Cette page est la transcription de l'épisode "Le Retour du Dragon".
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SCÈNE : Storybrooke. Présent. Pendant une nuit sombre et rude dans les rues de la ville, Regina se rend au Café Granny, d'un pas déterminé. À l'intérieur, Maléfique, assise avec Cruella et Ursula, tient le hochet d'un air triste, avant de lever la tête en entendant Regina entrer.
Regina : Alors, ce n'était pas qu'une simple rumeur ? Elles t'ont vraiment fait renaître de tes cendres.
Maléfique : (digne) Pourquoi es-tu venue jusqu'ici ?
Regina : Pour te faciliter la tâche, voyons. Si tu veux me tuer, me voilà ! (les bras écartés) Ce n'est pas mon genre de fuir. (Cruella regarde Maléfique qui, amusée, se téléporte aussitôt auprès de Regina)
Maléfique : (amusée) Tu crois que je suis revenue uniquement pour te tuer ?
Regina : (sérieuse) Je t'ai gardée sous terre pendant une trentaine d'années. Et tu n'es pas de celles qui pardonnent facilement. (Ursula regarde Cruella)
Maléfique : C'est vrai, (Cruella les regarde, tout en buvant une gorgée) mais avec le recul, je me dis que ce que tu as fait n'est rien en comparaison des crimes impardonnables que d'autres ont à se reprocher.
Cruella : (à Maléfique) Méfie-toi, darling. Elle est devenue très copine avec tous ces héros.
Regina : (sérieuse) Parce que j'n'avais pas le choix ! Tu sais très bien à quel point j'avais soif de vengeance. Et pour survivre dans cette ville, j'ai dû leur faire croire que j'avais changé. J'ai dû me débrouiller seule et les regarder profiter d'un bonheur auquel je n'ai jamais eu droit. Si votre plan c'est de les priver à jamais de leurs fins heureuses, je veux en être !
Ursula : Tu ne penses tout de même pas qu'on va te croire sur parole ?
Maléfique : Bien sûr que non, c'est pour ça qu'elle est ici. Elle veut nous montrer qu'elle est encore l'une des nôtres.
Regina : Je l'ai toujours été.
Maléfique : Ça, on va vite le savoir ! (prend un verre plein d'une table voisine et lui tend) Es-tu toujours une mauvaise fille, Regina ? (Cruella et Ursula se regardent avant que cette dernière regarde Maléfique et Regina. Regina prend le verre et le boit avant de le serrer au point de le briser.)
Regina : (sérieuse) La pire de toutes.
SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Aux écuries royales, Regina observe Blanche-Neige chevauchant dans les prés.
Blanche-Neige : (à cheval, heureuse) Yah ! Allez, encore une fois ! (Irritée par le bonheur de sa belle-fille, Regina claque la porte.)
Regina : (irritée) Admirez les exploits de cette chère Blanche-Neige. Un trophée de plus pour cette petite princesse adorée ! (Elle arrache une à une plusieurs des médailles de concours de la princesse, tandis que Rumplestiltskin apparaît.)
Rumplestiltskin : Oh, (surprise, elle se retourne avec un grimoire à la main) je ne peux qu'apprécier l'ironie de la situation. (pouffe avant de se lever) Le jour de votre rencontre, Blanche-Neige a failli mourir d'une chute de cheval et aujourd'hui, c'est la meilleure cavalière de tout le royaume.
Regina : C'est son précieux cheval qui remporte les médailles d'or, ce n'est pas elle.
Rumplestiltskin : (s'approche d'elle) Certes. Mais quoiqu'il en soit, la chance semble lui sourire très souvent. As-tu remarqué ? (pouffe)
Regina : (désespérée) Et toi, (il lui tourne le dos) tu avais promis de m'enseigner la Magie, pour que je puisse enfin briser sa vie.
Rumplestiltskin : (se rassoit) Mais je te l'enseigne, très chère. Bien que décèle une certaine impatience. (téléporte le grimoire dans ses mains) Tu te caches ici pour lire... quoi, au juste ? (le regardant plus attentivement) Le grimoire secret de Maléfique ?
Regina : (innocente) Je l'ai trouvé dans les affaires de ma mère. (se penche, excitée) Elle a le pouvoir... de se transformer...
Rumplestiltskin : (l'interrompt) En dragon cracheur de feu. Je sais, je sais, je sais. C'est un p'tit peu trop clinquant pour moi. (pose le grimoire à côté de lui)
Regina : Je ne supporte plus de regarder Blanche-Neige grandir. (Rumplestiltskin se met à l'écouter attentivement.) Je ne supporte plus qu'elle ait tout ce qu'elle souhaite, alors que... Je n'ai rien ! (déterminée) Je veux pouvoir satisfaire mon désir de vengeance. (Rumplestiltskin glousse.)
Rumplestiltskin : (amusé) Tu ne sais même pas à quoi ressemble la vengeance, très chère.
Regina : C'est vrai. Tout ce que je sais c'est à quoi ressemble tes leçons et elles ne me mènent nulle part.
Rumplestiltskin : (vexé) Au lieu de rejeter la faute sur les autres, tu devrais te regarder dans le miroir. (se lève) Et je ne dis pas du tout ça de manière métaphorique. (Regina soupire avant de s'exécuter tandis qu'il lui montre une terre désolée à travers le miroir.)
Regina : Quel est cet endroit ?
Rumplestiltskin : C'est une terre désolée. Mais il y a longtemps se trouvait là une forêt luxuriante, jusqu'au jour où Maléfique l'a réduite en cendres. Les flammes qu'elle peut produire sont si puissantes, que le seul arbre qui reste brûle encore, (Fascinée, Regina le regarde.) un quart de siècle après. (Regina regarde de nouveau le miroir mais Rumplestiltskin efface l'image des terres désolées, incitant Regina à reporter son attention sur lui.)
Regina : (fascinée) Sais-tu comment elle a fait ?
Rumplestiltskin : Grâce à de puissants pouvoirs qu'elle a cultivés en tirant profit de l'atout le plus précieux qui soit : le temps, mon enfant. Si tu te refuses à prendre le temps et que tu te précipites sans réfléchir, (touche brièvement son menton puis sa joue du doigt) Tu ne seras... jamais prête. (s'éloigne peu à peu et lui tourne le dos)
Regina : À moins que tout ceci ne soit que... de fausses excuses. (Rumplestiltskin semble désintéressé) Et que tu ne sois pas assez compétent pour m'enseigner la magie.
Rumplestiltskin : (tourné vers elle, amusé) Tu penses vraiment qu'elle pourra t'aider toi ?
Regina : Je pense que j'en ai plus qu'assez de devoir attendre.
