Wiki Once Upon a Time
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Plume WIKI Cette page est la transcription de l'épisode "Remonter le Temps". Plume WIKI
N'hésitez pas à la compléter ou à corriger la moindre erreur.
Once Upon a Time couverture livre de contes

SCÈNE : Storybrooke. Présent. À l'intérieur de sa maison, Regina met ses boucles d'oreilles devant un miroir lorsqu'elle entend la sonnerie de la porte. Elle ouvre la porte pour ne trouver qu'un panier rempli de pommes vertes.


Zelena : (Soudain, elle se tient dans la salle à manger de Regina) C'est un cadeau. (Regina ferme la porte) Ça se fait entre sœurs, non ?
Regina : Qu'est-ce que tu fais ici ?
Zelena : J'ai vu ton pommier et j'ai eu envie de t'apporter de vraies pommes. (prend une des pommes rouges de Regina sur la table.) Les pommes rouges sont si sucrées, elles en sont écœurantes. Mais quand c'est un peu… acidulé, c'est bon.
Regina : Moi, je trouve que les pommes vertes sont… franchement aigres. (Zelena ramasse l'une de ses décorations) Ce n'est pas à toi.
Zelena : (repose la décoration) C'est l'histoire de ma vie.
Regina : Pourquoi tu es là ?
Zelena : Oh, une inquiétude de grande sœur, prête à donner un conseil de grande sœur. Je venais voir si tu t'étais bien remise de notre confrontation. (se dirige vers le salon de Regina)
Regina : Très bien. Et toi non ?
Zelena : Si, moi aussi. (Examine la pièce et prend place sur le canapé de Regina) Wouah, c'est très joli. Tellement luxueux. Tu ne te rends vraiment pas compte de la chance que tu as.
Regina : Bien entendu. Parce qu'il se trouve que j'ai tout alors que toi tu n'as rien. (Zelena tique et la regarde ce qui fait rire Regina) Si tu veux que ton super-pouvoir soit l'envie, fais-toi plaisir.
Zelena : « Envie » n'est qu'une autre façon de dire « ambition ».
Regina : (soupire) Et non, il ne faut pas confondre les deux.
Zelena :' Jaspire à avoir certaines choses. Et je travaille. Toi - (se moque) - tu n'as fait que lancer un sortilège qui n'était qu'une sorte de fuite. Malgré les avantages que tu as, tu tournes le dos à toutes les chances de bonheur qui se présente. Je ne sais pas, tu es, toi - tu ne prends pas de risque, tu ne vis pas ta vie ! C'est un tel, un tel gâchis ! (se lève et commence à admirer le manteau)
Regina : Vraiment ?
Zelena : Je vois pourquoi tu as tellement déçu notre mère.
Regina : Ah, j'ai déçu notre mère ? C'est toi qu'elle a abandonnée.
Zelena : (vexée) Tu n'as aucune idée de ce qui s'est vraiment passé. Et c'est exactement ce qui va te faire souffrir.
Regina : (rigole) Je sais que tu n'es pas là pour me donner un « conseil de grande sœur ». Dis-moi pourquoi tu es venue ?
Zelena : Tu es si perspicace. Je suis là, Regina, parce que je voulais être sûre que tu serais chez toi et pas à un autre endroit. J'avais quelque chose à récupérer. Enfin, c'est le Ténébreux qui s'en charge. Tu ne le sens pas, petite sœur ? Il est en train de te voler ton cœur. (Regina prend un couteau et le jette sur Zelena ; seulement pour que Zelena disparaisse dans une fumée verte.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans le camp des Joyeux Compagnons dans les bois près de la périphérie de la ville, M. Gold se tient devant Robin et les Joyeux Compagnons, tous avec leurs armes prêtes.


Robin : Reste où tu es. Cette flèche atteint toujours sa cible et tu le sais bien.
M. Gold : Si je pouvais faire demi-tour, je le ferais. Écoute-moi, donne-moi le cœur.
Robin : Non.
(Roland entre, portant du bois de chauffage, attirant l'attention du Ténébreux)
M. Gold : Mais qui voilà ?
Robin : Roland ! Va-t'en !
M. Gold : Viens me voir, petit.
Robin : Non ! Je t'en prie !
M. Gold : Ce n'est pas ce que je veux. Vraiment, je te le jure. Approche-toi, mon garçon. (force par magie l'enfant à avancer.)
Roland : Papa !
M. Gold : Et ne bouge plus. (utilise ensuite la magie pour enraciner le garçon dans le sol.)
Roland : Papa ! Viens m'aider !
Robin : C'est pas ce que je voulais non plus. (tire sa flèche ; seulement pour que M. Gold l'attrape comme par magie dans les airs. Il tourne ensuite comme par magie la flèche dans la direction de Roland.)
M. Gold : Elle atteint toujours sa cible. Je n'ai qu'à changer sa direction. Si jamais je baisse la main…
Robin : Non ! (les autres Joyeux Compagnons tentent de se manifester, seulement pour que M. Gold les fige sur place.)
M. Gold : Ce n'est pas ce que je veux. Mais je le ferai.
Roland : Papa !
Robin : Attends ! Attends. (pose son arbalète, puis se dirige vers un arbre et en sort une petite pochette contenant le cœur de Regina)
M. Gold : Merci. Je suis désolé. Sincèrement. (envoie la flèche voler jusqu'à ce qu'elle soit à quelques pouces de Roland avant qu'elle ne tombe. M. Gold disparaît alors. Robin s'approche de Roland et le père et le fils s'embrassent)
Robin : Oh. J'suis là, mon garçon. C'est fini, n'aies plus peur. C'est fini. (Regina arrive) Va avec Frère Tuck. (Roland obéit, et Regina approche Robin)
'Regina : Que s'est-il passé ?
Robin : J'suis désolé. Il l'a pris.
Regina : Est-ce que quelqu'un a été blessé ? (Robin regarde en direction de son fils, jouant avec Frère Tuck, puis il se retourne pour lui répondre)
Robin : Heureusement, non. Je vous demande pardon. Vous m'avez fait confiance et je vous ai trahie.
Regina : Non, je vous comprends. Rien ne vaut la vie d'un enfant. Mais on a un autre problème maintenant. Je suis vivante.
Robin : Je ne comprends pas.
Regina : Elle a mon cœur. Gold l'a volé pour elle, et si elle ne m'a pas tuée en le détruisant, c'est qu'elle en a besoin pour autre chose de bien pire.
Robin : Pire qu'un meurtre ? Mais qu'est-ce qu'elle peut bien vouloir faire ?
Regina : Ça, ça m'est égal. Parce que je vais l'arrêter une fois pour toutes.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. À l'intérieur de la boutique d'antiquités, Regina fouille dans les articles, cherchant quelque chose pour l'aider dans la situation.


