Cette page est la transcription de l'épisode "La Boîte de Pandore".
N'hésitez pas à la compléter ou à corriger la moindre erreur.
SCÈNE : Storybrooke. Cinq jours plus tôt. Près des quais. M. Gold dit au revoir à Belle.
M. Gold : Tu dois rester ici.
Belle : Non. Pourquoi ? Je veux vous aider à les retrouver.
M. Gold : Parce que Greg et Tamara n'ont pas agi seuls. D'autres vont venir. (lui donne un parchemin et se tourne vers David) C'est un charme de protection. (tourne la tête vers Belle) La ville deviendra invisible. Personne ne pourra la retrouver.
Belle : Mais alors comment tu feras pour revenir auprès de moi ? (Silence.) Tu ne reviendras pas, c'est ça ?
M. Gold : La prophétie est claire. Henry est le garçon qui causera ma perte, mais c'est aussi mon petit-fils. Je dois le sauver.
Belle : Écoute, je comprends. Mais je sais aussi que nul ne peut dire exactement de quoi l'avenir sera fait. Je suis certaine que je te reverrai. (Ils s'embrassent, puis en pleurs, commencent à se séparer.)
(Le Jolly Roger franchit le portail. Lorsqu'il disparait, les eaux retrouvent leur calme, sous le regard de Belle. Les Sept Nains, Archie ainsi que la Mère Supérieure accourent, ce qui fait se retourner Belle.)
Archie : Ils ont réussi. Ils nous ont tous sauvés.
Leroy : Ils nous ont sauvés, hein ? (il voit Belle pleurer) (d'une voix douce) Ce sont des larmes de joie ?
Archie : (concerné) Belle, qu'est-ce qu'il y a ? Ça ne va pas ?
Mère Supérieure : (concernée) Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Où sont passés tous les autres ?
Belle : (chagrinée) Ils ont réussi à détruire le diamant magique. Mais ceux qui l'ont activé… Greg et Tamara… ont ensuite kidnappé Henry et lui ont fait franchir une porte.
Mère Supérieure : (étonnée) Une porte ? Mais où mène-t-elle ?
Belle : Ça j'en sais rien. Les autres sont tous partis à leur poursuite sur le voilier de Crochet. (Archie et la Mère Supérieure se regardent)
Leroy : Pourquoi t'es pas avec eux ?
Belle : Parce qu'il fallait que je reste ici. (sort le parchemin enroulé de sa poche et en sort une fiole puis déroule le parchemin, à la surprise de la Mère Supérieure)
Mère Supérieure : (s'approche et lit le parchemin) C'est un charme de protection. (relève la tête) Pour quoi faire ?
Belle : Rumple a dit que… Il a dit que d'autres allaient venir. (tous sont surpris)
Leroy : Et qui sont ces gens qui doivent venir d'après Gold ?
Belle : Il n'a pas précisé.
Archie : Dans ce cas, inutile de paniquer. C'est vrai. Pour autant qu'on sache, ce n'est qu'une précaution, n'est-ce pas ? (les nains prennent leurs pioches.)
Belle : Ben, il a dit qu'ils travaillaient aussi pour les personnes qui ont tenté de détruire Storybrooke.
Leroy : (sarcastique) Paniqué, maintenant ?
Archie : Oui. Enfin, un p'tit peu. Peut-être.
Belle : Tout se passera bien si on arrive à mettre en place cette protection avant qu'ils arrivent. (Archie et la Mère Supérieure se regardent)
Leroy : (tourne à gauche dans la mine, guidant le groupe) Attention, ma petite. Les mines sont des endroits très dangereux.
Belle : (lit le parchemin) De la poussière de fée.
Mère Supérieure : Il y en a partout dans la roche. Il nous suffit de trouver un filon pour répandre la magie dans toute la ville.
Leroy : (trouve un filon au niveau d'un rocher) Bon, on a pas le temps de siffloter. Allez, piochez, les gars. (ils s'exécutent) (Transition vers la voiture qui s'approche de plus en plus. Les deux hommes regardent une carte avec la ville de Storybrooke indiquée dessus. Transition vers les mines. Les nains continuent de piocher.)
Leroy : Stop ! Ça y est ! (Belle prélève la poussière de fée qu'elle met dans la fiole) Qu'est-ce qu'il y a ?
Belle : (calme, le regarde) Bah, j'ai encore jamais jeté de sort. (se tourne vers la Mère Supérieure) Il vaut peut-être mieux que vous le fassiez.
Mère Supérieure : Non. M. Gold vous a confié cette mission pour une bonne raison. Il faut simplement croire en vous-même.
Belle : (acquiesce) D'accord. (verse la poudre de fée sur le rocher mais rien ne se passe)
Leroy : Il faudrait p'têt y croire un peu plus fort.
(Belle s'exécute et un jet de magie démarre du rocher, sous les regards surpris, et traverse la ville en sortant par une bouche d'égout. Le jet atteint le ciel et un dôme commence à recouvrir la ville. La voiture rouge n'est plus très loin de la ville quand les hommes voient le dôme apparaître. Le conducteur appuie sur la pédale de l'accélérateur et la voiture arrive in extremis dans la ville. Les deux hommes, maintenant sous le dôme, freinent, regardent derrière et sont abasourdis à la vision du pare-choc arrière de la voiture à l'extérieur de la ville. Puis ils reprennent leur route.)
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. La plage. M. Gold finit de tracer un plan des divers mondes dans le sable avec un bout de bois à Ariel afin de lui indiquer où se trouve Storybrooke.
Ariel : (sur un rocher) C'est Storybrooke ?
M. Gold : (avance un peu avec Regina qui a les bras croisés) Tu te sens capable d'y aller ?
Ariel : C'est loin. Je vais devoir passer d'un monde à l'autre mais j'y arriverai.
M. Gold : Si tout s'est passé comme prévu, (se baisse pour ramasser un coquillage et se relève) Storybrooke sera dissimulé par un charme de protection très puissant. Quand tu arriveras là-bas, attend d'être près du rivage pour refaire surface afin d'être dans les limites de la ville.
Ariel : Et après, que veux-tu que je te rapporte ?
M. Gold : Un objet qui nous permettra de vaincre Peter.
Ariel : Je vais avoir besoin d'un peu plus de détails pour le trouver.
M. Gold : (avance un peu) Je regrette. Peter a des oreilles partout. T'en dire plus serait trop risqué. (passe sa main au-dessus du coquillage qui se met à briller)
Ariel : Alors comment saurais-je ce que vous voulez ?
M. Gold : Cherche une femme prénommée Belle et donne-lui ceci. (lui lance le coquillage qui a cessé de briller qu'elle rattrape) Elle saura ce qu'il faut faire.
Ariel : (range le coquillage dans son petit sac) Belle. À Storybrooke. Entendu. (M. Gold hoche la tête tandis qu'Ariel penche sa tête pour voir Regina) Et Éric ? Comment vais-je le retrouver dans ce monde ?
Regina : (souriante) Nous en reparlerons quand tu auras accompli ta mission. Il faut que tu aies une motivation. (la pointe du doigt) Le bracelet que tu as là ne te donnera des jambes que pour vingt-quatre heures.
