (impressionnée) La Sauveuse t'as offert un cadeau, c'est vrai ?
Henry : Oui, c'était pour me remercier. D'avoir sauvé tout le monde quand on s'est retrouvé coincé dans un univers parallèle. (fier) Ouais, j'ai fait ça.
Jeune fille : (impressionnée) Oh ! Quel acte héroïque ! Tu es un chevalier ?
Henry : Encore mieux. J'suis un Auteur. (Elle rit un peu et il lui tend un des écouteurs puis met le deuxième dans son oreille, avant qu'elle fasse de même, intriguée. Ensuite, il met une musique, qui l'a fait rire.)
Jeune fille : Fascinant. Je m'appelle Violette.
Henry : Et moi, Henry. (Ils se serrent brièvement la main, avant de profiter de la musique tout en regardant le MP3. Tandis qu'Emma et Crochet et Regina et Robin continuent de danser, ils sont observés par les Charmants ainsi que par les hôtes. Peu après, tout souriants, Regina et Robin s'embrassent, avant que Robin l'incite à regarder Emma et Crochet danser. Soudain, ils se font interrompre par Perceval qui les observait juste avant.)
Perceval : Vous permettez ? (Tout en regardant Robin, il tend sa main à Regina.) Ce serait un honneur de danser avec la Sauveuse. (Robin accepte et se retire tandis que Regina prend la main de Perceval et rit. Ils s'éloignent ensuite sous les yeux de Robin avant de se mettre à danser.) Je vois que vous passez une bonne soirée.
Regina : (gaie) Oh, oui. Je suis ravie d'être… (Soudain, elle s'interrompt en voyant Henry avec Violette et en perd le sourire.) Qui est cette fille qui discute avec mon fils ?
Perceval : (sérieux) La véritable question, c'est : Vous, qui êtes vous ? (Gênée, Regina rit.)
Regina : (gênée) Que voulez-vous dire par là ?
Perceval : (sérieux) Laissez-moi vous raconter une histoire. Il y a bien longtemps, un jeune garçon qui voulait regagner son village dans la Forêt enchantée l'a retrouvé en flammes. (Regina semble attristée et concernée.) Les villageois hurlaient, la terreur se lisait dans leur regard. (Tout en l'écoutant, Regina affiche un air sérieux.) Tout ce qu'ils connaissaient avait disparu. C'n'était plus qu'un brasier. Alors, il s'est caché, en espérant qu'on vienne l'aider, mais nul n'est venu, si ce n'est un Ange de la Mort. Il l'a vu traverser lentement les flammes en se réjouissant de l'horreur qu'elle avait provoqué. Et puis, au moment où elle allait partir, elle a vu le petit garçon. Et au milieu de ce carnage, savez-vous ce qu'elle a fait ? (Il marque une pause.) Elle a sourit, sans dire un mot.
Regina : (réalise) C'était vous le petit garçon.
Perceval : Et vous étiez la Méchante Reine. (Ils arrêtent de danser tandis que Regina a peur qu'on l'ait entendu.)
Regina : (prudente, murmure) Qui est au courant ? À qui l'avez-vous dit ?
Perceval : Personne. (Robin, qui les observe toujours, remarque que quelque chose ne va pas.)
Regina : (prudente, murmure) Pour quelles raisons ?
Perceval : Parce qu'Arthur aurait voulu m'empêcher de faire ceci. (Il dégaine alors son épée, sous les yeux de Robin, avant que Regina recule vivement.)
Robin : Non, Regina ! (Il la rejoint puis se jette sur Perceval avant que tout deux tombent à terre, observé par Emma et Crochet. Souhaitant intervenir, Emma lève sa main pour utiliser sa magie mais est interrompue par Crochet.)
Crochet : Non, Swan. (Perceval et Robin continuent de se battre.) Tu ne dois pas avoir recours à la magie noire. (David s'empare d'une épée et rejoint Robin dans son combat, sous le regard inquiet de Regina.)