Regina : Ça ne vaut rien, je ne peux rien en faire ! (Belle entend les cliquetis et arrive)
Belle : Hé ! Oh ! Vous cherchez quoi, là ?! Arrêtez ! Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?
Regina : Je dois détruire ma sœur. Elle a mon cœur. (L'expression de Belle devient nerveuse) Détendez-vous, elle ne me contrôle pas avec. J'y avait pensé. Le problème maintenant, c'est que je ne sais pas à quoi il va lui servir, c'est pour ça que je dois la tuer ! (réalise) Et c'est pour ça que j'ai besoin de vous. Vous avez quoi ici ?
Belle : (énervée) Vous croyez quoi au juste ? J'ai encore ma propre estime. Au nom de quoi ou de qui j'accepterais de vous donner un coup de main ? Vous qui m'avez emprisonnée dans une tour de votre château, et puis emprisonnée dans la chambre d'isolement d'un asile pendant vingt-huit ans, vous qui m'avez sans arrêt torturée physiquement et mentalement dès le jour où on s'est rencontrées !
Regina : Huh. Le rat de bibliothèque sort ses griffes.
Belle : Allez-vous-en.
Regina : (soupire) Oui. Je vous ai fait endurer toutes ces horreurs… mais c'est le passé. Aujourd'hui, je dois trouver le moyen de vaincre la femme qui a fait de votre amoureux un pantin. Elle tient Rumple, et si vous voulez le retrouver, vous devez m'aider. Je suis désolée. Et je le suis, très sincèrement, Belle.
Belle : (soupire. Sa colère redescend) J'ai pris en compte les différents ingrédients que Zelena a déjà collecté pour voir à quel sortilège il pourrait correspondre. Mais ça m'aiderait de savoir ce que votre cœur a de tellement particulier. Vous pensez qu'elle le veut parce que vous êtes sœurs ou il y a-t-il…
Regina : (l'interrompt) Je n'en ai aucune idée. (réalise) Ça y est, j'y suis. Je cherche une bougie.
Belle : (prend un chandelier) Celle-ci ?
Regina : Non, pas celle de cet horrible chandelier. La double-bougie que Blanche-Neige a utilisé pour tuer ma mère. Où est-elle ?
Belle : (ouvre un cabinet, révélant la bougie enchantée) Son pouvoir a été utilisé. Ce n'est plus qu'une relique.
Regina : (prend la bougie) Oui. C'est celle-la. Comment ma mère est morte ne m'intéresse pas. Ce que je veux savoir c'est comment elle a vécu.


SCÈNE : La Forêt enchantée. Passé. Dans une taverne, une jeune Cora travaille comme serveuse. Un homme lui tend un plateau contenant plusieurs chopes de bière.


Homme : Et de deux, Cora.
Client du bar : Cora ! J'ai soif ! (Elle tend à l'homme sa bière, puis tente gracieusement de passer devant plusieurs hommes ivres jusqu'au prochain client)
Cora : Tenez. (L'un des hommes ivres atteint sa taille) Non ! Non non non, pas de ça !(Elle est ensuite saisie par Charlie, encore un autre client ivre)
Charlie : Allez tu danses, ma jolie !
Cora : Non, Charlie. (Elle s'éloigne de lui et se heurte à une table où un autre client, Jonathan, est assis) Oh, excusez-moi.
Jonathan : Asseyez-vous, Cora. Votre service est fini depuis longtemps. Et à mon avis, vous avez le droit de vous asseoir.
Cora : Je vous remercie. (s'assoit en face de lui)
Jonathan : Je vous ai observé pendant la semaine que j'ai passé ici. Vous travaillez dans une taverne, mais vous marchez comme une reine.
Cora : Je suis fille de meunier. Et ma vie, il faut que je la gagne. Mais un jour, on m'a dit qu'il fallait se comporter comme la personne qu'on aimerait être, alors je n'oublie jamais qui je veux être.
Jonathan : Oh, j'aimerais rester. Mais demain, je dois absolument repartir. Je suis déjà resté plus longtemps que prévu.
Cora : C'est vrai ? Et pourquoi ?
Jonathan : Vous savez pourquoi. (dépose un petit chiffon orné de l'écusson de la famille royale devant Cora.) Oh, l'idiot, je ne voulais pas…
Cora : L'emblème royal.
Jonathan : Non, je voulais que vous ne voyez que moi, et pas le… le « Prince Jonathan ».
Cora : (rêvant pour elle-même) Prince Jonathan.
Jonathan : Avec les femmes de la noblesse, j'ai l'impression d'être le dernier grain de blé dans le poullailler. Mais pas avec vous, et vous me remettez à ma place quand je me trompe.
Cora : Et vous vous trompez plutôt souvent. (ils rigolent)
Jonathan : La chose ne se passe pas normalement de cette façon, je pensais… me poser cette question qu'une fois dans ma vie, mais je vais la poser deux fois. Je la pose ce soir avec cet… (se penche et ramasse un morceau de paille et l'attache en un anneau de fortune.) Avec cet anneau de paille, puis je reviendrai dans deux semaines et je changerai cet anneau en or. Ou plutôt, j'en apporterai un en or. Et c'est avec la Princesse Cora que je retournerai au château. (place l'anneau sur son doigt) Voulez-vous m'épouser ?
Cora : (murmure) Oui. Oui !
Jonathan : (embrasse sa main) Vous me comblez de bonheur. Mais ces deux semaines vont être un véritable enfer. Pour ne pas perdre de temps, nous nous retrouverons au carrefour.
Cora : J'y serai. Vous devez partir quand ?
Jonathan : Très tôt demain, malheureusement.
Cora : La taverne va bientôt fermer.
Jonathan : C'est dommage.
Cora : Mais, comme nous sommes pour ainsi dire mariés, je pourrai peut-être vous accompagner dans votre chambre. (Debout, Jonathan prend la main de Cora et tous deux quittent la pièce.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Maison Mills. Emma entre dans le salon. Réfléchissant, Crochet regarde une pomme verte dans sa main.


