Wiki Once Upon a Time
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Plume WIKI Cette page est la transcription de l'épisode "Ariel". Plume WIKI
N'hésitez pas à la compléter ou à corriger la moindre erreur.
Once Upon a Time couverture livre de contes

SCÈNE : Quelque part dans les bois. Passé. Blanche-Neige fuit deux gardes noirs de la Méchante Reine. Ils la repèrent et commencent à la chasser.


Gardes : Vite ! Il faut la rattraper ! Elle est là !
Blanche-Neige : (elle s'arrête de courir quand elle atteint le bord d'une falaise) Uhh ! Oh ! C'est un peu haut…
Garde 1 : Tu es loin de chez toi, Blanche-Neige. Tu croyais vraiment échapper à la Reine ?
Blanche-Neige : Oui, j'y croyais.
Garde 1 : (lui et le deuxième garde dégainent leurs épées) Tu vas être déçue. Car nous te ramenons à elle. La Reine souhaite vivement te revoir.
Blanche-Neige : N'y songez pas. (s'approche du bord de la falaise)
Garde 1 : Non ! Non ! Attends ! (Court vers le bord de la falaise pour aller la chercher, mais elle saute avant qu'ils ne puissent l'attraper. Les gardes regardent Blanche-Neige couler. Transition vers elle sous l'eau, en train de se noyer. Une paire de bras la saisit et l'amène à la surface, à bout de souffle. Elle nage pour faire face à son sauveur)
Ariel : Ça va ?
Blanche-Neige : Merci.
Ariel : Pas de problème. La prochaine fois, essaie de plonger dans des eaux moins dangereuses. (Blanche-Neige baisse les yeux vers l'eau et remarque qu'Ariel a une queue)
Blanche-Neige : Tu es une…
Ariel : Oui. Je suis une sirène. Je m'appelle Ariel. (Transition vers la séquence d'ouverture)


SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Campement. Emma Swan se tient devant un feu de camp éteint, se concentrant.


Regina : Concentrez-vous. Concentrez-vous !
Emma : Avec vous qui parlez, c'est un peu dur.
Regina : (marche derrière Emma) Et il pourrait tout aussi bien pleuvoir, et le vent souffler, ou alors… des gamins pourraient vous tirer dessus. Hé oui, c'est dur de se concentrer. Tout l'enjeu est là. Faites sortir votre colère et canalisez son énergie.
Emma : Je veux le faire mais sans tomber dans le côté obscur.
Regina : (lui tourne le dos) Quel gâchis de potentiel ! Vous êtes écœurante !
Emma : (se retourne) Pas autant que vous.
Regina : (la regarde) Vous sentez ça ?
Emma : (sur la défensive) Quoi ?
Regina : La fumée. (Emma regarde le feu de camp, qui n'est pas allumé)
David : (soupire) C'est une mauvaise idée.
Mary Margaret : Elle a un don certain. Il faut qu'elle s'en serve. On doit lui faire confiance.
David : Ouais, c'est pas sur Emma que j'ai des doutes. (Crochet arrive)
Crochet : (à David et Mary Margaret) J'ai à vous parler. (s'accroupit) Peter est venu me voir. Et, euh… Il m'a dit que Neal était vivant, et qu'il était sur cette île.
Mary Margaret : Non. Emma l'a vu prendre une balle et il est tombé à travers une porte. Personne n'y survit.
Crochet : Eh bien, si, et il est sur l'île. Il l'a trouvé dans ce camp pendant qu'on était parti à sa grotte.
Mary Margaret : Une petite minute. C'est ce qu'a dit Peter, si c'est la vérité.
David : Ouais, pourquoi il t'aurait dit ça ? Qu'est-ce qu'il espère ?
Crochet : Comment savoir ce qu'il a en tête ? Il a ses raisons en tout cas et on peut être sûrs d'une chose, ce ne sont pas de bonnes raisons.
Mary Margaret : Il a pas menti. (se lève avec David et tous les trois s'approchent d'une branche cassée) Des traces de pas… et de lutte. Quelqu'un d'autre est venu ici. On doit le dire à Emma.
David : (l'arrête) Non, non, non, non. Elle a déjà perdu Neal. Si c'est une ruse de Peter, on ne peut pas lui faire supporter ça une fois de plus.
Crochet : Il a raison. Et Peter s'attend sûrement à ce qu'on lui dise alors on devrait se taire en attendant.
Mary Margaret : (étonnée) Vous allez le chercher sans qu'elle soit au courant ?
Crochet : Pourquoi la faire souffrir inutilement ?
Mary Margaret : (sérieuse) Je ne lui ai jamais menti.
Crochet : Ce n'est pas mentir. C'est garder un fait secret jusqu'à sa confirmation.
Mary Margaret : Les secrets, ça fait souvent plus de mal que de bien à ceux qu'on croyait aider.
David : Et il arrive aussi parfois que les secrets protègent les gens qu'on aime.


SCÈNE : Forêt enchantée. Passé. Blanche-Neige et Ariel sont près du rivage.


