Wiki Once Upon a Time
Advertisement
Plume WIKI Cette page est la transcription de l'épisode "L'Apprenti Sorcier". Plume WIKI
N'hésitez pas à la compléter ou à corriger la moindre erreur.
Once Upon a Time couverture livre de contes

SCÈNE : Royaume enchanté. Il y a très longtemps. Dans ce qui semble être visiblement un sanctuaire souterrain en ruines et éclairé par des torches, un paisible vieil homme, vêtu d'une longue toge rouge, balaie patiemment le plancher près d'un piédestal où repose une petite boite. Soudain, une présence magique se fait sentir, et l'aura maléfique commence à réduire la luminosité des flammes autour de lui. Ainsi averti, le vieillard laisse tomber son bâton et révèle une épée de sous son habit.


L'Apprenti : Je sais que tu es là, Ténébreux. (Dans son dos, au bas de longs escaliers menant à la surface, le Mage noir est paré d'un grand manteau à capuche)
Ténébreux : Toi, (l'Apprenti regarde en arrière) tu n'es pas le Sorcier. (après avoir descendu l'escalier, il s'avance de plus en plus)
L'Apprenti : (son épée en main) Non, (esquisse une brève révérence) je suis son Apprenti. (apercevant la dague que l'intrus tient à la main) Et tu n'es pas le premier Ténébreux que je vais affronter.
(En dépit de son âge apparemment bien avancé, l'Apprenti Sorcier ne manque pas de vivacité, et fond sur le Mage noir lui abattre son épée sur la tête. Mais la silhouette encapuchonnée se dissout sous la lame et réapparaît près du piédestal, puis repousse le gardien par magie.)
L'Apprenti : (À terre alors que son ennemi est sur le point de triompher à s'emparer de la boite décorée d'étoiles) Crois-moi, tu n'auras pas envie de croiser ce que tu vas libérer, si tu ouvres cette boîte. (Le Ténébreux relève alors sa capuche avant de lui faire face et c'est le visage hideux de Zoso qui apparaît)
Zoso : Dans ce cas, le Sorcier n'aurait pas dû se fier à un apprenti tel que toi. (Il se retourne ensuite vers la boite, lève sa dague maléfique marquée de son nom, et commence un mouvement du bras pour enclencher l'ouverture. Mais le Ténébreux est soudainement et violemment propulsé en arrière en un double salto, et s'écrase lamentablement aux côtés de son adversaire qui se relève.)
L'Apprenti : (se relève) Vois-tu, Zoso, (Zoso le regarde) jamais il ne se fierait uniquement à moi.
Zoso : (pestant) Un enchantement !
L'Apprenti : (ramasse son épée) Lancé par le Sorcier lui-même. (se redresse) Et ceux qui ont dans leur cœur succombé aux Ténèbres ne pourront jamais le rompre. (rengaine son épée) Maintenant, va t'en. (Zoso, frustré, se résout à disparaître) Tous les Ténébreux ont essayé. Mais aucun Ténébreux ne possèdera jamais ce qui est dans cette boîte.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Boutique d'antiquités. M. Gold observe la boîte précédemment citée. Il passe la dague au dessus et la boîte s'ouvre dans un nuage de fumée violette, laissant apparaître le Chapeau du Sorcier. Voyant qu'il a réussi, il sourit.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Emma se gare devant le Café Granny. Elle et Henry sortent de la voiture.