Ariel : (méfiante) Comment puis-je être sûre que vous tiendrez votre promesse à mon retour ? (M. Gold jette un œil à Regina)
Regina : Tu vas être forcée de me faire confiance. (Ariel se retourne et plonge à l'eau)
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Campement de Peter Pan. Celui-ci est en train de tailler un bout de bois lorsqu'il lève brusquement la tête comme s'il prenait conscience de quelque chose, ce qui surprend Felix qui est à ses côtés.
Felix : Qu'est-ce qu'il y a ?
Peter Pan : (le regarde) Quelqu'un part du Pays Imaginaire.
Felix : (le regarde) Où ça ? Que doit-on faire pour l'en empêcher ?
Peter Pan : C'est trop tard. (Felix ne dit rien) Ne t'en fais pas, Felix. Il nous suffit de prévenir nos amis qui se trouvent sur place.
Felix : À Storybrooke ?
Peter Pan : (confiant) Ils sauront gérer la situation. (regard devant lui) Mais cela nous force à précipiter un peu nos projets. (regarde de nouveau Felix) Nous allons devoir préparer Henry. (ils arrêtent de se regarder et Peter se lève avant de bouger un peu ses épaules) Il faut aussi que je parle à notre amie qui se trouve dans l'autre cage. (Felix regarde lui aussi la cage puis Peter)
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Campement. Emma et Neal assis parlent en face de Mary Margaret qui est assise et David qui est debout.
Emma : Piéger son Ombre ? C'est sa ta solution pour nous faire sortir d'ici ?
Neal : Malheureusement, c'est le seul moyen.
David : On croyait que tu avais appris à naviguer en suivant les étoiles. (Crochet marche près d'eux)
Neal : Je sais naviguer en suivant les étoiles mais je ne sais pas voler. (Crochet marche dans le dos de David)
Mary Margaret : C'est pour ça qu'on a besoin de l'Ombre de Peter.
Neal : (acquiesce) Et qu'on va devoir la capturer.
Emma : (surprise, le regarde comme lui) La capturer ? On s'est jamais retrouvés à moins de cinq mètres de lui sans qu'il le veuille. (tourne la tête) Alors le coincer pour lui piquer son Ombre, ça me paraît difficilement réalisable.
Crochet : Certes. (Emma le regarde) Mais l'Ombre de Peter est rarement avec lui. C'est une entité distincte qui peut accomplir sa volonté à des kilomètres d'ici.
David : En quoi ça peut nous être utile ?
Neal : Ça veut dire qu'on peut piéger son Ombre sans être obligé de s'approcher de Peter. Du moins, si on sait où chercher. Et je sais où chercher.
Emma : D'accord. (se lève) Toi et moi on va attraper cette Ombre.
Crochet : Je viens avec vous. (elle le regarde, surprise tandis que Neal se lève) C'est une expédition périlleuse. (fait face à Neal) Il vaut mieux que nous soyons deux à bien connaître l'île.
Neal : C'est vrai. Merci.
David : Pendant ce temps, nous on prévient Clochette qu'on a trouvé un moyen de repartir. Et on s'assure de sa promesse de nous retrouver au campement.
Emma : OK. On se retrouve chez Clochette. Ensuite, on délivre Henry et on repart pour Storybrooke. (commence à y aller tandis que Mary Margaret se lève, bouscule Crochet et s'éloigne)
SCÈNE : Storybrooke. De nos jours. Près de la plage. Les Sept Nains prennent leur déjeuner ensemble.
Joyeux : Il faut que je vous avoue un truc. (ses frères le regardent avant que Leroy détourne le regard) Vous savez que j'adore Blanche et Charmant. Mais en toute franchise, je dois dire que je suis soulagé qu'il soient pas là en ce moment.
Leroy : (boit un coup) Dis pas de bêtises.
Joyeux : Non, mais sérieusement. Ça fait que cinq jours mais c'est la première fois qu'il se passe autant de temps sans que personne soit tué.
Prof : Pas de Spectre. Pas de géant qui piétine ma voiture.
Walter : C'est vrai que c'est plus reposant.
Leroy : Oh, la ferme ! Je veux plus vous entendre dire des trucs pareils. Blanche et Charmant vont bientôt revenir. Et notre vie sera aussi paisible que maintenant.
(Soudain, une queue de sirène surgit de l'eau avant de disparaître ce qui surprend Leroy)
Ariel : (sort la tête de l'eau) Bonjour. (Leroy, surpris, se lève brusquement) Je m'appelle Ariel. (enfile son bracelet tandis que les Sept Nains marchent vers elle et elle les rejoint, sur des jambes, ce qui les surprend) Savez-vous où je pourrai trouver une femme prénommée Belle ? (ils sont observés par les deux hommes à travers une paire de jumelles ; Le plus petit les abaisse.)
Homme 1 : Le Bureau Central avait raison. Elle est venue. (le second qui était assis sur l'avant de la voiture se relève) Qu'est-ce qu'on fait ?
Homme 2 : On obéit aux ordres et on cherche à savoir ce qu'elle vient faire ici. Ensuite, on fait en sorte qu'elle reparte jamais de cette ville.
SCÈNE : Storybrooke. Café Granny. Granny sert un hamburger-frites à Belle qui est au comptoir, l'air triste.
Granny : Qu'est-ce qui ne va pas ? (Belle relève la tête) Qu'est-ce qu'il y a ? Trop de fromage ? Pas assez de fromage ?
Belle : (secoue la tête) Non. Je… Je crois que j'ai pas très faim aujourd'hui. (Granny fait un signe de la tête à Archie)
Archie : (change de siège et s'assoit à côté de Belle) C'est le quatrième cheeseburger que vous renvoyez en cuisine cette semaine. (la regarde) C'est à cause de M. Gold, c'est ça ?
Granny : (marche derrière son comptoir, s'éloignant) En tout cas, ce n'est pas à cause de ma cuisine.
Archie : (regarde Belle) Il vous manque ?
Belle : (inspire doucement) Oui. (le regarde) Et surtout, il a dit que ce voyage lui serait fatal. Alors, j'aimerai pouvoir… J'aimerai pouvoir faire quelque chose. L'aider à sauver Henry.
Archie : (la regarde) Vous avez protégé Storybrooke. Ça me paraît au moins aussi important.
Belle : Oh, non. (le regarde de nouveau) Tout ce que j'ai fait, c'est verser une potion sur un gros rocher. Ce sont les nains qui ont fait tout le travail.
Archie : (se penche vers elle) Écoutez. Vous aimieriez être une héroïne. Et bien, vous en êtes une ! (elle le regarde de nouveau) Vous avez empêcher les méchants de nous retrouver.
Belle : Quels méchants au juste ? Il faut se rendre à l'évidence. Personne ne menace cette ville. Il n'a pas voulu que je vienne avec lui parce qu'il n'a pas besoin de moi. (détourne la tête, peinée)
Leroy : (ouvre la porte et entre avec Ariel) J'suis pas de ton avis, ma petite. (elle les regarde, tout comme Archie) Parce que cette demoiselle est venue de très loin à la nage pour te parler.