Ariel : Qu'est-ce qui t'as pris ? Pourquoi as-tu plonger de là-haut ?
Blanche-Neige : Tu as déjà été pourchassée par la Méchante Reine ?
Ariel : Non, jamais, non.
Blanche-Neige : Eh bien, ça te fait faire des folies.
Ariel : Ah, ça je sais que c'est.
Blanche-Neige : (lève la tête) Alors toi aussi tu fuis quelqu'un ?
Ariel : Disons plutôt que j'aimerais me rapprocher de quelqu'un.
Blanche-Neige : Comment s'appelle-t-il ? (Ariel la regarde, surprise) Oh, c'était facile. Il n'y a que l'amour qui nous fasse tous faire des folies.
Ariel : Éric. C'est le Prince de ce Royaume.
Blanche-Neige : Il vit… sur terre. Il est humain ?
Ariel : Oui. Je t'explique. Son navire a fait naufrage voici un an et je lui ai sauvé la vie. C'est une manie. (elles pouffent) Il s'était évanoui et on ne s'est pas parlé mais… Quand j'ai vu son visage, je l'ai su.
Blanche-Neige : Le coup de foudre.
Ariel : Je sais que ça a l'air bête.
Blanche-Neige : Non. (Ariel, surprise, relève la tête) Non, ça ne l'est pas du tout. (Ariel vide son sac, ce qui surprend Blanche-Neige) Intéressant.
Ariel : Une autre manie. Et j'ai trouvé ceci. (lui montre un morceau de papier) Ce soir, il donne un bal à son château. C'est la fête de la mer en l'honneur de la déesse des océans Ursula… Je compte y aller et faire sa connaissance, si tout va bien.
Blanche-Neige : Simple question : comment vas-tu y aller ? (montre sa queue) Avec ça ? (Ariel sort sa queue de l'eau, la tape sur le sol et dans un nuage de fumée bleue, une paire de jambes la remplace et elle se met debout, laissant Blanche-Neige abasourdie) Mais comment tu as fait ?
Ariel : Je vois que tu ne sais vraiment rien sur les sirènes.
Blanche-Neige : Euh… Je suppose que j'en sais autant que toi sur les êtres humains, sans vouloir te vexer.
Ariel : (assise) Tu n'as pas tort. Selon la légende, tous les ans à la plus grande marée, la déesse Ursula nous offre à nous les sirènes la possibilité d'aller sur la terre ferme jusqu'à la marée suivante.
Blanche-Neige : Qui revient quand ?
Ariel : Dans douze heures. J'aurai largement le temps de dîner, de danser…
Blanche-Neige : (l'interrompt) Tu n'as que douze heures ? Pourquoi tu ne demandes pas plus de temps à Ursula ?
Ariel : Personne ne l'a vue depuis des milliers d'années. Il faut croire que c'est un mythe.
Blanche-Neige : Peu importe ce qu'elle est, tu m'as sauvée la vie. Et t'aider à voir ton amoureux est le moins que je puisse faire
Ariel : C'est gentil. (sérieuse) Mais tu peux garder un secret ?
Blanche-Neige : Mm-hmm.
Ariel : Je suis une sirène.
Blanche-Neige : (sarcastique) Oui, ça j'le savais.
Ariel : Oh, mais Éric lui ne le sait pas. Alors… est-ce que pour le moment… on pourrait faire comme si de rien n'était ?
Blanche-Neige : Tu ne crois pas que tu devras le lui dire un jour ou l'autre ?
Ariel : Quand il sera tombé amoureux de moi, d'accord ?
Blanche-Neige : D'accord. Je garderai ton secret.


SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. David, Mary Margaret et Crochet sont tous prêts à partir.


Mary Margaret : Il va falloir lui raconter une histoire. Vous êtes prêts ?
David : Ouais.
Crochet : Pas de problème.
Emma : (s'approche, surprise) Où est-ce que vous allez ?
Crochet et David : (en même temps) Chercher du bois. Chercher de l'eau.
Emma : (suspicieuse) Qu'est-ce qu'il y a ?
Mary Margaret : (d'une traite) Neal est vivant ! (Emma est surprise)
Emma : (très surprise) Neal est… (regarde Crochet puis reporte son attention sur ses parents) vivant ?
Mary Margaret : C'est possible. (à David et Crochet) Désolée, il fallait qu'elle le sache.
(Transition vers M. Gold ailleurs sur l'île, profondément concentré)
Peter Pan : On ne voit pas l'avenir ici. C'est impossible de voir l'avenir dans un endroit où le temps s'est arrêté.
M. Gold : Je ne verrai pas de quoi sera fait l'avenir, mais je peux provoquer certains évènements.
Peter Pan : Quoi, c'est une menace ? (raille) Et dire que je t'ai fait ton petit-déjeuner préféré… des petits pains aux œufs. Ça te fera du bien. Parce que tu broies du noir on dirait.
M. Gold : (murmure) Je vais bien.
Peter Pan : Je n'en doute pas un instant. Tu viens de perdre ton fils, Neal. Encore une fois. Et Henry est hors de portée parce qu'il faudrait, c'est idiot, que tu te débarrasses de moi. Et on sait tous les deux que tu ne le peux pas. Tu aimes quand ce n'est pas trop cuit ?
M. Gold : Dis-moi ce que tu veux.
Peter Pan : Si tu le manges pas, je le mange. (prend une bouchée de pain) Moi, j'aimerais seulement que tu vois qu'il y a une issue à ton cauchemar.
M. Gold : Ça, je sais. En te tuant, je mets fin à mes ennuis.
Peter Pan : (rigole) Tu sais aussi bien que moi que ça n'arrivera jamais. Parce que pour me tuer, la seule solution c'est que toi aussi tu meures. Tu peux t'en aller, quitte donc cette île.
M. Gold : En abandonnant mon fils ? Et Henry ? C'est hors de question.
Peter Pan : Écoute, on n'a qu'à imaginer que tu les sauves, ce qui n'arrivera pas… à quoi ça t'avancera ? Ils ne te pardonneront jamais les choses horribles que tu as faites.
M. Gold : Tu n'en sais rien.
Peter Pan : Toi, tu as pardonné à ton père ? Tu vois ce que je veux dire ? Revenons-en à ce qu'il sortira de ce cauchemar. Une gentille demoiselle t'attend là-bas à Storybrooke. Belle, c'est ça ? Mets fin à cette aventure ridicule et retourne auprès d'elle. Reprends tout à zéro. Elle est jeune et forte, vous pourriez peut-être faire un enfant. Toi et moi nous savons que c'est le seul avenir que tu peux avoir… Si tu as toujours envie de vivre. Bon appétit.
(Transition de retour vers Emma et les autres au campement)
Regina : Il nous fait perdre du temps, rien de plus. Il joue avec nous.
Mary Margaret : C'est pas sûr. (s'approche de la branche cassée, suivie par Emma) Regardez. Regardez ces traces. Quelqu'un s'est débattu ici.
Emma : Qu'est-ce qui prouve que c'était Neal ?
Mary Margaret : Quelqu'un s'est battu de toutes ses forces.
Regina : Vous êtes prêtes à foncer pour trois branches cassées ? (Emma regarde sa mère, qui secoue légèrement la tête ; Regina regarde la mère puis la fille) D'accord. Vous voulez suivre la piste du méchant gnome ? Mais faites donc. (commence à partir)
Emma : Attendez. Vous allez où ? (Regina se retourne)
Regina : Sauver notre fils.
Emma : Il faut qu'on reste ensemble.
Regina : (rigole) Non, pas question. Vous êtes peut-être prêtes à risquer la vie d'Henry pour une quête perdue d'avance mais ce n'est pas mon cas. (regarde Mary Margaret) J'en ai plus qu'assez de perdre du temps. (s'éloigne)
Emma : (regarde sa mère) Et si elle avait raison ? Et si Peter avait menti ?
Mary Margaret : Peut-être que ça paraît trop beau pour être vrai mais que ça l'est. Tu dois savoir si Neal est vivant ou pas pour le bien d'Henry, et aussi pour que toi tu avances.


