Cette page est la transcription de l'épisode "Jeter un Froid".
N'hésitez pas à la compléter ou à corriger la moindre erreur.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Robin se balade dans les rues de Storybrooke avec Marianne et Roland.
Robin : Je sais que cette ville peut paraître un peu étrange au premier abord mais, on finit par s'y habituer. Et Roland se plaît ici. Il aime se promener sur le port et voir les bateaux, déjeuner chez Granny.
Roland : Et les glaces c'est trop bon !
Robin : Bien sûr ! Comment ai-je pu oublier les glaces ?
Roland : On peut en prendre une maintenant, s'il te plaît ?
Robin : Je crois que ta maman a vu assez de choses étranges pour aujourd'hui. On va retourner au campement.
Roland : (insiste un peu) S'il te plaît, maman. Regina disait jamais non. (Robin regarde sa femme)
Marianne : Si tu veux. (Roland entre dans la boutique de glaces)
Vendeuse : Une glace au chocolat pour le petit jeune homme. (s'accroupit et sert sa glace à Roland)
Roland : Oh ! Merci !
Vendeuse : De rien, trésor. (à Robin) Et celle-ci est pour le jeune père modèle. Mais je ne crois pas avoir déjà rencontré la jeune maman. (Marianne s'apprête à répondre)
Robin : Oh. Je vous présente Marianne.
Vendeuse : (se relève et sert la main de Marianne, ravie) Enchantée de faire enfin votre connaissance, Marianne. (elle et Marianne se lâchent la main) Bien, après ce que vous avez subi, la moindre des choses est de vous faire goûter une de nos spécialités. C'est la maison qui offre. (retourne derrière son comptoir) Quel parfum vous ferait plaisir ?
Marianne : Je ne sais pas quoi répondre.
Robin : Oh. Dans notre monde, la glace ne pouvait avoir que deux parfums : boue ou poussière. (la vendeuse rit)
Vendeuse : Dans ce monde-là, nous avons fait d'énormes progrès. (s'occupe de la glace) Croyez-moi, rares sont les problèmes qui ne peuvent pas être résolus (relève la tête) par une bonne glace à la vanille. (leur tourne le dos un bref instant pour y ajouter des petits vermicelles colorés, ainsi qu'une discrète « touche » de magie, avant de tendre le cornet à Marianne qui le prend)
Robin : Merci, c'est vraiment gentil.
Vendeuse : Non, merci à vous. Voir une jolie petite famille (penche la tête au-dessus du comptoir) aussi soudée et heureuse (rentre sa tête derrière le comptoir), ça me réchauffe le cœur. (la famille quitte les lieux, laissant la femme blonde satisfaite de son travail.)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Boutique d'antiquités. M. Gold, en compagnie de sa femme Belle, reçoivent la visite d'Emma et de Crochet au sujet d'Elsa, également présente.
M. Gold : Je suis désolé de vous décevoir mais, je n'ai jamais vu cette jeune femme de ma vie.
Emma : (tournée vers Elsa) Alors, comment s'est-elle retrouvée dans une urne cachée dans votre caveau secret ?
M. Gold : Si vous voulez vraiment savoir ce qui s'est passé et comment elle a fini là-dedans, pourquoi ne pas lui poser la question ?
Elsa : Elle l'a fait. Seulement, je ne me souviens de rien. On dirait que j'ai perdu la mémoire.
M. Gold : Et, c'est un mal un peu trop répandu par ici. Dommage. Mais comme vous le voyez, j'ai acquis énormément de choses au fil du temps. Des urnes, des colliers, des antiquités en tout genre. Je ne connais pas l'histoire de chacun de ces objets.
Crochet : À moins qu'il puisse te rapporter quelque chose. Hein, camarade ?
M. Gold : C'était peut-être vrai à une époque, mais dernièrement, ma vie a été... (réfléchit aux bons mots) totalement bouleversée. J'ai perdu un fils (se tourne vers Belle) et je viens de me marier. Ce que je veux dire, c'est que j'ai décidé de tourner la page.
Emma : N'oubliez pas que j'ai des supers pouvoirs. Si vous mentez, je le sentirai.
M. Gold : J'ai encore mieux à vous proposer : nous allons demander à Belle de se servir de ma dague.
Belle : (réticente) Non. (prend ses mains) Non, il n'en est pas question. Tu n'es pas obligé de faire ça.
M. Gold : Mlle Swan veut des preuves. Et je serai ravi de coopérer.(Emma est scotchée)
Belle : D'accord. (sort la dague) Je te somme de répondre, Ténébreux. Dis-nous toute la vérité sur cette urne. (les trois autres sont attentifs)
M. Gold : La vérité... je l'ai déjà dite. J'ignorais que quelqu'un se trouvait à l'intérieur. Je ne sais rien à propos d'Elsa et de sa sœur. (Belle est satisfaite) Mais je vous souhaite de vite la retrouver.
SCÈNE : Arendelle. Passé. Faisant inlassablement les cent pas dans son bureau au château, la Reine Elsa est très inquiète.
Elsa : Toujours aucune nouvelle d'Anna ? Aucuns de nos éclaireurs ne l'a aperçue ?
Kristoff : Euh, depuis que vous me l'avez demandé il y a dix secondes ? Non. (Elsa tournée vers lui se stoppe) Elle s'en sortira sans problèmes. J'ai vu Anna affronter des loups affamés et des monstres des glaces et... l'autre abruti des Îles du Sud.
Elsa : Hans.
Kristoff : Oui, peu importe son prénom. Ce que je veux dire, c'est qu'Anna sait très bien se défendre. Inutile de vous inquiéter.
Elsa : Je ne resterai pas ici, je vais la rejoindre.
Kristoff : Elle m'a prévenu que vous diriez cela et m'a demandé de vous en empêcher.
Elsa : Vous ne pourrez pas. Je suis la Reine.
Kristoff : C'est justement pour cela que vous devez rester ici. C'est d'ailleurs ce que vous avez dit à Anna. (La voyant ainsi coupée dans son élan, il continue, toujours amusé.) Oui, elle avait raison. Vous êtes sensible au bon sens et à la logique. Votre royaume a plus besoin de vous que votre sœur.
Elsa : (douce) Elle me connaît trop bien.
Kristoff : Cela se voit tout de suite. Vous êtes une grande sentimentale, (elle le regarde, hésitante) vous avez beau clamer « Vous devez m'obéir, je suis la Reine », cela ne trompe personne.
Elsa : Pourquoi vos compliments sont-ils toujours aussi agaçants ?
Kristoff : On me trouve souvent agaçant au départ, mais vous vous y ferez. (Elsa sourit de nouveau tandis qu'un général entre)
Général : Votre Majesté ! Pardonnez-moi de faire irruption ainsi mais un de nos éclaireurs s'est manifesté ?
Elsa : Il a retrouvé Anna ?
Général : Non. Mais il semble avoir découvert autre chose. (lui donne une missive qu'elle déplie et lit d'un air grave)
Kristoff : (inquiet) Que dit-il ?
Elsa : (air grave) Il a vu une armée se rassembler dans les montagnes du sud. Elle se dirige droit sur Arendelle. Elle est menée par le Prince Hans.
Kristoff : (sérieux) Je connais par cœur chaque recoin de ces montagnes. Laissez-moi allez voir ce que ce fourbe manigance.
Général : J'ignorais que désormais le livreur de glace officiel d'Arendelle avait voix au chapitre.
Elsa : (le regarde) Il ne l'a pas, Général. (s'approche de Kristoff) Vous n'irez nulle part, Kristoff. C'est beaucoup trop dangereux.
Kristoff : Vous voyez que vous vous faites à ma présence. Vous vous souciez de mon sort.
Elsa : (douce) Ma sœur veut se marier. Il me semble préférable que son fiancé soit vivant.
Kristoff : Je vous promets d'être très prudent.