Granny : (regarde Ariel) Vous n'avez pas vu la pancarte ? Chaussures et tenue correcte exigées, sinon on reste dehors.
Leroy : (ironique) Ah bon ? Il y a un code vestimentaire pour entrer ici ? J'me souviens de certaines tenues de Ruby qui brûlaient carrément la rétine. (Granny le dévisage)
Belle : (debout, à Ariel) Qui es-tu ? Que… Qu'est-ce que tu fais ici ?
Ariel : Je viens du Pays Imaginaire. C'est Rumplestiltskin qui m'envoie. (surprise, Belle s'avance vers elle)
Belle : Qu'est-ce que tu dis ? (incrédule) Il… Il est encore vivant ?
Ariel : Oui. (Belle soupire de soulagement tandis qu'Ariel sort le coquillage de son petit sac) Et il m'a demandé de te donner ceci. (Belle prend le coquillage) (Transition vers la boutique d'antiquités)
Belle : Un dollar des sables. (soupire) Qu'est-ce qu'il veut que je fasse de ça ?
Ariel : (finit de s'habiller avec une tenue correcte) Je ne sais pas. Je ne suis que la messagère. (pensive, Belle se lève, prend une loupe de la main gauche et dépose le coquillage sur une table et soudain, il s'illumine ce qui la surprend) (la rejoint) On dirait que tu as trouvé toute seule. (un hologramme de M. Gold apparaît ce qui surprend Belle)
M. Gold : (à travers l'hologramme) Belle. J'espère que tu as réussi à mettre le charme de protection en place. Ceux qui veulent entrer dans la ville sont bien plus dangereux que je l'avais imaginé au départ. Ils sont manipulés. Par Peter Pan. Je t'ai dit que j'allais devoir mourir pour sauver Henry. J'ai trouvé un autre moyen. Je peux vaincre Peter Pan et rester en vie. (Belle sourit) Mais seulement si tu me fais parvenir un objet qui se trouve dans la boutique. L'objet en question est caché. Mais je sais que grâce à la force de notre amour, tu le trouveras. (Belle hoche la tête tandis que l'hologramme s'efface) (Belle se réjouit)
Ariel : Il aime se montrer énigmatique. (Belle est contente)
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Campement. Mary Margaret rassemble son arc et ses flèches.
David : Attends, je vais le porter. (elle se relève)
Mary Margaret : (sèchement) Je peux porter mon sac, merci.
David : Mary Margaret. (elle rejoint Emma de l'autre côté du campement)
Emma : (assise) Tu vas le laisser mariner encore longtemps ?
Mary Margaret : Quoi ?
Emma : Combien de temps tu vas refuser de lui parler ? Tu crois pas que ça a assez duré ? (Mary Margaret continue de rassembler des affaires) Il t'a caché le mal dont il souffrait pour ne pas nous détourner de notre mission. Je peux comprendre.
Mary Margaret : (vexée) Je vois que tu as les mêmes œillères que ton père.
Emma : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Mary Margaret : (la tête baissée) Rien du tout. (se relève, suivie par Emma)
Emma : (incrédule) C'est un rien qui veut dire beaucoup de choses.
Mary Margaret : Fais attention avec Crochet et Neal.
Emma : C'est plutôt à l'Ombre de Peter que l'on doit faire attention.
Mary Margaret : Le fait qu'ils aient tous deux des sentiments pour toi est dangereux. (Emma regarde Crochet s'approcher de Neal pour discuter)
Emma : (reporte son attention sur sa mère) Ça n'a aucune importance. Tout ce qui importe pour moi c'est de récupérer Henry.
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Campement de Peter Pan. Henry est assis dans un coin, regardant l'extérieur du camp quand Peter Pan s'approche de lui.
Peter Pan : Ah, tu es là. Si nous allions faire un tour ? Il y a un endroit de l'île que j'aimerai te montrer.
Henry : Laisse-moi tranquille, j'irai pas avec toi.
Peter Pan : (s'accroupit dans le dos de Henry) J'peux savoir pourquoi ?
Henry : Parce que je crois que tu me mens. Ma famille m'a pas abandonné. Ils sont ici, au Pays Imaginaire. Je le sais.
Peter Pan : Comment tu peux en être si sûr ?
Henry : C'est important ?
Peter Pan : (soupirant) Non, pas tant que ça. Mais je me dois de te rappeler ce qui devrait l'être d'avantage. Si ta famille est vraiment ici sur l'île, pourquoi ne viennent-ils pas te chercher ?
Henry : (se retourne pour lui faire face) P'têt que tu les laisses pas m'approcher.
Peter Pan : Henry, tu peux me croire sur parole. Personne ne retient ta famille prisonnière.
Henry : Alors pourquoi t'arrêtes pas de disparaître dans la jungle ? Je sais qu'il y a un truc que tu me caches ! Et je vais découvrir ce que c'est ! (se relève avant de s'éloigner dans la jungle tandis que Peter Pan se relève également)
Felix : On dirait qu'on est en train de le perdre.
Peter Pan : Sa réaction n'a rien de surprenant. (sérieux) Il demande plus d'efforts. (le regarde) Vu ses origines, je n'en attends pas moins de lui. (regarde la jungle de nouveau)
Felix : Tu veux qu'on apporte la cage ici ?
Peter Pan : Non. J'ai une meilleure idée.
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Caverne de Baelfire.
Crochet : (pose sa lanterne) Je doute fort que l'on puisse trouver l'Ombre de Peter ici.
Neal : (fouille un coffre) Je cherche autre chose. (se redresse) Une noix de coco coupée en deux : il y a une bougie sur la partie inférieure et la partie supérieure sert de couvercle.
Emma : Oui, je vois très bien. On l'a cachée. Je te la rapporte. (part chercher la noix de coco)
Crochet : Je tiens à te remercier… de te montrer aussi compréhensif. (se retourne à demi)
Neal : (pas au courant, saisit un sac) Compréhensif ? À propos de quoi ? (se retourne)
Crochet : (face à Neal) Emma et moi.
Neal : (fait un pas) Emma et toi ?
Crochet : Notre… batifolage. (silence) Elle ne t'a rien dit ? (nouveau silence) Voilà qui est embarrassant. Elle et moi, nous nous sommes embrassés. Toutes mes escuses, j'ai supposé que tu le savais.
Neal : (baisse la tête) Vu les circonstances, elle a dû oublier de m'en parler. (relève la tête) L'urgence pour nous c'est de récupérer notre fils.
Crochet : Cela va sans dire. (ils se fixent du regard tandis qu'Emma revient avec la noix de coco)
Emma : Est-ce que… tout va bien ?
Neal : (maussade) Ça pourrait aller mieux.
Emma : (lui donne la noix de coco) Tiens, ta carte des étoiles.
Neal : (la met dans son sac) C'est pas une carte. C'est ce qui va nous servir à emprisonner l'Ombre de Peter.
Crochet : (moqueur) Une noix de coco ? C'est une plaisanterie ?
Neal : (sans le regarder) Tu passes d'un monde à l'autre à bord d'un bateau pirate (le regarde) mais tu doutes qu'une noix de coco puisse être magique ?