Rumplestiltskin : (la pointant du doigt) Oui, et c'est là tout le problème. Alors, bonne chance avec Maléfique. (Il la téléporte sur la terre désolée.)
Regina : (contrariée) Rumplestiltskin. (Elle se tourne et découvre le territoire avec admiration et appréhension, apercevant l'arbre encore en feu et la Forteresse interdite dans les montagnes. Curieuse, elle s'avance vers le château de Maléfique.)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Suivant David, Emma rentre avec Mary Margaret au Loft Blanchard.
Emma : (nerveuse) Vous dites que Regina fait "quoi" ?
David : (face à elle) Elle va tenter de les espionner.
Emma : (nerveuse) Espionner quelqu'un qui se transforme en dragon ? Non, mais ça va pas ?! Pourquoi vous ne m'avez rien dit ? (Mary Margaret se place près de David)
David : On a pas eu le temps. Elle nous a expliqué son plan et elle est partie.
Emma : (nerveuse) Vous auriez dû m'en parler.
Mary Margaret : Pourquoi ? (Emma la regarde) Tu crois vraiment que tu aurais pu l'en empêcher ?
Emma : (vexée) J'aurai pu l'aider. J'étais garante de cautions. Prétendre être quelqu'un d'autre faisait partie de mon travail.
Mary Margaret : Je sais bien. Mais je crois que Regina sait se débrouiller toute seule.
Emma : (inquiète) J'espère. Elle est censée vous retrouver quand ? (Ils ne répondent pas et David évite même son regard, incitant Emma à regarder sa mère.) Maman, quand est-ce qu'elle est censée vous retrouver ? (Mary Margaret soupire)
David : Elle aurait dû le faire il y a une heure.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Les Reines des Ténèbres et Regina roulent dans la voiture de Cruella.
Regina : Quelqu'un veut bien me dire où on va ?
Cruella : Ce serait beaucoup moins amusant. (lui jette un bref coup d’œil) Tu le sauras bien assez tôt.
Regina : À ta guise. Mais, j'avoue que, par simple curiosité professionnelle, j'aimerais savoir... Comment vous avez fait toutes les deux pour la ressusciter ? (finit en désignant Maléfique de la tête)
Maléfique : Chaque chose en son temps. Certaines d'entre nous ne te font pas du tout confiance. (Regina ne s'en offusque pas. Cruella arrête soudain sa voiture sur les rails d'un train, et d'ailleurs, le train en question fonce tout droit sur le véhicule.)
Regina : (regarde Cruella) Qu'est-ce que tu fais ?
Cruella : (regarde en direction du train) Je joue à mon jeu préféré. Son nom c'est : "Ne joue pas les héros". La première qui leur sauve la vie a perdu.
Regina : (contrariée) C'est une plaisanterie, j'espère ?
Ursula : Si ça te contrarie, tu n'as qu'à nous télétransporter ailleurs. (Regina regarde un moment le train puis ses collègues puis de nouveau le train avant de regarder droit devant elle, déterminée. Alors que le moyen de transport s'apprête à les fracasser, Regina téléporte l'engin un peu plus loin, ce qui fait soupirer Cruella qui la regarde avec Maléfique.)
Regina : Ça va, ne me regarde pas comme ça.
Cruella : (à Maléfique) Tu vois ? J't'avais dit qu'elle s'était ramollie. File-moi ce que tu me dois.
Maléfique : (avec une légère déception, s'exécute en lui donnant un bijou) Elle manque un peu de pratique, c'est tout. Ça ne prouve rien du tout. (Regina la regarde brièvement) Alors, Regina, qu'est-ce que t'en dis ? On y va un peu trop fort pour toi ?
Regina : (sérieuse) J'en dis qu'on devrait s'en aller d'ici. (Les trois autres soupirent avant qu'elle se mette à sourire.) Et aller chercher les embrouilles pour de bon. (Toutes sourient et Regina ricane.)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Le lendemain. Boutique d'antiquités. Henry analyse l'illustration trouvée dans les affaires d'August avec sa loupe lorsque Belle lui apporte un petit gâteau.
Belle : Ça va ?
Henry : Ouais.
Belle : Alors, c'est celle-là, la page qu'August a retiré du livre de contes ? T'as trouvé quelque chose ?
Henry : Je suis sûr que cette porte a, d'une manière ou d'une autre, quelque chose à voir avec l'Auteur. Alors, il me reste plus qu'à découvrir où elle se trouve.
Belle : Tu vas y arriver. (Henry la regarde) Tiens. (lui tend le gâteau qu'il prend avant de lui caresser l'épaule et de le laisser continuer ses fouilles)
Henry : Allez, August, aide-moi un peu. Qu'est-ce que tu essaies de me dire ?
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans la rue principale, Emma gare sa voiture devant le Café Granny avant d'y foncer et d'y voir Crochet en sortir et s'avancer vers elle.
Emma : Tu as trouvé quelque chose ?
Crochet : Une table brûlée, des bouteilles brisées et... une Granny folle de rage. (Emma s'arrête et revient vers lui et sa voiture) Apparemment, Regina et les sorcières ont vidé le bar. (pouffant) Elle a dû se montrer convaincante.
Emma : (inquiète) À moins que ce soit ce qu'elles veulent lui faire croire.
Crochet : Je sais que tu es inquiète, mais on ignore encore ce qu'il s'est passé hier soir.
Emma : (inquiète) C'est bien ce qui m'inquiète. Elle n'est ni à son bureau ni chez elle. Mes parents vont aller à son caveau, mais...
Crochet : Tu imagines déjà le pire.
Emma : (inquiète) En fait, je ne peux pas m'empêcher de penser que si cette mission d'infiltration avait marché et qu'elle maîtrisait totalement la situation, elle devrait déjà être revenue depuis longtemps.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Au même moment, Mary Margaret et David sont en route vers le caveau.
Mary Margaret : (inquiète) C'était p'têt si bonne idée. S'il est arrivé quelque chose à Regina...
David : Tu l'as dit toi-même : elle sait se débrouiller toute seule. Ça va aller. (Soudain, elle l'interrompt car elle a aperçu quelque chose.)
Mary Margaret : Regarde ! (Il s'arrête et ils voient une voiture de patrouille incendiée. Ils sortent de leur voiture et s'en approche.)
David : C'est une de nos voitures de patrouille. Qu'est-ce qui s'est passé ?
Regina : (apparaît derrière eux) Maléfique est passée par là. (Ils se retournent et sont surpris de la voir.) Et ça, c'est sa définition d'une soirée réussie.
Mary Margaret : (soulagée) Regina ! (inquiète) Tout va bien ? Qu'est-ce qui s'est passé hier soir ?