Elsa : J'exige que vous restiez ici. Vous l'avez dit vous-même : je suis la Reine d'Arendelle. Laissez-moi faire mon devoir et résoudre cette crise.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Mairie. Mary Margaret, son fils dans les bras, accueille chaleureusement plusieurs habitants dans son bureau en leur distribuant un programme pour sa première réunion municipale en tant que maire.
Mary Margaret : Bonjour. (donne le programme à une habitante qui se dirige vers le bureau)
David : (guide l'habitante) Bonjour. Entrez, asseyez-vous. (se dirige vers sa femme) Tu veux que je le prenne ?
Mary Margaret : (berce son fils) Oh, non ça va aller.
David : (étonné) Tu vas présider ton premier conseil municipal avec un nourrisson dans les bras ?
Mary Margaret : (confiante) J'vais me débrouiller. Les mamans sont douées pour faire plein de choses à la fois.
David : Ouais, peut-être. Mais ces temps-ci, tu jongles avec pas mal de trucs.
Mary Margaret : (confiante) C'est vrai. (lui chuchote) Et je dois dire que j'ai de plus en plus de respect pour notre bouffon royal.
David : Ouais, Rupert était impressionnant. (elle acquiesce) Mais, tu es sûre que...
Mary Margaret : (l'interrompt) On a reconquis nous-mêmes notre royaume, rappelle-toi. Je gère la situation. (se dirige vers le bureau, suivie de David) Bonjour, tout le monde. Je vous souhaite la bienvenue au tout premier conseil municipal de Storybrooke. (se place face à la foule tandis que David s'assoit à côté d'elle) La simple évocation de ce bureau a suscité la terreur pendant trop longtemps. Moi, ce que j'aimerais, c'est que chaque citoyen se sente respecté et écouté ici. (Marianne sourit et elle et Robin se regardent en souriant) Alors, si vous parcourez l'ordre du jour de la réunion que je vous ai imprimé...
Archie : (le programme en main, l'interrompt) Qu'est-ce que c'est que cette histoire de mur de glace ?
Mary Margaret : Oh, ça c'est le point quatre, on va y venir.
Leroy : Ouais, bon je propose qu'on zappe les points un, deux et trois. Qui est d'accord ? (tout le monde sauf les Charmant lève la main)
Mary Margaret : Bon, d'accord, si vous voulez. (rit) Je sais m'adapter. Ce que vous devez savoir, c'est que ce mur de glace ne présente aucun danger. (Archie s'apprête à dire quelque chose mais se tait) Pour le moment, il encercle entièrement la ville.
Archie : (surpris) Il encercle la ville.
Leroy : (surpris, lui et un de ses frères se lèvent) Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
Mary Margaret : Non, j'ai... (son bébé se mettant à pleurer, elle essaie de le calmer) Tout va bien, du calme. Le mur ne fait de mal à personne.
Leroy : On nous a déjà fait le coup. C'est pas le mur qui me fait peur, mais la personne qui l'a créé.
Mary Margaret : (regarde brièvement son programme) C'est le cinquième point. Elle s'appelle Elsa et elle n'est pas notre ennemie.
Leroy : C'est elle qui a congelé ma camionnette ?
Granny : Et créer le monstre de glace qui a failli tuer Marianne.
Marianne : (douce) Oh, je vais bien, soyez tranquille.
David : (se lève) J'ai parlé à Elsa et je peux vous promettre que le problème sera bientôt résolu. Il n'y a aucun danger. Vous n'avez aucune raison de vous inquiéter. (Soudain, une mèche de cheveux de la paysanne vire au blanc et elle commence à avoir le vertige)
Mary Margaret : Tout à fait. Maintenant que nous avons répondu à vos questions, nous pourrions peut-être en venir au point numéro... (Marianne tombe inconsciente dans les bras de son mari)
Robin : (affolé) Marianne ? Marianne ! Marianne ! (se rendant compte de la situation, Mary Margaret et David se précipitent à leurs côtés) Qu'est-ce que tu as ? (lève la tête, affolé)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Café Granny. Regina retrouve Henry en train de faire ses devoirs au comptoir avec un chocolat chaud, et lui offre un cadeau surprise : un lot de comics dont il raffole.
Regina : (s'assoit) Je ne savais pas quel genre de BD tu lisais en ce moment.
Henry : (content) Celles-là sont trop tops. C'est carrément mieux que l'algèbre. Merci. (Regina rit) Mais t'étais pas obligée.
Regina : (amusée) J'avais envie de te les offrir. Mais ce n'est pas prêt de se reproduire. (ils se sourient et elle rit avant qu'ils en prennent une chacun et elle ajoute l'air de rien) C'est étrange ce qu'il y a là-dedans, c'est que de l'encre et du papier mais, tout ce qui est écrit dans ton livre de contes se produit. On en vient à se demander qui a pu l'écrire.
Henry : (la regarde) Quoi ? Le livre de contes ? (elle acquiesce tandis qu'il hausse les épaules) Personne ne sait.
Regina : (pose le comics, étonnée) Oh, tu plaisantes ? Tu es un expert sur le sujet. Tu as dû le lire une centaine de fois. Il n'y a rien dans ce bouquin qui donne... un indice sur l'Auteur ?
Henry : (méfiant) Qu'est-ce que tu manigances ?
Regina : (sérieuse) Dans les histoires de ce livre qui parle de moi, je suis toujours présentée comme... la Méchante. Et comme ça ne se termine jamais bien pour les méchants, je voudrais... retrouver la personne qui a écrit ce livre et l'obliger à... (Henry est toujours attentif) enfin, lui demander... de m'écrire une fin heureuse. Tu trouves ça dingue ?
Henry : (secoue la tête, réjouie) C'est la meilleure idée que t'es jamais eue. (elle est surprise) Il faut changer le livre parce qu'il se trompe complètement sur toi. (elle sourit) Alors, toi et moi on va mener notre enquête.
Regina : (étonnée) Toi et moi ? Tu comptes m'aider ?
Henry : Ce sera notre mission secrète.
Regina : (heureuse, rit) Oui, comme l'Opération Vipère que tu as mené avec Emma.
Henry : (la corrige) Cobra, mais oui. Et celle-là aura pour nom de code L'Opération... (réfléchit)
Regina : Mangouste.
Henry : (content) Ça sonne bien. L'Opération Mangouste est lancée.
Robin : (entre soudain dans le café) Oh, Regina ! (elle se retourne) Je peux te parler ?
Regina : (regarde Henry avant de se lever) Qu'est-ce que tu es venu faire ici ?
Robin : C'est Marianne. On sait pas ce qu'elle a. Et j'avais personne d'autre vers qui me tourner. Toi seule peux nous aider. (elle acquiesce)
(La scène se déplace dans la mairie où Robin conduit Regina et Henry. Marianne est allongée sur le canapé près de la cheminée et les Charmant sont autour d'elle)
Robin : Comment va-t-elle ?
David : (près de la cheminée allumée) Pas bien du tout. Son corps refroidit. (Robin et Regina arrivent auprès de Marianne)
Mary Margaret : (son bébé dans les bras) Oh, Regina, merci d'être venue.
Regina : Vous me remercierez quand je l'aurai... (se stoppe avant de désigner quelque chose) Qui a mis ça là ?
Mary Margaret : (regarde le tableau avec les oiseaux) Oh. J'ai voulu ajouter ma petite touche personnelle.
Regina : (sarcastique) On peut dire que vous avez réussi. (lui tourne le dos) C'est atroce. (rejoint Robin auprès de Marianne)
Robin : (inquiet) Est-ce que tu peux faire quelque chose pour elle ?
Regina : (prend une inspiration) C'est un sortilège très puissant. (Robin se redresse) Je ne peux pas le rompre mais, je peux peut-être le ralentir. (Emma arrive, suivie d'Elsa et de Crochet)
Emma : Qu'est-ce qui s'est passé ? (Regina relève la tête)
Regina : Vous devriez poser la question à votre amie. Après tout, c'est son monstre qui a attaqué Marianne.