SCÈNE : Royaume maritime. Passé. À l'intérieur du Château du Prince Éric. Blanche-Neige et Ariel portent des robes de bal.


Ariel : Wow ! C'est encore plus beau que je ne l'imaginais. (à Blanche-Neige, inquiète) De quoi j'ai l'air ? C'est comme ça que s'habillent les humains ?
Blanche-Neige : Tu es magnifique.
Ariel : La robe me va ? Parce qu'elle est un peu…
Blanche-Neige : (l'interrompt) Ça serre ? C'est le corset. C'est comme ça que ça se porte.
Ariel : (rassurée) Comment tu sais ça ?
Blanche-Neige : Dans une autre vie, j'étais princesse. (elles finissent de descendre l'escalier)
Ariel : Tu peux peut-être le redevenir.
Blanche-Neige : J'en doute. Mais toi tu peux. (Ariel rit doucement. Blanche-Neige prend une fourchette) Tu te rappelles ce que j't'ai dit ? (elle montre la fourchette à Ariel) Qu'est-ce que c'est ?
Ariel : Un petit trident. (Blanche-Neige essaie de l'aider en commençant à prononcer fourchette) Un trident à salade ?
Blanche-Neige : Une fourchette. Une fourchette à salade. (Ariel met la fourchette dans sa poche) Oh. Tu sais elle vaut pas le coup de la voler. (voit le Prince au balcon) Là-haut. Regarde. (Ariel le regarde en souriant et Blanche-Neige la regarde) Alors, c'est lui ton prince ?
Ariel : (rigole) Oui. C'est lui. Il est comme dans mes souvenirs. Plus sec… et plus beau aussi. (leurs regards se croisent et ils se sourient)
Blanche-Neige : Va lui parler.
Ariel : Tu veux que je marche jusqu'à lui ?
Blanche-Neige : En amour il faut savoir faire le grand plongeon. (elle pousse Ariel en avant. Ariel marche vers le Prince Éric mais trébuche sur ses propres pieds)
Ariel : Oh ! Uhh ! (Éric s'approche d'elle)
Prince Éric : Puisque vous avez du mal à marcher… (il lui tend la main et l'aide à se relever) Peut-être voulez-vous danser ?
Ariel : (rit nerveusement) Personne ne danse.
Prince Éric : C'est un des avantages d'être le prince. Si j'ai envie de danser, (il lui tend la main) je danse. (Il fait un signe de tête aux musiciens et la musique commence à jouer) Je m'appelle Éric.
Ariel : Ariel.
Prince Éric : Vous me dites quelque chose. (Il s'incline et elle fait la révérence) On s'est déjà vu ?
Ariel : Non, je ne crois pas.
Prince Éric : (Une expression de réalisation se dessine sur son visage. Il lui prend la main et ils commencent à danser) Je sais où je vous ai vue.
Ariel : Où ça ?
Prince Éric : Mon navire a fait naufrage. J'ai failli me noyer mais quelqu'un m'a sauvé. Je n'ai pas vu qui c'était, mais… j'ai un rêve qui revient depuis. Je rêve… d'un visage. Le vôtre.
Ariel : Impossible. Je viens d'arriver ici, alors… Je ne vois pas comment j'aurais pu vous sauver la vie.
Prince Éric : Je sais. Oui, c'est Ursula qui m'a secouru. Et elle m'a aussi fait apparaître une vision de mon avenir. C'est ça le visage que je voyais. (s'arrête de danser) C'est vous.
Ariel : Ursula n'est qu'un mythe.
Prince Éric : (rigole) Vous croyez ? (danse) Mais vous êtes là devant moi. Qu'est-ce qui vous amène dans notre royaume ?
Ariel : Eh bien… Je voulais changer de décor.
Prince Éric : Alors nous avons quelque chose en commun, vous et moi. Je pars demain… une grande expédition… vers de nouveaux horizons.
Ariel : Vraiment ?
Prince Éric : J'avais envie de le faire depuis des années. C'est mon dernier bal en l'honneur d'Ursula, car bientôt j'explorerai des terres inconnues… Des confins de ce royaume jusqu'à Agrabah.
Ariel : (ravie) Oh, vous allez vraiment le faire. J'ai toujours rêvé de voyager.
Prince Éric : Venez avec moi. Puisque vous en avez envie. (elle affiche un air surpris) À moins que je ne fasse erreur ?
Ariel : Non. Pardon, je voulais dire… Oui. Ou plutôt non.
Prince Éric : Je vous pousse à choisir trop vite, c'est idiot. J'ai une meilleure idée. Demain matin, je vous attendrai. Si vous venez, je serai le plus heureux des hommes. Si vous ne venez pas, alors… je pense que j'aurai le cœur brisé, mais je comprendrai. Je suis ravi de vous avoir rencontrée. (Il s'incline et elle fait la révérence, et la foule applaudit. Ariel marche vers Blanche-Neige et un miroir)


SCÈNE : Palais de la reine. Passé. La Méchante Reine et les deux gardes vus plus tôt en train de chasser Blanche-Neige regardent dans le miroir magique cette dernière parler à Ariel.