Regina : Robin. (Perceval, qui est au-dessus, tient Robin planqué par terre tout en ayant le bras armé en l'air quand il se fait désarmer par David puis empaler, sous les yeux surpris du couple royal. David donne ensuite un coup de pied dans le torse de Perceval pour retirer son épée, avant que ce dernier ne s'écroule par terre, mort tandis que Regina accourt affolée auprès de Robin.) Robin ! Robin ! (Elle constate qu'il est grièvement blessé et gémit de douleur.) Non. Non ! Robin ! Regarde-moi. (Emma et Crochet ont l'air choqué et Emma regarde sa mère qui affiche une expression inquiète.) Ouvre les yeux. Non. Non.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Maison Swan. Le soir. Regina rentre dans la maison en ouvrant vivement la porte, en colère.


Regina : (en colère) Swan ! Où tu te caches cette fois ? (Emma apparaît derrière elle.)
Emma : En général, on apporte un cadeau à une pendaison de crémaillère. (Légèrement surprise, Regina se retourne.) Par exemple, une bouteille de vin.
Regina : (en colère) Il faut qu'on parle ! (se dirige vers le salon)
Emma : (la rejoint) Ou alors, on peut mettre en bouteille ta colère et tenter de la boire.
Regina : (le dos tourné) Tu as raison, je ne suis pas la Sauveuse.
Emma : Je suis ravie que tu aies enfin ouvert les yeux. (Regina se retourne pour lui faire face.)
Regina : Je n'ai pas le choix. (Elle avance près Emma qui la suit du regard.) Je sais que le seul moyen d'arrêter la furie est de payer le prix de la magie. (finit en lui faisant face)
Emma : (intriguée) Pourquoi tu ne l'as pas encore fait ?
Regina : Parce que je sais quel est le prix : une vie humaine. Et je ne sacrifierai personne pour sauver Robin.
Emma : (irritée) Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu joues les héros ? Les autres ont pris de la valeur à tes yeux ?
Regina : Emma. (se penche vers elle) Écoute-moi. (Emma se montre attentive.) Je te connais. Je connais la bonne Emma. Elle est toujours là.
Emma : (contrariée) Tu devrais savoir mieux que personne qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise version de nous ; il n'y a que moi.
Regina : Alors, rappelle cette furie et je te croirai.
Emma : Non.
Regina : Non ?
Emma : (irritée) Laisse-moi te dire quelque chose, Regina : j'en ai plus qu'assez de devoir résoudre tes problèmes !
Regina : (vexée) Mes problèmes ?! (en colère) C'est toi qui a attiré ce démon jusqu'ici.
Emma : (irritée) Tu crois que c'est moi qui l'ait fait venir ?
Regina : Je ne serai pas venue te voir, sinon.
Emma : (irritée) C'est justement ça ton problème. Avec toi, ce sont toujours les autres les coupables. Je n'ai pas attiré ce démon à Storybrooke ! Ce n'est pas à moi de payer pour qu'il s'en aille !
Regina : (amusée) Dans ce cas, à qui ?
Emma : À toi. (Surprise, Regina en perd son sourire tandis qu'Emma, toujours irritée, se fait menaçante au point que Regina recule peu à peu jusqu'à la porte d'entrée.) C'est toi qui a refusé de payer le prix de la magie à Camelot. Tu veux sauver Robin des Bois et être considérée comme la Sauveuse ? Commence par assumer tes actes ! (Elle agite sa main pour claquer la porte au nez d'une Regina abattue.)


SCÈNE : Camelot. Six semaines plus tôt. Château. La nuit tombée. Grièvement blessé, Robin est emmené dans une chambre puis allongé sur une table par David, sous les yeux de Mary Margaret, Emma, Regina et Crochet.


Mary Margaret : (morte d'inquiétude) Tu peux le sauver ? (Regina se penche avec les mains au-dessus de la blessure de Robin et utilise sa magie, ce qui a pour seul effet de lui faire brièvement reprendre conscience, l'incitant à arrêter.)