Crochet : Pour être tout à fait honnête, nous l'avions provoquée.
Elsa : (calme) Ce n'est pas ma magie. C'est quelqu'un d'autre qui a fait cela.
Regina : (peu convaincue) Oh, et on devrait vous croire sur parole ?
Emma : (sérieuse) Je vous promets que si elle dit que c'est pas elle, c'est la vérité.
Henry : Alors, qu'est-ce qu'on peut faire ?
Elsa : La seule chose qui peut faire dégeler un cœur pris dans la glace est une véritable preuve d'amour.
Regina : Un baiser d'Amour Véritable. (détourne le regard)
Robin : Dans ce cas, il n'y a pas de temps à perdre. (il lui caresse la joue avant de l'embrasser, mais il ne se passe rien) Je ne comprends pas. Pourquoi ne s'est-elle pas réveillée ?
David : (les bras croisés, auprès de sa femme) J'ai déjà vu ce cas de figure quand Frederick a été changé en or.
Emma : C'est qui Frederick ? (Henry la regarde)
Henry : C'est une longue histoire.
Robin : (se relève) Alors, ce serait le froid qui fait barrage ? Et il n'y a rien qu'on puisse faire ?!
Regina : On ne sait pas. Chaque sortilège est différent. (se penche sur Marianne) J'ai besoin de plus de temps pour étudier celui-là.
Emma : Je vais retrouver la personne qui a fait ça avant qu'elle recommence. (s'apprête à partir)
Regina : (penchée sur Marianne) J'espère que vous avez prévu des renforts. (Emma la regarde)
Emma : (revient sur ses pas) Qu'est-ce que vous insinuez ? (Regina se redresse et la regarde)
Regina : Hé bien, entre l'attaque du monstre et la nuit coincée dans la glace, c'est la Sauveuse qui a besoin d'être sauvée ces derniers temps.
Emma : Honnêtement, vous vous en prenez pas à la bonne personne. Il ne m'arrivera rien. (David la regarde tandis qu'elle s'apprête à repartir avant d'être interrompue par Crochet)
Crochet : Je dois dire que j'aime assez ton plan de bataille alors je t'accompagne.
Emma : Non, emmène Elsa au bureau du shérif. Quand les gens d'ici sauront ce qui se passe, ils risquent de réclamer sa tête.
Crochet : Je préférais sauver la tienne. On a affaire à quelqu'un de dangereux.
Emma : J'ai pas le temps de négocier avec toi. Alors pour une fois, fais ce que je te dis. (part)
SCÈNE : Arendelle. Passé. Forêt obscure. Kristoff se ballade dans la forêt avec son renne Sven, qui ne manque pas de lui reprocher sa désobéissance entre deux légers bramements.
Kristoff : C'est exactement ce qu'elle m'a dit de faire. Enfin, pas mot pour mot, mais presque. (Sven, le regarde, surpris) Bon, c'est vrai, je le reconnais, je n'ai pas obéi à ses ordres. Mais elle sera contente que je ne l'aie pas écoutée, tu verras. Seulement, elle ne le sait pas encore. Surtout, ne bouge pas d'ici. (se rapproche et observe discrètement le sinistre campement) Il n'exagérait pas, à ce que je vois. Il a réellement douze frères. Celui-ci est d'ailleurs installé près du feu en train d'admirer un parchemin.)
Frère 1 : Hans ! (ce dernier relève la tête) Remets du bois dans le feu. On meurt de froid.
Hans : Je suis occupé. Tu n'as qu'à le faire toi-même.
Frère 1 : (le regarde) Je trouve que tu as une étrange manière de t'adresser à ton frère aîné. (Hans relève la tête) C'est peut-être toi que je devrais jeter au feu.
Hans : (se lève) Tu es bien imprudent d'insulter le futur Roi d'Arendelle. (les frères se regardent avant d'éclater de rire)
Frère 2 : (sérieux) Tu ne trouves pas qu'il est un peu tôt avant de t'attribuer la couronne royale ?
Frère 1 : Rappelle-toi ce qui s'est passé la dernière fois.
Hans : Je me rappelle très bien. Mais la dernière fois, je n'avais pas ceci. (montre son parchemin sur lequel se trouve le dessin d'une urne)
SCÈNE : Arendelle. Passé. Château. Elsa établit avec ses conseillers un plan de défense pour contrer leurs ennemis.
Elsa : Même si il avait assez d'hommes pour prendre le château j'en ferais des glaçons bien avant qu'ils n'y entrent.
Général : C'est de l’esbroufe. Le prince connaît l'étendue de vos pouvoirs.
Kristoff : (arrive en trombe) Et il sait comment les neutraliser ! (les regards se tournent vers lui avant qu'il enlève son bonnet)
Elsa : Kristoff ! Ne devriez-vous pas être ailleurs ?
Kristoff : (réalise) Si, je devrais. À vrai dire, j'étais ailleurs. Euh... je veux dire d'accord. Je suis allé espionner Hans et ses frères.
Elsa : (s'approche de lui) Vous m'avez désobéi.
Kristoff : Vous me sermonnerez quand je vous aurai dit ce que j'ai appris. (s'approche de la table) Ils détiennent une urne qu'ils ont caché dans une grotte de la vallée du nord et qui permettrait de piéger les personnes comme vous.
Elsa : (étonnée) Les personnes... comme moi ?
Kristoff : Qui ont des pouvoirs magiques. Hans veut s'en servir contre vous pour ensuite envahir Arendelle.
Général : Votre Majesté. Si c'est réellement son plan, laissez-nous passer à l'attaque.
Elsa : (autoritaire) Non, je refuse que nos hommes risquent leurs vies. Il doit y avoir un moyen d'éviter la guerre.
Kristoff : Je connais la vallée, la grotte et tous les raccourcis qui y conduisent. Laissez-moi y emmener quelques soldats et je détruirai l'urne.
Elsa : (ayant une idée) Vous n'en emmènerez qu'un. (il la regarde, perplexe tandis qu'elle sourit) Moi.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Café Granny. Une petite troupe s'est formée devant le restaurant où tous discutent de la fraîche nouvelle au sujet de l'état actuel de Marianne.
Leroy : Tout est de la faute de cette Elsa. Aujourd'hui, c'est Marianne. Mais demain, elle pourrait geler la ville entière.
Granny : En moins de temps qu'il en faut pour faire un chocolat chaud. Cette fille est très dangereuse.
Archie : (s'approche de Leroy qui s'éloigne suivit des autres) Une minute. On ne peut pas la condamner sans la moindre preuve.
Leroy : Regarde autour de toi. Qui d'autre ici peut changer n'importe qui en bâtonnets de glace ? C'est Elsa qui a fait le coup, c'est sûr. Alors, il faut l'arrêter avant qu'elle s'en prenne à quelqu'un d'autre.
Granny : Oui, allons-y. (Curieusement, cet entrain semble ravir la marchande de glace à côté du restaurant, qui installait tranquillement sa pancarte pendant leur passage.)
SCÈNE : Arendelle. Passé. Le jour venu, Elsa suit donc Kristoff, bien équipé pour une telle randonnée sur un sentier à travers la forêt du Royaume, direction la Vallée du Nord.
Elsa : Hans a-t-il dit autre chose au sujet de l'urne ?
Kristoff : Seulement qu'elle servait à enfermer les gens comme vous et qu'elle était très ancienne.
Elsa : Cela signifie qu'à un moment il y a dû avoir d'autres personnes comme moi. (se murmure pour elle-même) J'ai toujours cru être seule au monde.
Kristoff : Vous n'avez jamais été seule. Vous avez Anna.
Elsa : Oui, et je l'aime, mais nous sommes différentes elle et moi.
Kristoff : Oui, j'l'avais remarqué.