Emma : Je ne mangerai surtout pas de pommes dans cette maison.
Crochet : Ouais.
Emma : J'plaisante. Où est passé ton sens de l'humour ?
Crochet : (repose la pomme) Je l'ai perdu, quand la Sorcière est arrivée.
Emma : On va se débarrasser d'elle. Regina a un plan.
Crochet : Ça j'en suis sûr. (Lui et Emma s'assoient à la table. David et Mary Margaret sont déjà assis là.)
David : Emma, dis à ta mère s'il te plaît, qu'on ne va pas appeler ton p'tit frère « Leopold ».
Mary Margaret : Pourquoi pas ? C'était le nom de mon père, enfin.
David : Mais les gens vont se moquer de notre fils.
Mary Margaret : Mon père était roi.
David : C'est pour ça que personne ne se moquait de lui.
Mary Margaret : Et si on l'appelait « Eva », comme ma mère ?
David : Ça risque de faire bizarre pour un garçon.
Mary Margaret : Ce sera peut-être une fille. (portant un plateau, Regina entre dans la pièce)
Regina : Désolée de vous avoir fait attendre. Je nous préparais un thé très spécial. (sert à ses invités et elle-même une tasse. David a l'intention de goûter le thé.) David, non ! Ne le buvez pas ! C'est une potion mortelle qui ouvre un vortex sur l'au-delà.
David : (soupire) Je préfère le Earl Grey.
Emma : (à Regina) Euh, un vortex ?
Regina : Zelena est venue ce matin. (s'assoit) Pendant que le Ténébreux volait mon cœur, elle était là à me narguer. Elle m'a dit que mon point faible c'est que je ne connais pas suffisamment son passé. Donc, j'ai décidé de parler à quelqu'un qui pourra me renseigner. Nous devons essayer d'appeler ma mère.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Ferme de Zelena. Avec précaution, Zelena sort le cœur de Regina d'une sacoche. Un Singe Volant hurle.


Zelena : Oui. Je sais qu'il est tout cabossé, mais c'est ce qui compte. (place le cœur dans une boîte en bois. Elle range ensuite la boîte dans une valise. Pendant tout ce temps, le Singe Volant la regarde de près. Zelena se dirige vers une armoire, l'ouvre et enlève un manteau noir.) Il devrait très bien lui aller. (Le singe grogne de colère.) Ne sois pas jaloux.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Ferme de Zelena. L'abri anti-tornades.


M. Gold : Que veux-tu que j'en fasse ?
Zelena : Qu'est-ce que tu crois ? Enfile-le. J'ai le cœur de Regina, la bravoure de Charmant et là, bien au chaud qui n'attend plus qu'à être cueilli, ta jolie cervelle. (M. Gold secoue la tête alors qu'elle essaie de toucher sa tempe) On a tout ce qu'il nous fallait. Il est temps de faire une petite fête, non ?
M. Gold : (renfrogné) Il te manque quelque chose.
Zelena : Le bébé va bientôt naître. Allez, change-toi vite.
M. Gold : (renfrogné) Je ne suis pas ton jouet.
Zelena : Tu es sûr ? Je pourrai utiliser la dague, ne l'oublie pas. Un joli bébé sera bientôt parmi nous, alors je vais te laisser choisir comment tu vas vivre le temps qui te reste imparti. Tu as le choix entre, une terrible agonie ou encore quelques moments très plaisants. Choisis bien, très cher. (se retourne et quitte l'abri anti-tornades)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Maison Mills.


Regina : C'est un rituel qui est plutôt simple, mais très rarement exécuté.
Emma : Si c'est si facile de s'adresser aux morts, pourquoi on le fait pas plus ?
Regina : Parce que pour le faire, il faut l'arme du meurtre et le meurtrier. (Mary Margaret grimace. Regina allume la bougie enchantée.)
Emma : Qu'est-ce qu'il faut faire ?
Regina : Penser à Cora. (prend la main d'Emma)
Crochet : Des pensées amicales ?
Regina : C'qui viendra.
Emma : Et c'est… ? (Regina lui demande de se taire. Après un moment, un portail s'ouvre au-dessus d'eux)
Mary Margaret : Ça marche.
Regina : Cora ? Mère, tu nous entends ? Cora, envoie-nous un signe. (Le portail ouvert tourbillonne, mais personne n'en émerge.) Ne m'ignore pas, mère, pas aujourd'hui. S'il te plaît, tu me dois au moins ça. (La table bascule légèrement. Surprise, Mary Margaret lâche la main de David. Le portail se ferme.)
Crochet : Désolé, ma chère. C'était moi. J'ai croisé les jambes et j'ai fait bouger la table. (Regina soupire et éteint la bougie enchantée)
Mary Margaret : Vous voulez réessayer ?
Regina : Non, ce serait du temps perdu. Ça a marché. Le passage s'est ouvert, seulement il n'y avait rien de l'autre côté. Elle ne veut pas me parler. Quelque soit les secrets de son passé, elle veut les garder bien cachés.


SCÈNE : La Forêt enchantée. Passé. Deux mois plus tard. Cora descend la route. Il pleut. La scène se déplace vers un jardin. Jonathan est debout à l'intérieur d'un pavillon en attente.