David : (abasourdi) Qu'est-ce qui s'passe ? (Regina regarde ses mains, désespérée.) Pourquoi ça n'a pas fonctionné ? (Regina remarque que Mary Margaret tient l'épée de Perceval et celle-ci, ayant remarqué, la lui tend puis Regina examine l'épée en passant sa main au-dessus de la poignée.)
Regina : (désespérée) Cette épée a été ensorcelée pour me tuer. (se penche vers Robin) Mes pouvoirs ne le guériront pas. (Elle réfléchit une seconde et relève la tête pour remarquer que Emma regarde Robin.) Mais peut-être que les tiens le peuvent. (La regardant, Emma s'apprête à répondre mais est interrompue par Crochet qu'elle regarde ensuite, surprise.)
Crochet : Non ! Elle ne doit pas avoir recours à la magie noire.
Mary Margaret : Il a raison. C'est d'ailleurs dans ce but que tu t'es fait passer pour la Sauveuse. (Regina se tourne vers elle.)
Regina : (désespérée) Le but, comme tu dis, n'a jamais été que Robin meure. Et ce n'est pas à toi de décider, c'est à elle. (finit en regardant Emma) C'est à Emma que je le demande. (Emma semble hésitante.)
Emma : Je ne sais pas ce qu'il se passera si je me sers à nouveau de mes pouvoirs.
Regina : (désespérée) Je pourrai utiliser la dague pour t'y obliger, mais je ne le ferai pas. Je ne ferai que t'implorer. J'ai déjà perdu une fois l'homme que j'aimais, je ne veux pas revivre ça. S'il te plaît, sauve Robin.
Emma : (incertaine) D'accord. Je vais essayer. (Elle regarde brièvement Crochet qui n'est pas d'accord avant de s'approcher de Robin. Alors qu'elle lève la main au-dessus de Robin, Rumplestiltskin apparaît assis sur une chaise, ce qui la surprend.)
Rumplestiltskin : Tu vois, quand tu veux.
Emma : (surprise) Qu'est-ce que vous faites ici ?
Rumplestiltskin : Je t'avais dit. Je suis là pour t'aider à assumer pleinement les ténèbres qui sont en toi.
Crochet : (perdu) Emma, qu'est-ce qu'il y a ? À qui parles-tu ?
Emma : (sans le regarder) À personne. (s'approche de Rumplestiltskin)
Crochet : (à Regina, furieux) Vous voyez ? Vous lui en demandez trop ! (Interloquée, Regina le regarde.)
Emma : (face à Rumplestiltskin) Non, ça va. J'peux le faire.
Rumplestiltskin : Pas si vite, très chère ! Pour ceux qui font appel à la magie, il y a un prix à payer.
Emma : (déterminée) Je ne vais pas les faire payer pour sauver une vie.
Rumplestiltskin : Désolé de te décevoir, mais ce sont les règles du jeu. Ni toi, ni moi ne pouvons les changer. Il y a forcément un prix à payer.
Emma : (un peu à contrecœur) D'accord. (déterminée) Alors, je le paierai.
Rumplestiltskin : Oh, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. (regarde Regina) C'est elle qui fait appel à la magie. C'est à elle de payer.
Emma : (déterminée) Avec moi, ce sera différent. (sûre d'elle) Je suis la Sauveuse. (Rumplestiltskin pouffe, amusé avant de disparaître.)
Regina : (perdue) Emma, à qui tu parles ? (inquiète) Qu'est-ce qui se passe ?
Emma : (reprend ses esprits) Rien, ça va. (Elle se remet près de Robin.) Je vais y arriver. (Concentrée, elle passe sa main au-dessus de Robin, de la tête jusqu'à la blessure située à l'abdomen, ce qui a pour effet de le guérir. Peu après, il revient à lui en respirant de nouveau.)
Regina : (se précipite vers lui, inquiète) Robin ! (Il se calme un peu.) Je suis là. (Emma et Crochet les regardent.)
Robin : (rassuré) Regina ! (Soulagée, elle lui sourit avant de l'embrasser. Rassurée, Emma se retourne pour embrasser Crochet, sous les yeux de ses parents et Regina qui relève la tête.)
Crochet : (inquiet) Emma ? Tu te sens bien ?
