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'''Maléfique :''' Puis-je savoir à qui j'ai affaire ? ''(Les tentacules d'Ursula s'emparent du bâton de l'autre sorcière pendant que Maléfique s'accroche.)''<br />
 
'''Maléfique :''' Puis-je savoir à qui j'ai affaire ? ''(Les tentacules d'Ursula s'emparent du bâton de l'autre sorcière pendant que Maléfique s'accroche.)''<br />
 
'''Ursula :''' Ursula. Mais tu peux m'appeler "Votre Majesté".<br />
 
'''Ursula :''' Ursula. Mais tu peux m'appeler "Votre Majesté".<br />
'''Maléfique :''' ''(méconte)'' Je ne fais pas de courbettes devant un mollusque.<br />
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'''Maléfique :''' ''(mécontente)'' Je ne fais pas de courbettes devant un mollusque.<br />
 
'''Ursula :''' Qui ''es''-tu ?<br />
 
'''Ursula :''' Qui ''es''-tu ?<br />
 
'''Maléfique :''' ''(mécontente)'' La personne dont tu as assommé, étranglé ou tenté de faire succomber le valet. J'ignore à quoi servent ''exactement'' ces tentacules.<br />
 
'''Maléfique :''' ''(mécontente)'' La personne dont tu as assommé, étranglé ou tenté de faire succomber le valet. J'ignore à quoi servent ''exactement'' ces tentacules.<br />
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'''Emma :''' ''(tenant une bouteille sur le bras, tente d'ouvrir la seconde)'' Ça ne fait que quelques semaines !<br />
 
'''Emma :''' ''(tenant une bouteille sur le bras, tente d'ouvrir la seconde)'' Ça ne fait que quelques semaines !<br />
 
'''Regina :''' ''(relève la tête)'' En effet, et j'ai déjà conquis des royaumes entiers en moins de temps.<br />
 