Cora : (l'approche) Jonathan ! Jonathan ! Jonathan c'est moi. (il la regarde un peu) Tu n'es pas revenu. Et il s'est passé deux mois. (il arrête de la regarder et soupire) Pour mes amis, tu m'avais menti mais moi j'n'y croyais pas. Tu n'avais pas pu, ou c'était… un malentendu et j'ai décidé de venir au château. Et te voilà.
Jonathan : (se retourne) Tu es de celles qui s'accrochent, on dirait. (Cora remarque qu'il porte des bottes de jardinier)
Cora : (choquée) Tu es… un jardinier ?
Jonathan : Je ne suis pas le Prince Jonathan. Car, bien sûr, il n'y a pas de Prince Jonathan.
Cora : (énervée) Alors, tu m'as mentie. Tu as pris mon cœur, ma vertu et tu as… sali ma réputation.
Jonathan : (se moque) Moi, prendre ? Tu m'as tout offert en me forçant presque quand je t'ai dit que j'étais prince. Une catin reste une catin. (lui tourne le dos)
Cora : J'attends un enfant. Je vais avoir un bébé. (il se retourne de nouveau) Il ne s'appelle peut-être pas Jonathan, mais ce château a tout de même un prince et que dira-t-il quand il saura ce que tu as fait ? Donne-moi au moins de quoi élever cet enfant. Tu as déjà volé, tu peux recommencer.
Jonathan : Vas lui raconter si tu en as envie, tu ne me retrouveras jamais. (Cora essaie de l'arrêter, mais il la repousse.)
Cora : Gardes ! Gardes ! Il y a un voleur dans le jardin. Gardes, aidez-moi. (Jonathan la pousse au sol et s'enfuit.)
Prince Leopold : Vous n'avez rien ? Que vous est-il arrivé ? Vous appeliez à l'aide.
Cora : Il s'est enfui. C'est un bandit qui était sur la route. Il a volé tout ce que j'avais.
Prince Leopold : Je suis navré pour vous. (lui tend la main) Venez. Nous ferons tout pour vous aider.
Cora : Non, vous ne pourrez rien faire pour moi.
Prince Leopold : Permettez-moi d'essayer. Je suis le Prince Leopold. (Décontenancée, Cora le regarde et se lève)
Cora : Merci, Votre Altesse. (s'incline et ils partent ensemble)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Maison Mills. David sort du salon. Emma et Crochet le suivent.


David : Peut-être que Belle aura eu plus de chance. Il doit bien y avoir un moyen de se défendre.
Emma : Ma magie est de plus en plus puissante. Quand elle passera à l'attaque, je serai prête. (Regina les rejoint)
Regina : En tout cas, faites tout pour l'être. (soupire)
Emma : Venez, on y va. (David, Crochet et elle quittent la maison)
Mary Margaret : (à David) Vas-y avec eux. Je vais rester un peu avec Regina. Pour l'aider à ranger.
Regina : J'n'ai vraiment pas le cœur à discuter. (prête à quitter la pièce, elle se retourne)
Mary Margaret : C'est pas la peine de le préciser vous savez.
Regina : (glousse) Vous pouvez débarrasser les tasses de thé. (Les deux entrent dans la cuisine. Elles ne savent pas qu'en raison d'un sort inconnu, la porte d'entrée disparaît.)


SCÈNE : La Forêt enchantée. Passé. Cora et le Prince Leopold marchent ensemble dans les bois.


Cora : Et qu'est-ce que je vois ? Ma vieille chemise de nuit accrochée à une aile du moulin. Elle était là battue par le vent, et tout le village pouvait la voir. (glousse) Je parie que jamais une petite fille de huit ans n'a été aussi en colère.
Prince Leopold : (glousse) Avez-vous réussi à vous venger ?
Cora : Hmm. J'ai préféré attendre mon heure. Vous savez, il y a peu de gens dans mon village et, il y a des chances, que l'un d'eux finisse par se marier avec moi. Ce sera ça ma vengeance. (Leopold glousse)
Prince Leopold : Vous êtes merveilleuse. (elle frisonne légèrement) Et glacée.
Cora : Oh, j'ai un peu froid, mais ça va aller.
Prince Leopold : Oh, eh bien, je ferai bien du feu pour vous, mais j'avoue que, j'ignore comment il faut s'y prendre.
Cora : (lui sourit) Moi je sais. (dégaine sa dague et se prépare à faire du feu. Le Prince Léopold s'assoit à côté d'elle.)
Prince Leopold : Je vais devenir roi.
Cora : C'est souvent ce qui arrive, quand on est prince.
Prince Leopold : Je veux être à la hauteur de cet honneur. Et je me dis que je veux être comme un homme du peuple, et là je vois que je ne sais même pas faire du feu. Tâche que tout paysan sait faire.
Cora : Eh bien, la paysanne va vous aider. (remet à Léopold son poignard et commence à souffler. Puis elle le supplie de plus près, lui montrant de la mousse fumante.) Voilà, il faut qu'il respire, c'est tout. (ils s'assoient ensemble près du feu)
Prince Leopold : Quand le trône sera à moi, il faudra aussi que je lui donne un héritier.
Cora : Il faudra vous marier.
Prince Leopold : Et que je fonde vite une famille.
Cora : (à elle-même) Quelle chance. (à voix haute) Et vous savez qui vous épouserez ?
Prince Leopold : (se tourne vers Cora) Oui. (se détourne d'elle) La Princesse Eva du Royaume du Nord. Nous sommes fiancés depuis qu'elle est née.
Cora : Oh, est-elle gentille ?
Prince Leopold : Oh, je vous dirai quand je l'aurai rencontrée. C'est-à-dire ce soir.
Cora : Ça n'a pas l'air de vous réjouir. Je suis sûre que… c'est un excellent parti.
Prince Leopold : Je pense aussi mais ce choix n'a pas été… le mien. (se tourne pour faire de nouveau face à Cora et ils se regardent alors, très près l'un de l'autre)
Cora : À quoi sert d'avoir du pouvoir si on nous impose un mariage ?


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Maison Mills. La cuisine. Regina tourne le dos à Mary Margaret, qui est assise sur la table.