Elsa : Vous savez très bien ce que je veux dire. Elle sera toujours ma sœur mais j'ai... j'ai ces pouvoirs. Vous devriez comprendre. Après tout, vous avez été élevé par des trolls.
Kristoff : Et alors ?
Elsa : Alors vous êtes humains et eux sont... disons, des rochers.
Kristoff : Ils sont ma famille. Il voulait uniquement mon bonheur. Je ne me suis jamais senti seul. (s'arrête)
Elsa : (continue de marcher, en le regardant) J'aimerais pouvoir en dire autant.
Kristoff : (l'arrête en la retenant par le bras) Oh ! Faites attention ! (en la retenant, il l'empêche de tomber de la falaise à leur grand soulagement) Bienvenue dans la Vallée du Nord. (expire) La grotte que l'on cherche est là-bas en bas, trente mètres en dessous de nous.
Elsa : Ce n'est pas un problème. Vous préférez un toboggan ou un grand escalier ?
Kristoff : Non, on ne peut avoir recours à la magie. Hans pourrait nous voir et nous prendre en embuscade.
Elsa : (intriguée) Alors, comment allons-nous rejoindre cette grotte ?
Kristoff : Et bien, il existe un moyen un peu plus... rudimentaire. (lance une de ses cordes d'escalade)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Depuis la boulangerie, Crochet veille à éviter les mouvements de foule, et vérifie la grand-rue avant d'inviter Elsa à le suivre.
Crochet : (à Elsa) Attendez. (attend un petit instant avant de sortir) C'est bon, la voie est libre. (Elsa sort timidement) Ça veut dire qu'on peut y aller !
Elsa : (d'un ton autoritaire) Je sais, mais je refuse de vous suivre. (Crochet soupire) Quelqu'un ici a les mêmes pouvoirs que moi. Je veux retrouver cette personne alors, il est hors de question que je me cache dans le bureau du shérif.
Crochet : Hm. Dans ce cas, ça tombe plutôt bien parce que ce n'est pas là où nous allons.
Elsa : (surprise) Ah non ?
Crochet : (se retourne) Pas tant qu'Emma sera là dehors à risquer sa vie. (désigne la direction dans le dos d'Elsa) Le bureau du shérif est par là.
Elsa : (regarde au loin) Et qu'il y a-t-il par là-bas ?
Crochet : Si on a de la chance, le danger. (sourit puis repart, suivi d'Elsa)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. forêt. Au même moment, Emma et David rejoignent le campement des Joyeux Compagnons, à la recherche d'un éventuel indice glacé.
David : La tente de Robin et Marianne est juste là. Alors, qu'est-ce qu'on cherche exactement ?
Emma : Si la personne qui a ensorcelé Marianne a les mêmes pouvoirs qu'Elsa, elle a peut-être laissé une piste.
David : Donc, on se sépare et on essaie de trouver quelque chose... de froid ?
Emma : Ouais.
David : Tu cries si jamais t'as besoin d'aide.
Emma : Ouais, ouais, OK.
(Et peut-être un peu trop nerveusement, elle s'avance vers la tente de Robin et Marianne en le laissant en plan. Voyant cela, il part de son côté. Une fois à proximité, elle entend comme du grabuge à l'intérieur, et sort son pistolet de service.)
Emma : Vous là-dedans, sortez immédiatement. (Les mains bien en évidence au niveau de sa tête, c'est un homme qui se découvre.) Vous êtes qui ? Qu'est-ce que vous faites dans cette tente ?
Homme : (les mains en l'air) Ça dépend de qui veut savoir !
Emma : C'est le shérif qui veut le savoir. (il acquiesce)
Homme : (les mains en l'air) En général, les shérifs je les aime pas beaucoup. Mais a priori, vous êtes plutôt réglo, pas du genre... à tirer dans le dos d'un mec.
(Il prend aussitôt la fuite à toutes jambes. Emma se lance alors à sa poursuite. Le voleur garde quand même une certaine longueur d'avance, et la course s'interrompt pour la jeune femme qui se prend malencontreusement le pied sur un tronc en travers du chemin. Le bandit ne s'en tire pas pour autant, car il est surpris et plaqué au sol par David.)
David : Où est-ce que vous allez comme ça ? (Emma arrive)
Emma : J'allais l'avoir mais, j'ai trébuché.
David : (à Emma) Oh, c'est pas grave, c'est pour ça qu'il y a deux shérifs.
Homme : (surpris) Deux shérifs ? C'est la meilleure. Franchement, c'est limite de la triche.
Emma : Qui êtes-vous ?
Homme : D'accord. (se redresse un peu, même s'il est toujours tenu par David) Je m'appelle Will Scarlet. J'étais un Joyeux Compagnon jusqu'à ce que Robin et moi, on ait une petite altercation.
Emma : Qu'est-ce que vous faites dans sa tente ?
Will : J'ai su ce qui était arrivé à Marianne, c'est dramatique. Mais j'ai des infos qui pourrait intéresser Robin.
Emma : Pour l'instant, il est pas là alors racontez-nous.
Will : Moi, j'suis un voleur. Je l'ai toujours été et je le serai toujours quoiqu'il arrive. Quand y'a une panne de courant, comme l'autre soir, que fait un voleur ?
Emma : Il travaille.
Will : Ouais, exact. C'est pour ça que j'étais dans la rue commerçante de la ville. En me faufilant chez le glacier, j'ai vu quelque chose d'assez étonnant : il y avait plus de courant depuis des heures, mais les glaces n'avaient même pas commencé à fondre. Co... comment vous expliquez un truc pareil ?
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Mairie. Regina et Robin sont auprès de Marianne dans le bureau du maire.
Regina : Le sortilège est en train de remonter jusqu'à son cœur. Une fois qu'il l'aura atteint, ce sera fini.
Robin : (inquiet) Et il n'y a rien que tu puisses faire pour elle ? (Regina prend une inspiration avant d'expirer et de se redresser)
Regina : (hésitante) Je peux peut-être la sauver. Mais pour ça, il faut que tu me fasses totalement confiance.
Robin : (confiant) Tu sais que c'est le cas.
Regina : Alors, Henry ira chercher ce dont j'ai besoin.
Robin : Entendu. Que vas-tu faire au juste ?
Regina : Quelque chose de radical.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Boutique d'antiquités. Crochet et Elsa sont de retour tandis que M. Gold est plongé dans son travail.
M. Gold : (occupé) Je vous prie de m'excuser mais je ne suis pas très disponible aujourd'hui.
Crochet : (avance vers le comptoir) Moi qui croyais que le nouveau M. Gold miraculeusement repenti allait m'accueillir chaleureusement...
M. Gold : (occupé) Je reste antiquaire et prêteur sur gage. (Elsa est absorbée par les antiquités autour d'elle) Alors, à moins que tu es une offre à me faire, j'ai bien peur de ne rien pouvoir faire pour toi.
Crochet : Justement, il se trouve que j'ai quelque chose à t'offrir : mon silence. (M. Gold, intrigué, relève la tête) Hé oui, je sais que la dague que tu as donné à Belle... n'est pas la vraie.
M. Gold : (se redresse, pas déstabilisé) Ah oui, tu crois ? (Crochet acquiesce)
Crochet : Je t'ai longtemps traqué, mon vieux Crocodile. Je commence à bien te connaître et je sais que tu ne laisseras personne avoir une telle emprise sur toi. Pas même Belle.
M. Gold : Et tu imagines peut-être qu'elle va te croire ? Comme ça, sans la moindre preuve ?
Crochet : (a une idée) Si je lui dis de te faire apparaître grâce à la dague et que cela ne fonctionne pas, la preuve elle l'aura.
M. Gold : (d'un ton menaçant) C'est très dangereux d'insinuer ce genre de chose.
Crochet : (sérieux) Alors, marché conclu ?