'''Regina :''' ''(relève la tête)'' En effet, et j'ai déjà conquis des royaumes entiers en moins de temps.<br />
'''Emma :''' ''(sérieuse)'' Alors, attaquez ces bouteilles, j'arrive pas à les ouvrir. ''(lui tourne le dos)''
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'''Emma :''' ''(sérieuse)'' Alors, attaquez ces bouteilles, j'arrive pas à les ouvrir. ''(lui tourne le dos)''<br />
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'''Regina :''' J'ai l'air du genre à ouvrir des bouteilles avec les dents ? ''(Emma se tourne à moitié, avec un léger air amusé peint sur le visage)'' Je suis une reine, une personne raffinée. ''(reporte son attention sur le livre)''<br />
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'''Emma :''' Oui, j'avais compris. ''(ouvre un tiroir à la recherche d'un ouvre-bouteille, en vain)'' Quand elle vous remplaçait, ma mère gardait un ouvre-bouteille dans un de ces tiroirs. ''(continue de chercher)''<br />
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'''Regina :''' ''(se lève, alarmée)'' Non, attendez ! Ne... ''(Emma ouvre un tiroir où elle trouve [[Page 23|une page déchirée]] du livre dont les morceaux ont été recollés ensemble avec du scotch. Regina soupire de sa découverte tandis qu'Emma saisit la page.)''<br />
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'''Emma :''' ''(se tourne vers elle)'' Qu'est-ce que c'est ? ''(Regina prend une grande inspiration mais ne répond pas tandis qu'Emma se dirige vers elle)'' C'est une page du livre ?<br />
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'''Regina :''' ''(légèrement abattue)'' Non, elle ne vient pas du livre. C'est [[Robin de Locksley|Robin]] qui l'a trouvé avant de... de devoir partir avec [[Roland|sa]] [[Marianne|famille]]. ''(Emma relève la tête)'' Elle est apparue comme ça dans son sac.<br />
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'''Emma :''' ''(intriguée)'' C'est pas votre histoire. Qu'est-ce que c'est ?<br />
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'''Regina :''' ''(les sourcils froncés, sérieuse)'' Robin voyait ça comme un espoir... un signe que tout allait s'arranger pour moi. ''(Emma regarde de nouveau la page)'' Mais ce n'était qu'une blague cruelle.<br />
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'''Emma :''' ''(désolée, lui tend la page)'' Vous avez de ses nouvelles ?<br />
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'''Regina :''' ''(reprend la page, triste)'' Non. ''(Emma se tourne vers la porte et voit Belle et Crochet entrer précipitamment dans la pièce.)''<br />
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'''Crochet :''' Il y a peut-être un moyen de délivrer les fées. ''(Regina, de nouveau assise, le regarde tout en refermant le livre)''<br />
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'''Belle :''' Oui ! J'ai trouvé une incantation, tirée d'un sortilège décrit dans une langue... très ancienne que je n'avais vu auparavant.<br />
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'''Crochet :''' Ce qui le rendait difficile à traduire. ''(Belle le regarde avant de regarder Regina)''<br />
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'''Belle :''' Mais j'ai réussi. J'ai contacté un professeur de linguistique qui enseigne à Oxford et il vient de m'envoyer par e-mail la traduction : c'est une très vieille cérémonie mais... ''(Emma semble impressionnée)'' elle devrait les libérer. ''(Crochet sourit à Emma tandis que Belle tend le papier avec le déroulé de la cérémonie)'' Il suffit que vous la célébriez en suivant ces instructions.<br />
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'''Emma :''' ''(excitée)'' Une cérémonie ? ''(pose une des deux bouteilles sur le bureau)'' Eh bien, Mme le Maire, à vous d'inaugurer le jour de la libération des fées. ''(Regina la regarde en saisissant la bouteille)''
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'''''SCÈNE :''' Storybrooke. Présent. [[Forêt de Storybrooke|Forêt]]. Regina, qui se tient devant Crochet, Emma, Belle et Mary Margaret, a devant elle la boîte contenant le chapeau du ''Sorcier'' posée sur une pierre avec des runes et autour d'eux se trouve plusieurs coupelles de feu.''
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'''Belle :''' ''(lui tend la [[Dague du Ténébreux]])'' Tenez. ''(Regina saisit la dague)''<br />
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'''Emma :''' Vous allez y arriver ?<br />
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'''Regina :''' ''(confiante)'' Oui, ça ira. ''(Ils s'éloignent tous un peu d'elle. Ensuite, Regina passe la dague au-dessus de la boîte, regardée par les quatre autre. Pendant quelques minutes, il ne se passe absolument rien quand soudain, une lumière jaillit de la boîte les aveuglant tous. Quand la lumière se dissipe, ils contastent tous le retour des Fées. Emma se dirige vers la [[Mère Supérieure]], encore surprise d'être sortie, et l'aide à se relever tandis que les autres nonnes sont relevées par les compagnos d'Emma.)''<br />
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'''Mère Supérieure :''' ''(encore surprise et essoufflée)'' Merci.<br />
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'''Emma :''' Ça va ?<br />
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'''Mère Supérieure :''' Non. Je survivrais. ''(reprend son souffle)'' Mais se retrouver dans... Merci encore.<br />
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'''Emma :''' Vous devriez plutôt remercier le Maire. ''(la Mère Supérieure, surprise, regarde tout de même Regina qui la regarde également)''<br />
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'''Regina :''' Contente de vous revoir.<br />
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'''Mère Supérieure :''' ''(évite son regard et acquiesce)'' Merci. ''(sourit brièvement à Emma avant de s'éloigner retrouver ses compagnes tandis que Regina regarde brièvement la dague puis autour tandis que les soeurs sont toutes dans un calin de groupe. À leur insu, cependant, une [[Chernabog|ombre noire]] s'échappe de la boîte et s'envole.)''
 
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Version du 11 septembre 2020 à 20:58

Plume WIKI Cette page est la transcription de l'épisode "L'Alliance". Plume WIKI
N'hésitez pas à la compléter ou à corriger la moindre erreur.
Once Upon a Time couverture livre de contes

SCÈNE : La Forteresse interdite. Passé. Un valet de la dame du château monte la garde mais est rapidement renversé par un tentacule. Alors qu'il tombe, la Reine des Mers, Ursula sort.