Regina : (s'approche d'eux) J'ai dû prouvé que j'étais l'une des leurs. Ce qui impliquait de boire, de faire brûler des choses et d'en détruire beaucoup d'autres. (d'un air désolé) Désolée pour la voiture. (David regarde la voiture de patrouille tandis que Regina se met à murmurer.) Vous ne devriez pas être ici. On devra être plus discrets la prochaine fois.
David : (la regarde, inquiet) La prochaine fois ? (Mary Margaret le regarde) Vous n'avez pas découvert ce qu'elle prépare ?
Regina : Ce n'était que la première nuit ! Et j'ai appris qu'elles cachaient quelque chose, une forme de magie terriblement puissante.
Mary Margaret : (secoue brièvement la tête, inquiète) Quoi ? Qu'est-ce que c'est ?
Regina : (d'un air désolé) J'en sais rien.
Mary Margaret : (déçue) Alors, tout ce que vous avez réussi à faire, c'est infliger des... des dommages matériels à cette ville ?
Regina : J'ai restauré un début de confiance. La dernière fois, c'est moi qui suis venue à Maléfique. (confiante) Cette fois, c'est elle qui viendra à moi.
SCÈNE : Royaume enchanté. Forteresse interdite. Passé. Regina pénètre timidement dans l'enceinte de la forteresse.
Regina : (timide) Il y a quelqu'un ? Maléfique ? (regarde un instant le grimoire) J... J'aurais aimé... (s'enhardit) J'étudie la magie et... Enfin, je ne suis qu'une simple débutante. Mais je me disais que... vous pourriez peut-être... (élève un peu la voix) Vous pourriez peut-être me prendre comme élève.
Maléfique : (hors champ) Si tu commençais par me montrer ce que tu as appris en allumant la cheminée ? (Regina se dirige hésitante vers ladite cheminée. Elle tente de s'exécuter et finit par obtenir une flamme dans sa main.)
Regina : Du feu. Allez, brûle ! (le lance dans la cheminée qui s'allume aussitôt, ce qui l'emplit de joie)
Maléfique : (hors champ) C'est pitoyable. (Sa joie retombant, Regina tourne la tête vers Maléfique et la découvre dépravée.) Mais, ça fera l'affaire. (s'installe sur son fauteuil, visiblement déprimée) Ah, comme c'est agréable ! J'n'avais pas eu de feu de cheminée ici depuis... des années. (Elle tend sa main vers un pic)
Regina : Qu'est-ce que c'est ? (Maléfique se pique ensuite d'une goutte de Charme du Sommeil mélangée en secret à d'autres ingrédients écœurants, pour rester dans un état léthargique.)
Maléfique : Tu ne trouveras rien à ce sujet dans tes vieux grimoires. Une seule goutte de Charme de Sommeil mélangée à de l'eau de mer et des excréments de crapaud. Cela aide à se détendre. (Voyant Regina mal à l'aise, Maléfique rit de sa déception, avant d'ajouter avec un ton soudain abattu.) Qu'il y a t'il, ma jolie ? Je ne suis pas... celle que tu espérais ?
Regina : (alarmée) Que vous est-il arrivé ?
Maléfique : (regardant la cheminée) J'ai croisé une rose (la regarde), la princesse Rose.
Regina : (admirative) Celle que vous avez plongé dans un sommeil éternel ?
Maléfique : (frustrée) Jusqu'à ce que le Roi Stéphane et sa "virilité triomphante" réduisent tous mes efforts à néant d'un simple baiser. Mais aujourd'hui, (se pique de nouveau le doigt) cela m'est parfaitement égal. (Regina regarde brièvement le grimoire en le faisant tourner dans sa main)
Regina : La Maléfique dont j'ai lu les exploits n'aurait pas renoncé aussi facilement. (Maléfique continue de regarder la cheminée) Avez-vous oublié celle que vous étiez ? (Maléfique se relève alors d'un bond, et s'avance menaçante vers l'insolente.)
Maléfique : (menaçante) Celle que j'étais avait très mauvais caractère et si tu osais l'insulter, elle se changeait en dragon et te dévorait. (finit en lui tenant le cou puis renonce et ajoute dans un souffle) Tu as de la chance, j'ai déjà pris mon petit-déjeuner. (dure) Prend ton vieux grimoire poussièreux et sors de mon château. (Regina, surprise, finit par s'exécuter.)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Les Reines des Ténèbres rejoignent M. Gold dans sa cabane où il s'impatientait.
M. Gold : Enfin ! Où étiez-vous cette nuit ?
Maléfique : Ne sois pas désagréable. (Cruella ferme la porte derrière elles) Regina est venue nous trouver, c'était l'occasion de rattraper le temps perdu.
M. Gold : (étonné) Regina ? Et que voulait-elle ?
Ursula : (regardant la cheminée) Elle est venue à la pêche aux informations.
M. Gold : (inquiet) Vous ne lui avez quand même pas dit que c'était moi que vous cachiez ?
Cruella : Oh non, on l'a joué fine, darling. Elle ne se doute de rien. (Rassuré, M. Gold hoche la tête.)
Maléfique : Reformer notre ancienne alliance est un plan aussi surprenant qu'intéressant.
M. Gold : Oh, mon plan va bien au-delà de ça. (la regarde) Mais Regina pourrait nous être extrêmement utile.
Maléfique : (douteuse) Tu crois vraiment qu'elle accepterait de nous aider ?
M. Gold : Autrefois, le chagrin a fait d'elle un monstre. Et son coeur vient d'être brisé à nouveau, elle a perdu son deuxième Véritable Amour et elle souffre énormément.
Maléfique : (croise son regard) Nous savons tous les deux à quel point la souffrance peut nous rendre fort.
M. Gold : (la regarde) Ouais, c'est sûr. (détourne le regard) Une fois que la guerre aura commencé, tout le monde sera forcé de choisir son camp, y compris Regina.
Maléfique : (intriguée) Et de quelle guerre s'agit-il ?
M. Gold : Celle que l'on s'apprête à provoquer (Cruella sourit, excitée tandis qu'il rajoute du bois dans la cheminée.) Et ce soir, nous lancerons la première attaque.
SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Sur le chemin du retour, Regina entend soudain un carrosse arrivant derrière elle. Le Duc à son bord fait arrêter la voiture.
Duc : Cocher, arrêtez-vous ! (le cocher s'exécute puis le Duc sort la tête du carrosse pour voir Regina) Bonjour, ma chère. Que faites-vous donc ici toute seule au milieu de nulle part ?
Regina : (encore un peu surprise) Je rentre à pied, au palais de Leopold.
Duc : Oh là, vous n'êtes pas arrivée ! Si vous voulez, je peux vous conduire jusqu'au prochain royaume. Je m'y rend justement pour assister au mariage royal.