Emma : (sans le regarder, fatiguée) Ouais, ça va. Je suis un peu fatiguée. Je crois que je vais aller m'allonger. (Elle s'éloigne, sous le regard inquiet de ses parents et Crochet, puis les regarde tous avant de quitter la pièce. En descendant les escaliers, elle retrouve Rumplestiltskin, ce qui la surprend.)
Rumplestiltskin : Tu as aimé te sentir puissante. Avoue.
Emma : Non. (le regarde) Je l'ai fait parce qu'il le fallait.
Rumplestiltskin : (fixant la main gauche d'Emma) Si c'est vrai, comment expliques-tu qu'un baiser de Crochet n'ait pas pu empêcher ceci d'arriver ? (Emma regarde sa main dont la peau s'est un peu transformée en Crocodile, ce qui le fait pouffer.) C'est grisant, n'est-ce pas ? Les ténèbres. (Ne sachant quoi répondre, Emma finit par descendre les escaliers.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. La nuit. La furie dépose Robin près du lac de l'Heritage Park. Alors que de la brume apparaît sur le lac et que la barque de Charon arrive, Regina arrive en courant avec les Charmants, Leroy et le Roi Arthur..


Mary Margaret : Regardez ! Ils sont là !
David : Qu'est-ce que c'est ? (La furie envoie une onde de choc violette qui les jette tous à terre. Ensuite, elle s'approche de Robin et commence à extraire la psyché de ce dernier. Alors que David à moitié allongé regarde sa femme, Regina accourt vers la furie.)
Regina : Non ! Stop ! Si tu veux une vie, prend la mienne ! (La furie se détourne de Robin et commence à aspirer l'âme de Regina.)
Mary Margaret : (finit de se relever) Regina, qu'est-ce que tu fais ?!
Regina : (déterminée) Ce que j'aurai dû faire à Camelot !
Mary Margaret : (la rejoint vivement) Tu n'es pas obligée d'affronter ça toute seule. Je reste avec toi. (Elle pose sa main sur l'épaule de Regina et partage son sort.)
David : (les rejoint) Moi aussi. (Il pose sa main sur l'autre épaule de Regina et partage son sort.)
Leroy : (les rejoint, suivi du Roi Arthur qui pose sa main sur l'autre épaule de David) Moi non plus, je ne vous lâcherai pas. (Il pose sa main sur l'autre épaule de Mary Margaret et partage le sort de Regina. La furie se retrouve ainsi bloquée, ne pouvant extraire les cinq âmes simultanément. Le sort se rompt donc, la faisant disparaître, aussitôt suivi de Charon, la lune déclinant dans le ciel. Ensuite, Regina rejoint Robin avant de s'asseoir tandis que les autres reprennent leur souffle.)
Regina : (alarmée) Robin, ça va ? Tu m'entends ? Comment tu te sens ? (Tandis qu'elle lui caresse le visage, il reprend conscience et la regarde.)
Robin : (affaibli, murmure) Il semblerait que certains se soient…. finalement mis à croire en toi. (Ils se sourient avant qu'elle m'embrasse, rassurée. Elle se tourne ensuite vers Mary Margaret.)
Regina : Comment tu savais que ça aller marcher ?
Mary Margaret : (essoufflée) C'était un coup de chance.
David : (essoufflé) On allait quand même pas la laisser t'emmener.
Leroy : (essoufflé) Après ce qu'il vient de se passer, il y a au moins truc qui est sûr, si il y a une personne qui peut sauver la ville, c'est vous.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. La nuit. Café Granny. Une fête est organisée pour fêter le sauvetage de Robin. Au comptoir, Crochet est en train de boire une bière quand Regina entre tandis que Granny sert des boissons aux Charmants et Henry. Regina passe vite fait près de leur table pour caresser le bras d'Henry et de David avant de s'éloigner avec Robin pour s'asseoir à la table derrière, tandis que les nains entrent avec Tom statufié, sous le regard des Charmants et Henry et Roland observe Neal. Toujours dans son coin, Crochet agite un peu sa bouteille quand Belle le rejoint.