Voix : Halte-là ! (Ursula, surprise, s'exécute. La caméra fait un panoramique pour révéler Maléfique.)
Maléfique : Puis-je savoir à qui j'ai affaire ? (Les tentacules d'Ursula s'emparent du bâton de l'autre sorcière pendant que Maléfique s'accroche.)
Ursula : Ursula. Mais tu peux m'appeler "Votre Majesté".
Maléfique : (mécontente) Je ne fais pas de courbettes devant un mollusque.
Ursula : Qui es-tu ?
Maléfique : (mécontente) La personne dont tu as assommé, étranglé ou tenté de faire succomber le valet. J'ignore à quoi servent exactement ces tentacules.
Ursula : Je suis venue sur invitation. Et toi que fais-tu ici ?
Maléfique : (mécontente) Ce palais est le mien.
Ursula : Alors pourquoi m'as-tu fait venir ?
Maléfique : (mécontente) Crois-moi, je n'ai invité personne dans ton genre.
Ursula : (confuse) Alors qui... (Elle est interrompue par le bruit des aboiements de chiens. Maléfique saisit son bâton et le prépare. Les sorcières se retournent pour voir une paire de chiens rottweiler en colère et leur maîtresse, Cruella d'Enfer, les approcher.)
Cruella : Si j'étais vous, je ne ferais pas ça. (Maléfique éteint son bâton) N'ayez crainte. Ils ne mangent ni poisson ni dragon. Sauf si je le leur demande. (s'accroupit puis souffle une fumée verte sur les chiens et ils arrêtent immédiatement d'aboyer) Merci, mes chéris. Vous avez fait du bon travail. Maintenant, je m'occupe du reste. (se relève et reporte son attention sur Maléfique et Ursula) Alors, quelqu'un peut-il me dire ce que je fais dans cet endroit effroyable ?
Maléfique : (mécontente) Charmante question, il se trouve que cet "endroit effroyable" est le lieu où j'habite, et je n'y ait invité ni l'une ni l'autre. (finit en regardant Ursula)
Cruella : J'ai pourtant reçu des instructions très claires.
Ursula : Moi aussi.
Maléfique : (mécontente) Peu importe. Vous êtes entrées sans permission. Et savez-vous ce que je fais subir aux intrus ?
Ursula : (lève le doigt vers elle, menaçante) Je te le déconseille.
Rumplestiltskin : (se tient soudainement debout devant les trois sorcières) Allons, mesdemoiselles. Vous n'allez pas vous écharper. J'ai besoin de vous en un seul morceau. Ou plutôt, en trois morceaux.
Maléfique : C'était donc toi. J'aurai dû m'en douter.
Rumplestiltskin : (s'incline brièvement) En effet.
Ursula : Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi je suis sortie de l'océan ?
Rumplestiltskin : Oh, avec joie. Je vous ai convié à ce petit tête-à-tête... (pointe Cruella, en retrait) à tête, parce que nous avons quelque chose en commun, au-delà de notre aversion naturelle pour les autres. Nous sommes méchants. Et il est temps que les méchants aient droit à leur fin heureuse


SCÈNE : Storybrooke. Présent. La tour de l'horloge sonne à 8h15. Devant le Café Granny, Regina dit au revoir à Henry alors qu'il monte dans l'autobus scolaire. La scène passe à l'école où Mary Margaret enseigne à une classe, un petit oiseau perché sur son épaule.


Mary Margaret : Qui peut me dire comment s'appelle l'étude des oiseaux ? (Henry lève la main) Oui, Henry ?
Henry : L'ornithologie.
Mary Margaret : Oui, c'est exact.


SCÈNE : Le montage des habitants de Storybrooke vaquant à leurs occupations quotidiennes se poursuit. Regina entre dans le bureau du maire et expose ses affaires. Elle utilise ensuite l'une de ses boules de feu emblématiques pour détruire cette hideuse peinture avec les oiseaux et sourit.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Au Loft Blanchard, Granny berce Neal dans ses bras tandis qu'Emma ouvre son placard, prend son badge de shérif et met sa veste. Devant la Boutique d'antiquités, Crochet attend avec deux cafés. Quand Emma arrive, il lui en donne un et ils s'embrassent avant qu'il ne prenne le sien posé sur la voiture d'Emma. Ils marchent jusqu'à la bibliothèque, où Belle attend. Cette dernière ouvre la porte et entre avec Crochet tandis qu'Emma part de son côté. La scène passe finalement à l'intérieur de la bibliothèque alors que Crochet regarde un tableau traitant de la disparition de la Mère Supérieure dans le chapeau du Sorcier. En colère, Crochet le renverse.