M. Gold : (sourit) J'espère qu'Emma Swan en vaut la peine. (Crochet lui fait un sourire en coin)
Crochet : (à haute voix, à Elsa) J'ai une bonne nouvelle. Il va nous donner un coup de main. (Elsa s'approche du comptoir)
Elsa : (des cheveux en main) Ce sont les cheveux de Marianne. (M. Gold la regarde) Quelqu'un lui a jeté un sort pour lui geler le cœur. Nous voulons savoir qui c'est. (M. Gold prend les cheveux)
M. Gold : Eh bien, vous avez de la chance. La magie peut prendre bien des formes mais ne peut pas être détruite. Je vais simplement la ramener à son état naturel. (passe la main au dessus des cheveux qui se transforment en une petite nuée de flocons)
Elsa : Hmph. Des flocons de neige. (jette un œil à Crochet qui fait de même avec elle avant qu'elle reporte son attention sur les flocons)
M. Gold : Cette magie est assez proche de la vôtre, très chère. Mais ce n'est pas tout à fait la même. Tout comme les flocons de neige, les pouvoirs de chaque personne sont uniques.
Crochet : C'est très poétique. Mais en quoi cela nous intéresse ?
M. Gold : La magie cherche ce qui lui ressemble. Alors, si je la libère, (souffle sur la nuée de flocons qui se dirige vers la porte sous les regards de Crochet et Elsa) elle devrait vous mener... à la personne qui a jeté ce sortilège.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Plus bas dans la rue principale, Mary Margaret arrive à sa voiture après avoir promené Neal en poussette. Mais une fois le coffre ouvert, elle a visiblement beaucoup de mal à plier le landau, ce qui n'échappe pas au regard d'Archie, qui passait par là.
Mary Margaret : (tente de plier le landau) Oh, c'est pas vrai.
Archie : Tu as besoin d'un coup de main ?
Mary Margaret : (avec le sourire) Non, ça va aller une fois que j'aurais réussi à plier cette poussette. Ces engins ne sont pas forcément faciles à manipuler. (fais tomber la poussette mais ne lâche pas l'affaire pour autant)
Archie : (amusé, rit) Et j'imagine que c'est parfois un peu compliqué ces nouvelles responsabilités en tant que maman et maire de Storybrooke. Et ce mur de glace qui fait peur à tout le monde. C'est dur à gérer, même pour Blanche-Neige. (elle se redresse)
Mary Margaret : (face à lui) Oh, je vais y arriver. D'ailleurs, je... j'ai envie de le faire. (regarde son bébé) À cet âge-là, ils grandissent tellement vite et... je ne veux pas rater ça.
Archie : (compatissant) Ouais, ce que tu as raté avec Emma. (elle le regarde de nouveau)
Mary Margaret : (un brin vexée) Je ne crois pas avoir pris rendez-vous pour une séance.
Archie : Excuse-moi. J'ai du mal à m'en empêcher. Mais ce que... j'essaie de t'expliquer, c'est que ce n'est pas grave. (Mary Margaret est attentive) À vrai dire, c'est plutôt sain de ne pas être collé avec son enfant. Et je peux t'assurer, que même si de temps en temps tu passes le relai pour une heure ou deux, ton bébé ira très bien. Et tu iras encore mieux. J'te le promets. (laisse sa patiente involontaire seule avec ses pensées)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Any Given Sundae. Devant la glacerie, Emma ne remarque rien de suspect. Mais d'après Will Scarlet, le problème vient bien de l'intérieur : impossible qu'il ait pu y faire aussi froid durant son passage alors que la ville était dans un black-out total.
Emma : (arrête de regarder à travers la fenêtre et se tourne vers Will) J'suis pas convaincue, tout à l'air normal.
Will : L'autre soir, il faisait sacrément froid là dedans.
Emma : Chez un glacier, ça me choque pas.
Will : Durant une panne de courant ?
Emma : J'ai un peu de mal à croire un voleur.
Will : J'suis peut-être un voleur mais pas un menteur. Et je compte bien vous le prouver. (s'attaque à la serrure pour la crocheter sous les yeux des deux shérifs)
David : Vous croyez que entrer par effraction sous notre nez, ça va jouer en votre faveur ?
Will : Vous voulez bien arrêter de parler une minute ? Ce que j'essaie de faire demande de la concentration. Vous vous en rendez même pas compte. (David soupire) C'est hyper compliqué.
Emma : Il n'y a rien de compliqué avec les cadenas. Laissez-moi faire. (Will lui laisse la place)
David : (ébahi) Tu sais faire ça, toi ?
Emma : (finit de crocheter la serrure) Neal m'a appris quelques trucs. (elle entre suivie de David et Will)
David : Je vois pas trop ce qu'il y a de... (Emma, ayant entendu quelque chose, lui intime de se taire avant de se diriger vers l'arrière-salle)
Emma : Écoutez.
Will : J'entends rien du tout.
Emma : Justement. On devrait entendre le bruit du compresseur. (à David qui l'a rejoint derrière le comptoir) Il a pas tout à fait tort. Il se passe un truc très bizarre ici.
Will : Allez voir en cuisine. Vous verrez si je raconte des bobards. (Ils s'exécutent et il glisse un sourire malicieux derrière leur dos. De l'autre côté de la porte, ce que découvre les deux shérifs a de quoi donner des sueurs froides : tout est intégralement recouvert de givre.)
Emma : Tu as vu ça ?
David : J'crois qu'on doit des excuses au petit malin. (la cloche de la porte sonne ce qui lui fait tourner la tête)
Emma : (contrariée) Oh, le sale petit... (voit la porte ouverte et la caisse vidée dont elle s'approche d'un pas vif) Il s'est tiré et pas les mains vides. (referme vivement le tiroir de la caisse avant de sortir tout aussi vivement de derrière le comptoir mais est arrêtée par David)
David : Non, c'est pas grave. C'est pas la priorité pour l'instant.
Emma : (à bout de nerfs) Quoi ? On le laisse partir ?
David : T'inquiète pas, tu le retrouveras plus tard.
Emma : '(à bout de nerfs) Qu'est-ce que t'en sais ? (lui tourne le dos)
David : Qu'est-ce que tu as aujourd'hui ? (elle se retourne) Emma, je suis ton père, tu peux m'en parler.
Emma : (à bout de nerfs) C'est Regina. Tout ce qu'elle a dit est vrai. Je n'arriverai pas à sauver un chat coincé dans un arbre. Je n'ai plus rien d'une Sauveuse.
David : T'es dure avec toi-même. Ça arrive à tout le monde d'avoir un jour sans.
Emma : Peut-être, mais moi je les accumule.
David : Je comprends. Mais ça ne doit pas te faire perdre confiance en toi. Crois-moi.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Forêt. Crochet et Elsa continuent de suivre les flocons magiques vers leur propriétaire. Elsa voit Crochet faire des marques avec son crochet sur l'écorce des arbres.
Elsa : Qu'est-ce que vous faites ?
Crochet : Je marque notre chemin. J'avoue que j'ai plus l'habitude de fuir le mauvais temps que de le suivre.
Elsa : La neige n'est pas mauvaise et ce que nous suivons, c'est la magie.
Crochet : Je m'efforce de la fuir elle aussi, dans la mesure du possible. (Elsa rit) Qu'est-ce qui vous fait rire ?
Elsa : Emma a des pouvoirs magiques et vous ne semblez pas avoir envie de la fuir.
Crochet : C'est plutôt elle qui fait tout pour m'éviter. (Elsa soupire de manière amusée)
Elsa : Elle pense peut-être la même chose des pirates que vous de la magie.
Crochet : J'ai beaucoup changé. Et entre nous, être un pirate n'est pas forcément une mauvaise chose. Surtout s'il est aussi charmant que votre serviteur. (cela fait sourire brièvement Elsa)
Elsa : Je crains que votre vanité vous fasse oublier un détail important : elle n'agit pas contre vous, mais pour se protéger.