Crochet : C'est vrai que dit comme cela… (Neal met son sac) Et maintenant, où va nous mener notre mission ? (Emma passe son regard de Crochet à Neal)
Neal : Au Vallon Noir.
Emma : (ironique) Vraiment ? Pourquoi on va jamais dans des endroits qui s'appellent Le Vallon Ensoleillé ou La Crique de l'Arc-en-Ciel ? (sérieuse) C'est quoi le Vallon Noir ?
Crochet : Le nom parle de lui-même. C'est l'endroit le plus obscur de toute l'île. Le peu de lumière qui parvient à l'intérieur est aspirée par les ombres qui en ont fait leur repaire. Je n'ai jamais osé m'y aventurer.
Emma : Eh ben, il faut jamais dire jamais. En route pour le Vallon Noir. C'est bien là que se cache l'Ombre de Peter ?
Neal : Oui. C'est le seul moyen de retourner à Storybrooke. (part et son attitude surprend Emma qui regarde Crochet)
SCÈNE : Storybrooke. Boutique d'antiquités. Belle et Ariel sont à la recherche de l'objet que veut M. Gold.
Ariel : (émerveillée) Tu as vu tous ces objets ?
Belle : Oui. Il a l'âme d'un collectionneur.
Ariel : (tient un tire-bouchon) Et ça c'est…
Belle : (l'interrompt) Un tire-bouchon. Mais c'est pas ce dont il a besoin. (marche tandis qu'Ariel trouve un autre objet)
Ariel : Oh, c'est un… (Belle qui s'était avancée vers elle, se stoppe)
Belle : (blasée) Un bouton. Mais ce n'est pas non plus ce qu'il cherche.
Ariel : (tenant le bouton) Non, je sais, mais… Éric avait exactement le même sur sa veste le jour où je l'ai sauvé.
Belle : (curieuse) Qui est Éric ?
Ariel : C'est un Prince. Un qui a des jambes. (Belle rigole) Je suis tombée amoureuse de lui, il y a bien longtemps, mais… (Belle la regarde de nouveau) C'était voué à l'échec.
Belle : Parce que tu es une sirène ?
Ariel : (cesse de fixer le bouton) On peut dire ça.
Belle : (optimiste) Et bien, c'est une raison de plus pour accomplir la mission qu'on nous a confié. (Ariel rigole avant de hocher la tête) Reprenons. Rumple a dit que je trouverai cet objet grâce à la force de notre amour. (Ariel ne comprend pas et Belle reprend les recherches) Oh ! (bouscule Ariel) Excuse-moi. J'viens de comprendre. C'est forcément de ça qu'il parlait. (saisit la tasse ébréchée)
Ariel : C'est une…
Belle : (contente) Une tasse.
Ariel : Elle est ébréchée.
Belle : (contente) Ouais, je sais. Mais malgré tout ce qu'elle a subi, elle est encore là. Elle a survécu aux pires épreuves, tout comme notre amour.
Ariel : Bon, et maintenant qu'est-ce qu'on fait ? On se prépare un thé ?
Belle : Je sais pas trop. (désigne un meuble) D'habitude, il la range dans ce vaisselier. (ouvre les portes du meuble et repose la tasse à sa place habituelle ce qui fait apparaître une lumière vive et la trainée de magie qui en découle dévoile une ouverture au sol) Oh ! Il l'avait ensorcelée.
Ariel : (la rejoint) C'est la clé. (Belle enlève le morceau de parquet) Oh. (Belle prend la boîte qui s'y trouve) C'est une boîte.
Belle : (la boîte dans ses mains) Certains de mes livres en parlaient mais je ne savais pas qu'elle existait vraiment et que c'était Rumple qui l'avait.
Ariel : Qu'est-ce que c'est ?
Belle : C'est la Boîte de Pandore. Si on en croit la légende, elle contient le mal absolu.
Ariel : (très inquiète) Tu devrais porter des gants, tu ne crois pas ?
Belle : (se tourne à demi) Oh non, non, non. Tant qu'on ne l'ouvre pas, on ne risque rien.
Ariel : C'est… rassurant. Mais alors… Qu'est-ce qu'il y a dedans, à ton avis ?
Belle : Bah, peu importe ce que c'est, ça va permettre à Rumple de vaincre Peter Pan.
(Soudain, deux hommes, ceux qui les espionnaient un peu plus tôt sur la plage, surgissent et les deux femmes se retournent lorsqu'elles entendent le bruit de deux revolvers qu'on actionne. Quelques minutes plus tard, elles se font attacher par le plus jeune d'entre eux à deux chaises.
Homme 2 : Restez tranquille. D'accord ?
Ariel : (attachée, murmure) Je ne comprends pas pourquoi on fait tout ce que cet homme nous demande.
Belle : (attachée, tourne un peu la tête et murmure) Parce qu'il a un revolver.
Ariel : (attachée, murmure) Qu'est-ce qu'un revolver ?
Homme 2 : (face à Ariel) M'oblige pas à te montrer comment on s'en sert.
Homme 1 : (saisit la Boîte de Pandore, ce qui surprend Belle avant de l'amener devant Ariel) Qu'est-ce que Rumplestiltskin a dit à propos de ce truc-là ?
Ariel : (attachée, avec un air de défi) Je n'ai peur ni de vous ni de votre revolver. Et pas seulement parce que j'ignore ce que c'est.
Homme 2 : (toujours l'arme pointée sur elle) Tu veux vraiment que je m'en serve ? (calme) Cette boîte-là, qu'est-ce que c'est ?
Belle : (attachée, avec un air de défi) De la magie ! Et tout ce que vous voulez c'est la faire disparaître, alors pourquoi vous me posez toutes ces questions ?
Homme 1 : (se redresse) Parce que notre chef veut savoir ce que c'est.
Belle : (attachée) Votre chef ? (moqueuse) Vous ne savez même pas dans quoi vous êtes impliqués ! Et encore moins qui est à la tête de votre organisation.
Homme 2 : Peter Pan.
Belle : (attachée, vraiment surprise) Quoi ?
Homme 1 : Et oui, on sait parfaitement… pour qui on travaille.
Belle : (attachée, la tête tournée vers eux) Mais Rumple a dit que vous étiez…
Homme 2 : (l'interrompt) Greg et Tamara n'étaient pas au courant. Ils n'étaient… que des pions en réalité. Alors que nous, on est tout à fait conscients de notre vraie mission.
Belle : (attachée, la tête tournée vers eux) C'est-à-dire ?
Homme 1 : (la Boîte de Pandore, toujours dans la main) Nous assurer que ton petit copain échoue. Et que ce truc-là ne parvienne jamais au Pays Imaginaire.
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Peter Pan et Felix marchent dans la jungle sur les traces de Henry, avec le deuxième portant un grand sac de provisions.
Peter Pan : Je veux que tu ailles de l'autre côté de l'île distribuer ces provisions.
Felix : Entendu. (Peter se hisse sur une butte) Il y a autre chose ?
Peter Pan : (murmure) Surtout, veille à ce que Henry ne découvre pas ce que tu vas faire là-bas. (Felix part sous le regard de Peter tandis que Peter s'en va et que Henry, qui était caché derrière un arbre, se mette à le suivre)
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. David et Mary Margaret marchent dans la jungle en direction de la cabane de Clochette. David boit dans une gourde.