Méchante Reine : Rah.
Garde 1 : C'est elle qui a porté secours à Blanche-Neige. La rouquine. Je suis prêt à le jurer. Je croyais qu'elle avait une queue, mais oui, c'est bien elle.
Méchante Reine : La prochaine fois que vous verrez quelqu'un faire le saut de l'ange, vérifiez qu'il est mort avant de vous vanter.
Garde 1 : Elle semblait morte.
Méchante Reine : Non. (se retourne) La mort, c'est comme ça… (elle tourne son poignet et le cou du garde se brise, et il tombe mort)
Garde 2 : Vous-Vous voulez que j'envoie d'autres chevaliers après Blanche-Neige ?
Méchante Reine : Mon garçon, vous n'avez pas été à la hauteur de votre tâche. (Elle est sur le point de le tuer, mais ensuite son visage change et elle sourit) … Non. J'ai une autre idée.


SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Peter Pan regarde à travers une longue-vue et Felix se tient à côté de lui. À travers la longue-vue, Peter voit Mary Margaret, Emma et les autres se diriger vers le bois.


Peter Pan : Regarde-les avancer. Si décidés à retrouver leur ami égaré.
Felix : À propos de l'ami en question… Qu'allons-nous faire de lui ?
Peter Pan : Il est temps de le déplacer. Emmène-le à la Grotte de l'Écho. (Felix fait signe à plusieurs Enfants Perdus de baisser la cage de Neal) Le jeu va bientôt devenir intéressant. (Transition vers M. Gold et Belle)
Belle : Tu ne sais plus ce que tu dois faire, on dirait ?
M. Gold : Non, je ne sais plus.
Belle : Tu peux repartir à Storybrooke.
M. Gold : Et je laisserais… Henry, ma famille dans cet enfer ?
Belle : Viens avec moi, et on fondera une nouvelle famille. Notre propre famille. Sincèrement, c'est tout ce que je veux. (murmure) Pas toi ?
M. Gold : Non… Comment pourrais-tu vouloir quoi que ce soit ? Tu n'es que le fruit de mon imagination.
Belle : Non. Oh non. Je suis vraiment ici. Prends-moi la main. Pense à notre amour, et nous pourrons repartir. Donne-moi la main, je t'en prie. Rentre avec moi. (elle commence à s'étouffer et Regina s'approche, sa main s'étendant pour étouffer Belle avec sa magie)
Regina : On t'a assez écoutée.
M. Gold : (se lève brusquement) Regina !
Regina : Tu croyais vraiment que c'était elle ?
Belle : J't'en prie… aide-moi.
Regina : Ne l'écoute surtout pas.
M. Gold : Qu'est-ce que tu fais ?
Regina : Je te montre son vrai visage.
Belle : (s'effondre) Aah !
M. Gold : Non ! (Belle est consumée par un nuage de fumée et se révèle être réellement l'Ombre, qui s'envole ensuite)
Regina : Regarde à qui tu avais affaire.
M. Gold : (surpris) Peter ! (Transition vers Emma et Mary Margaret)
Emma : J'l'ai embrassé.
Mary Margaret : Quoi ? Qui ça ?
Emma : Crochet. J'ai embrassé Crochet.
Mary Margaret : Oh ! Crochet… Pourquoi ?
Emma : Oh… ça j'en sais rien. J… J'avais embrassé personne depuis longtemps et j'ai eu envie de…
Mary Margaret : (l'interrompt) Ça veut dire quelque chose ?
Emma : C'était juste comme ça.
Mary Margaret : Neal pourra le comprendre j'en suis sûre.
Emma : Si il est encore vivant.
Mary Margaret : Emma, je comprends ta réaction. Tu as peur de te mettre à espérer qu'il est vivant mais tu devrais.
Emma : Pourquoi ?
Mary Margaret : (se retourne) Parce que tu as droit à un peu de bonheur. Et ça veut dire qu'il faut espérer.


SCÈNE : Royaume maritime. Passé. Blanche-Neige et Ariel sont assises sur un banc dans la salle de bal, en train de se parler.


Ariel : C'était une erreur, une monstrueuse erreur.
Blanche-Neige : Tu l'as rencontré. Et c'est un début.
Ariel : Ou plutôt une fin. On se connaît à peine. Je ne vais pas lui demander d'abandonner son plus beau rêve.
Blanche-Neige : C'est peut-être toi son rêve.
Ariel : (sceptique) Peut-être. Mais je ne peux pas lui demander de choisir. (Blanche-Neige la regarde, la tête inclinée) Ce ne serait pas juste.
Blanche-Neige : Tu ne peux pas le faire choisir ? Ou tu ne veux pas le faire choisir ? (Ariel détourne le regard) Tu as peur.
Ariel : (la regarde) De quoi ?
Blanche-Neige : De son choix.
Ariel : (soupire) Rien n'est simple dans toute cette histoire.
Blanche-Neige : Fais ce qui est le plus difficile. (Ariel la regarde) C'est ce que je te conseille. Sois honnête. Ne garde aucun secret. Choisis l'amour, c'est la seule chose qui mérite de prendre des risques. Et si ça ne marche pas, tu auras essayé. Au moins tu sauras ce qu'il en est. (Ariel détourne le regard puis le ramène vers Blanche-Neige)
Ariel : (prend une profonde respiration) J'ai besoin de réfléchir.
Blanche-Neige : Alors, tu as trois heures devant toi. Et je suis là si tu as besoin de moi. (elles sourient, se prennent la main, puis Ariel s'éloigne)


SCÈNE : Royaume maritime. Passé. Au bord de l'océan. Ariel, sous sa forme humaine, est de retour dans ses vêtements habituels et debout près de l'eau.