Regina : (intriguée) Quel mariage ?
Duc : (sérieux) J'imagine que vous avez déjà entendu parler de la Reine Rose et du Roi Stéphane ? C'est leur fille, Aurore, qui va se marier.
SCÈNE : Royaume enchanté. Forteresse interdite. Passé. Regina se présente de nouveau devant une Maléfique toujours allongée et montre l'invitation du mariage.
Regina : La fille de votre rivale s'apprête à se marier ! Une nouvelle génération connaît une fin heureuse, pendant que vous... vous croupissez dans ce vieux château.
Maléfique : (toujours aussi morose) Et pourquoi l'idée que j'ai échoué te bouleverse t'elle à ce point ?
Regina : Parce que si vous ne... (Maléfique la regarde, attentive) Si une personne aussi puissante que vous n'ait pas parvenu à se venger, je n'y arriverai sans doute jamais moi non plus. (Maléfique se relève et s'approche d'elle)
Maléfique : (pose sa main sous le menton de Regina ; doucement) Alors, tu as perdu quelqu'un que tu aimais toi aussi ?
Regina : (triste) Oui. Celle qui est responsable de sa mort n'a jamais été inquiétée. (d'une voix nouée) Et je n'ai eu la possibilité de me venger.
Maléfique : (douce) Puis-je me permettre de te donner un petit conseil ? (Regina acquiesce) Renonce à ce projet. Trouve-toi une autre occupation. (Maléfique se détourne d'elle et s'éloigne, laissant Regina un peu surprise pendant un instant.)
Regina : Non. (prend l'invitation et se tourne vers Maléfique qui lui tourne le dos) Ceci n'est-il pas une bonne raison de se lever le matin, de se transformer en dragon pour pouvoir livrer bataille ?
Maléfique : (sérieuse) Encore faudrait-il pouvoir le faire.
Regina : (exaspérée) Cette annonce ne vous met-elle pas dans une rage folle ?
Maléfique : (se retourne vivement) Ne comprends donc tu pas ce que je te dis, petite imbécile ?! Je ne peux pas ! Ce temps est révolu. (d'une voix triste) Je ne peux plus me changer en dragon comme autrefois. J'ai perdu le feu, je l'ai perdu il y a bien longtemps.
Regina : (déterminée) Dans ce cas, nous allons le ranimer.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Caveau Mills. Regina ramasse des bouteilles de vin clouées au sol en soupirant lorsque Maléfique débarque.
Maléfique : On ne pouvait pas rester pour t'aider à nettoyer, désolée. (commence à enlever sa veste de costume)
Regina : (lui tournant le dos) Oh, c'est pas grave. (se tourne vers elle) Tu as plus besoin de te reposer que moi. (Maléfique met sa veste sur son avant-bras)
Maléfique : Ça fait plaisir de te revoir, Regina. J'espère que tu t'es bien amusée hier soir.
Regina : (avec un mal de tête) Hier soir, oui, mais ce matin, non.
Maléfique : Je peux peut-être t'aider, grâce à ce qui fait plus ou moins office de magie dans ce monde. (lui tend deux cachets d'aspirine) N'aie pas peur, c'n'est pas du poison, c'est de l'aspirine. Ça calme les maux de tête.
Regina : (stupéfaite) Je sais à quoi ça sert. (prend les cachets) Seulement, en général, tu n'es pas aussi gentille.
Maléfique : (sérieuse) Ça n'a rien à voir avec la gentillesse, je veux que tu sois en forme ce soir. (remet en place sa coiffure devant le miroir)
Regina : Pour quoi faire ? Jouer à vos "petits jeux" ?
Maléfique : (se retourne, sérieuse) Non. Il n'y aura plus de petits jeux. Tu veux savoir ce que nous faisons dans cette ville ? (Regina se relève et lui tourne le dos) En réalité, nous recherchons la même personne toutes les quatre : l'Auteur.
Regina : (se retourne, surprise) Qui vous a parlé de l'Auteur ?
Maléfique : Rumplestiltskin. (Regina remet sa coiffure en place) Il a tout raconté à Cruella quand il l'a croisé là-bas, à New York.
Regina : Bonne chance pour le retrouver. Moi, ça fait des mois que je le recherche.
Maléfique : (se rapproche d'elle) Mais tu t'y est très mal prise. Ce dont tu as besoin c'est de nouveaux alliés, et de nouvelles pistes concernant cet Auteur.
Regina : (intriguée) Et ces pistes auxquelles tu fais allusions, ont-elle quelque chose à voir avec cette magie noire puissant que vous cachez ?
Maléfique : Si tu veux que je te révèle tous nos secrets, tu dois d'abord faire quelque chose pour nous.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. En soirée, les Charmant et Crochet se rendent à la bibliothèque où ils ont fixé un rendez-vous avec Regina.
David : (chuchote) Hé, on est là ! (Regina sort de sa cachette et les gronde.)
Regina : (contrariée) Je croyais vous avoir dit de faire preuve de discrétion. Mais je vois que toute la famille Charmant s'est déplacée accompagnée de sa mascotte pirate.
Mary Margaret : (désignant Emma avec la tête) Certains d'entre nous s'inquiétaient.
Regina : (nerveuse) Si vous voulez vous inquiétez, faites vite. Il ne faut pas qu'on nous voit discuter.
Emma : (inquiète) Écoutez, Regina, c'est une très mauvaise idée. Cette femme, ce dragon, est dangereux, et vous, vous n'avez pas l'habitude des missions d'infiltration.
Regina : J'apprends vite ce genre de choses. Et Maléfique vient de me révéler pourquoi elles sont ici. (Ils sont attentifs.) Apparemment, elles cherchent l'Auteur elles aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Moi, je voulais qu'il change uniquement mon destin.
Emma : Et elles, qu'est-ce qu'elles veulent ?
Regina : Elles veulent modifier l'équilibre de notre monde pour que les méchants gagnent et que les héros soient malheureux. Elles estiment que le seul moyen d'obtenir leurs fins heureuses, c'est de détruire les vôtres.
Emma : Vous croyez qu'elles pourraient trouver l'Auteur ?
Regina : (embêtée) Elles ont une piste dont on ignore tout. (se reprend) Et ce soir, elles veulent que je les aide à voler quelque chose qui a un rapport avec tout ça. Je ne sais pas encore ce dont il s'agit.
Emma : Croyez-moi sur parole, ces trucs-là finissent souvent très mal.
Regina : (touchée) Je comprend que cela vous inquiète, mais je vais y aller. (Emma regarde brièvement sa mère qui acquiesce avant de reporter son attention sur Regina)
Emma : (déterminée) Ok, dans ce cas, j'y vais aussi.
Regina : (déçue) Pardon ?!
