Cette page est la transcription de l'épisode "L'Orpheline".
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M. Gold : Tu sais ce que tu dois faire. Cache-la, que personne ne la trouve, pas même moi.
Crochet : Encore quelques centaines de pas et on sera sur la crête.
Emma : Et vous pensez qu'on pourra voir la cachette de Peter ?
Crochet : Du sommet, on pourra tout voir, même l'endroit où il garde votre fils.
Regina : Dire que j'aurais pu faire pouf et on serait déjà arrivés.
Crochet : Arrivés où ? Tu ne sais pas ce qu'il y a là-haut, ni même où tu dois aller. Nous sommes entourés de danger. Je suis le seul qui peut vous guider au travers.
Emma : Il a raison. Crochet a vécu ici. Et s'il dit qu'y aller à pied est la meilleure solution alors on l'écoute.
Mary Margaret : Tiens. Tu dois boire. (donne de l'eau à Emma)
Emma : Merci, Mary Margaret.
Mary Margaret : Tu sais, « Mary Margaret » ça fait un peu trop cérémonieux. Si tu veux, appelle-moi « maman », d'accord. Tu l'as déjà fait.
Emma : C'était quand… on était…
Mary Margaret : … sur le point de mourir. Oui, je comprends, d'accord. (Les deux femmes rattrapent le reste du groupe.)
(En tête, David coupe les branches qui bloquent leur chemin. Il voit un buisson épineux et se déplace pour les tailler. Crochet l'arrête.)
Crochet : Non. Non !
David : J'peux me débrouiller avec quelques épines.
Crochet : C'est de l'ombrêve. Le danger ne vient pas des épines mais du poison qu'elles injectent. Je me suis d'ailleurs servi de ce poison contre le Ténébreux.
Emma : Vous voulez dire contre Gold à New York ?
Crochet : Oui. J'avais utilisé une dose concentrée. Sous sa forme naturelle, l'agonie est bien plus longue et bien plus douloureuse. (montre une autre voie, à sa droite) Je suggère qu'on passe par là.
David : (montre le chemin de gauche avec son épée) On passera par là. (Il part tandis que Mary Margaret et Regina suivent derrière.)
Crochet : Votre père est un homme très méfiant.
Emma : Surtout s'il a un méchant en face de lui.
Crochet : Sur cette île, ce n'est pas moi le méchant.
Emma : Ouais, et Peter n'est pas censé l'être non plus.
Crochet : Comment pouvez-vous croire ça ?
Emma : C'est ce que disent les histoires que j'ai lues enfant.
Crochet : Et bien, elles mentent. Peter est le pire des scélérats que j'ai rencontré. Dites-moi une chose, ma chère. Dans ces histoires… comment je suis ? Je suis un méchant d'accord. Mais je suis beau, sans doute.
Emma : Si on aime les permanentes et les moustaches taillées en pointes.
Crochet : J'ai l'impression que vous désapprouvez les permanentes.
David : Venez voir ! On y est arrivé.
Crochet : Maintenant, on devrait voir le repaire de Peter.
Regina : Où ça ? Tout ce que vois c'est de la jungle.
Crochet : Oui. La Jungle Noire. (sort sa longue-vue pour examiner la terre.) Elle a quelque peu… poussé depuis que j'ai quitté l'île.
Regina : (soupire) Cette balade nous aura donc servi à rien.
David : Crochet a peut-être perdu le Nord, mais c'est un bon point de départ pour fouiller la jungle.
Crochet : Mauvaise idée. C'est le dernier endroit où il faut s'aventurer. Nous devons la contourner. Pour ça, nous avons besoin de toutes nos forces. Je suggère que l'on campe ici.
Regina : Tu veux te reposer alors que mon fils est là en train de souffrir ?
Crochet : Si tu veux vivre assez longtemps pour le sauver… Oui.
Mary Margaret : Ça va ?
Emma : Regina a raison. Henry est là et il a besoin de nous.
Mary Margaret : Crochet aussi a raison. On doit commencer par survivre si on veut le retrouver.
Emma : Je sais. J'espère qu'il n'est pas trop tard.