Ariel : Que dois-je faire ? Tu m'entends ? C'est à toi que je parle, Ursula, fameuse Déesse des Océans. Il pense que c'est toi qui nous a réunis mais nous savons toutes les deux que c'est faux, alors… dis-moi, puisqu'on est entre filles, que dois-je faire ? (rien ne se passe) Rien, c'est ça ? C'est tout ce que je peux attendre d'une légende morte depuis des siècles ? Tu m'as donnée des jambes et ça s'arrête là ? Aucune réponse ? Merci… pour ton silence. (La Méchante Reine émerge de l'eau. Elle a des tentacules comme une pieuvre) Ursula ?
Méchante Reine : Je te salue, Ariel.


SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. Regina est furieuse que M. Gold ait été si dupe au sujet de l'imposture.


Regina : Un vrai novice ! Tu as perdu la raison ? (s'approche de lui) Tu croyais vraiment que cette chose était Belle ?
M. Gold : (la regarde et lui lance) Que fais-tu ici ?
Regina : Eh bien, pour commencer, je sauve ta tête. (le pointe du doigt) Peter n'allait faire qu'une bouchée de toi.
M. Gold : Qu'est-ce que tu en as à faire ? (s'éloigne d'elle)
Regina : (interloquée) Oh ! J'en ai à faire que je suis restée avec les Charmant pendant une semaine à tourner en rond. (avance) Et pour retrouver Henry, j'ai besoin de toi. (avance jusqu'à lui) De l'aide de Rumplestiltskin.
M. Gold : (se retourne) Le problème, très chère, c'est que Rumplestiltskin ne peut arrêter Peter qu'en mourant !
Regina : Rassure-toi, c'est moi qui te tuerai et personne d'autre. (calme) Tous les deux nous sommes les plus grands magiciens qui aient jamais existé. La Méchante Reine et le Ténébreux qui allient leur puissance ? On va trouver une autre solution pour arrêter ce petit gamin vaniteux.
M. Gold : Non, tu ne le connais pas. Je l'ai affronté et je sais ce qu'il en coûtera pour réussir à le tuer. Ma propre vie. (s'éloigne un peu)
Regina : C'est vrai que j'en ai très envie, mais peut-être qu'on n'est pas forcés de le tuer. Si tu risques ta vie, alors… On peut peut-être trouver une autre solution… un moyen de le neutraliser, de lui imposer un autre sort.
M. Gold : Un sort pire que la mort.
Regina : (réjouie) C'est exactement cela. Je retrouve mon maléfique petit lutin. Tu as un charme, un sortilège qu'on pourrait lui lancer ?
M. Gold : Non, pas ici. Mais dans ma boutique, j'ai peut-être ce qu'il faut.
Regina : Alors pourquoi tu ne l'as pas apporté avec toi ?
M. Gold : (se retourne, furieux) Parce que j'étais prêt à mourir pour le tuer !
Regina : (rigole) Je t'aurais dit ce qu'il en était si tu me l'avais demandé. (M. Gold marche loin de Regina) Car souviens-toi qu'on se connaît depuis très longtemps, toi et moi. Et je sais comment fonctionne ton instinct de survie.
M. Gold : Il vient à l'instant de se réveiller.
Regina : Tant mieux. On n'a plus qu'à trouver un plan d'action. Il faut qu'on retourne chez toi là-bas, qu'on prenne l'objet magique et on règle tous nos problèmes.
M. Gold : (lui fait face) Tu veux voyager entre les mondes ? Rien que ça ?
Regina : Eh oui. Rien que ça.


SCÈNE : Royaume maritime. Passé. Ariel sur la plage, regardant la Méchante Reine, déguisée en Ursula.


Ariel : Vous êtes… réelle ?
Méchante Reine : (rigole) Aussi réelle que les jambes sur lesquelles tu te tiens.
Ariel : Excusez-moi si j'ai été impolie tout à l'heure. J'ai…
Méchante Reine : (l'interrompt) Ma douce et charmante enfant, ce n'est rien ! Je sais ce que c'est. Mais vois-tu, c'est ton jour de chance. J'ai la réponse à ton… terrible dilemme.
Ariel : Avec le Prince Éric ? Je dois lui dire la vérité, c'est ça ?
Méchante Reine : Bah ! Ton amie est de mauvais conseil.
Ariel : (incertaine) Vous en êtes sûre ?
Méchante Reine : Bien sûr que j'en suis sûre. Si tu lui dis la vérité, que tu ne viens pas du même monde que lui… il rejettera ta différence. Et toi avec.
Ariel : En quoi c'est censé m'aider ?
Méchante Reine : Voyons, que ferais-tu si tu avais le choix de garder tes… jambes ? Si tu pouvais marcher sur la terre ferme… Et vivre comme un humaine pour la vie ? Et si tu pouvais garder ton secret en n'ayant jamais à lui dire que tu es une pauvre petite sirène, serais-tu intéressée ?
Ariel : Oui, bien sûr. (la Méchante Reine rit d'elle-même)


SCÈNE : Royaume maritime. Passé. Sur les docks. Blanche-Neige est assise au bord des quais et Ariel la rejoint.