Mary Margaret : Je voudrais m'excuser, Regina. Au sujet de Cora. Pour…
Regina : (l'interrompt) l'avoir assassinée ?
Mary Margaret : C'est ça. Ouais. C'est un vrai fardeau, ça me hante. Et j'y pense tous les jours.
Regina : Mais moi aussi. (se retourne pour lui faire face) Et à chaque fois que je repense à ça, je me souviens également qu'elle avait tué votre mère. (hausse les épaules) Eh oui, j'admets que c'est compliqué.
Mary Margaret : (émue) Merci. J'suis sûre que vous auriez eu des choses à lui dire.
Regina : (moqueuse) Ouais. Enfin, je me rends compte que ma mère m'a en fait cacher un tas de choses sur sa propre vie. Elle était plutôt froide mais, je croyais que j'occupais au moins une place à part dans son cœur. (soupire) Une sœur. Zelena. (s'approche un peu) Pourquoi elle l'aurait abandonnée ? Pourquoi elle m'aurait toujours caché son existence ? (Mary Margaret entend un son)
Mary Margaret : C'est quoi ?
Regina : Je n'en ai aucune idée.
Mary Margaret : Ça vient d'en haut.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Maison Mills. À l'étage, Regina et Mary Margaret s'approchent prudemment d'une porte.


Regina : C'est là-dedans. (renfrognée) Cette pièce est vide. Je ne comprends pas. (Avant que Regina ne puisse ouvrir la porte, elle se brise. À l'intérieur de la pièce se trouve une jeune Cora qui tourne.) Maman ?!


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Café Granny. Emma, assise au comptoir, a en face d'elle une tasse de chocolat saupoudré de cannelle. Concentrée avec les yeux fermés, elle teste ses capacités magiques. La tasse disparaît au bout d'un instant pour atterrir sur la table de Crochet.


Emma : (fière, tape le comptoir) Boom ! (se lève et se tourne vers Crochet) Et un cappuccino, un ! (s'avance vers lui) J'pourrais changer de métier.
Crochet : (Emma s'assoit en face de lui) C'est impressionnant.
Emma : (fière) Tu veux voir encore plus impressionnant ? (il soupire tandis qu'elle fait un geste de la main)
Crochet : (regarde sa manche gauche et remarque qu'il n'a plus son crochet ce qui l'a fait rire avant de le voir accrocher au porte-manteau) Ça suffit, Swan ! Mon crochet n'est pas un jouet ! (se lève pour aller récupérer son crochet)
Emma : (se retourne à moitié) Oh, attends. Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qui va pas ? (il remet son crochet)
Crochet : (revient vers elle) Excuse mon manque de patience. (se rassoit) C'est une longue histoire. Trop longue pour aujourd'hui. (boit un coup de sa bouteille de rhum)
Emma : D'accord. J'vois bien qu'il y a quelque chose, mais… (avant qu'elle puisse dire autre chose, la porte du café s'ouvre et Belle s'y engouffre brutalement, manifestement excitée par sa découverte, livre en main. )
Belle : Emma ! J'ai trouvé ! (ouvre le livre devant elle) Il faut avertir Regina et les autres.
Emma : Attends, du calme. Qu'est-ce que tu as trouvé ?
Belle : J'ai découvert ce que Zelena veut faire.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Ferme de Zelena. Zelena, habillée une robe très près du corps, est sur le point de dîner avec M. Gold.


Zelena : Tu devrais plus souvent te faire habiller par une femme. (s'approche de lui avant de se retourner pour lui désigner la table) J't'en prie, assieds-toi.
M. Gold : (se dirige vers la table) Combien de temps vais-je devoir supporter ta courtoisie, avant de connaître le motif de cette petite soirée ? (s'assoit)
Zelena : (saisit sa serviette avant de la lui mettre sur les genoux) Détends-toi. (lui carresse le bras, tout en passant dans son dos) Tu sais que les subtilités, c'est pas mon style.
M. Gold : Autrement dit, j'ai de la chance.
Zelena : Fais de l'ironie, si ça te chante. (lui sert un verre de vin rouge, non sans exagérer la proximité de sa poitrine avec son visage ce qui le gêne un peu) Mais nous savons tous les deux que ce n'est pas à cause de la dague que tu es dans ma cuisine.
M. Gold : Oh, la contrainte a des formes diverses, très chère. Mais je peux t'assurer que je ne suis pas là pour les petits pois. (la sonnerie du four se fait entendre)
Zelena : Ah, non, c'est mon secret qui t'intéresse, n'est-ce pas ? Hmm. (ouvre le four pour sortir deux tourtes qu'elle met dans deux assiettes) Pourquoi un cœur ? Pourquoi le courage ? Pourquoi un cerveau ? Pourquoi cet enfant en particulier ?
M. Gold : Et plus important, dis-moi pourquoi suis-je concerné ? (Zelena apporte les assiettes avant de s'asseoir en face de lui)
Zelena : Parce que… mon secret va ramener ton fils qui a disparu encore une fois.
M. Gold : Mon fils n'a pas disparu. Il est mort. Tu l'as vu mourir.
Zelena : (sincère) Je ne cherche pas à être cruelle, tu as ma promesse. Il est vivant et il attend que tu le retrouves.
M. Gold : Et  je le retrouve ?
Zelena : Pas où, quand. (ses propos titille la curiosité de l'antiquaire) Je vais changer le passé.
M. Gold : Non. Depuis le début de la sorcellerie, des sortilèges pour voyager dans le temps ont été écrits mais jamais utilisés. C'est contre les lois fondamentales de la magie. (Zelena ricane)
Zelena : (se sert un verre de vin) La magie ne connaît pas l'échec. Par contre les gens, oui. (repose la bouteille de vin) Et les lois existent jusqu'à ce qu'elles soient enfreintes par quelqu'un de… supérieur. (sourit)
M. Gold : (réalise) Toi. (elle sourit à sa compréhension avant qu'il ne se penche vers elle) Tu as déchiffré les lois du voyage dans le temps ?
Zelena : Quand le bébé sera enfin né, je repartirai dans le passé et je réclamerai la vie à laquelle j'avais droit. Alors pourquoi tu ne viendrais pas avec moi ?
M. Gold : (surpris) Je retrouverai mon fils ? (ravit) Et peut-être que je ne l'abandonnerai plus.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Maison Mills. À l'étage, Regina et Mary Margaret voient en face d'elle le fantôme de la jeune Cora.