Belle : Tu t'emportes toujours aussi facilement, à ce que je vois ?
Crochet : Ça fait six semaines, et toujours rien ! Elles restent emprisonnées dans ce chapeau de malheur !
Belle : (rassurante) On va y arriver, il suffit de persévérer. (Crochet raccroche le tableau) On va bien finir par trouver un moyen de libérer les fées. C'est vrai que ces documents ne sont pas évidents à traduire, mais j'ai contacté quelques unes des personnes les plus brillantes de ce monde et l'une d'entre elles va finir par nous répondre. J'en suis certaine.
Crochet : Si nous en sommes réduits à utiliser ces boîtes infernales, (faisant un geste vers les ordinateurs) il nous reste peu d'espoir.
Belle : Tu veux dire ce qu'il y a là-dedans ? On appelle ça Internet, et c'est une aide précieuse. (il soupire) Une fois qu'on aura réussi à sortir les fées de ce chapeau, elles nous aideront à libérer tous les autres, y compris ce pauvre vieux monsieur que tu as enfermé dedans ! (commence à stocker les livres sur leurs étagères)
Crochet : Tout ça parce que je me suis laissé piéger par le crocodile. (à lui-même) Comment ai-je pu être aussi bête ?
Belle : (le regarde) Tu sais, t'es pas le seul dans ce cas. (reporte son attention sur les livres) En fin de compte, il nous a tous les deux manipulés. (il la regarde, attentif) Alors oui, t'aurais sans doute être plus méfiant, plus fort, mais tu ne l'as pas été et... (hausse les épaules) moi non plus, d'ailleurs. (il avance vers elle, qui lui fait face) J'arrête pas de me dire que... j'aurais dû savoir qu'il me mentait. (honteuse, détourne le regarde)
Crochet : C'est l'amour qui t'aveuglait. Moi, je n'ai pas cette excuse.
Belle : (le regarde de nouveau) Toi aussi t'étais amoureux, mais pas de la même personne. (lui sourit un peu)
Crochet : Il avait au moins raison sur un point : l'amour est une arme. Aussi dangereuse et persuasive que la magie.
Belle : Oui. (soupire, un peu triste) Il... Il nous as pris notre cœur à tous les deux. (Crochet remarque son air triste)
Crochet : Hé ! (elle le regarde) Il avait beau être la pire des vermines, il t'aimait réellement.
Belle : (les larmes aux yeux) Oui. Et aujourd'hui, il est sorti de notre vie... à tout jamais. (reporte son attention sur les livres) Il faut que... que j'aille de l'avant. Je lui souhaite simplement de trouver ce qu'il recherche et d'être enfin heureux.


SCÈNE : New York, dans le Monde sans magie. Présent. Logeant chez Ursula, M. Gold regarde le micro-ondes tourner quand la propriétaire des lieux rentre du travail et soupire en le voyant. Elle pose ses clés sur la table et accroche son manteau au porte-manteaux quand le micro-ondes sonne.