Blanche-Neige : (se lève) Qu'est-ce qu'il y a ? Que s'est-il passé ?
Ariel : Un miracle. Pas seulement pour moi, mais pour toi aussi.
Blanche-Neige : (sur ses gardes) Ariel, de quoi tu parles ?
Ariel : J'ai reçu un cadeau… un cadeau qui me permettra de passer le reste de ma vie avec Éric, et qui te permettra d'échapper à la Méchante Reine.
Blanche-Neige : Oh, mais comment est-ce possible ?
Ariel : Regarde. (Sort un bracelet et le met sur le poignet de Blanche-Neige)
Blanche-Neige : Qu'est-ce que tu fais ?
Ariel : Ce n'est pas un bracelet comme les autres. (Une fumée vert foncé se forme autour des jambes de Blanche-Neige) Attends.
Blanche-Neige : Ohh…
Ariel : (aide Blanche-Neige à s'asseoir) Attends.
Blanche-Neige : Qu'est-ce qui m'arrive ? Oh ! Oh ! (Ses jambes se transforment en queue de sirène. Elle commence à tomber, mais Ariel l'aide à rester debout)
Ariel : Tu es une sirène.
Blanche-Neige : (murmure) Ariel… Qu'est-ce que tu as fait ?
Ariel : Ce bracelet est magique. Ursula me l'a donné. En le portant, tu hérites de ma queue, et moi je garde mes jambes. Tel est le prix, mais c'est un bon prix. Tu te rends comptes ? Tu peux t'échapper. Tu peux rejoindre mon monde… un monde où la Reine ne pourra pas te suivre. (Blanche-Neige cesse d'être abasourdie et la regarde) Tu n'auras plus à t'inquiéter. Ta vie sera merveilleuse, ta vie dans les océans.
Blanche-Neige : (perturbée) Ursula t'as donné ce bracelet ?
Ariel : Oui.
Blanche-Neige : Ursula est un mythe. Elle n'existe plus depuis des milliers d'années. Elle n'est pas réelle.
Ariel : Oh si, elle existe.
Méchante Reine : (marche vers elles) Pour être honnête, ce n'est pas tout à fait vrai.
Ariel : (se relève) Que faites-vous là ?
Méchante Reine : (rigole) Qu'est-ce que nous avons là ? Toute frétillante.
Ariel : Ursula ?
Blanche-Neige : Non, ce n'est pas Ursula. C'est Regina, la Méchante Reine.


SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. À l'extérieur de la Grotte de l'Écho.


Mary Margaret : Les traces conduisent droit à cette grotte. C'est sûrement là que Peter garde Neal.
David : Si cette grotte est bien une prison, pourquoi il n'y a aucun garde pour la surveiller ?
Crochet : Parce que ce n'est pas nécessaire. (s'avance jusqu'à l'entrée de la grotte) La Grotte de l'Écho.
Mary Margaret : Tu la connais ?
Crochet : Malheureusement. (la regarde) J'ai perdu la moitié de mes hommes sous ces rochers. La seule façon de sauver ceux qui sont dedans c'est de révéler un secret.
Mary Margaret : (étonnée) Un secret ? Et c'est tout ?
Crochet : Le plus noir des secrets. La grotte tient son nom d'un vieux dicton : « L'écho répète ce que le mensonge veut taire. » Il faut révéler une vérité qui ne regarde que soi. Un secret qu'on n'a partagé avec personne.
Emma : C'est ridicule.
Crochet : (la regarde) Je n'y suis pour rien, très chère.
Emma : Même si on est prêt à déballer nos histoires, qui nous dit que Neal sera vivant ?
Crochet : Parce que c'est ce que Peter attend. Il attend qu'on lui sauve la vie.
David : Pourquoi ?
Crochet : Ainsi on révélera nos secrets. Il pense qu'une fois qu'on les aura entendus, on se déchirera à cause d'eux.


SCÈNE : Royaume maritime. Passé. Sur les docks.


Méchante Reine : Vous êtes gênée par votre nageoire ?
Blanche-Neige : Je vais me débrouiller !
Ariel : (lui murmure) Enlève le bracelet. (Blanche-Neige tente d'enlever le bracelet)
Méchante Reine : Celle qui le porte ne peut l'enlever. Oh. (à Ariel) Je ne t'avais pas donné ce détail. (ricane) Pour une fois, Blanche, vous ne pouvez pas vous enfuir.
Ariel : (réalise) Vous m'avez piégée.
Méchante Reine : (se retourne à moitié) Tu as demandé conseil à une pieuvre morte depuis longtemps et tu viens me reprocher tes problèmes ?
Ariel : Vous avez tort.
Méchante Reine : Unh-unh-unh. Désolée, chérie. Laisse-la comme elle est.
Blanche-Neige : Ariel, va-t'en !
Méchante Reine : (écarte les bras) Cette fois-ci nous tombons d'accord ! Va frétiller ailleurs, sirène !
Ariel : Vous allez lui faire du mal, je reste.
Méchante Reine : (se retourne) Tu as le choix, tu sais ? Mais quoi que tu fasses, ton amie souffrira. La question que tu dois te poser, c'est si tu préfères vraiment souffrir avec elle, ou bien te joindre aux humains pour vivre ton grand bonheur ? Hmm ? (Ariel secoue la tête) Décide-toi. Tu n'auras pas de seconde chance.
Blanche-Neige : Vas-y, Ariel. (celle-ci la regarde) Je ne vais pas fuir toute ma vie. Tu as une chance de connaître le bonheur. Et ça la Méchante Reine ne saura jamais ce que c'est. (la Méchante Reine lui lance un regard noir tandis qu'Ariel semble hésitante) Éric va s'en aller d'un moment à l'autre. Rejoins-le.
Méchante Reine : Écoute-la donc, Ariel ! (elles se regardent) Tu vas réellement sacrifier ton amour rien que pour aider… ta nouvelle amie ?
Ariel : Je suis désolée. (s'éloigne)
Méchante Reine : Alors… Où en étions-nous ? Ah oui, je dois vider mon filet. (utilise sa magie pour étouffer Blanche-Neige, qui aspire de l'air. Ariel court et poignarde la Méchante Reine dans le cou. Regina crie de douleur et Ariel court vers Blanche-Neige, enlève le bracelet, et le jette dans l'océan)
Blanche-Neige : Qu'est-ce que tu fais ? (Sa queue se reconstitue en jambes et Ariel reprend sa queue)
Ariel : Retiens ton souffle. (elle plonge dans l'eau avec Blanche-Neige et elles nagent)


SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. À l'intérieur de la Grotte de l'Écho. Emma, Mary Margaret, David et Crochet entrent. À l'avancée, à l'autre bout de la grotte, enfermé dans une cage et inaccessible à cause d'un vide dans le sol de la grotte, se trouve Neal.