Mary Margaret : Ton père et moi avons connu beaucoup d'épreuves et nous sommes sûrs d'une chose. Il n'est jamais trop tard.
Prince Charmant : Non. Non ! Ouvrez-le. (Les nains retirent le couvercle du cercueil. Le Prince Charmant embrasse Blanche Neige, et une explosion de magie éclate.)
Miroir Magique : Attention ! Si tu me fais tomber, je veillerais à ce que tu aies quatorze ans de malheur ! Votre Majesté ?
Méchante Reine : (se retourne) Je t'ai dit de ne jamais me déranger quand je suis là.
Miroir Magique : Crois-moi. Si je te dis que tu n'as pas fini d'être dérangée. Regarde donc ceci. (il lui montre le Prince Charmant se tenant auprès d'une Blanche-Neige réveillée)
Méchante Reine : Il l'a réveillée ?
Miroir Magique : En effet. Apparemment, un baiser d'amour peut rompre toutes les malédictions.
Prince Charmant : Veux-tu devenir ma femme ?
Blanche-Neige : En as-tu jamais douté ?
Miroir Magique : Quel mariage ça va être. Tout le monde dans le royaume va se répandre en larmes de joie.
Méchante Reine : Tais-toi !
Blanche-Neige : Nous allons reprendre le royaume.
Méchante Reine : Ça c'est ce qu'on va voir.
Blanche-Neige : La Méchante Reine a assassiné mon père, elle m'a plongée dans un sommeil éternel, mais vous aussi elle vous a fait souffrir.
Foule : Oui.
Blanche-Neige : Elle nous terrorise depuis trop longtemps.
Foule : Oui !
Blanche-Neige : Ce royaume n'est pas à elle. Ce royaume est le nôtre !
Foule : Oui !
Blanche-Neige : Alors qui veut se joindre à moi et lutter pour reprendre ce qui nous revient de droit ?!
(Personne ne répond. La Méchante Reine se matérialise derrière la foule.)
Méchante Reine : Quelle belle armée vous avez.
(Les citadins fuient effrayés tandis que Blanche-Neige et son entourage ne bougent pas.)
Blanche-Neige : Ils ont peut-être peur de vous, mais sachez que nous non.
Méchante Reine : Et pourquoi ? Parce que vous et votre vulgaire berger vous avez ma malédiction ?
(Blanche-Neige et le Prince Charmant dégainent leurs épées. La Méchante Reine utilise la magie pour lier le Prince Charmant avec une corde.)
Méchante Reine : Je ne suis pas là pour me battre, vous avez de la chance. Je suis là pour vous proposer un marché. Disons que c'est mon cadeau de fiançailles.
Prince Charmant : N'écoute surtout pas ce qu'elle dit ! Elle… (la Méchante Reine entoure la corde autour de sa bouche)
Méchante Reine : Qu'est-ce que vous trouvez à cet idiot ?
Blanche-Neige : Que voulez-vous ?
Méchante Reine : Je veux que vous renonciez une bonne fois pour toutes au trône. Et si vous me désignez comme la reine légitime, je vous laisserai vous, les nains et votre soi-disant prince vivre librement à la bergerie qu'il connaît si bien.
Blanche-Neige : L'exil ?
Méchante Reine : Oui, j'ai essayé de vous tuer. Puis de vous empoisonner, et les deux ont échoué. Mais j'ai finalement compris que j'avais fait fausse route. Il faut que vous soyez en vie. Que vous soyez éveillée. Car ainsi vous vous direz chaque jour que je vous ai tout arraché, tout ce qui était censé être à vous. Maintenant agenouillez-vous et jurez sur la tombe de votre père que ce royaume m'appartient.
Blanche-Neige : Et si je refuse ?
Méchante Reine : Alors, quelqu'un devra payer. (Utilise sa magie pour élever une des villageoises ; la choquant)
Blanche-Neige : Non ! (Avec une épée en main, elle charge la Méchante Reine, qui disparaît dans un nuage de fumée au dernier moment, laissant tomber la villageoise.)
(Prince Charmant se dégage de ses liens, aidant la villageoise.)