Ursula : (ne le voyant pas bouger) Ça veut dire que c'est prêt.
M. Gold : (un brin agacé, ouvre le micro-ondes) Oui, je sais faire fonctionner un micro-ondes, (sort sa boîte de nouilles japonaises) merci beaucoup !
Ursula : (finissant de ranger ses affaires, goguenarde) C'est vrai que le Ténébreux cuisinait beaucoup, du temps de son apogée.
M. Gold : (s'éloigne du micro-ondes pour aller s'asseoir) Oh, sois tranquille. Mes pouvoirs ne se limitent pas à faire chauffer des nouilles.
Ursula : (se dirigeant vers sa chambre) Dans ce monde, ça reste à prouver. (M. Gold s'assit tandis qu'elle ajoute, agacée) D'ailleurs, j'commence à me dire que tu fais beaucoup de promesses. (repasse la tête dans le salon) Tu parles tout le temps de fin heureuse. Mais tout ce que tu fais, c'est me piquer ma nourriture et dormir sur mon canapé. (s'approche du micro-ondes, un brin mécontente) J'espère que c'était pas le dernier bol de nouilles ! (ferme le micro-ondes puis se tourne vers lui et il la regarde brièvement) Est-ce que j'ai l'air plein aux as ? Je bosse dans un aquarium.
M. Gold : (en train de manger, aigri) Non, ce n'est pas ce que tu fais. (elle le regarde, surprise) La seule chose que tu fais, c'est te plaindre. (elle se dirige vers l'un de ses aquariums) Et tu sais pourquoi ?
Ursula : (aux poissons, d'une voix douce) Ça va, mes amours ?
M. Gold : (en train de manger, aigri) Parce que ta vie, du moins ce qui te fais office de vie est minable.
Ursula : (vexée) Hé ! T'oublies un peu vite par qui tu es entretenu.
M. Gold : (en train de manger, aigri) Oh, je t'en pries. Me fournir des nouilles instantanées et un toit que l'on pourrait à peine qualifier d'abri... n'a rien d'un exploit. (l'ignorant, elle regarde ses poissons) Surtout comparé à ce que moi je peux t'apporter. (sérieux) Je vais régler tous tes problèmes.
Ursula : (sceptique) Ouais, c'est ça. J'te connais assez pour savoir que t'en as rien à faire de moi. (s'éloigne de l'aquarium et retrousse ses manches)
M. Gold : (en train de manger) C'est vrai, je ne pense qu'à moi, mais il se trouve simplement que nos intérêts coïncident. (Il avale une bouffée de nouilles quand un bip! de notification sur l'ordinateur voisin, annonçant l'arrivée d'un e-mail se fait entendre, l'incitant à interrompre son repas. Il ouvre le message et un air de satisfaction se dessine sur son visage.)
Ursula : (intriguée, avance vers lui) Y'a du nouveau ?
M. Gold : C'est un début.
Ursula : (le regardant à travers un aquarium) Le début de quoi ?
M. Gold : (la regarde) La fin de tous nos problèmes. Il est temps de rendre visite à une vieille connaissance.


SCÈNE : Monde sans magie. Présent. Ursula et M. Gold arrivent à Great Neck, une ville située sur Long Island, devant une immense villa blanche, où une petite troupe de curieux assiste depuis l'entrée de la propriété à la déchéance de ses occupants.