David : (lui tend la gourde) Tiens.
Mary Margaret : (le dépasse) Non, ça va.
David : T'en es sûre ? (marche derrière elle) Parce que tu m'as dit à peine deux mots depuis que l'on est sortis de la grotte. Et on en est sortis hier. Je sais que tu m'en veux de t'avoir caché que j'avais été empoisonné. Et mon attitude te paraît peut-être injuste mais si j'ai fait ça c'est précisément pour être juste envers toi. J'te le promets.
Mary Margaret : (l'ignorant, elle pointe une direction du doigt) Je crois que Clochette habite de ce côté-là. (se remet en marche tandis que David soupire avant de la suivre)
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Neal marche dans la jungle, suivi par Emma et Crochet.
Neal : (arrêté) On va devoir se frayer un passage.
Emma : (dégaine l'épée qu'elle a eue de Crochet, manquant de peu la tête du pirate et lui tend ) Tiens, sers-toi de ça.
Neal : (interdit) C'est mon sabre. Tu l'as trouvé dans la grotte ?
Emma : Non, c'est Crochet qui me l'a donnée.
Neal : (à Crochet, sarcastique) T'es devenu sentimental ?
Crochet : Je me suis dit qu'Emma voudrait sans doute la garder en souvenir de toi.
Neal : Ah, c'est gentil mais maintenant elle m'a à ses côtés. (commence à leur frayer un passage tandis qu'Emma regarde Crochet)
Emma : Qu'est-ce qui lui prend ?
Crochet : (prend une inspiration, dépité) J'ai supposé qu'il m'avait entendu avouer mon secret. J'ai aussi supposé que tu lui avait parlé de notre baiser.
Emma : Qu'est-ce qui t'as fait croire ça ?
Crochet : J'espérais que cela signifiait quelque chose pour toi.
Emma : Ce qui signifie quelque chose pour moi, c'est que tu nous aies dit que Neal était encore en vie. J't'en remercie. Après tout, tu aurais pu garder pour toi les informations que t'a donné Peter.
Crochet : Pourquoi aurais-je fais cela ?
Emma : J'en sais rien. Il t'as sûrement proposé un marché. Pourquoi il te l'aurait dit sinon ?
Crochet : C'était une mise à l'épreuve. Il voulait savoir si je laisserai un vieil ami mourir parce que le sort a voulu que nous convoitions la même femme lui et moi.
Emma : (étonnée) Et t'as choisi de le sauver ?
Crochet : Cela te surprend à ce point ?
Emma : Tu es un pirate.
Crochet : (déçu) Ouais, c'est vrai. (avance un peu au point d'être très proche d'Emma) Mais j'ai aussi des principes. Alors quand je gagnerai ton cœur, Emma, car je sais que j'y parviendrai, ce ne sera pas par une ruse quelconque mais parce que tu le voudras vraiment.
Emma : (troublée) Tu sais, c'est pas un concours.
Crochet : Ah non ? (sérieux) À un moment, tu vas devoir faire un choix. Parce qu'il est évident qu'aucun de nous deux ne voudra jamais renoncer à toi.
Emma : La seule chose que je dois choisir, c'est la bonne manière de récupérer mon fils.
Crochet : Tu y arriveras.
Emma : (doutant) Tu en es sûr ?
Crochet : Je ne t'ai encore jamais vu échouer. Et quand tu l'auras retrouvé, les choses sérieuses pourront commencer.
Neal : (au loin) V'nez voir ! (revient auprès d'eux) J'crois que je viens de le retrouver. (s'éloigne tandis qu'Emma et Crochet se regardent avant de le suivre, puis arrivent prudemment dans une grotte où une bourrasque de vent éteint les torches) Le Vallon Noir.
Crochet : Alors, c'est ici que les victimes de l'Ombre viennent se terrer ?
Neal : Ouais. Condamnés à passer l'éternité dans les ténèbres. Venez. Et faites attention à ne pas devenir l'une d'entre elles.
SCÈNE : Storybrooke. Boutique d'antiquités. Belle et Ariel, attachées, sont seules.
Belle : (tente de se détacher, en vain) C'est trop serré.
Ariel : (calme) On va trouver un moyen.
Belle : (sceptique) Comment tu peux en être aussi sûre ?
Ariel : Parce que… Je suis une optimiste.
Belle : J'aimerais l'être aussi mais… Chaque fois que j'ai voulu me comporter en héroïne, ça… ça finit par très mal tourner. Alors… J'suis vraiment désolée que tu puisses pas retrouver Éric.
Ariel : Ne t'en fais pas pour moi. Même quand le bracelet aura perdu ses pouvoirs magiques, je continuerai à le chercher sans relâche et je le retrouverai. Enfin, s'il vit près d'une plage.
Belle : (illuminée) Le bracelet ? C'est ça qui a transformé ta queue de sirène en jambes ?
Ariel : Oui, pourquoi ?
Belle : (contente) Oh ! Je sais comment on va sortir d'ici.
Ariel : (étonnée) Ah oui ? Comment ?
Belle : (contente) Il suffit que t'étires tes nageoires ! Tu peux retirer le bracelet ? (Ariel tente de le retirer mais n'y arrive pas)
Ariel : Non, j'n'arrive pas à l'attraper.
Belle : (murmure) Attends. (s'y essaie)
Ariel : T'y arrives ?
Belle : Ouais, ça y est ! Bouge pas. (retire le bracelet) Je l'ai. (aussitôt retiré, les jambes d'Ariel disparaissent pour laisser place à sa queue de poisson mais sous la surprise, elles tombent toutes les deux)
Ariel : (détachée, commence à détacher Belle) Tu vois ? Ça a bien tourné cette fois. (finit de la détacher) Voilà ! (elles sortent de la boutique après qu'Ariel a remis le bracelet) Où ont-ils bien pu aller ?
Belle : Au moins, avec le charme de Protection, ils peuvent pas sortir de Storybrooke.
Ariel : Mais que vont-ils faire de la boîte ?
Belle : Moi, si je voulais être sûre qu'elle arrive jamais au Pays Imaginaire, je… je la détruirai. (elles marchent dans la rue)
Ariel : Comment détruit-on un objet aussi puissant que celui-là ?
Belle : Avec quelque chose d'aussi puissant.
Ariel : Comme un charme par exemple ?
Belle : (se tourne vers elle) Non. Non. Comme la pioche d'un nain. Les seuls pioches qui peuvent briser un diamant. C'est avec ça que leurs copains qui ont enlevé Henry ont tenté de détruire Storybrooke. Faut faire vite !
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. David et Mary Margaret marchent dans la jungle en direction de la cabane de Clochette.