Belle : Tu sais, Granny t'apportera un verre, si tu demandes. (Elle s'assoit à côté de lui et pose la rose enchantée sur le comptoir sans le quitter des yeux. Ensuite, elle se penche vers lui et murmure.) Alors, t'as essayé de l'embrasser ?
Crochet : (frustré) Oui. Elle n'a eu aucune réaction. (boit une autre gorgée)
Belle : (concernée) J'suis désolée.
Crochet : Ce n'est pas fini. J'ai passé plus d'un siècle à tenter de tuer ce maudit Crocodile ; (en la regardant) je peux passer autant de temps à essayer de sauver celle que j'aime.
Belle : (chuchote) Oui. (Elle détourne le regard. Dans une autre partie du Café, alors qu'elle est toute seule, Violette est rejoint par Henry, ce qui lui fait plaisir.)
Violette : (en montant la machine se trouvant devant elle avant de le regarder) Qu'est-ce que c'est ? Un objet magique ?
Henry : (content) Plus ou moins. On appelle ça un jukebox.
Violette : (un peu perdue) Oh.
Henry : (sortant un jeton) Si tu lui donnes à manger, (Elle le regarde de nouveau.) il chante pour toi. (Voyant qu'elle semble intéressée, il insère le jeton, tape sur deux touches et une musique, celle du bal de Camelot, se fait entendre. En l'entendant, elle sourit tandis qu'il réalise quelque chose.) Oh, c'est vrai. Tu n'es pas d'ici. (Elle le regarde.) Il faut un peu de temps pour s'habituer à notre musique.
Violette : (gênée, détourne le regard) Non, à vrai dire, je… je crois que j'ai déjà entendu cette chanson avant. (rit et le regarde) Je m'appelle Violette.
Henry : Et moi, Henry.
Violette : (lui tend la main) Enchantée. (Ils se serrent la main, avant de sourire et rire, observés au loin par David qui reporte son attention sur Mary Margaret et remarque qu'elle ne va pas bien.)
David : Mary Margaret. (Elle tourne la tête vers lui.) Ça va s'arranger. On va sauver Emma et on va gagner cette fois encore.
Mary Margaret : (réaliste) Je sais. Mais, ce que t'as l'air d'oublier c'est que… si nous on gagne, Emma perd. (Réalisant qu'elle a raison, il soupire. De l'autre côté de la rue, Emma les observe avant d'entamer la route pour se rendre chez elle, digne, mais triste.)


SCÈNE : Camelot. Six semaines plus tôt. Château. La nuit tombée. Remontant les escaliers, Emma surprend une conversation entre le Roi Arthur, ses parents, Crochet, Regina et Robin, toujours faible, est assis sur la table, le regard ailleurs tandis que Crochet a la tête baissée.


Roi Arthur : (hors champ) J'espère que vous accepterez mes excuses. Nous n'avons pas pour habitude de tuer nos invités. Ce que Perceval a fait est inexcusable.
Regina : Mais, il avait raison. (ferme) Je suis la Méchante Reine.
Roi Arthur : À Camelot, chacun a le droit à une seconde chance, peu importe qui vous étiez. Ce qui compte, c'est ce que vous êtes. (regarde Robin du coin de l’œil) Si vous avez pu sauver cet homme avec vos pouvoirs, vous êtes vraiment la Sauveuse dont Merlin avait prédit la venue. (En entendant ça, Emma relève la tête tandis que Regina, un peu gênée, finit par sourire légèrement.)
Regina : Merci. (Le Roi Arthur incline brièvement la tête avant de s'éclipser. Il se rend ainsi dans la salle de la Table Ronde et décroche les armoiries de Perceval qu'il pose sur la table alors que Guenièvre ouvre la porte. Elle le voit ensuite s'asseoir sur la chaise face aux armoiries et finit par le rejoindre.)
Guenièvre : Ces étrangers me font peur, Arthur.
Roi Arthur : (la tête brièvement de biais) Tu connais la prophétie aussi bien que moi. Ils devaient venir.