Ursula : (impressionnée) C'est ici qu'elle vit ? Certains d'entre nous s'en sont mieux sortis que les autres.
(Dans la maison, Cruella est témoin de la saisie de ses affaires par des agents du FBI.)
Cruella : Non, je vous en pries. (un homme, menottée, se fait emmené par les policiers) Tout ceci est si embarrassant. (sort avec un officier) C'était un lâche de mauvais goût. Est-il vraiment nécessaire ?
M. Gold : (murmurant à Ursula) On s'en sort bien mieux qu'elle.
Officier : Estimez-vous heureuse qu'on ne vous embarque pas vous aussi. (Cruella décroche un de ses précieux manteaux de fourrure personnels de son cintre.) Désolé, Madame. (Il tente de lui reprendre, en vain.)
Cruella : (avec un regard assassin terrifiant) Cette fourrure m'appartenait bien avant tout ça. (L'Officier cède tandis qu'elle enfile son manteau de fourrure et les policiers s'en vont avec l'Officier.)
M. Gold : (à voix haute) Cruella d'Enfer. (Cruella est légèrement surprise.)
Cruella : (mécontente) Personne ne m'appelle comme cela ici. (se retourne pour lui faire face à lui et Ursula)
M. Gold : Oh, pardonne-moi, mais Cruella Feinberg, ça ne sonne pas aussi bien.
Cruella : (s'approche un peu d'eux, mécontente) Qu'est-ce que vous faites là, tous les deux ?
M. Gold : Nous cherchons à retrouver notre gloire d'autrefois. Une gloire que je vous rendrai à toutes les deux si vous vous joignez à moi.
Cruella : (contrariée) Je n'irai nulle part avec toi. (s'apprête à partir)
M. Gold : Tu devrais revoir ta position. (elle leur tourne le dos et s'éloigne) Des tas de choses ont changé. (elle s'arrête et se retourne tandis qu'il pose brièvement sa main sur sa poitrine) Je te demande pardon. Notre dernière rencontre n'a pas dû te laisser... un très bon souvenir. Mais aujourd'hui, nos intérêts coïncident une fois de plus. Tu as perdu tout ce que tu possèdes (regarde brièvement Ursula) et nous aussi. C'est pour cette raison que je suis là, pour que cela ne puisse plus jamais nous arriver.
Cruella : (vantarde) Je n'ai pas tout perdu. (Elle ouvre la porte de son garage grâce à une rapide touche sur sa télécommande et laisse ses invités admirer une néo-classique noire et blanche, dont elle semble particulièrement fière avant de s'en approcher.)
M. Gold : (pas impressionné) Et où comptes-tu aller avec les quelques biens insignifiants qu'il te reste ?
Cruella : (se retourne pour leur faire face) Là où je pourrais m'en procurer d'autres moins insignifiants.
M. Gold : (l'approche, suivi d'Ursula) Tu ne feras que perdre ton temps et tu finiras où tu as commencé.
Cruella : (piquée au vif) Je te garanties que jamais je ne finirais là où j'ai commencé. (lui tourne le dos)
M. Gold : (arrêté, avec Ursula) Je peux te rendre tout ce que tu as perdu, et bien plus encore.
Cruella : (face à eux, la main posée sur le toit de sa voiture) Je trouve que tu fais énormément de promesses. Mais est-ce que tu peux les tenir dans un monde sans magie où tu sembles déjà avoir des difficultés à marcher ?
M. Gold : (un brin amusé) Ha ! (s'avance un peu vers elle avec Ursula) Mais il y a de la magie dans ce monde. Il suffit de savoir où la chercher. Je sais que tu ne me fais pas confiance, mais ça tombe bien. Si tu viens avec moi, ça ne sera pas nécessaire. Tu n'en as pas assez de te sentir ordinaire ?
Cruella : (touchée) Allez, venez. (M. Gold et Ursula s'approchent de la voiture pour y monter) Alors, darling, où allons-nous ?
M. Gold : Une charmante petite ville du nom... de Storybrooke. (La voiture démarre et roule, manquant de renverser un homme.)


SCÈNE : La Forteresse interdite. Passé. Confortablement installées, Maléfique, Ursula et Cruella sont prêtes à écouter Rumplestiltskin, assis en face d'elles.


Cruella : (sceptique) Pas si vite. Cette soi-disant fin heureuse que tu nous promets, peux-tu réellement nous l'offrir ? Es-tu vraiment aussi puissant que tu le dis ?
Maléfique : (regardant Rumplestiltskin) Oh, puissant il l'est mais pas si puissant que cela.
Ursula : D'ailleurs, personne ne l'est.
Rumplestiltskin : (légèrement amusé) J'adore votre façon de me sous-estimer, c'est adorable.
Cruella : (sceptique) Qu'as-tu réellement à nous offrir, nabot ?
Rumplestiltskin : Rien de moins que la réponse à toutes vos prières.
Cruella : Je ne suis pas très portée sur la prière.
Rumplestiltskin : (faussement vexé) Oh ! Je suis choqué ! (Cruella se lève brusquement et accourt vers lui)
Cruella : (sur un ton féroce) Écoute. J'étais très satisfaite de ma vie jusqu'à ce que je reçoive ton invitation. Et je n'apprécie pas du tout que l'on m'attire quelque part avec de fausses promesses.
Rumplestiltskin : (se lève) Ce ne sont pas de fausses promesses, très chère. Je sais exactement ce que tu souhaites. (pointe Ursula) Et toi aussi. (pointe Maléfique) Et toi aussi.
Maléfique : (amusée) Tu crois cela ?
Rumplestiltskin : (se rapproche d'elle et Ursula) Oh, oui, mais rassurez-vous, je suis une personne digne de confiance, (se tourne vers Cruella) et tous vos secrets seront bien gardés. Ce dont je parlerai en revanche, c'est ce que nous avons tous en commun : le désir d'être heureux. (elles l'écoutent attentivement) De faire ce que les méchants ne peuvent jamais faire : gagner. Et je sais comment nous pouvons y arriver, tous les quatre.
Maléfique : (se lève et le regarde tandis qu'Ursula la regarde) Quand bien même nous ferions équipe avec toi, aucun maléfice ni sortilège connu de l'homme ne peut faire ce que tu décris.
Rumplestiltskin : Tu as raison, très chère. (se rapproche d'elle) Mais je ne parle pas d'un sortilège. Je parle d'une Malédiction. (regarde les autres) D'un Sort noir. (s'éloigne de Maléfique) Le seul qui, si vous m'aidez à m'en emparer, vous permettra à chacune d'obtenir exactement ce que vous voulez. (arrive près de Cruella) C'est à dire... (se tourne vers Ursula) une fin... (fais quelque pas, tourné vers elles) heureuse. (Maléfique, intriguée, le regarde s'asseoir)