Emma : (douce) T'es sûr que ça t'embête pas ?
Henry : Si, un peu. (sourit) Mais je veux que tu sois heureuse. (la pousse à avancer avec sa main)
(Dans le restaurant, Crochet joue aux fléchettes et en met une au centre. Emma entre tandis qu'il enlève sa fléchette et se retourne)
Crochet : (sérieux) J'ai loupé quelque chose ? (Emma se dirige dans sa direction) Vous avez repéré la Reine des Glaces ?
Emma : (nerveuse) Non, non, t'as rien loupé. On a toujours aucune trace de cette givrée.
Crochet : (confiant) T'inquiètes pas, on va la coincer.
Emma : (nerveuse, le regard fuyant) Oui, je sais. Je suis pas là pour ça.
Crochet : (étonné) Pour quoi alors ?
Emma : Bah, j'ai pensé à ce que tu as dit hier soir, sur le fait d'être un survivant et tu as raison.
Crochet : Comme je te l'ai déjà dit, ne t'inquiètes pas pour moi. (lui tourne le dos)
Emma : Je suis venue pour t'inviter. (surpris, il loupe son lancé) A dîner, par exemple.
Crochet : (se retourne doucement) N'est-ce pas plutôt moi qui dois t'inviter ? (la regarde avec les sourcils froncés)
Emma : Je savais que tu serais vieux jeu, vu ton âge. T'as quoi ? Trois cents ans ?
Crochet : (sarcastique) Les sortilèges et les océans ont fait de moi un homme d'expérience. Cela dit, physiquement, ça ne se voit pas. (Emma soupire tandis qu'il prend un ton nettement plus chaleureux) J'accepte, à condition que ce soit moi qui organise la soirée.
Emma : (un brin vexée) Euh... Je sais comment faire. Qu'est-ce que tu crois ?
Crochet : Tu sais surtout chasser les monstres, alors que moi je m'y connais en rendez-vous.
Emma : J'te préviens : un piller et saccager, j'trouve pas ça romantique.
Crochet : Ça, c'est parce que tu n'es jamais sortie avec moi. (elle sourit et rit ; avec un ton charmeur) À ce soir.
(Emma sort du café. Alors qu'elle s'en approche, elle remarque de l'eau tout autour de sa voiture ce qui la surprend.)
Emma : (interloquée) Ça veut dire quoi ? (regarde brièvement autour d'elle dans la rue mais ne voyant rien d'anormal, elle rentre dans sa voiture.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Boutique d'antiquités. M. Gold entre et est surpris de trouver Crochet assis sur le comptoir, un petit objet à la main avec lequel il joue. Remarquant la présence de l'antiquaire, le pirate le regarde.


M. Gold : (claque la porte, agacé) Bien, tu as raison, fais donc comme chez toi.
Crochet : (souriant) Je suis venu te faire une autre offre. (recommence à jouer)
M. Gold : (agacé) Je ne suis pas intéressé.
Crochet : (sérieux) Laisse-moi parler. À moins que tu ne souhaites que Belle ne connaisse la vérité sur ta précieuse dague.
M. Gold : (s'avance vivement, menaçant) Fais très attention. Je peux prendre la main qu'il te reste.
Crochet : (debout) C'est drôle que tu dises cela. Ma main, c'est justement ce qui m'amène ici.
(M. Gold, calmé, apporte le bocal où est conservé la main gauche coupée de Crochet sur le comptoir derrière lequel il se trouve maintenant)
Crochet : (la regarde, surpris) Tu l'as conservée ? Pendant toutes ces années ?
M. Gold : Uniquement pour me souvenir que j'aurais dû t'achever quand j'en ai eu l'occasion.
Crochet : (le regarde) Tu peux la rattacher ?
M. Gold : (aimable) Tout à fait. Mais la question est : pourquoi ?
Crochet : J'ai rendez-vous avec Emma. (M. Gold est attentif) Si cela se passe bien et que je dois la prendre dans mes bras alors, je préfère avoir mes deux mains.
M. Gold : (sarcastique) Oh, je vois ! C'est par pur romantisme que tu fais du chantage. (montre le bocal, sérieux) Mais peut-être que cette main (le regarde) te portera malheur.
Crochet : (intrigué) Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
M. Gold : Elle appartenait à l'homme que tu étais avant, un pirate rusé et égoïste. Alors, si je la rattache à ton corps, qui sait quelle influence néfaste elle aura sur toi.(le silence est rapidement brisé par le rire aux éclats de Crochet)
Crochet : Tu peux raconter ce que tu veux, je n'ai pas l'intention d'y croire. Rien ne me ramènera à ce que j'étais avant. (enlève son crochet ; insistant) Alors, donne-moi... ma main ! (pose son crochet sur le comptoir) Ou Belle saura à qui elle est vraiment mariée, car, contrairement à moi, tu n'as absolument pas changé, Crocodile.
M. Gold : (résigné) Comme tu voudras. (agite sa main au-dessus du bocal et l'instant d'après, Crochet remarque qu'il a de nouveau sa main attachée et est ravi de la retrouver) Ne dis pas que je ne t'aurai pas averti. (Crochet quitte la boutique)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Loft Blanchard. Mary Margaret, son bébé en main, pose une pile de trois registres sur la table.