David : J'crois que cette fois on est presque arrivés. J'comprends pourquoi elle a choisi ce coin de l'île. C'est calme, tranquille. C'est l'endroit idéal pour construire une hutte, tu crois pas ? (elle ne lui répond pas) Ou une cabane dans un arbre, si tu préfères. Mary Margaret. (elle continue à avancer) Blanche ! (la suit) Quand vas-tu te décider à me parler à nouveau ? Quand on attaquera le campement ? Quand on délivrera Henry ? Quand ça ? Dis-moi quelque chose ! N'importe quoi ! (elle se stoppe et se retourne avant de marcher vers lui)
Mary Margaret : (furieuse) Pourquoi tu n'as rien dit ? Pourquoi t'en as pas parlé, hein ? Réponds-moi !
David : (lève les mains, en signe d'excuse) Au fait, au départ j'espérais trouver un remède contre ce poison. Je me disais que si j'en trouvais un, c'était pas la peine de t'inquiéter pour rien.
Mary Margaret : (l'arrête, furieuse) OK ! Mais ensuite, t'en as trouvé un et t'as continué à me cacher ce qu'il s'était passé.
David : Oui, je sais.
Mary Margaret : T'avais toujours peur de m'inquiéter ?
David : Mais non, j'avais pas réfléchi.
Mary Margaret : (l'interromps, furieuse) Non, t'as pas réfléchi une seconde. Tu t'es pas dit que j'avais le droit de savoir que tu ne pourrais plus jamais quitter cette île. Pourquoi tu ne m'en as pas parlé ?!
David : Parce que j'étais terrifié !
Mary Margaret : (calme) T'as cru que j'allais refuser de rester ici avec toi ? Après tout ce qu'on a traversé ensemble ? T'as cru que j'allais… pouvoir repartir sans toi ?
David : (calme) Non, je savais que tu resterais. Et c'est ce qui me faisais si peur. Tu mérites tellement mieux. Je voulais pas que tu sois obligée de rester sur cette île avec moi. Parce que j'estime que ce n'est pas à toi de payer le prix de ma guérison.
Mary Margaret : (secoue la tête) Quand on s'aime, on reste ensemble.
David : Oui, mais on doit parfois se sacrifier. Pour protéger la personne qu'on aime. Et je dois reconnaître qu'une partie de moi ne supporte pas l'idée de t'infliger cette vie.
Mary Margaret : (reprend contenance) C'est avec joie que je bâtirai une cabane dans un arbre et que je passerai ma vie à éviter les flèches empoisonnées des Enfants Perdus. (émue) Du moment qu'on est plus jamais séparés. (silence) Mais tu aurais dû m'en parler.
David : Je sais. Je te demande pardon. (ils s'enlacent tout doucement)
Mary Margaret : (murmure d'une voix émue) T'as cessé de croire, David. Comment t'as pu cesser de croire en nous ? (il lui donne un baiser sur le front)
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Le Vallon Noir. Neal, Emma et Crochet attendent la venue de l'Ombre de Peter.
Emma : En résumé, on n'a plus qu'à attendre que l'Ombre de Peter revienne.
Neal : Oui. Quand elle se montrera, on sera prêts.
Emma : Tu m'expliques comment ta noix de coco fonctionne.
Neal : On allume la bougie, l'Ombre est attirée à l'intérieur. (pose la noix de coco sur le sol) Dès qu'elle s'approche, la flamme l'aspire et on referme le couvercle. Et là elle peut plus s'échapper.
Crochet : (ironique) Très ingénieux mais tu oublies un petit détail : nos lanternes se sont éteintes. (pose la sienne à proximité de la noix de coco) Comment diable comptes-tu allumer cette bougie ?
Neal : (sort un briquet de sa poche) Bienvenue au XXIe siècle ! (tente de l'allumer)
Emma : C'est bon, tu y arrives ?
Neal : (tente toujours d'allumer son briquet) Oui. Une seconde.
Crochet : Attends. Laisse-moi faire.
Neal : (vif) Non, ça va j'm'en occupe !
Crochet : Je n'ai qu'une seule main et je peux faire mieux que ça.
Neal : (se tourne vers lui) Écoute, c'est pas le moment d'impressionner Emma.
Crochet : Tu crois que c'est mon intention ?
Emma : Dites, vous n'avez rien de mieux à faire ?!
Crochet : Elle a raison. On aura tout le temps de se disputer quand on aura allumé cette maudite bougie ! (prend la place de Neal et tente d'allumer le briquet)
Neal : (railleur) C'est pas si facile que ça, hein, mon pote ? (se jette sur Crochet et ils se disputent le briquet) Laisse-moi faire. Rends-le moi. Allez. (le briquet finit par atterrir dans un tronc d'arbre)
Emma : Ça suffit ! On a pas de temps à perdre.
Ils vont chercher le briquet tandis qu'elle s'empare de la noix de coco. Soudain, l'Ombre de Peter arrive et Emma dégaine son épée tandis que les deux autres se retournent.
Emma : (affolée) On a vraiment pas de temps à perdre ! C'est l'Ombre de Peter, là-haut ? (Crochet dégaine son sabre)
Neal : Ouais, c'est bien elle.
Crochet : (affolé) Et les deux autres ? (Emma tente de se défendre contre les ombres qui tournoient autour d'eux)
Neal : Elles sont à ses ordres. (Crochet se fait attraper par une ombre)
Emma : Crochet ! (Neal se fait également attraper puis suspendre à un arbre comme Crochet par une ombre lorsqu'Emma se réfugie entre des racines d'arbre)
Neal : Emma ! (tenant le piège destiné à Peter Pan près d'elle, Emma observe les deux hommes souffrir de voir leurs ombres arrachées de leurs corps alors que l'Ombre de Pan s'approche d'elle.) Emma ! Vite sauve-toi !
Crochet : (souffrant) Sors d'ici !
Neal : (souffrant) Emma ! (Emma tente d'allumer la bougie avec sa magie et finit par y parvenir attirant l'Ombre de Peter Pan dans la noix de coco qu'elle referme, libérant ainsi les deux hommes) Comment t'as fait ça ?
Emma : (s'assied, choquée) Grâce à Regina.
Neal : (surpris) Elle t'enseigne la magie.
Emma : (encore choquée) Ouais, on dirait bien. (Crochet finit de se relever)
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Henry tente de suivre Felix avec discrétion dans la jungle. Soudain, il marche malencontreusement sur une brindille qui craque et fait se retourner Felix. Ne voyant personne derrière lui, il reprend sa route tandis que Henry sort du feuillage et reprend sa filature.
SCÈNE : Mines de Storybrooke. Présent. Belle et Ariel y entrent avec des lanternes.
Belle : (murmure) Suis-moi. Ils doivent plus être très loin.
Ariel : (murmure) On devrait peut-être attendre les nains.
Belle : (murmure) Non, on n'a pas le temps !
Homme 1 : (au loin) Tiens. Tiens, sers-toi de cette pioche.
Belle : (les voit) Non ! Ne faites pas ça !(son cri alerte les deux hommes, le premier la menace avec un pistolet et l'autre reste avec la pioche levée) Si vous détruisez cette boîte, de nombreuses personnes qu'on aime vont mourir.
Homme 2 : (la regarde) Au moins, ça nous fait un point commun. Si on ne la détruit pas, une personne qu'on aime va mourir.
Belle : (curieuse) De qui vous parlez ?
Homme 1 : (la menace) Ça te regarde pas ! Maintenant, allez-vous s'en ! On tient pas à vous faire du mal.