SCÈNE : Monde sans magie. Sur la route menant au Maine, la voiture de Cruella et ses occupants font d'abord un léger détour par le service drive de Mr Cluck's, un restaurant fast-food spécialisé dans le poulet. Dans la file d'attente, Cruella interroge M. Gold.


Cruella : (sceptique) Pourquoi devrais-je croire que ce nouveau plan va marcher quand tous les autres ont échoué ?
M. Gold : (à l'arrière) Il y a une explication à nos échecs passés. Les circonstances étaient contre nous, mais cette fois-ci, nous allons les changer.
Ursula : (tourne légèrement la tête) En retrouvant cet Auteur dont tu nous rebas les oreilles ?
M. Gold : Son livre renferme un immense pouvoir qui va au-delà de tout ce que j'ai connu jusqu'à présent : celui de donner aux héros et aux méchants ce qu'ils méritent. Nos déceptions successives... sont le fait de sa volonté, pas de nos erreurs éventuelles.
Cruella : C'est plus facile de me dire ça comme mettre en cause le manque de discernement et le whisky. (Elle avance la voiture jusqu'à l'interphone qui lui souhaite la bienvenue et lui demande sa commande.) Un menu double-cluck.
Ursula : (vexée) Deux ! (à M. Gold) Et toi, tu veux quelque chose ?
M. Gold : Non merci. J'aimerais être en vie quand ma fin heureuse arrivera. (L'interphone annonce le prix et leur demande d'avancer jusqu'au guichet et les remercie. La voiture avance tandis que M. Gold ajoute, agacé.) Dépêchez-vous ! Je suis presque sûr que l'Auteur est à Storybrooke. (calme) Et si on veut s'assurer sa coopération, il faut qu'on le trouve avant les héros.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Mairie. Assise à son bureau et pensive, Regina lit le livre de contes quand Emma arrive avec de la nourriture dans de l'aluminium qu'elle pose sur le bureau.