Mary Margaret : Les listes de recensement des deux Malédictions. (Elsa regarde la pile des registres) Si jamais Anna est à Storybrooke, on retrouvera sa trace là-dedans.
Elsa : (impressionnée) Vous étiez ensorcelée mais organisée.
Mary Margaret : Ça, c'est de A à E.
David : (apporte la suite) Et voilà la suite. (la pose sur la table)
Emma : Excusez-moi. (les trois relèvent la tête et la voient en robe et les cheveux attachés) Soyez honnête. Qu'est-ce que vous en dites ?
Mary Margaret : Wouah !
David : (à court de mots) J'suis du même avis.
Elsa : (enthousiaste) Ça, c'est la combinaison. Montre-nous le reste.
Emma : (nerveuse) Le reste ? Mais... mais c'est ça ma robe. (se regarde)
Mary Margaret : (mettant son bébé dans le berceau) T'as vu ? Ta sœur va avoir un rendez-vous très important ce soir.
Emma : (nerveuse) Attendez. N'exagérons rien. (sa mère la prend en photo avec un appareil et la photo se développe rapidement et elle et Elsa regardent) Ouais, bah 'faut vraiment que je trouve un autre appart'.
David : (enthousiaste) Sois indulgente avec ta mère, ça compense le bal qu'on a pas eu.
Emma : Si vous voulez, j'vous aide. Je peux demander à Crochet qu'on reste ici.
Elsa : Ma sœur avait repoussé son mariage à cause de moi. Je ne veux plus que quelqu'un arrête de vivre sa vie, rien que pour me rendre service. (Emma sourit tandis que quelqu'un toque à la porte)
Mary Margaret : (enchantée) Oh, le voilà !
Emma : (blasée) Ouais, allons-y. (va ouvrir et découvre Crochet dans une tenue plus classique avec sa main gauche dans le dos) Oh ! (les trois autres le regardent avec joie pour les filles et avec méfiance pour David)
Crochet : (ébloui) Tu es ravissante, Swan.
Emma : (éblouie) Et toi, tu es...
Crochet : (souriant) Je sais. (elle rit tandis qu'il avance) Puisque je vais rester dans ce monde, autant adopter un costume qui lui correspond. (sort sa main de derrière son dos qui contient une rose rouge qu'il lui offre)
Emma : (prend la rose) Ah oui, tu as vraiment bien fait les choses.
Mary Margaret : (troublée) Euh, Emma ? (Emma remarque qu'il n'a plus son crochet ce qui la surprend)
Emma : (surprise) Est-ce que c'est... ?
Crochet : La mienne ? (acquiesce) Oui. (lâche la rose et regarde ladite main) Le Ténébreux m'a gentiment rendu ce qu'il m'avait autrefois volé. (rire gêné) On dirait bien qu'il a réellement changé.
Emma : Et comment je dois t'appeler ? Capitaine Dix doigts ?
Crochet : Killian, c'est mieux.
Emma : D'accord, Killian. Alors, on ferait mieux d'y aller avant que David ne se lance dans son petit speech de père protecteur.
Crochet : (à David) Surtout, te fatigue pas. Elle pourrait pas tomber entre de meilleures mains, ça je peux te l'assurer.
David : C'est exactement ça qui m'inquiète. Surtout que les deux sont valides maintenant.
Emma : (le regarde, un brin vexée) Hé ! Je sais me défendre. (regarde Crochet)
David : Tu veux pas que je vous dépose ?
Emma : (sort en le regardant) À plus. (Crochet le regarde en souriant avant de la suivre et David referme la porte)
David : J'ai pas été trop dur avec lui ? (Mary Margaret, amusée, regarde la photo qu'elle a prise)
Elsa : Si vous m'aviez vu quand Kristoff a invité Anna... C'était la première fois de ma vie que je donnais chaud à quelqu'un. (David et Mary Margaret la regarde)
Mary Margaret : (sérieuse) Puisque vous en parlez, essayons de voir ce qui est arrivé à votre sœur. (Elsa, assise, commence à consulter les registres)