Emma : (déterminée) J'assurerai vos arrières. On ne sait jamais ce qui peut arriver.
Regina : Non, c'est trop risqué.
Emma : (déterminée) J'ai dit que je participais à l'Opération Mangouste et c'est ce que je vais faire. Vous voulez mon aide, bah vous l'aurez et tant pis si ça nous oblige à prendre des risques. (Regina secoue la tête) Quoique Maléfique prévoit de faire ce soir, je serais là.
(Un peu plus tard, Regina s'installe à l'entrée de la bibliothèque, attendant Maléfique, et regardant Emma, cachée dans une voiture quelques mètres plus loin. Soudain, la voiture de Cruella roule vers Regina avant d'ouvrir ses portières, dévoilant un véhicule vide. Alors que Regina et Emma semblent s'inquiéter, Maléfique arrive par derrière Regina.)
Maléfique : Prête à faire un tour en voiture ? (Surprise, Regina se retourne avant de la gratifier d'un sourire.)
Regina : Tu veux que je monte là-dedans ?
Maléfique : Cruella l'a ensorcelée pour qu'elle roule toute seule, mais tu peux prendre le volant si tu préfères.
Regina : (regardant la voiture) Évidemment que je préfère ! Où sont les deux autres ?
Maléfique : Elles ne viennent pas avec nous, il n'y a que toi et moi ce soir. Comme à la grande époque. (Elles s'avancent vers la voiture.)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Au Café Granny, Belle passe sa soirée avec Will. Il y a un gâteau au chocolat posté devant lui.
Belle : (assise) Il faut absolument que tu goûtes ce gâteau. Il est délicieux. (Ils sont néanmoins interrompu par Crochet, qui s'installe brusquement aux côtés de Will.)
Crochet : (sèchement) Je vois que nos deux naufragés ont trouvé un canot de sauvetage. (Will le regarde) Quelle chance ! (regarde Belle) Je ne vous dérange pas, j'espère ?
Belle : (embarrassée) Euh, Killian, voici... Voici Will. Vous vous êtes déjà rencontrés ? (Will se met à la regarder)
Will : Oh oui, on se connaît. (Belle semble soulagée puis il se tourne vers Crochet) Mais on devrait peut-être sortir avant que ta naturelle belliqueuse reprenne le dessus, histoire d'épargner ce genre de spectacle à la demoiselle. (Crochet et lui continuent de se fixer.)
Belle : (réalise) Et il est évident que vous ne pouvez pas vous voir.
Crochet : (regardant Will) Même si je serai ravi de te mettre à nouveau une raclée. (regarde Belle) C'est Belle que je suis venu voir. (Will continue de le regarder) Il faut que je te parle seul à seul.
(Crochet et Belle se retrouvent dans les cuisines.)
Belle : Et personne ne sait ce que ces trois sorcières veulent que Regina les aide à voler ?
Crochet : Non, on n'en sait rien. Mais ce sont de puissantes sorcières avides de pouvoir et qui de plus que le Ténébreux peut leur en offrir ? Sa dague est toujours à Storybrooke, n'est-ce pas ?
Belle : (interloquée) Tu crois que c'est ça qu'elles veulent voler ?
Crochet : Le meilleur moyen de trouver l'Auteur, c'est d'obliger le Ténébreux à le faire pour elles.
Belle : (dubitative) Mais comment ? La dague n'est d'aucune utilité tant qu'il est en dehors de Storybrooke, non ?
Crochet : À moins qu'elles trouvent un moyen de le ramener ici.
Belle : Dans ce cas, l'une d'elle pourrait contrôler ses pouvoirs. Ou pire encore, se servir de la dague pour l'éliminer et devenir elle-même la Ténébreuse.
Crochet : On ne peut pas laisser faire une chose pareille. J'imagine que la dague est maintenant en lieu sûr.
Belle : (sérieuse) Oui, évidemment.
Crochet : Alors nous devons la déplacer.
Belle : (surprise) Quoi ?
Crochet : Elles ont vu Rumplestiltskin. Elles ont peut-être glaner des indices sur l'endroit où tu pourrais la cacher. Il faut la mettre quelque part où elles n'auront pas l'idée de chercher.
Belle : (inquiète) Où ça ?
Crochet : (confiant) Ne t'en fais pas pour ça. Tu ne veux pas qu'on puisse retrouver le trésor ? Alors, laisse faire le pirate.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans la rue principale, Emma, inquiète, suit Regina à la trace tout en surveillant le GPS sur son téléphone. Elle voit la voiture tourner à droite et la suit en restant à bonne distance. La voiture de Cruella finit par se garer près de l'atelier de Marco, et la voiture d'Emma en fait autant.
Maléfique : On y est.
Regina : (perplexe) Il doit y avoir une erreur. (la regarde) Ça, c'est la maison de Marco, le réparateur de la ville. Le seul objet magique que l'on trouve ici, c'est du ruban adhésif.
Maléfique : (regarde devant elle) Je t'assure qu'il y a ici un objet qui a beaucoup plus de valeur. (la regarde) Enfin, à vrai dire, il s'agit d'une personne. (Regina la regarde d'un air interrogatif.) Ce petit pantin de bois noueux qu'il considère comme son fils.
Regina : (réalise) L'objet magique que tu me demandes de récupérer, c'est Pinocchio ?
Maléfique : (regarde devant elle, comme Regina) Il détient des informations à propos de l'Auteur et on a bien l'intention de lui faire avouer tout ce qu'il sait.
Regina : (sérieuse, elle la regarde et Maléfique en fait de même) Ce serait un plan remarquable si je n'avais pas déjà essayé. Quand August est redevenu un petit garçon, tous ses souvenirs ont été effacés. Il ne se rappelle plus de rien.
Maléfique : (ne la regarde plus) Il aurait peut-être recouvré la mémoire, si tu avais posé tes questions avec plus de fermeté. (la regarde de nouveau)
Regina : Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
Maléfique : (ne la regarde plus) Je commence à me demander si Cruella et Ursula n'avaient pas raison. Et si à force de passer du temps en compagnie de tous ces héros, (la regarde) tu n'as pas oublié qui tu es réellement ?
Regina : (piquée au vif) Je te conseille de réfléchir, avant de m'accuser de ne pas être totalement investie.
Maléfique : Si tu tiens à ce point à me prouver que tu es encore la Méchante Reine dont je me souviens, entre tout de suite dans cette maison et enlève ce pantin.
SCÈNE : Royaume enchanté. Forteresse interdite. Passé. À travers un miroir, Maléfique et Regina voient l'arbre qui brûle toujours.
Maléfique : Ainsi, un des arbres que j'avais fait flamber brûle encore ? (se retourne pour faire face à Regina) Et alors ? Quelle importance ?