Crochet : (incrédule) Oh, vraiment ? Au bout de quelques jours, vous croyez la connaître aussi bien que ça ?
Elsa : Je me reconnais en elle. Quand on a de très lourdes responsabilités, ce n'est pas toujours facile de baisser sa garde ; d'accorder sa confiance, même à ceux qui veulent seulement nous aider.
SCÈNE : Arendelle. Passé. Vallée du Nord. Une fois en bas, Kristoff et Elsa débusquent rapidement dans la grotte un gros rocher dont un creux abrite la fameuse urne magique.
Kristoff : (pointe l'urne) Voici l'urne. (la regarde) Vous voyez ? Quand je vous disais qu'on n'avait pas besoin de magie pour la retrouver. (elle acquiesce) Maintenant, détruisons-la.
Elsa : Vous permettez que je me serve de mes pouvoirs ou vous préférez la réduire en miettes à grand coup de piolet ?
Kristoff : (détend son bras droit) Vous savez, mon bras commence à fatiguer. Je vous laisse vous en charger, Votre Majesté.
Elsa : Très bien, si vous insistez.
(Elle s'avance pour saisir l'urne tandis que Kristoff fait de la lumière avec sa torche. Alors qu'elle la saisit, des caractères runiques, dits du vieux futhark, se gravent dessus et l'intriguent.)
Elsa : (intriguée) Attendez. Une inscription vient d'apparaître. Il me semble que c'est de l'ancien futhark. (à elle-même) Qu'est-ce que cela signifie ? (lui tend l'urne) Vous sauriez le lire ?
Kristoff : Euh... (au pif) L'urne est très dangereuse. Ne pas s'approcher. (elle le regarde avant de reporter son attention sur l'urne) Simple supposition. Mais peu importe, détruisons-la et allons-nous-en.
Elsa : Et si c'était la confirmation qu'il y en avait d'autres comme moi ? Dans ma famille, personne d'autre n'a de pouvoirs. (le regarde) J'aimerais savoir pourquoi. (regarde de nouveau l'urne)
Kristoff : Je sais que vous voulez des réponses. Mais pour l'instant, nous devons détruire cette urne. Dans votre intérêt et celui d'Arendelle.
Elsa : Je veux savoir ce qui est gravé là ; je n'aurai peut-être pas d'autres occasions.
Kristoff : J'vous en prie, Elsa, faites-moi confiance. (tente de reprendre l'urne mais elle l'éloigne de lui)
Elsa : Non !
(Un bruit de pas se fait entendre.)
Kristoff : (murmure) Quelqu'un approche. (elle lui lance un regard interrogatif) Hans. Et ses frères. (Hans, accompagné de trois de ses frères, se montrent à leur tour dans la caverne.) Trois d'entre eux du moins.
Hans : L'urne. (à ses frères) Récupérez-la.
(Ses frères s'exécutent et ils dégainent tous les quatre leur épée mais Elsa est plus vive. Elle en renverse deux d'entre eux en créant de la glace sous leurs pieds, puis les repousse vers une des parois de la grotte pour les neutraliser en invoquant des stalagmites pointant sous leurs gorges. Le troisième profite de cette ouverture pour tenter de l'attaquer au corps-à-corps, mais Kristoff intervient et contre le coup avec son piolet, frappe son adversaire dans l'abdomen avec le pommeau, esquive une touche, contre un nouveau coup et riposte enfin en le dégageant avec son pied. Malheureusement, Hans place alors la pointe de son épée sur la nuque du jeune homme)
Hans : C'est terminé. À moins que vous ne vouliez faire d'Anna une veuve.
Kristoff : Oui, enfin, elle ne sera pas vraiment veuve ; nous ne sommes pas mariés, alors... (ressent une pression insistante sur son cou) Oh, doucement.
Hans : Rendez-la-moi. Maintenant. (Elsa est prise au piège)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Forêt. Crochet et Elsa continuent de suivre les flocons magiques vers leur propriétaire.
Crochet : Je sens qu'on se rapproche.
Elsa : Oui. (Devant eux, les flocons finissent par rejoindre une sculpture de glace avant de se déposer sur une petite trace de neige. De loin, les deux amis aperçoivent ensuite une femme parée de blanc, la responsable de leurs soucis.) Regardez, là.
Crochet : Baissez-vous ! (ils s'accroupissent derrière un tronc d'arbre tandis qu'elle leur fait dos et ils l'observent discrètement illuminer la petite structure, qui amuse Elsa une seconde lorsqu'elle y reconnaît une réplique miniature de son palais de glace dans la Montagne du Nord. Il sort un téléphone portable.)
Elsa : (cachée) Qu'est-ce que c'est ?
Crochet : (caché) Une sorte d'appareil qui... Raah. Je ne sais pas. J'appuie sur le bouton « Emma » et elle répond en général.
(Il s'exécute et place le téléphone sur son oreille. Il jette un œil sur la femme avant de se tourner de nouveau tandis qu'Elsa continue de regarder. Il tombe sur le répondeur.)
Emma : Bonjour, c'est Emma. Laissez-moi un message. (un bip retentit)
Crochet : (mécontent, laisse un message) Pourquoi m'imposer cette breloque si tu ne réponds pas quand je m'en sers ? (sérieux) Nous avons trouvé la femme qui s'en est prise à Marianne. Rejoins-nous du côté ouest de la forêt. (empêche Elsa de trop se mettre à découvert) Qu'est-ce que vous faites ?
Elsa : (intriguée) Pardon, c'est la première fois que je vois quelqu'un comme moi. Elle n'a pas l'air d'être si méchante.
Crochet : Les apparences peuvent être trompeuses. Il vaut mieux éviter qu'elle nous voit. Je n'aime pas trop les icebergs et je n'ai pas du tout envie d'en devenir un.
SCÈNE : Arendelle. Passé. Vallée du Nord. Elsa fait face à Hans menaçant Kristoff.
Hans : C'est cet homme qu'elle doit épouser ?
Kristoff : Il faut dire que moi j'ai pas essayé de la tuer.
Hans : J'n'ai pas essayé de la tuer, j'l'ai laissée mourir.
Kristoff : (ironique) Nuance de taille, en effet. (le troisième frère se relève)
Hans : Mais vous, je me ferai un plaisir de vous tuer. (fait de nouveau pression sur la nuque de Kristoff)
Elsa : Non ! Ne lui faites pas de mal.
Hans : Alors, donnez-moi l'urne.
Kristoff : Elsa, ne l'écoutez pas. Peu importe ce qu'il va me faire, il ne faut surtout pas la lui donner.(Hans pointe encore son épée sur son cou)
Elsa : Attendez ! (tend l'urne devant elle) Si vous le laissez s'en aller, je vous la donne.
Kristoff : Elsa !
Elsa : Je suis profondément navrée. J'aurais dû vous écouter et la détruire dès que j'en ai eu l'occasion.
Kristoff : Vous ne comprenez pas. Si c'est Hans qui a l'urne et qu'il vous enferme à l'intérieur, le royaume est perdu.
Elsa : Non, pas encore. J'aurais dû croire en vous dès le début et c'est ce que je fais aujourd'hui. (les yeux brillants) Vous allez trouver Anna et sauver Arendelle.
(Kristoff soupire avant de baisser le regard. Hans fait un signe de tête à son troisième frère pour qu'il prenne Kristoff sous sa garde tandis que les deux autres sont épargnés des stalagmites, et Hans rengaine son épée pour enfin prendre possession de l'urne.)
Hans : (bouffi d'orgueil, à ses frères) Alors, vous riez moins à présent. (se tourne vers Elsa) Je les ai remis à leur place. Maintenant, à votre tour. Vous n'êtes pas faite pour ce monde ni pour aucun autre. C'est pourquoi là où je vous envoie, ce sera comme si vous n'existiez pas. (Elsa a un sursaut de peur)
(Le prince choisit donc ce moment pour ouvrir le récipient, d'où s'écoule un étrange fluide blanchâtre et visqueux. Animée comme par magie, la substance se meut ainsi vers Elsa.)