Homme 2 : Mais on le fera ! Alors vous feriez mieux de laisser tomber !
Belle : Non, jamais !
Elle se dirige vers une manette qu'elle actionne ce qui conduit un chariot à se diriger vers les deux hommes et à les bousculer. Tandis qu'ils gémissent de douleur contre le mur de la mine, Belle récupère la Boîte de Pandore et éloigne le pistolet d'un coup de pied vers l'arrière. Les deux hommes se relèvent avec rapidité.
Homme 2 : (alarmé) Non ! Rendez-la nous ! Vous faites une terrible erreur ! Il y a des choses importantes en jeu !
Belle : Vous voulez détruire la magie.
Homme 2 : (alarmé) Non, ça n'a rien à voir. On se fiche complètement de la magie.
Belle : Alors qu'est-ce que vous voulez au juste ?!
Homme 2 : (alarmé) On essaie seulement de sauver notre sœur.
Ariel : (surprise) Votre sœur ?
Homme 2 : (alarmé) Peter Pan la garde prisonnière depuis très longtemps.
Homme 1 : (calme) Ça fait plus d'un siècle.
Belle : (surprise) Quoi ? C'est impossible, vous seriez…
Homme 2 : (l'interrompt) Morts. On en est conscients. Peter nous maintient en vie pour qu'on exécute ses ordres. Tant qu'on lui obéira, il la tuera pas.
Homme 1 : (calme) Quand il n'aura plus besoin de nous, il la libérera et nous aussi. Mais maintenant…
Belle : (l'interrompt) Maintenant, vous avez vraiment une chance de la revoir. On sait comment vaincre Peter. Votre sœur sera bientôt libre.
Homme 2 : (incrédule) Vous croyez que vous êtes les premiers à être convaincus de pouvoir le vaincre ?
Belle : Pourquoi ? Vous aussi vous avez essayé ?
Homme 2 : Oui. Mais nous avons échoué. C'est comme ça que notre sœur s'est retrouvée prisonnière au Pays Imaginaire.
Homme 1 : On a voulu se comporter en héros. Mais on n'a fait qu'aggraver les choses.
Homme 2 : Et le pire reste à venir. Maintenant qu'on a échoué, il va la tuer.
Belle : (la Boîte dans les mains) Sauf si cette boîte parvient sur l'île. Parce que là Peter aura trop de problèmes pour avoir le temps de faire du mal à votre sœur.
Homme 2 : (espère) Vous croyez que vous pouvez le battre ?
Belle : (sûre d'elle) Oui. J'en suis même persuadée. Et si tout ce que vous dites est vrai, je vous jure qu'on sauvera votre sœur.
Ariel : Comment s'appelle-t'elle ? (les deux hommes se regardent)
Homme 1 : (regarde Belle) Elle s'appelle Wendy. Wendy Darling. (les deux femmes sont surprises) Si vous la rencontrer, dites-lui que Jean et Michel espèrent la revoir.
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Peter Pan ouvre une cage, libérant ainsi sa prisonnière qui se révèle être Wendy.
Wendy : (dans la cage) Que se passe-t-il ? Tu me libères ?
Peter Pan : Pas encore, Wendy. (l'aide à sortir de la cage) Mais cela ne t'empêche pas de venir jouer avec moi.
SCÈNE : Plage de Storybrooke. Belle s'apprête à dire au revoir à Ariel qui ferme son sac après y avoir mis la Boîte de Pandore.
Belle : Bon, tu n'as pas oublié ce que tu dois lui dire ?
Ariel : (souriante) Ne t'inquiète pas. Je transmettrai ton message à Gold.
Belle : (la prend au niveau des épaules) Bonne chance ! (Ariel hoche la tête) Ça va aller. (la lâche et Ariel marche vers l'océan, enlève son bracelet et se jette à l'eau sous les yeux de Belle)
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Henry continue de suivre Felix qui fait tomber un sac sur le chemin. Felix s'étant éloigné, Henry s'approche du sac, plonge sa main dedans et en retire une pomme avant d'entendre quelqu'un tousser ce qui lui fait lever la tête vers une échelle menant vers un abri. Il prend le sac, l'accroche à son épaule et marche vers l'échelle qu'il grimpe. Le début de sa montée est ponctuée par les toussotements de la deuxième personne. Arrivé en haut, il découvre une fille dans un lit.
Henry : (s'approche du bas du lit) Qui es-tu ?
Fille : Tu ne devrais pas être là.
Henry : (s'approche) Je sais. Je croyais que Peter retenait ma famille prisonnière ici. Ah, pourquoi es-tu aussi loin du campement ?
Fille : Parce que… je suis malade. Et il a peur que les autres attrapent ce que j'ai.
Henry : (calme) Tu m'as pas dit qui tu étais.
Fille : Je m'appelle Wendy.
Henry : (étonné) Wendy Darling ? (elle acquiesce tandis qu'il s'assoit sur le lit) Moi c'est Henry. Qu'est-ce que tu as ?
Wendy : C'est l'île qui me rend malade. Son pouvoir commence à faiblir. Je suis ici depuis très longtemps mais,… j'ignore pourquoi cela m'affecte beaucoup plus que les autres. Tu lui ressembles.
Henry : (interloqué) À… À qui ?
Wendy : À ton père !
Henry : (curieux) Tu connaissais mon père ?
Wendy : On étais amis. Il y a bien longtemps, quand il était à peine plus vieux que toi. Il a protégé mes frères d'un terrible danger ; il aurait risqué sa vie pour ma famille. (se met à tousser)
Henry : (inquiet) Ça va aller ? (elle hoche la tête)
Wendy : Tu devrais t'en aller.
Henry : J'peux p'têt faire quelque chose pour toi.
Wendy : (prudente) Je ne voudrais pas que tu attrapes ce que j'ai. Peter fait déjà tout ce qui est en son pouvoir, mais la magie… Je sens bien qu'elle est en train de disparaître.
Henry : Il y a sûrement…
Wendy : (l'interrompt) S'il te plaît, Henry, sors d'ici avant que toi aussi tu ne tombes malade. (Henry laisse le sac au bout du lit avant de se relever)
Henry : Je reviendrai te voir. Je te le promets. (redescend l'échelle sous le regard de Wendy avant de repartir dans la direction opposée à l'abri)
Peter Pan : (apparaît dans l'abri) Bravo ! Même moi je n'aurai pas pû être plus convainquant. (Wendy se redresse pour s'assoir laissant apparaître le haut de son corps tandis que Peter tient le bout du lit) Et toute cette histoire à propos de son père, c'était très émouvant.
Wendy : (assise) Tu sais que je déteste le mensonge.
Peter Pan : Il ne faut pas voir cela comme un mensonge, mais plutôt… comme un moyen de le motiver.
Wendy : (curieuse) De le motiver pour quoi ?
Peter Pan : Pour qu'il fasse ce qui doit être fait. Pour nous tous, ici. Tu vois, Henry est le plus pur des croyants. (se pointe du doigt) Et moi, je vais le pousser à croire.
Wendy : Mais en quoi veux-tu le pousser à croire ?