Guenièvre : (marche vers lui) Merlin nous dit ce qui va se produire, mais il ne nous dit pas comment. (regardant les armoiries) Perceval est mort. (Elle s'assoit à sa droite et détourne le regard.) Ils l'ont tué. (le regarde, inquiète) Qui sait quelle autre tragédie ils pourraient provoquer ?
Roi Arthur : (le regard ailleurs) Ils sont ici pour détruire le Ténébreux. Ce ne sera pas facile, mais les aider est peut-être le seul moyen pour moi de récupérer sa dague. (Il finit en la regardant avant de tirer Excalibur de son fourreau et de la poser sur les armoiries.) Je n'ai pas le choix. Si je ne rend pas sa pointe à Excalibur, nous perdrons tout ce que nous avons mis tant de temps à bâtir. (Elle met sa main devant lui et il pose sa main sur la sienne, avant qu'ils se les prennent tout en se regardant.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. La nuit. Maison Swan. À l'intérieur, assise à une table, Emma caresse tristement la lame de la dague posée devant elle, quand Rumplestiltskin se manifeste, debout dans l'escalier derrière elle.


Rumplestiltskin : Que se passe t'il, très chère ? (Emma ne répond pas.) Tu te sens mise à l'écart ?
Emma : (sans le regarder) Qu'est-ce que vous faites ici ? (La dague en main, elle se lève vivement et le rejoint.) J'assume ma part de ténèbres aujourd'hui.
Rumplestiltskin : C'est exact. Mais je suis revenu te voir pour une autre raison. (Emma l'écoute attentivement.) Toi et moi avons quelque chose à accomplir, quelque chose qui nous dépasse autant l'un que l'autre. (Elle se dirige vers la porte qui avait l'attiré l'attention de Crochet et ouvre la porte d'une simple agitation de la main.) Depuis que le Ténébreux existe, (Emma le regarde.) certaines choses nous ont toujours empêché d'arriver à nos fins. (Emma baisse brièvement le regard avant d'avancer après la porte. Tandis qu'il parle, on voit les proches d'Emma être occupé : ses parents, Henry et Violette, Regina, Crochet, Belle.) La famille à laquelle nous restons liés liés et que nous voulons à tout prix protéger, des amitiés qui nous interdisent d'oublier totalement qui nous étions. La magie qui menace de déjouer nos actes (Regina claque des doigts et Tom reprend son apparence normale avant qu'elle s'éloigne et boivent.) les plus maléfiques. (Crochet se verse du rhum après avoir servi Belle qui le regarde ensuite avant qu'ils trinquent.) Et, surtout, le Véritable Amour qui nous empêche de renoncer à ce que nous sommes. (Crochet boit son fond de verre. Du côté de la maison, Emma descend les marches qui mène à la cave.) Ainsi, malgré tous nos efforts, nous ne pouvons pas échapper au pouvoir de la lumière. Mais toi, Emma Swan, tu peux y remédier. C'est pour cela que tu as apporté cette épée ici. (Emma arrive auprès d'Excalibur plantée dans un rocher.) Pour pouvoir accomplir ce qu'aucun Ténébreux avant toi n'a encore fait. (Tandis qu'elle brandit la dague près d'Excalibur, il continue.) Tu peux rendre à cette dague son intégrité et t'en servir pour anéantir la lumière à tout jamais. (Emma plante la dague sans l'enfoncer à côté de l'épée et la tourne pour que la partie où est écrit son nom soit visible, avant de finir par poser la dague sur le rocher près de l'épée. Ensuite, elle regarde Excalibur avant de poser ses mains sur la poignée, ce qui a pour effet de faire rougeoyer la pierre de la poignée avant de provoquer une onde de choc qui la repousse violemment, au point qu'elle tombe face contre terre, ce qui le fait pouffer, tandis qu'elle tourne la tête vers lui.) Tu ne croyais quand même pas que ce serait aussi simple, très chère ? (Emma se redresse un peu et regarde Excalibur.) Si tu veux cette épée, tu vas devoir… en payer le prix.


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