Hans : Les citoyens d'Arendelle se réjouiront quand je prendrai la tête du royaume car ils auront enfin un véritable souverain. (la substance continue de se mouvoir vers Elsa) Et non un monstre, tel que vous. La pique est pour elle des plus violentes, au point de lui arracher quelques larmes malgré sa détermination à affronter son destin ; quand soudain, le mystérieux liquide change de direction, et se concentre désormais à ses côtés. Sous cette enveloppe se dresse alors une silhouette féminine, qui se libère aussitôt de cette forme disgracieuse pour apparaître enfin sous les traits d'une belle femme, blonde et tout de blanc vêtue.)
Kristoff : (un peu surpris) Personne n'a vérifié si l'urne était vide ?
Hans : Qu'est-ce que cela signifie ? Qui êtes-vous ?
Femme : (avec un sourire froid) Si j'ai bien entendu, vous venez de me traiter de monstre. (visiblement quelque peu susceptible sur ce sujet, elle le transforme instantanément et sans regrets en statue de glace. Il ne lui faut qu'un regard souriant pour effrayer ses frères qui prennent la fuite.)
Elsa : (hébétée) Vous... (la regarde) Vous m'avez sauvée.
Femme : Je sais par expérience, que nul devrait être enfermé dans cette urne. Surtout pas quelqu'un d'aussi exceptionnelle que vous. (désigne Kristoff) Qui est ce garçon ?
Elsa : Non, il ne vous fera rien, n'ayez crainte. (tournée vers Kristoff, les larmes aux yeux) Il s'appelle Kristoff. C'est mon ami. (Kristoff est content tandis qu'elle se retourne vers la femme)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Forêt. Crochet et Elsa sont toujours en train de surveiller la femme parée de blanc.
Crochet : (caché) Emma n'a pas dû avoir le message. Allons la chercher. (Pourtant, en se relevant, il manque de trébucher : le pauvre ne parvient pas à bouger son pied droit. Sous leurs yeux, celui-ci se retrouve piégé sous une couche de glace.)
Reine des Glaces : (se dévoile, dans leur dos) Je regrette, mais je ne vais pas pouvoir vous laissez vous en allez. (Elsa adopte immédiatement une posture défensive)
Crochet : (piégé) Quoi ?
Elsa : (défiée) Relâchez-le immédiatement.
Reine des Glaces : (d'une manière douce ; s'approche) Ça faisait trop longtemps que toi et moi on ne s'était pas vu. Comment vas-tu, ma chère Elsa ?
Crochet : (confus) Que veut-elle dire par là ? Vous la connaissez ?
Elsa : (confuse) C'est la première fois que je la vois.
Reine des Glaces : (d'une manière douce) Non, tu as seulement oublié.
Elsa : (confuse) Je n'aurai jamais oublié quelqu'un comme vous. Comme... moi.
Reine des Glaces : (d'une manière douce ; lui tourne autour) C'est là le pouvoir des trolls. Il efface les souvenirs. Ils t'ont joué un très mauvais tour visiblement.
Elsa : (confuse) Les trolls d'Arendelle ? Pourquoi m'aurait-il fait cela ?
Reine des Glaces : (d'une manière douce) Pour la même raison qu'ils l'ont fait à ta sœur. Anna. Certains souvenirs sont trop douloureux.
Elsa : (surprise) Vous connaissez Anna ? (s'approche d'elle) Que lui est-il arrivée ?
Reine des Glaces : (d'une manière douce) Ce qui arrive presque toujours à ceux qui n'ont pas nos pouvoirs. Un jour ou l'autre, ils finissent par nous craindre. Tu te demandes sans doute, comment tu as pu te retrouver enfermée dans cette urne. C'est la faute de ta sœur. C'est elle qui t'as mise à l'intérieur.
Elsa : (incrédule) Vous mentez.
Reine des Glaces : (d'une manière douce) Oh, vraiment ? Regarde les habitants de cette ville, ils sont tout prêts à te jeter.
Elsa : (mécontente) Oui, à cause de ce que vous avez fait à l'un de leur proche.
Reine des Glaces : (d'une manière douce) Tu parles de la jeune femme ? Marianne ? C'était un regrettable accident.
Elsa : (incrédule et mécontente) Non, ce n'est pas vrai. Vous vouliez que ça soit moi qui passe pour la coupable. Pourquoi ?
Reine des Glaces : (avec un sourire pourtant triste) Je voulais seulement t'ouvrir les yeux. (se dirige vers Crochet) Quoique l'on fasse, tout le monde finit toujours par se retourner contre nous. Même nos amis et notre famille. Tout ce qu'ils attendent, c'est d'avoir une bonne excuse. (invoque des stalactites au-dessus de la tête de Crochet
Elsa : (choquée) Qu'est-ce que vous faites ?! (tente en vain de faire quelque chose)
Reine des Glaces : Tu te fatigues pour rien. J'ai neutralisé tes pouvoirs. (Crochet tente, en vain, de se libérer plusieurs fois de ce piège mortel) Quand ils retrouveront son corps, (la regarde) c'est toi qu'ils accuseront. Alors ils se retourneront contre toi et te traiterons comme le monstre qu'ils sont persuadés que tu es. Tu comprendras que j'avais raison. (regarde Crochet)
Elsa : Non !
(Soudain, Emma, suivie de près par David, se montre, interrompant la Reine des Glaces)
Emma : Hey ! La Reine des Sorbets ! (La Reine des Glaces se fige sur place)
Reine des Glaces : (souffle doucement avec une certaine surprise) Emma.
Emma : (étonnée) Est-ce qu'on se connaît ?
Reine des Glaces : (affiche une étrange froideur) Bien sûr que non. (baisse le bras) Votre réputation vous précède, c'est tout. Vous croyez que vos pouvoirs peuvent rivaliser avec les miens ?
Emma : Y'a qu'un seul moyen de le savoir.
(Elle envoie une violente vague d'énergie, projetant la Reine des Glaces plusieurs mètres au loin, tandis que David tente de libérer le pied de Crochet en cassant la glace à l'aide d'un canif.)
Crochet : (murmure) Dépêche-toi. (David lève la tête pour voir les stalactites les surplombant commencent à descendre, et leur ennemie, en se relevant, décide d'en accélérer le mouvement. Heureusement, juste avant que les deux hommes ne finissent empalés, Emma parvient à les dégager depuis sa position.)
Emma : Ça va aller ?
David : (se dégage de Crochet, tous deux essoufflés) Oui, tout va bien. (se met en position assise) Où elle est ? (Elsa regarde aux alentours)
Emma : Elle a filé.
SCÈNE : Arendelle. Passé. Château. Elsa et la Reine des Glaces arrivent dans une pièce.
Elsa : (excitée) Avez-vous déjà donné vie à un bonhomme de neige ? C'est si drôle.
Reine des Glaces : (contente) Avez-vous déjà construit un palais de glace ?
Elsa : (excitée) Oui. À l'occasion, il faudra que je vous le montre.
(La Reine des Glaces se pose un instant, jetant un coup d'œil à la pièce. Lorsqu'elle aperçoit enfin le tableau représentant le feu couple royal, elle semble soudain prise d'une grande mélancolie. Elsa le remarque.)
Elsa : C'est mon portrait préféré de mes parents. (la femme la regarde) Je trouve qu'il rend parfaitement le sourire de ma mère.
Reine des Glaces : Oui, en effet.
Elsa : (intriguée) Vous la connaissiez ?
Reine des Glaces : Oui. C'est ma sœur. (Elsa est surprise) J'ai compris que nous étions parentes dès que tu m'as dit que tu étais Reine mais, j'ai préféré attendre le bon moment pour te le dire. Je craignais que la nouvelle te bouleverse. C'est le cas ?