Blanche-Neige : Elle va bien ?
Prince Charmant : Ouais.
Méchante Reine : Elle n'aura pas toujours cette chance. Vous avez jusqu'à demain au crépuscule pour abandonner le trône. Et si vous voulez me défier, je tuerai chaque jour un de vos loyaux sujets. Arrêtez de rêver et ouvrez les yeux, Blanche-Neige. Vous étiez peut-être une princesse, mais vous ne serez jamais une reine.
Emma : (À Mary Margaret et David.) Hé, réveillez-vous !(Ils ne bougent pas, alors elle marche seule dans la jungle en suivant le son. Pan apparaît derrière elle.)
Peter Pan : Tu les entends aussi ? (elle se retourne brusquement) C'est toi Emma, c'est ça ? Comment se fait-il qu'ils n'entendent pas les pleurs ?
Emma : Qui est-tu ?
Peter Pan : Oh, j'ai oublié de me présenter ? J'suis Peter. Peter Pan.
(Emma épingle Pan contre un arbre, tenant son épée contre sa gorge.)
Emma : Où est Henry ?
Peter Pan : Tu as de la fougue. Et ça me plaît.
Emma : Dis-moi où est mon fils ?
Peter Pan : Il est vivant, si c'est ce que tu te demandes.
Emma : Pourquoi tu l'as enlevé ?
Peter Pan : C'est un garçon à part, Emma.
Emma : Ça je sais. Mais tu ne réponds pas à ma question. Qu'est-ce que tu lui veux ?
Peter Pan : J'étais venu pour voir à qui j'avais affaire. La « Sauveuse ». Et j'dois admettre que j'suis pas déçu.
Emma : Où tu veux en venir ? Tu vas m'expliquer que je reverrai jamais Henry ?
Peter Pan : Non. J'vais plutôt t'aider à le retrouver. J'vais te donner une carte. (elle abaisse son épée) Ce parchemin te mènera tout droit à ton fils.
Emma : Tu cherches à me piéger, n'est-ce pas ?
Peter Pan : (ricane) Je ne suis peut-être pas le garçon le plus sage de l'île, mais je tiens toujours mes promesses. Le chemin qui te mènera à Henry est inscrit sur ce parchemin.
Emma : Pourquoi tu veux m'aider ?
Peter Pan : Que tu retrouves Henry, c'est une chose. Comment tu feras, ça c'est plus important. Et attention, tu es la seule qui peut y arriver.
Emma : (Ouvre le parchemin pour révéler une carte vierge) C'est une blague ?
Peter Pan : La carte t'apparaîtra à partir du moment où tu arrêteras enfin de nier qui tu es. (elle regarde de nouveau la carte et quand elle relève les yeux, il n'est plus là)
Crochet : Il aime ce genre de jeux.
Regina : De quels jeux tu parles ? (montre le parchemin) Tu vois quelque chose là-dessus ?
Crochet : S'il dit qu'il y a un plan sur ce parchemin, c'est qu'il y est.
Emma : Chouette. Et il faut que j'arrête de nier ce que je suis, si ça veut dire quelque chose, pour être capable de lire ce truc.
Regina : Et si Peter Pan se servait de cette carte pour nous tendre un piège ?
Crochet : À quoi ça l'avancerait ? (se relève) L'île tout entière est un piège infernal.
(David et Mary Margaret reviennent de leur recherche dans la jungle.)
David : Aucune trace de lui nulle part.
Mary Margaret : Ça donne quoi la carte ?
Regina : On n'en tirera rien.
Emma : Qu'est-ce que vous insinuez par là ?
Regina : Vous ne voyez pas ce qu'il fait ? Chaque seconde où on reste à parler de ce parchemin c'est une seconde où on ne cherche pas mon fils.
Emma : Vous avez une autre idée ?
Regina : La magie. Si un sort protège cette carte, je peux l'annuler. (Emma l'empêche de prendre la carte)
Emma : Personne n'y touche à part moi.
Crochet : À ta place, j'écouterai Emma. Il vaut mieux suivre les lois de Peter.