Neal : Emma !
Emma : Neal.
Mary Margaret : Ça fait au moins trente mètres de large.
David : Même si on fabrique une sorte de corde, on n'a rien pour l'attacher. Rien pour s'accrocher.
Emma : Alors qu'est-ce qu'on fait ?
Crochet : (soupire doucement) Je vous ai dit ce qu'il faut faire. Dites-vous que c'est votre minute de vérité, littéralement. (se tourne vers eux) Alors… qui a envie de se confesser ?
Emma : Comment ça marche ? Il suffit de dire un secret pour qu'il nous pousse des ailes ?
Crochet : Ça, je ne sais pas, je n'ai pas eu tous les détails.
David : Qui te dit que ça marchera ? (Crochet prend une profonde inspiration et se tourne pour faire face à Neal)
Crochet : Il n'y a qu'une seule façon de le savoir, je suppose. (se retourne pour faire face à tout le monde) J'ai embrassé Emma. (Emma roule ses yeux)
David : Tu as quoi ?
Mary Margaret : David, non ce n'est pas le moment.
Emma : J'l'ai dit à Mary Margaret, techniquement c'est pas vraiment un secret. Et puis, ce n'était qu'un baiser. Et qu'est-ce qu'il y a de si terrible là-dedans ?
Crochet : Ce qu'il y a derrière ce baiser. Le voilà mon secret. Je croyais être incapable de faire une croix sur mon premier amour… Milah… Je pensais ne jamais pouvoir en aimer une autre, jusqu'à ce que je croise ta route. (Le sol tremble et un gros morceau de roche pousse du sol, formant un pont partiel pour atteindre la partie du terrain où se trouve Neal.)
David : Euh… Mary Margaret…
Mary Margaret : Non, non, non. C'est mon tour. Depuis que la Malédiction est brisée, que nous nous sommes retrouvés, que nous avons retrouvé Emma… Alors que c'était un tel bonheur, il y a une chose que je n'ai pas voulu admettre. Notre fille est une belle personne, une femme intelligente, hors du commun et je l'aime tellement fort, quand je la vois je suis tellement fière d'elle. Mais c'est une adulte, une femme. Et… J'ai beau tricher, faire semblant de croire que ça m'est égal, c'est pas vrai. (relève la tête) On est passés à côté de quelque chose, David. Ce qu'on partage avec elle est unique, mais ce n'est pas ce que je voulais. On est passés à côté de tout… son premier sourire, son premier mot, ses premiers pas. On l'a pas vue grandir.
David : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Mary Margaret : Quand on quittera cette île et qu'on retournera à Storybrooke, je veux avoir une seconde chance. Je… Je veux avoir un autre bébé. (Le sol tremble et le pont se prolonge)
David : Il n'y a rien au monde qui pourrait me rendre plus heureux, et je crois… je sais de tout mon cœur que tu ferais… une mère formidable. Mais ça n'arrivera pas. (elle perd son sourire) Pas avec moi.
Mary Margaret : (Emma et elles se regardent avant qu'elle ne le regarde) Mais comment ça ?
David : Quand je suis allé avec Crochet chercher le sextant, en fait il m'emmenait quelque part pour me soigner.
Mary Margaret : (l'air grave) Te soigner ? Mais pourquoi ?
David : L'ombrêve.
Mary Margaret : (l'air grave) Les Enfants Perdus… Quand tu m'as poussée pour que j'évite une flèche…
David : … J'n'ai pas été assez rapide. Elle m'a touché. Crochet a trouvé un antidote, mais il avait un prix. Je suis condamné à rester sur cette île. Si je la quitte, je meurs. (Le pont finit de se former. Emma dégaine son épée et marche avec précaution. À mi-chemin, quand elle est sûre que c'est solide, elle court le reste du chemin et se penche pour faire face à Neal)
Emma : Ça va ?
Neal : Oui. Mais Henry est avec…
Emma : (l'interrompt) Oui, je sais. On va s'en occuper. On va te sortir de là d'abord. (prend son épée et commence à attaquer les barres de bambou, bien qu'elle ne fasse pas de dégâts)
Neal : Quoi ? Arrête ! Emma, Emma, Emma, Emma ! (Emma s'arrête) Tu sais que ça ne sert à rien. C'est bon. Tu peux tout me dire.
Emma : Quand j'ai su que t'étais p't'êt' vivant et sur cette île, j'aurais dû être heureuse, mais c'était pas le cas. J'étais terrifiée. Il n'y a que maintenant que je sais pourquoi. Dès le moment où je t'ai revu à New York, à l'instant où tu es revenu dans ma vie, j'l'ai su. J'ai su que je t'aimais toujours. Mais avant que j'ai pu reprendre mes esprits, j't'ai… de nouveau perdu, et la peine que j'avais repoussée pendant toutes ces années est revenue. Il n'y avait plus qu'elle d'un seul coup. Et je… je savais pas si j'aurai la force de revivre ça. Je t'aime encore. Et je pense que je t'aimerai toujours. Mais mon secret… c'était que j'espérais que c'était une illusion. J'espérais que tu étais mort, en fait. Parce que ça aurait été plus facile de tourner la page de notre histoire que de revivre toutes les difficultés qu'on a déjà vécues. (Les barreaux de la cage se dissolvent et Neal sort et prend Emma dans ses bras. Transition à l'extérieur de la Grotte de l'Écho, d'où tout le monde émerge.)
Neal : Merci.
David : Ne nous remercie pas. On doit encore sauver Henry.
Crochet : On a trouvé ta carte, mais dis-nous si tu es vraiment capable de quitter l'île.
Neal : On retrouve Henry et on pourra tous rentrer.
Crochet : On va chercher Clochette et puis ensuite… on s'occupe du petit. (Lui, Mary Margaret et David marchent devant, et Emma et Neal restent derrière)
Emma : Ça va ?
Neal : Ça va, oui.
Emma : À propos de ce que je t'ai dit…
Neal : (l'interrompt) T'inquiète, c'est bon, ça va aller.
Emma : Non, j'crois pas. J'aimerais changer ce que je ressens, j'aimerais vraiment… Mais désolée, j'peux pas.
Neal : Ne le sois pas. Après tout ce que je t'ai fait vivre, tu n'auras jamais à t'excuser pour ce que tu ressens. C'est bien que tu me l'aies dit. J'ai aussi un secret, Emma. Je n'arrêterai jamais de me battre pour toi. Jamais. (s'éloigne et Crochet se cache derrière le buisson, après avoir écouté toute la conversation. Transition vers Mary Margaret et David à l'avant)
David : (à Mary Margaret) Écoute, je sais que j'aurai dû te le dire…
Mary Margaret : (l'interrompt) Pas maintenant. Ne dis rien.