Elsa : (troublée) Non, c'est... Enfin, je suis un peu étonnée. Ma mère ne m'a jamais dit qu'elle avait une sœur. (sa tante semble affectée un court instant)
Reine des Glaces : Je suppose qu'elle voulait t'épargner une histoire particulièrement funeste. Vois-tu, j'ai été enfermée dans cette urne par des personnes qui avaient peur de la magie et des gens tels que nous. Mais, c'était il y a bien longtemps. Et aujourd'hui, je suis si impatiente de revoir enfin ma sœur adorée. Où est-elle ?
Elsa : Disparue en mer. Je suis navrée.
Reine des Glaces : Oh, ma pauvre enfant. Comme tu as dû te sentir seule durant toutes ces années.
Elsa : Il ne restait plus que moi et ma sœur Anna. (inquiète et triste) Mais elle aussi a disparu et j'ai peur qu'il lui soit arrivée malheur.
Reine des Glaces : (sourit) Nous la retrouverons. Toutes les deux. (Elsa sourit et acquiesce) C'est à cela que sert une famille après tout.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Forêt. Un peu plus tard, Elsa est restée près de la reconstitution de son palais de glace, pendant que le reste de l'équipe était parti fouiller les environs, mais leurs recherches n'ont finalement rien donné.
Emma : (à David et Crochet) Aucune trace. Pas même une empreinte. (leur tourne le dos)
David : Ça va aller ? On va la retrouver. Il faut pas laisser Regina te déstabiliser.
Emma : (face à lui, le regard baissé) Non, c'est pas ça. Il se passe un truc bizarre, comme si cette Reine des Glaces me connaissait déjà.
David : Tu es le shérif de la ville, la Sauveuse et l'héritière du trône. Je pense que tout le monde à Storybrooke sait qui tu es.
Emma : (face à lui, le regard baissé) C'est pas de ça que je parle. Quand elle a dit mon prénom, ça m'a... j'en sais rien. Ça m'a rappelé quelque chose.
David : On va y réfléchir. Mais aujourd'hui, t'as assuré. Tu l'as forcée à battre en retraite. C'est ce que j'appelle du bon boulot, shérif. (cela fait sourire Emma)
Crochet : Je suis d'accord. Que dirais-tu de poursuivre les recherches ? Son repaire n'est sans doute pas loin.
Emma : (avec colère) Pour que tu risques à nouveau de te faire tuer ?! C'est ce que je voulais éviter en t'envoyant dans le bureau du shérif. (rejoint Elsa, toujours songeuse) Comment tu te sens ?
Elsa : Cette femme ment au sujet de ma sœur. Elle ne m'aurait jamais enfermée dans cette urne. Alors, que s'est-il passé ? J'aimerais connaître la vérité.
Emma : Tu sais, la vérité finit toujours par éclater au grand jour. Sois patiente. (Elsa acquiesce) Nous, on va tout faire pour retrouver ta sœur Anna et cette autre femme. Mais j'ai le sentiment qu'il se trame un truc terrible dont on ne mesure pas l'ampleur.
Elsa : (intriguée) Qu'est-ce qui te fait dire cela ?
Emma : J't'ai ramenée dans ce monde, c'est vrai, mais c'était un accident. Cette autre femme, elle était déjà ici. Et je commence à me demander si elle est vraiment arrivée à Storybrooke avec la Malédiction.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Mairie. Le soir a fini par venir, et le mauvais sort a fini par transformer le corps de Marianne, toujours allongée dans le bureau du maire, en une statue de glace. Regina veille sur elle en attendant Robin.
Robin : (revient) J'ai confié Roland à Petit Jean. J'aurais aimé pouvoir lui dire que j'avais tout tenté.
Regina : (doucement) Même un baiser d'Amour Véritable ne résout pas tous les problèmes.
Robin : Mais je sais pour quelle raison ça n'a pas fonctionné, et ce n'est pas celle que les gens imaginent. Je suis fou amoureux de quelqu'un d'autre. (la regardant, elle comprend de qui il parle)
Regina : (émue) Vraiment ?
Robin : (hoche la tête) Oui. Mais...
Regina : (l'interrompt) Oui, je sais. (résignée) Je sais que tu dois retourner vivre avec elle ; elle reste ta femme.
Robin : Pardon de t'avoir mêlée à cette histoire. (Regina baisse le regard tandis que Henry les rejoint ce qui lui fait lever la tête)
Henry : Tu devrais mettre de l'ordre dans ton caveau. Mais j'ai trouvé. (sort un sac de sous son bras et fouille pour en sortir un écrin)
Regina : (à Robin) Tu es sûr que c'est toujours ce que tu veux que je fasse ?
Robin : (la regarde) Oui. (Regina plonge sa main à travers la couche de glace dans la poitrine de Marianne, et parvient à en extraire son cœur, heureusement encore sauf.)
Regina : (rassurée) Bon, la glace n'a pas encore atteint le cœur. On va pouvoir la maintenir en vie. (Henry ouvre l'écrin pour qu'elle puisse y mettre le cœur puis elle le referme)
Robin : Alors, elle va... elle va rester comme ça ? Vivante mais... gelée ?
Regina : (acquiesce, sincère) Jusqu'à ce que je trouve un remède. Et je te promets que j'en trouverai un.
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Café Granny. Devant le restaurant, Crochet, une bouteille à la main, voit Emma sortir du restaurant.
Crochet : (ravi) Swan ! Tu ne vas pas laisser un homme boire seul ?
Emma : (pressée) Je n'ai ni envie de boire ni d'un homme. (il se lève pour la suivre)
Crochet : Excuse-moi de ne pas t'avoir écoutée tout à l'heure. Je sais que tu as l'impression d'avoir de très lourdes responsabilités, (l'arrête avant qu'elle arrive à sa voiture) Mais même si nous sommes très différents, un jour ou l'autre tu vas devoir accepter de me faire confiance.
Emma : (offusquée) Tu crois que c'est ça le problème ? Que je te fais pas confiance ?
Crochet : C'est ce que j'aimerais savoir.
Emma : (un peu moins offusquée) Bien sûr que je te fais confiance.
Crochet : Alors pourquoi tu me repousses ?
Emma : (triste) Parce que tous ceux avec qui je suis sortie sont morts. (il est surpris) Neal. Graham. Même Walsh. J'les ai tous perdus. Et... je veux pas te perdre toi aussi.
Crochet : (rassurant) Tu n'as aucune raison de t'inquiéter pour moi. S'il y a bien une chose pour lequel je suis doué, c'est survivre. (ils échangent un long baiser)
SCÈNE : Storybrooke. Présent. Forêt. Mais au même moment, guidée par l'éclat de la lune, la Reine des Glaces traverse tranquillement les bois, pieds nus. Au détour d'un arbre, elle cesse sa marche, sentant une présence, et se retourne. M. Gold attendait son passage, assis sur un tronc.
M. Gold : Rassure-toi, très chère. Ce n'est que moi. (désolé) Les choses ne se sont pas passées comme tu l'espérais.
Reine des Glaces : (confiante) Ça viendra.
M. Gold : (dubitatif) J'ai hâte. (se lève et marche vers elle) Au fait, est-ce que Mlle Swan s'est... souvenue de toi ?
Reine des Glaces : Non.
M. Gold : C'est une bonne nouvelle. Parce que si ça avait été le cas, (fronce les sourcils) ça n'aurait pas été dans ton intérêt. Es-tu bien sûre de vouloir te passer de mon aide ?
Reine des Glaces : Quand je voudrais passer un marché avec toi, je reviendrai te voir.
M. Gold : C'est un moment que j’attends avec impatience. Maintenant, tu devrais te mettre à l'abri. (elle est étonnée et il murmure) On dirait que ça se refroidit. (elle continue de sourire puis il part et elle reste songeuse)
Reine des Glaces : Fini de rire.