Regina : C'est l'étincelle qu'il vous manque. Ce qui va vous permettre de réveiller enfin le dragon qui est en vous. (s'approche du trône de Maléfique, y saisit le couvre-chef et le présente à Maléfique) Il est temps de vous mettre en tenue.
(Peu après, elles sont à quelques pas de l'arbre et Maléfique a revêtit sa tenue de scène, avec son couvre-chef et son bâton. Maléfique se concentre et commence à absorber le feu provenant de l'arbre, jusqu'à l'absorber en entier. La voyant essoufflée, Regina marche vers elle pour la soutenir.)
'Regina : (la soutenant) Avez-vous réussi ?
Maléfique : (essoufflée) J'n'en suis pas certaine. (Des bruits de chevaux se font entendre derrière elles.)
Regina : (regardant derrière) Nous n'allons pas tarder à le savoir. Regardez. (Maléfique s'exécute et elles voient le Roi Stéphane et ses hommes s'approcher d'elles, avant que deux d'entre eux descendent de cheval.)
Maléfique : (revigorée) Bonjour, Stéphane.
Roi Stéphane : (à cheval) Maléfique. Je te préviens : tout ce que tu tenteras pour détruire le bonheur d'Aurore sera voué à l'échec. Tu échoueras comme tu as échoué autrefois avec Rose.
Maléfique : (contrariée) Tu y avais même veillé personnellement.
Roi Stéphane : Soldats, capturez ces femmes ! (Alors qu'ils sont sur le point de s'exécuter, Maléfique frappe le sol de son bâton avant de tenter de se transformer en dragon dans une fumée noire, devant l'air inquiet du roi et de ses hommes. Cependant, elle échoue, ce qui les rassure et inquiète Regina et les soldats menacent les femmes de leurs épées.) Eh bien, tu t'es ridiculisée une fois une plus, Maléfique. (Contrariée, Maléfique le fixe du regard.)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans l'atelier de Marco, Pinocchio est en train de finir de sculpter une licorne à bascule en bois lorsqu'il est rejoint par son père.
Marco : (ravi) C'est du bon travail, Pinocchio. (Pinocchio s'arrête et ils se regardent, souriants.) Il est prêt, cette fois. Tout ce qu'il nous reste à faire, c'est vérifier qu'il galope bien. (Pinocchio s'exécute et c'est un succès, ce qui les fait rire.)
Pinocchio : Ça va, comme ça ?
Marco : (regardant le cheval) C'est un fier coursier, digne d'un prince.
(Soudain, quelqu'un toque à la porte, ce qui les surprend. Regina entre alors.)
Regina : Bonsoir, Marco. Pinocchio. (referme la porte derrière elle tandis que Pinocchio la dévisage, inquiet) Je peux entrer ?
Marco : Bien sûr, je vous en prie. (Elle s'approche d'eux, en évitant leur regard.) Tout va bien ? (Elle agite sa main et tous deux tombent soudainement endormis. Alors qu'elle hésite à enlever Pinocchio, elle est rejointe par Emma ce qui la surprend.)
Emma : (chuchote) Regina. (Regina se retourne, surprise tandis qu'Emma ferme la porte derrière elle.)
Regina : (sur le même ton) Emma ! Qu'est-ce que vous faites ici ?!
Emma : (élève un peu la voix) J'vous observais. Quand je vous ai vu les coller dans vapes, je me suis dit qu'il y avait un souci.
Regina : (chuchote, inquiète) Il va vraiment y en avoir un si vous ne sortez pas d'ici.
Emma : Pas tant que vous ne m'aurez pas dit ce que ces sorcières vous ont demandé de faire.
Regina : (chuchote) Elles veulent faire parler Pinocchio.
Emma : J'vous avez dit que ces trucs-là finissaient mal. Il faut faire vite. On va le faire sortir en passant par derrière et on le met à l'abri.
Regina : (chuchote) Quoi ?! À la première anicroche, vous abandonnez la partie ? Et qu'est-ce qu'on fera quand Maléfique s'en rendra compte et crachera des flammes ?
Emma : C'est d'un enfant dont il s'agit, on ne peut pas laisser faire. (murmure) C'est bien trop risqué.
Regina : (chuchote) Pas si je suis là pour le protéger ! Si elles tentent de lui faire du mal, je n'aurai qu'à m'interposer et m'échapper en vitesse avec le petit.
Emma : (chuchote, toujours inquiète) Elles sont trois, vous êtes toute seule !
Regina : (chuchote) Vous pensez que je suis complètement dépassée, mais je sais ce que je fais. J'les connais mieux que vous !
Emma : (inquiète) Alors, expliquez-moi ce qu'il se passe parce que depuis leur arrivée, mon super-pouvoir est à moitié détraqué, comme si tout le monde, y compris mes parents me cachaient des trucs importants.
Regina : (réfléchit un instant puis la regarde) Emma. Les seuls ici qui vous cachent quelque chose sont Maléfique et ses deux complices. Et il est clair qu'elles se sont inspirées des méthodes des héros. (chuchote) Au sens où on travaille ensemble. Ce qui veut dire que nous aussi nous devons nous inspirer de leur méthode et enfreindre un peu les règles. (À contrecœur, Emma accepte.)
Emma : (contrariée) Je vous suivrai de près. Si je vois quelque chose qui me déplaît, je lance l'offensive. (Bien qu'un peu surprise, Regina finit par acquiescer. Peu après, Regina finit par rejoindre Maléfique qui l'attend en dehors de la voiture. Sous le regard ravi de cette dernière, Regina place Pinocchio à l'arrière et l'enveloppe bien. Une fois fait, Regina sort le haut du corps de la voiture et Maléfique et elles se sourient.)
Maléfique : (ravie) Ça fait du bien de te retrouver. (Ravie elle aussi, Regina acquiesce avant que Maléfique remonte dans la voiture. Regina, elle, regarde son téléphone.)
SCÈNE : Royaume enchanté. Les mains entravées, Regina et Maléfique marchent devant le Roi Stéphane et ses hommes et se dirigent vers leur palais. Regina regarde ses liens et Maléfique remarque que Regina est en train de les brûler.
Maléfique : (chuchote) Que fais-tu ?
Regina : (sur le même ton, déterminée) Je ne me laisserai pas tuer sans rien faire.
Maléfique : (sur le même ton, étonnée) Tu comptes te battre ? Ils sont bien trop nombreux.
Regina : (sur le même ton, déterminée) Espérons que mes boules de feu ont gagné en puissance.
Maléfique : (penchée vers elle, chuchote) Tu n'as aucune chance de les vaincre !