Peter Pan : En moi. (Wendy baisse la tête et ferme les yeux, honteuse) Je vais te remettre dans ta cage.
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. La plage. M. Gold et Regina attendent le retour d'Ariel, lui face à la mer et elle assise sur un tronc d'arbre.
Regina : (regarde M. Gold) Tu crois vraiment que Belle va réussir ?
M. Gold : (relève la tête, regardant au loin) Oui, je le crois.
Regina : Tu es sûr que ce ne sont pas tes sentiments amoureux pour elle qui t'aveuglent ?
M. Gold : (sans la regarder) Je crois au contraire que mes sentiments m'ouvrent les yeux.
Regina : (constate avec surprise) Tu aimes réellement cette fille.
M. Gold : (se tourne vers elle) Serais-tu jalouse ?
Regina : (avec ironie) De Belle ? (reprend son sérieux) Je ne crois pas non.
M. Gold : Non de moi. Parce que j'ai quelqu'un à aimer. (Regina se sent vexée tandis qu'Ariel, de retour, surgit de l'eau, les incitant à la regarder)
Ariel : Pardon, je suis en retard. (Regina se lève et avec M. Gold s'approche de l'eau) Il y a eu quelques petites complications.
M. Gold : (inquiet) Tu l'as ? (elle nage vers lui, sort la Boîte de Pandore de son petit sac et la pose aux pieds de M. Gold et il se baisse pour la ramasser)
Regina : Parfait. Tu as honoré ta part du marché. (M. Gold regarde la boîte tandis qu'Ariel tend son bracelet à Regina qui l'ensorcelle d'un mouvement de la main) Désormais, tu auras des jambes chaque fois que tu le souhaiteras. Ou des nageoires, en fonction de ce qu'Éric préfère.
Ariel : (contente) Merci.
M. Gold : Tu peux retourner à Storybrooke te lancer à sa recherche, le choix te revient.
Ariel : Une dernière chose : Belle m'a demandé de vous dire que Peter Pan gardait quelqu'un prisonnier sur l'île, une jeune fille prénommée Wendy. Ses frères se trouvent à Storybrooke. Belle tient à les aider. Elle veut que vous vous assuriez que Wendy va bien.
Regina : (réticente) Oh. Tout ce qui m'importe c'est de sauver Henry.
Ariel : Et si aujourd'hui vous avez une chance d'y parvenir, c'est grâce à Belle et moi. Alors ce serait la moindre des choses que vous essayiez de la délivrer.
M. Gold : (se tourne vers Regina) Nous ferons notre possible. (Regina cherche à répliquer mais se tait quand M. Gold se retourne vers Ariel) Écoute. Quand tu seras à Storybrooke, dis à Belle que je l'aime et qu'elle avait raison. Nous allons nous revoir. (hoche la tête, incitant Ariel à repartir vers Storybrooke)
(
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Emma marche dans la jungle, suivie par Neal et Crochet en direction du campement.
Neal : (tenant la noix de coco ficelée) Eh, attends, je sais que j'ai pas assuré, excuse-moi.
Emma : (arrêtée, se tourne vers lui, énervée) Ouais, ça c'est sûr. Vous avez pas assuré. On a failli laisser l'Ombre s'échapper parce que vous vous battiez pour un briquet.
Crochet : (arrêté) Ce n'était pas pour le briquet qu'on se battait, ma jolie.
Emma : OK. (Crochet sourit) Je vais être extrêmement clair : si je devais choisir quelqu'un, ce serait Henry. C'est le seul amour qui est une place dans ma vie. (elle les laisse en plan avant de se remettre en marche et ils finissent par la suivre)
(Transition vers la base de la cabane de Clochette)
Clochette : (arrive à la grande surprise de Mary Margaret et David) Je n'étais pas sûre de vous revoir mais si vous êtes venus me convaincre de vous aider avant que vous ayez trouvé un moyen de quitter l'île…
David : (l'interrompt) On en a un. Enfin, on en aura bientôt un.
Clochette : Je n'aime pas tellement entendre le mot « bientôt ».
Mary Margaret : (gaie, s'avance auprès de David) L'Ombre de Peter. Emma, Crochet et Neal vont la capturer et elle nous permettra de quitter l'île.
Clochette : (sceptique) Ils vont capturer l'Ombre de Peter ? Je ne bougerai pas le petit doigt tant que je n'aurai pas une preuve qu'ils auront réussi.
Neal : (surgit soudain, la main tenant la noix de coco en l'air, suivi par Emma et Crochet) Ça y est ! Voilà la preuve que tu demandes, Clochette. (souriant) J'suis content de te revoir.
Clochette : (émue) Baelfire ? C'est vraiment toi ?
Neal : (souriant) Ouais. Mais tout le monde m'appelle Neal maintenant.
Crochet : (dans le dos de Clochette) Nous avons réussi. (elle se retourne) Es-tu prête à respecter tes engagements, Clochette ?
Clochette : (les regarde tous) Oui (les parents d'Emma sourient) Je vais vous aider. (elle se met en route vers le campement suivie par Mary Margaret, David, Crochet, Emma et Neal)
Neal : (arrête Emma) Euh, Emma. (elle se retourne)
Emma : Écoute.
Neal : (l'interrompt) En fait, je voulais te dire que… T'avais raison. À propos de Henry. La seule chose qui compte c'est lui. Et s'il est tout ce qui subsiste de notre histoire, c'est déjà formidable.
Emma : (contente) Oui. Allons chercher notre enfant. (ils se remettent en route)
SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Henry, dépité, retourne au Campement de Pan.
Peter Pan : (assis) Pourquoi tu fais cette tête d'enterrement ? (Henry s'arrête en chemin et se retourne tandis que Peter se lève et avance vers Henry)
Henry : Tu disais que tu me cachais rien du tout, mais tu mentais. J'ai trouvé Wendy.
Peter Pan : Attends, je vais t'expliquer.
Henry : (l'interrompt) Elle va mourir, c'est ça ? (Peter Pan soupire)
Peter Pan : J'ai bien peur que oui. Comme presque toute l'île. Parce que la magie est en train de disparaître. J'aurais pût te le dire mais je voulais pas te mettre un tel poids sur les épaules. Savoir que la vie d'une jeune fille dépend de soit, c'est dur à porter.
Henry : Alors, je suis le seul qui puisse sauver la magie ?
Peter Pan : C'est ce que je crois. (Henry réfléchit quelques secondes)
Henry : Comment je dois m'y prendre ?
Peter Pan : La vraie question ce n'est pas comment, mais quand. Viens avec moi. (ils marchent jusqu'à atteindre une falaise donnant sur la mer et sur une île) Tu vois cette île ?
Henry : C'est le Rocher du Crâne ?
Peter Pan : Oui. C'est à l'intérieur que nous trouverons le salut. Le salut que seul le plus pur des croyants peut nous apporter.
Henry : (surpris) Moi ?
Peter Pan : Oui, toi, Henry. Mais je te le dis tout de suite : ce ne sera pas facile. Cela te demandera de l'héroïsme et un grand sacrifice. (Henry le regarde avant de regarder de nouveau l'île devant eux) La seule question c'est : t'en sens-tu capable ?
Henry : Oui.