Regina : (surprise) C'n'est pas possible ! Le charme ouvrait un passage pour communiquer, rien d'autre. (le fantôme se fait de plus en plus menaçant en avançant vers elles)
Mary Margaret : (réalise) C'est moi ! J'ai tué Cora. Elle a senti ma présence et a trouvé le moyen de s'infiltrer dans notre monde.
(Le fantôme de Cora s'approche de l'enseignante mais Regina se place entre elle)
Regina : Attention ! (au fantôme) Mère ! Surtout reste où tu es ! Tu vas répondre à mes questions ! Alors dis-moi, qu'est-ce que tu as fait à Zelena ?
(Le fantôme la bouscule, l'envoyant valser dans le couloir adjacent. Cora s'avançant dangereusement près de Mary Margaret, Regina décide de les téléporter dans son salon. Rien n'y fait, le fantôme les poursuivant en traversant le mur, mais Regina parvient à la retenir par des éclairs magiques)
Mary Margaret : (sous le choc) Vous la contrôlez ?
Mary Margaret : Mais je ne la contrôlerai pas longtemps.


SCÈNE : La Forêt enchantée. Passé. Quelques jours plus tard, au pavillon, habillée d'une tenue digne d'une princesse, Cora se trouve sous le pavillon royal, admirant sa nouvelle bague de fiancée. Jonathan surgit alors pour lui saisir la main.


Jonathan : Mais qu'est-ce que vois ? Il s'est changé en or finalement. (elle retire vivement sa main le faisant reculer d'un pas)
Cora : (accusatrice) Comment oses-tu ? Tu dois être encore plus bête qu'un lutin pour revenir dans ce royaume.
Jonathan : Je voulais voir par moi-même si la fille du commun qui a dit oui au Prince Leopold était bien celle qui m'avait déjà dit oui. Plusieurs fois par dessus le marché. En une seule nuit. (moqueur) C'était assez impressionnant.
Cora : (fière) Dans deux jours, je serai princesse et toi, tu pourras déjà t'estimer heureux de couper l'herbe que mes pieds auront foulé.
Jonathan : (lève les mains face à elle) Oh ! (baisse les mains) Tu t'es entraînée devant le miroir, hein ? Pour l'imposture, j'ai trouvé mon maître.
Cora : (regarde au loin devant elle) Mon amour pour le Prince Leopold est sincère. (le regarde de nouveau) Autant que le sien pour moi.
Jonathan : (s'assoit à côté d'elle) Mais, sait-il exactement dans quel état tu te trouves ? (Cora ne sourit plus) Ou espérais-tu lui dissimuler que tu attends un enfant ?
Cora : (le regarde de nouveau) Dis-moi ce que tu veux ? De l'or ? Des bijoux ?
Jonathan : Mais ce que tu pourras me donner tant que ça me permet de vivre heureux jusqu'à la fin de mes jours. Exactement ce que tu m'avais demandé. (regarde au loin devant lui) Tu l'apporteras ici demain soir et ton petit secret restera toujours un secret.
Cora : (réfléchit un instant) Tu auras ce que tu veux. (se regardent de nouveau) Maintenant va-t'en, avant que quelqu'un ne te voit.
(Le jardinier, satisfait, quitte le pavillon tandis que derrière la petite fontaine ornant le lieu, se trouve la Princesse Eva, en train d'écouter les propos du couple.)
Servante : Princesse Eva, votre carosse vous attend. (la Princesse ne répond pas) Princesse Eva ?
Princesse Eva : (la regarde) J'arrive tout de suite. (la servante incline la tête et part tandis que la princesse paraît réfléchir aux révélations de Cora.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Maison Mills.


Regina : (retenant le fantôme de sa mère) Je ne pourrai pas la retenir encore très longtemps.
Mary Margaret : (sincère) Cora, je suis désolée. Pardonnez-moi, j'vous en prie.
Regina : (retenant le fantôme de sa mère) Ne vous fatiguez pas ! Ma mère n'était pas comme la vôtre, elle ne comprend que le pouvoir et la faiblesse. Mais si elle veut vous tuer, elle devra se débarrasser de moi ! (Mary Margaret est surprise) Il ne s'agit pas de vous, c'est une affaire entre elle et moi. (arrête son sort) Maintenant, tu dois répondre, mère. Qu'est-ce que tu as fait à Zelena ?!
(Le fantôme la gifle violemment puis pénètre dans le corps de Mary Margaret. Prise de spasmes, elle reçoit des visions du passé de Cora, impliquant son père et sa mère.)


SCÈNE : La Forêt enchantée. Passé. La nuit tombée, Cora traverse le grand hall du château et est surprise de tomber sur son futur époux.


Cora : (surprise) Oh ! Mon amour, vous m'avez fait peur. (s'embrassent tendrement)
Prince Leopold : Que faites-vous ici à une heure pareille ?
Cora : (troublée) Oh, le mariage ne va pas se préparer tout seul et il reste encore bien des choses à faire, vous savez. (il hoche la tête mais a le visage fermé) Que se passe-t-il ?
Prince Leopold : Euh… D'après une rumeur qui court dans tout le château, vous… vous attendriez un enfant.
Cora : (masque sa surprise) Mon amour, je suis vraiment navrée que vous ayez pu souffrir de cette terrible médisance.
Prince Leopold : Les ragôts ne me touchent pas. J'ai promis de vous épouser, chère Cora, et je tiendrai ma parole, si j'ai la certitude… que je peux avoir confiance en vous.
Cora : (s'approche d'un pas) Il n'y a pas de bébé. Je n'ai que de l'amour pour vous. (la voix de la Princesse Eva se fait entendre au loin)
Princesse Eva : (s'approchant) La seule que vous aimez, c'est vous. (arrive près d'eux et ils la regardent)
Cora : (reporte son attention sur le prince, vexée) Qu'est-ce qu'elle fait ici ?!
Prince Leopold : (face à la princesse avant de se tourner de nouveau vers Cora) La Princesse Eva est ici parce qu'elle a entendu votre conversation, hier dans les jardins.
Princesse Eva : (regarde Cora) Comme je vous l'avais dit, cette fille de meunier n'est qu'une menteuse éhontée.
Cora : (à Eva) Vilaine peste. Oui, je suis allée dans les jardins hier, j'ai surpris un homme qui était entré. J'ai eu peur que ce soit un voleur alors je lui ai demandé de partir. Quelque soit l'histoire qu'Eva vous a raconté, c'est l'invention d'une sale gamine jalouse, prête à tout pour vous épouser. (le Prince regarde Eva)
Princesse Eva : (ne bronche pas) Fouillez ses poches. (elles se regardent avant de regarder toutes deux le prince qui reporte ensuite son attention sur Cora avant de fouiller ses poches et d'y trouver des bijoux en grande quantité)
Cora : (abattue) Non !
Prince Leopold : (déçu, commence à s'en aller) Il n'y a rien à ajouter.
Princesse Eva : (adresse un regard méchant à Cora avant de suivre le prince) Vous méritez mieux que ses mensonges sordides. (Cora les regarde partir avant d'être emmenée par les gardes)
Cora : (triste) Leopold ! Ne me faites pas ça !
Prince Leopold : (à Eva) Venez, s'il vous plaît. Vous m'aiderez à annoncer cette triste nouvelle au roi.
Princesse Eva : Pour l'instant, vous avez le cœur brisé. Mais je vous promets qu'une femme digne de votre confiance vous donnera l'enfant que vous désirez. Un enfant qui sera pur, comme la neige.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Maison Mills. Mary Margaret est toujours prise de spasmes.