SCÈNE : Royaume maritime. Passé. La plage. Ariel est dans l'eau, et Blanche-Neige rampe sur le rivage.


Ariel : Je suis désolée. Est-ce que ça va ?
Blanche-Neige : (prend une profonde respiration) Oui, ça va ! Mais tu dois t'en aller.
Ariel : Quoi ?
Blanche-Neige : Éric… dis-lui la vérité. Vas le voir.
Ariel : Son convoi est sûrement parti depuis longtemps maintenant, et le port est très loin d'ici.
Blanche-Neige : J'ai vu comment il te regardait au bal. Il t'attendra jusqu'à la dernière minute.
Ariel : Tu crois qu'il y est encore ?
Blanche-Neige : Il n'y a qu'une seule façon de le savoir. Vas-y !
Ariel : Merci, Blanche-Neige !
Blanche-Neige : Allez ! Vas le voir ! (Ariel plonge sous l'eau)


SCÈNE : Royaume maritime. Passé. Au château. Le Prince Éric attend sur le balcon.


Homme : Votre Altesse… c'est l'heure.
Prince Éric : Encore quelques instants.
Ariel : (Elle bouge la bouche pour dire ce qui suit, mais aucun bruit ne sort) Éric ! (touche sa gorge) Éric ! Éric ? Éric ? (incapable de l'entendre, Éric s'éloigne) Non, s'il te plaît, non, Éric ! (Éric part et Ariel secoue sa tête)
Méchante Reine : Je t'avais dit que tu n'aurais pas de seconde chance. (Ariel lève les yeux vers les quais où se tient la Méchante Reine. Cette dernière prend place.) Hmm ? (Ariel touche sa gorge) Oh oui, ta voix. Je te l'ai enlevée. Une seule chose pouvait être pire que d'être rejetée par ton Éric après lui avoir avoué tes sentiments… Et cette chose, c'est de ne jamais avoir pu lui dire. Quel triste sort de ne pas avoir connu, de n'avoir pas eu la chance… de connaître le grand amour. (rigole) Voilà, ma chérie. Maintenant, il est loin. (se lève) Retourne dans les profondeurs… Vilaine petite sirène. (Ariel replonge sous l'eau)


SCÈNE : Forêt enchantée. Passé. Dans le palais. La Méchante Reine est en train de marcher puis s'arrête quand elle entend une voix venant d'un grand miroir.


Ursula : Bonjour, Regina.
Méchante Reine : Ursula. Tu existes vraiment ?
Ursula : (son tentacule émerge du miroir et elle l'enveloppe étroitement autour de la Méchante Reine) La prochaine fois que tu prendras ma place, tu sauras à quel point j'existe, à ton grand regret !
Méchante Reine : (tandis que le tentacule se resserre) Oh !
Ursula : Ne recommence jamais ça. (retire son tentacule)


SCÈNE : Pays Imaginaire. Présent. La plage. Regina et M. Gold marchent le long du rivage et Regina s'arrête quand elle voit une conque et la ramasse.


M. Gold : Si tu penses qu'une seiche géante pourra t'aider, j'ai déjà essayé.
Regina : Tu t'es bien amusé, on dirait ? Je n'ai aucune envie de manger une assiette de calamars ! (elle murmure dans la conque. Ariel surgit de l'eau) Bonsoir, Ariel. Ça faisait longtemps.
M. Gold : C'est vrai que les sirènes peuvent voyager entre les univers. Mais elles ne sont pas fiables.
Regina : (sans quitter Ariel du regard) Celle-ci l'est. On se connaît déjà toutes les deux.
M. Gold : Ce qui explique pourquoi elle te regarde avec tant de haine.
Regina : Et elle va nous aider maintenant.
Ariel : (elle fait « non » de la bouche)
Regina : Oh, c'est vrai, ta voix. (secoue sa main)
Ariel : Pourquoi je vous obéirais ?
Regina : Parce que je peux te donner ce que tu veux. (Elle tend la main et le même bracelet que précédemment apparaît dans la main d'Ariel) Je peux te donner des jambes, Ariel, et cette fois tu pourras les contrôler comme tu veux. Mais le plus important, c'est que je peux te donner ce qui te tient le plus à cœur.
Ariel : (murmure) Et c'est quoi ?
Regina : La ville où je vais t'envoyer… a au moins un habitant qui t'est cher… le beau Prince Éric.
Ariel : Comment s'appelle cette ville ?
Regina : (sourit) Storybrooke.


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