Regina : (chuchote) Vous avez raison ! (murmure en la regardant un instant) Pas sans un dragon à mes côtés ! (Maléfique finit par la voir rompre ses liens et elles se retournent toutes les deux contre roi et ses hommes. Peu après, Regina forme une boule de feu dans sa main et la lance sur un soldat, le faisant tomber de son cheval. Elle réessaie de créer une boule de feu, en vain, ce qui l'affole.)
Roi Stéphane : Tuez-la ! (Le Roi Stéphane et ses hommes valides dégainent leur épée et s'apprête à charger les sorcières. Se concentrant, Maléfique retente de se transformer en dragon et finit par y arriver puis se prépare à attaquer le roi et ses hommes, affolés.) Battez en retraite ! (Sous les yeux réjouis de Regina, Maléfique vole dans les airs.)
Regina : (réjouie) Il était temps que tu apparaisses ! (Maléfique plonge et crache du feu sur le roi puis remonte avant de plonger vers Regina.)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Atelier de Marco, peu après. Emma vérifie si son GPS suit les déplacements de Regina, ce qui ne semble pas être le cas.
Emma : (soupire) Allez, qu'est-ce que vous attendez ? Pourquoi vous... ? (Elle tapote plusieurs fois son téléphone mais rien ne se passe. Suspectant quelque chose, elle sort de l'atelier de Marco précipitamment.) Non ! (Une fois sortie, elle regarde un peu autour d'elle et finit par découvrir le téléphone de Regina sur le sol, ce qui l'inquiète.) Non ! (Elle le ramasse et lit le message laissé par Regina : "Je gère.") Regina. Qu'est-ce que vous faites ?
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans la soirée, Regina continue de rouler avec Maléfique à bord.
SCÈNE : Royaume enchanté. Palais d'Aurore. Passé. Alors qu'elle est dans sa chambre en train de se préparer pour son mariage, Aurore est rejointe par Maléfique.
Maléfique : Tu dois être la princesse Aurore. (Surprise, Aurore se retourne et finit par se lever peu après.) Une magnifique rose aussi douce et délicate que ta mère au même âge.
Aurore : (un peu inquiète) Maléfique. Mon père avait dit...
Maléfique : (l'interrompt) Il t'avait dit qu'il te protègerait. Il a échoué. (Aurore prend une grande inspiration.) J'avais l'intention de le tuer. Je voulais aussi tuer ta mère. Mais j'ai finalement pris conscience qu'ils souffriraient beaucoup plus si je les laissait en vie afin qu'ils voient ce que je vais t'infliger. (Aurore tente de passer en force mais Maléfique l'arrête facilement, avant qu'elles se fassent de nouveau face, tandis que Regina se trouve derrière Aurore avec le bâton de Maléfique.)
Aurore : (déterminée) Ma mère a triomphé de vous, et je triompherai aussi. Ce qui me sauvera, je le possède déjà ! Et vous, jamais vous ne l'aurez !
Maléfique : (amusée) L'Amour Véritable ? Ne compte pas sur lui. Il y a justement un sortilège très particulier que je réserve exclusivement au Prince Philippe.
Aurore : (voyant l'aiguille, réalise) Non ! (Maléfique la pique et Maléfique la dépose sur son lit, profondément endormie.)
Regina : (admirative) Tu t'es montrée très inspirée.
Maléfique : (ravie) Rien de tout cela ne serait arrivé sans ton intervention. (Regina l'écoute, souriante) Tu m'as rappelé qui je suis réellement. Merci beaucoup.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Quelque part dans la ville, Belle tient la dague du Ténébreux enveloppé dans un chiffon qu'elle vient de déterrer. Elle l'en sort, sous les yeux de Crochet.
Belle : (ravie) J'suis rassurée qu'elle soit toujours là. (renifle) Au fait, tu sais déjà où tu vas la cacher ?
Crochet : Moins tu en sais, mieux ça vaut pour toi. Prends la voiture de Gold. Je n'te reverrai qu'après avoir mis la dague là où personne ne pourra jamais la retrouver.
Belle : (touchée) Merci, Killian. (émue) Tu sais, si Rumple devait réapparaître, s'il revenait après tout ce qu'il s'est passé, je sais pas ce que je ferai.
Crochet : (relève la tête) Tu n'as plus à t'en faire pour ça. (Ils acquiescent avant qu'elle lui tende la dague, hésitante.) Qu'il y'a t'il ? Qu'est-ce qui te fait hésiter ?
Belle : (se ravise et évite un peu son regard) En fait, j'viens d'avoir... (le regarde de nouveau) une pensée absolument horrible. (sur le ton de la confidence) Et si Rumple se trouvait déjà ici ?
Crochet : Tu veux dire dans la ville ? Je croyais que c'était...
Belle : Impossible. (acquiesce) C'est vrai, mais... D'un seul coup, j'ai... cet affreux pressentiment. Cette dague est mon unique moyen de protection.
Crochet : Si tu crains qu'il soit déjà là, il y a un moyen de vérifier. Sers-toi de la dague. Demande-lui d'apparaître devant toi. S'il est là, il n'aura pas le choix. (Belle relève la tête et lui tourne à moitié le dos avant de lever la dague, sous les yeux de Crochet qui regarde devant Belle.)
Belle : Ténébreux, si tu es là, je te demande d'apparaître. (Crochet reporte son attention sur elle) Maintenant. (Rien ne se passe, l'incitant à baisser la dague, déçue et se tourne vers Crochet.) Bon, je me faisais des idées visiblement. Tiens. (Elle lui tend la dague qu'il prend avant de se diriger vers la voiture, tandis qu'il regarde la dague. Elle monte dans la voiture et s'éloigne devant lui, l'attristant. Une fois partie, il se met à sourire avant de pouffer et de reprendre sa véritable apparence, celle de M. Gold.)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Boutique d'antiquités. M. Gold entre sous l'apparence de Crochet et rejoint Belle qui était en train de sentir une rose. L'ayant entendu arriver, elle se retourne.
Belle : Ah, Killian. Ça y est ? La dague est en lieu sûr ?
Crochet : (marchant vers elle) Oui. (Belle hoche la tête.) Et maintenant qu'elle est cachée, il nous reste une dernière chose à faire (elle lui lance un regard interrogateur) : Le serment des pirates. Nous devons jurer de ne jamais reparler de ce qu'il s'est passé ce soir. (Belle acquiesce) Ni l'un à l'autre, ni à qui que ce soit. C'est le seul moyen de s'assurer que la dague reste bien où elle est. (Il lui prend la main et la place sur sa poitrine tandis qu'il fait de même avec sa main.) Tu as ma parole.
Belle : (honnête) Et toi, tu as la mienne. (Ils pouffent avant de retirer leur main.)
Crochet : (repérant la rose) J'imagine que c'est un cadeau de ton admirateur ?