Regina : (inquiète) Mary Margaret ! Tenez le coup ! J'vais pas la laisser faire. (utilise sa magie pour séparer l'entité du corps de la femme avant de la renvoyer dans les limbes, une ouverture s'étant produite sur le plafond de la pièce.)
(Emma, Crochet, Belle et David débarquent tout d'un coup tandis que Regina termine son affaire en attendant la fermeture du portail)
Emma : (alarmée) C'était quoi ça ?!
Regina : Cora. (à David, inquiète) Elle n'a rien ?
David : (auprès de sa femme) Mary Margaret, tu nous entends ?
Mary Margaret : (encore à moitié sonnée) C'était Cora. C'était pas ce qu'on croyait. Elle cherchait à communiquer.
Regina : Elle a parlé ? Qu'est-ce qu'elle a dit ?
Mary Margaret : (encore à moitié sonnée) Leopold, ma… ma mère…
David : (la réconfortant) Chut. Ne parle pas. Respire.
Emma : (à Regina) Elle délire et il lui faut un docteur.
Regina : Elle lui a dit quelque chose qui nous aidera peut-être.
David : (énervé) Regina, ça devra attendre !
Regina : Non, on ne peut pas attendre. Si on veut arrêter Zelena, il faut qu'on sache ce qu'elle veut faire et pourquoi.
Belle : J'ai la moitié de la réponse. (tous sauf Mary Margaret la regarde, surpris)
Regina : (interloquée, se redresse) Comment ?
Belle : Elle veut revenir en arrière. Repartir dans le passé.
Regina : Vous en êtes certaine ? (Belle acquiesce) Personne n'a jamais lancé un sortilège pour voyager dans le temps.
Belle : Apparemment, elle, elle pense réussir. Et pour cela, il faut un cerveau, du courage, un cœur tenace. Ces ingrédients sont cités dans tous les charmes pour voyager dans le temps que j'ai trouvé. (Regina se dirige vers un fauteuil et s'y assoit)
David : Mais pourquoi revenir dans le passé ? On ne sait toujours pas ce qu'elle veut accomplir.
Mary Margaret : (reprend ses esprits) Moi, je sais. (David, Emma et Regina la regardent) Cora, elle…
David : (l'encourage) Hé ! Prends ton temps.
Mary Margaret : Elle ne voulait pas abandonner Zelena. Elle y a été poussée. Par… Par ma mère. La Princesse Eva a révélé son secret. Et j'ai fait comme elle.
Emma : (choquée) Hé, je croyais qu'on était les gentils. (Mary Margaret soupire)
Regina : Vous savez bien que dans la vie, rien n'est aussi simple.
David : Sans l'intervention de la mère de Blanche, Cora aurait gardé Zelena.
Belle : Et Zelena aurait eu comme maître Rumplestiltskin.
Crochet : Et tout ça, à cause de la Princesse Eva.
Emma : Donc, elle veut…
Mary Margaret : … retourner dans le passé pour tuer ma mère. (David et Regina la regardent)
Regina : Vous n'existez pas, si elle la tue.
Emma : J'pense qu'on va se passer de votre aide, dorénavant. (regarde Regina)
Regina : Réfléchissez un peu. Ça veut dire que vous ne venez pas au monde non plus, ni votre fils Henry. (Emma détourne le regard et baisse la tête)
Mary Margaret : Et dans cette destinée différente, vous aussi peut-être que vous n'existez pas, Regina.
Crochet : C'est une chance que personne n'ait réussi cette folie de voyager dans le temps.
David : (réalise et se lève) Le bébé !
Crochet : (surpris) Quoi ?
David : C'est ce qui manquait ! C'est pour ça que personne n'a réussi. (Mary Margaret redescend la tête) D'une manière ou d'une autre, notre bébé est la clé. (Emma regarde sa mère) Zelena a tout fait pour être au plus près de notre futur enfant. C'est lui qu'elle veut.
Mary Margaret : (le regarde) Qu'est-ce qu'elle veut faire de lui ? (David se penche vers elle et caresse son ventre)
David : Peu importe, elle ne l'aura pas. On va s'occuper d'elle. Et tant que le bébé n'est pas là, elle est coincée. On a un avantage. On peut encore la battre. T'inquiète pas. (caresse le ventre)
Mary Margaret : (sérieuse) Mais on n'a plus beaucoup de temps.


SCÈNE : La Forêt enchantée. Passé. Quelque mois plus tard, Cora est en train d'accoucher avec une maïeuticienne, non sans souffrances.


Femme : Poussez ! Poussez fort ! (Cora continue de pousser) Poussez ! (La scène se déplace, au coucher du soleil, dans la forêt où Cora porte son bébé, emmailloté dans un tissu, dans un panier attaché par un ruban vert. Après avoir marché un peu, elle dépose l'objet au sol)
Cora : (triste) Pauvre petite. La vie est cruelle et toujours prête à te trahir. C'est la seule leçon que je te donnerai parce que maintenant, je dois t'abandonner, si je veux avoir toutes mes chances. Si je te garde, je ne serai jamais rien de plus que la fille d'un meunier. (le bébé se met à pleurer)
(Elle quitte les lieux, tandis que peu après, le ciel se fait menaçant et une tornade verte se forme, happant le nouveau-né vers un autre monde)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Ferme de Zelena. Zelena et M. Gold ont fini de dîner et Zelena s'essuie la bouche avec une serviette.