SCÈNE : Forêt enchantée. Passé. Anna arrive à l'intérieur du Château des Ténèbres. Dans une pièce, Rumplestiltskin, assis à une table regarde une boule de cristal.


Anna : Rumplestiltskin ! Vous êtes là ? La porte était ouverte.
Rumplestilstkin : (assis à une table, les yeux fermés) Au bout du couloir. Première porte à droite. (elle arrive devant la pièce) Entrez donc, ma chère. (elle s'exécute)
Anna : (tourne autour de la table pour le voir) Je m'appelle Joan. Je viens vous demander votre aide. (il ouvre les yeux et la regarde) Vous avez la peau toute bizarre, c'est une allergie ? (il se lève pour s'approcher d'elle tandis qu'elle détourne le regard) Euh enfin, je veux dire que votre teint cuivré est très joli ! Mais si vous voulez, j'ai une crème... !
Rumplestilstkin : (l'interrompt) Tu ne t'appelles pas du tout Joan ! Tu comprends ? Les noms sont mon fond de commerce, très chère. Et le tien est Anna d'Arendelle. (revient vers elle) D'ailleurs, tu n'as rien à me cacher car j'en sais plus sur toi (penche sa tête près de son oreille) que tu ne l'imagines. (passe dans son dos)
Anna : Alors, vous savez pourquoi je suis là ?
Rumplestiltskin : (arrive à sa gauche et elle le regarde) Tu veux savoir pourquoi tes parents se sont aventurés dans cette lointaine contrée.
Anna : (face à lui) Ma sœur croit qu'ils sont venus là à cause d'elle. Mais je sais qu'elle fait erreur. Vous pouvez m'aider ?
Rumplestiltskin : (relève la tête) Justement, il se trouve que tes parents m'ont rendu visite en cours de route. (tourne autour d'elle) On dirait bien que quand on cherche des réponses, (se retourne face à elle) je suis l'homme qu'il faut consulter.
Anna : (intriguée) Qu'est-ce qu'ils cherchaient à savoir ?
Rumplestilstkin : (amusé) Je ne peux pas te le dire, très chère. (lui tourne à moitié le dos) Tu sais, il n'y a pas que les noms que j'aime. J'avoue que passer des marchés (lui fait face de nouveau) me passionne aussi.
Anna : (déterminée) D'accord. Bien sûr que je veux bien passé un marché. Je ferai n'importe quoi, si ça peut aider ma sœur. (il pouffe)
Rumplestiltskin : (l'imite brièvement) Je ferai n'importe quoi. (ouvre sa main droite qui contient maintenant un petit flacon) J'adore entendre cette phrase. (sautille vers elle) Au pied des montagnes noires vit un très vieil homme, plutôt grincheux. Il paraît même qu'il mange des enfants au petit déjeuner. Je veux que tu verses ceci dans son thé.
Anna : (inquiète) Mais qu'est-ce que ça va lui faire ?
Rumplestiltskin : Je regrette, très chère, ça ne fait pas partie de notre marché. Oh, tiens, puisque j'en parle... (fait apparaître un contrat) Voici notre contrat. (le pose sur la table) Signe ici (montre l'endroit avec un crayon) et je te dirai pourquoi tes parents sont venus me voir. Affaire conclue ?


Advertisement