Belle : (regardant la rose, heureuse) Oui ! (le regarde de nouveau) Il m'attendait devant la boutique tout à l'heure.
Crochet : (incertain) Euh, je me demandais, c'est... C'est du sérieux avec lui ?
Belle : (réfléchit) Ah, à vrai dire, (le regarde de nouveau) c'est tout récent. Et j'avoue que pour le reste, je m'pose pas de questions.
Crochet : (le regard baissé) Tu sembles... différente.
Belle : Je sais. (Il la regarde.) Après ce par quoi je suis passée, c'est reposant de... de passer du temps avec une personne qui est uniquement ce qu'elle prétend être.
Crochet : (évitant son regard) Alors, c'est fini avec (la regarde de nouveau) Rumplestiltskin ?
Belle : (incertaine) Je sais pas si entre nous ça sera vraiment fini un jour. Mais pour l'instant, j'me sens bien quand je suis avec Will.
Crochet : (mal à l'aise) Ça fait plaisir à entendre. Bonne nuit. (lui tourne le dos et commence à s'éloigne)
Belle : Oh, Killian ! (Il s'arrête.) Je... Puisqu'on parle de lui, je me demandais pourquoi... Enfin, qu'est-ce qu'il s'est passé entre vous deux ? (Crochet bien qu'hésitant finit par lui répondre.)
Crochet : Disons qu'il a pris quelque chose auquel je tenais. (Alors qu'elle s'interroge, il quitte la boutique. Il finit par la regarder par la fenêtre en train de parler à Will au téléphone, avant de reprendre sa véritable apparence, attristé. Hésitant un instant, il finit par s'éloigner et partir.)
SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Aux écuries royales. Alors qu'elle caresse un cheval, Regina est rejointe par Rumplestiltskin.
Rumplestiltskin : (curieux) Comment tu as fait pour rentrer aussi vite ?
Regina : (sans le regarder) J'ai voyagé sur le dos d'un dragon, bien entendu.
Rumplestiltskin : (interloqué) Tu parles de Maléfique ? (elle acquiesce.) Je croyais qu'elle avait perdu ce pouvoir.
Regina : (continuant ses caresses, elle lève la tête) Disons plutôt qu'elle l'avait... oublié. (reportant son attention sur le cheval) Jusqu'à ce que je lui rappelle qui elle était.
Rumplestiltskin : (intrigué) C'est curieux. Il me semblait que c'était toi qui cherchait un professeur, et non l'inverse.
Regina : (réalise) Oui, c'est juste. (se relève et le regarde avant de s'approcher) Mais ensuite, je me suis rendue compte... que j'avais déjà un professeur. (il la regarde, interrogateur) Et qu'ensembles, nous faisions de réels progrès.
Rumplestiltskin : Je suis ravi de l'entendre. Je constate que tu as fait d'autres progrès significatifs de ton côté. Et pourquoi ai-je l'étrange impression... que ce poney ne se contente pas de faire un somme ?
Regina : (regardant le cheval) Oh mais si, il dort... (le regarde de nouveau) pour une centaine d'années environ. (Elle sourit tandis qu'il pouffe. Ensuite, elle pousse la porte du box sur lequel il est accroché, tout en regardant le cheval.) Maléfique m'a fait prendre conscience qu'au fond, la mort était trop douce pour Blanche-Neige, et qu'il valait mieux lui prendre ce qu'il lui est cher.
Rumplestiltskin : (amusé) Je tente de t'enseigner cette leçon depuis longtemps. (descend de la porte du box avant de commencer à s'éloigner)
Regina : Eh bien, (se retourne) cette fois je suis prête à l'apprendre. (Il revient vers elle.) Peu importe le temps qu'il faudra, j'y arriverai. (déterminée) Je finirai par avoir ma vengeance, et j'aurai moi aussi droit au bonheur.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Cabane de M. Gold. Maléfique entre, suivie de Regina. Une fois cette dernière entrée, Maléfique pose sa veste sur le portemanteau.
Regina : (curieuse) C'est le chalet de Gold ! Qu'est-ce qu'on fait ici ?
Maléfique : (face à elle, au milieu de la pièce) On cherchait un pied à terre discret où déposer nos couvre-chefs et cacher éventuellement un pantin de bois. Cette bicoque inoccupée était précisèment ce qu'il nous fallait.
Regina : Non ! En fait, votre magie noire... n'a rien à voir avec un sortilège ou un objet. C'est... (Maléfique sourit, tout en regardant sur le côté.)
M. Gold : (hors champ) Tu as deviné, très chère. (Regina se retourne lentement, un peu surprise.) C'est moi. (les rejoint avec sa dague) Tu croyais quand même pas que vous pourriez me bannir pour toujours de cette ville ?
Regina : (ravie, elle sourit) Non. Bien sûr que non.
M. Gold : (sans la regarder) J'ai beaucoup appris sur moi-même (la regarde) pendant ce petit séjour en dehors de Storybrooke. (Amusée, elle pouffe.) Tu avais raison, Regina : il arrive que le professeur ait quelque chose à apprendre de l'élève. (Elle est étonnée.) Et parfois, c'est en prenant ses distances qu'on parvient à y voir clair.
Regina : (amusée) Alors, ça y est ? Tu acceptes de voir la réalité en face ? Tu as compris que tu ne connaîtrais jamais une fin heureuse sans l'aide de l'Auteur ? Du coup, toi et moi, on est dans le même camp, maintenant.
M. Gold : Oui, il semblerait. (Suivie d'Ursula, Cruella apporte Pinocchio à l'intérieur avant de l'asseoir, encore endormi.) D'ailleurs, grâce à l'aide précieuse du petit garçon que tu as enlevé, nous allons passer à la première étape.
Regina : (intriguée) Qu'est-ce que tu vas lui faire ?
M. Gold : (sérieux) Je te montrerai, si tu t'écartes. À moins que tu sois devenue trop gentille pour ça. (Elle serre son point et sourit.)
Regina : Tu rêves ! (Maléfique et ses amies la voit s'écarter puis leur faire face.)
M. Gold : Voilà qui me rassure. (s'approche de Pinocchio avec la dague) Il est inutile de demander au jeune Pinocchio de se souvenir de quoi que ce soit, parce qu'il en est incapable. Qu'importe les tortures que je pourrai lui faire subir, je n'obtiendrai rien de lui. En revanche, je devrai réussir à faire parler l'homme qu'il était. (Regina le regarde, intriguée. Ensuite, il agite sa baguette au-dessus de Pinocchio qui au bout de quelques minutes redevient August.) Je suis content de te revoir, August. (Ce dernier se réveille, un peu perdu tandis que Regina regarde M. Gold.) Maintenant, si nous commencions ?