M.Gold : (débarrassant les couverts) Je te remercie.
Zelena : (surprise) Pourquoi ?
M. Gold : (pose les couverts sur le buffet) Pour m'avoir montré ce que j'aurais dû voir il y a longtemps. (Zelena fronce les sourcils, perplexe tandis qu'il lui fait de nouveau face) Ça n'est jamais facile pour un homme d'admettre ses torts. (elle continue de l'écouter) Ma chère, je t'ai maltraitée. Et nous avons soufferts tous les deux. (elle détourne le regard)
Zelena : (il lui ressert un verre de vin) On ne doit plus se laisser hanter par nos erreurs. Plus maintenant. (il se sert également un verre et elle le regarde) Bientôt, on réécrira complètement l'histoire. (ils se sourient avant de trinquer et boire une gorgée de vin puis ils reposent tous deux leur verre sur la table)
M. Gold : En attendant, en gentleman, je veux me faire pardonner mes défaillances.
(Il carresse son visage ce qui la fait légèrement sursauter avant de se pencher au-dessus d'elle pour l'embrasser dans le cou. Les deux amants soufflent avant de se lever d'un commun accord. Leur séduction se poursuit puis M. Gold finit par embrasser sa ravisseuse tout en lui soulevant délicatement la jambe près de lui. Peu après, l'homme se fige, une lueur verte se propageant autour de son corps tandis que sa main droite reste bloquée au niveau des mollets nus de Zelena, où se cache la dague du Ténébreux.)
Zelena : (rigolant nerveusement de s'être faite duper) Désolée, très cher. Je dois te dire non. (se retire)
M. Gold : (figé) Ah oui, jamais le premier soir, c'est ça ?
Zelena : (ôte la dague de sa botte, furieuse) Tout ce que tu voulais, c'était la dague. J'espère que tu as savouré cet instant parce que tu viens de gâcher ta seule chance de retrouver ton fils. (agite la dague et le libère de son état figé)
M. Gold : Mon fils… a donné sa vie pour que je mette fin à ta Malédiction. Et je ne vois qu'une seule manière d'honorer son sacrifice, ce sera en te tuant !
Zelena : (furieuse) Alors, la fête est finie ! Maintenant, mon joujou, dans ta cage ! (agite la dague, l'obligeant à lui obéir avant de fondre en larmes à son départ)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Maison Mills. Dans le salon, Regina, accroupie, range le bazar tandis que Mary Margaret arrive dans la pièce.


Mary Margaret : Un coup de main ? (Regina, surprise, se retourne)
Regina : (surprise) Vous ne devriez pas vous reposer ?
Mary Margaret : Le Dr Whale vient de partir. Le bébé et moi on va bien. En fait, le corps humain a une assez surprenante résistance à la possession. Et d'après lui, j'ai un placenta très solide. (un balai à la main) Vous permettez ? (Regina hoche gentiment la tête avant qu'elle commence à balayer) Vous voulez parler ?
Regina : Que voulez-vous que je vous dise ? (se relève) Vous avez, c'est officiel, une relation moins néfaste avec ma mère que moi. Et vous l'avez tuée. (s'assoit)
Mary Margaret : (balaie) Mais maintenant, on le sait, vous et moi. Notre histoire… est plus compliquée qu'on ne le croyait.
Regina : Je sais combien vous respectiez Eva. Vous devez être très déçue qu'elle ait eu cette noirceur en elle, j'imagine.
Mary Margaret : (dépose le balai dans un coin avant de s'approcher d'elle) C'était pas la femme que je connaissais (s'assoit) mais je me demande ce qui a pu la faire changer. Je le saurai sûrement jamais.
Regina : C'est comme ça. Il y a toujours des choses dans notre passé qui nous échappe. Si c'était pas le cas, peut-être que j'aurais passé moins de temps à essayer de vous tuer. (Mary Margaret, agréablement surprise, sourit)
Mary Margaret : (ironique) On aurait sûrement trouvé une autre raison de se battre, j'pense. J'étais une belle peste.
Regina : (émue, sur le même ton) La digne fille de sa mère. (elles se sourient un instant)
Mary Margaret : Je crois qu'après cette journée, on ne sera plus hantée pas notre passé.
Regina : (contente) Ouais. (ironique) Et nous allons avoir le temps de penser à notre bel avenir, très bientôt écourté.
Mary Margaret : Zelena ne nous aura pas, pas si nous restons tous unis contre elle.
Regina : J'ai du mal à être optimiste, sachant qu'elle a mon cœur.
Mary Margaret : Et vous le retrouverez encore plus fort parce que justement il est plein de ténacité.
Regina : En espérant qu'elle n'y ait pas touché.
Mary Margaret : Regina, j'ai vu ce que vous avez déjà enduré. Et vous continuez à vous battre tous les jours contre les ténèbres. Tôt ou tard, votre cœur s'ouvrira à un vrai bonheur.
Regina : (un peu sceptique) Ça me semble impossible.
Mary Margaret : Mais ça l'est. (prend les mains de Regina entre les siennes) Je vous connais. Vous avez des sentiments très forts, avec ou sans votre cœur, parce que vos sentiments viennent de votre âme. Alors laissez-les parler. (ses paroles arrachent une larme à Regina)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Forêt. Soir. Alors que Robin observe le feu consumer le bois, Regina vient le retrouver.


Robin : (la voyant, se lève aussitôt) Madame. (elle s'approche) Pardonnez-moi. Je vous ai trahie. On a volé votre cœur alors qu'il était sous ma garde. Mais je vous le promets, je vous le rapporterai. (Regina ne le laisse pas terminer, empoignant sa veste afin de l'attirer vers ses lèvres et le couple s'embrasse. Dans le froid de la forêt, Robin, loin de se dégager de la femme, réitère le baiser en le prolongeant un peu plus.)


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