Emma : (enjouée) Ça vous tente une salade de saison ?
Regina : (sans la regarder) Je vois que vous avez trouvé un autre restaurant que celui de Granny pour déjeuner.
Emma : Je sais que vous n'aimez pas ses toasts au fromage, mais moi je les adore. (Regina pouffe)
Regina : (relève légèrement la tête) Vous mangez comme une adolescente. (voit qu'elle tient deux bouteilles) C'est une boisson gazeuse ?
Emma : Deux. Je me disais que vous auriez envie de faire une pause.
Regina : (interloquée) Une pause après quoi ? (reporte son attention sur le livre) Avoir perdu mon temps. (Emma baisse les bras) Le Sorcier ou l'Auteur, peu importe comment il se fait appeler, ne veut pas qu'on le retrouve.
Emma : (tenant une bouteille sur le bras, tente d'ouvrir la seconde) Ça ne fait que quelques semaines !
Regina : (relève la tête) En effet, et j'ai déjà conquis des royaumes entiers en moins de temps.
Emma : (sérieuse) Alors, attaquez ces bouteilles, j'arrive pas à les ouvrir. (lui tourne le dos)
Regina : J'ai l'air du genre à ouvrir des bouteilles avec les dents ? (Emma se tourne à moitié, avec un léger air amusé peint sur le visage) Je suis une reine, une personne raffinée. (reporte son attention sur le livre)
Emma : Oui, j'avais compris. (ouvre un tiroir à la recherche d'un ouvre-bouteille, en vain) Quand elle vous remplaçait, ma mère gardait un ouvre-bouteille dans un de ces tiroirs. (continue de chercher)
Regina : (se lève, alarmée) Non, attendez ! Ne... (Emma ouvre un tiroir où elle trouve une page déchirée du livre dont les morceaux ont été recollés ensemble avec du scotch. Regina soupire de sa découverte tandis qu'Emma saisit la page.)
Emma : (se tourne vers elle) Qu'est-ce que c'est ? (Regina prend une grande inspiration mais ne répond pas tandis qu'Emma se dirige vers elle) C'est une page du livre ?
Regina : (légèrement abattue) Non, elle ne vient pas du livre. C'est Robin qui l'a trouvé avant de... de devoir partir avec sa famille. (Emma relève la tête) Elle est apparue comme ça dans son sac.
Emma : (intriguée) C'est pas votre histoire. Qu'est-ce que c'est ?
Regina : (les sourcils froncés, sérieuse) Robin voyait ça comme un espoir... un signe que tout allait s'arranger pour moi. (Emma regarde de nouveau la page) Mais ce n'était qu'une blague cruelle.
Emma : (désolée, lui tend la page) Vous avez de ses nouvelles ?
Regina : (reprend la page, triste) Non. (Emma se tourne vers la porte et voit Belle et Crochet entrer précipitamment dans la pièce.)
Crochet : Il y a peut-être un moyen de délivrer les fées. (Regina, de nouveau assise, le regarde tout en refermant le livre)
Belle : Oui ! J'ai trouvé une incantation, tirée d'un sortilège décrit dans une langue... très ancienne que je n'avais vu auparavant.
Crochet : Ce qui le rendait difficile à traduire. (Belle le regarde avant de regarder Regina)
Belle : Mais j'ai réussi. J'ai contacté un professeur de linguistique qui enseigne à Oxford et il vient de m'envoyer par e-mail la traduction : c'est une très vieille cérémonie mais... (Emma semble impressionnée) elle devrait les libérer. (Crochet sourit à Emma tandis que Belle tend le papier avec le déroulé de la cérémonie) Il suffit que vous la célébriez en suivant ces instructions.
Emma : (excitée) Une cérémonie ? (pose une des deux bouteilles sur le bureau) Eh bien, Mme le Maire, à vous d'inaugurer le jour de la libération des fées. (Regina la regarde en saisissant la bouteille)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Forêt. Regina, qui se tient devant Crochet, Emma, Belle et Mary Margaret, a devant elle la boîte contenant le chapeau du Sorcier posée sur une pierre avec des runes et autour d'eux se trouve plusieurs coupelles de feu.


Belle : (lui tend la Dague du Ténébreux) Tenez. (Regina saisit la dague)
Emma : Vous allez y arriver ?
Regina : (confiante) Oui, ça ira. (Ils s'éloignent tous un peu d'elle. Ensuite, Regina passe la dague au-dessus de la boîte, regardée par les quatre autre. Pendant quelques minutes, il ne se passe absolument rien quand soudain, une lumière jaillit de la boîte les aveuglant tous. Quand la lumière se dissipe, ils contastent tous le retour des Fées. Emma se dirige vers la Mère Supérieure, encore surprise d'être sortie, et l'aide à se relever tandis que les autres nonnes sont relevées par les compagnos d'Emma.)
Mère Supérieure : (encore surprise et essoufflée) Merci.
Emma : Ça va ?
Mère Supérieure : Non. Je survivrais. (reprend son souffle) Mais se retrouver dans... Merci encore.
Emma : Vous devriez plutôt remercier le Maire. (la Mère Supérieure, surprise, regarde tout de même Regina qui la regarde également)
Regina : Contente de vous revoir.
Mère Supérieure : (évite son regard et acquiesce) Merci. (sourit brièvement à Emma avant de s'éloigner retrouver ses compagnes tandis que Regina regarde brièvement la dague puis autour tandis que les soeurs sont toutes dans un calin de groupe. À leur insu, cependant, une ombre noire s'échappe de la boîte et s'envole.)