David : J'avoue que je suis d'accord avec le pirate.
Crochet : Tu vas finir par m'aimer tu verras.
Mary Margaret : Surtout que votre magie est assez radicale en général.
David : Entre vos mains, elle pourrait exploser et nous tous avec.
Regina : Je suis prête à courir ce risque.
Emma : (se relève) Pas moi. (Regina la regarde avec surprise) S'il n'y a que moi qui peut lire la carte, je dois faire ce que Peter a dit.
Regina : Génial.
Mary Margaret : Elle va y arriver. (Emma soupire) Hey. Te décourage pas. Il t'as donné une énigme. Tu y arriveras.
Blanche-Neige : On n'y arrivera jamais contre elle. On doit quitter le royaume.
Prince Charmant : Comment peux-tu envisager de céder à cette sorcière ? Si tu t'en vas, tu crois qu'elle arrêtera de semer la terreur ? Et les gens qui les protègera ?
Blanche-Neige : Parce que je les ai protégés aujourd'hui ? J'n'ai rien pu faire pour cette jeune fille. Et sois sûr d'une chose, elle ne se contentera pas des paysans. Elle va s'en prendre aux personnes qui me sont le plus proche. (Le Prince Charmant soupire)
Grincheux : On restera toujours avec vous.
Joyeux : Même si c'est la mort qui nous attend.
Dormeur : Ce qui est le plus probable. (Tout le monde le regarde avec perplexité.)
Prince Charmant : Tu ne dois pas croire ce qu'elle a dit.
Blanche-Neige : Elle n'a pas tout à fait tort. Je ne suis pas une reine. Je ne suis même pas un chef. Je ne suis qu'une fille qui a perdu ses parents, s'est réfugiée dans la forêt, et est devenue un bandit.
Prince Charmant : Tu es Blanche-Neige.
Blanche-Neige : Oui. Et en toute honnêteté, je ne sais pas pour autant qui je suis vraiment. Mais je sais une chose, je ne veux pas me retrouver seule.
Prince Charmant : Ça ne t'arrivera jamais.
Blanche-Neige : Tu as raison. Si on accepte son offre, on pourra rester ensemble, on sera en exil mais au moins on sera vivants. On doit tous s'en aller demain. (Elle se lève pour s'éloigner.)
Prince Charmant : Blanche !
Grincheux : Laissez-la.
Prince Charmant : C'est son royaume. On ne peut pas la laisser l'abandonner.
Grincheux : Pourquoi vous voulez à tout prix sauver son royaume ?
Prince Charmant : Comment ça ?
Grincheux : Si vous l'aimez, quelle différence ça peut faire que vous viviez dans un château ou dans une ferme ?
Prince Charmant : Quoi ? Vous croyez que je m'intéresse qu'à sa couronne ?
Grincheux : C'est vous qui le dites, pas moi.
Prince Charmant : Ah oui, j'ai compris. Vous ne me connaissez pas. Mais croyez-moi. Je ne veux que le bien de Blanche-Neige.
Grincheux : Écoutez, joli cœur, elle est peut-être amoureuse, mais avec nous les yeux doux ça ne marche pas. Alors sachez qu'on vous surveille.
Prince Charmant : Les nains, j'ai besoin de savoir si vous êtes contre moi ou avec moi.
Atchoum : Grincheux a été plutôt clair.
Grincheux : Désolé, Charmant. Blanche-Neige a pris sa décision, si vous voulez la faire changer d'avis, il faudra le faire sans notre aide. (ils le laissent seul)
Prince Charmant : Alors, je ferai autrement.
Rumplestiltskin : Encore toi ? (ricane) Tu as pourtant réveillé ta princesse, non ?
Prince Charmant : Oui, mais j'ai besoin de toi une fois de plus. Il y a longtemps, tu as rappelé à Blanche qui elle était alors qu'on lui avait lancé un mauvais sort. Tu dois le refaire.
M. Gold : (Pose la poupée et se lève pour enquêter) Qui est là ? Allez, montre-toi.
(Une silhouette masquée attrape la poupée et s'enfuit.)
M. Gold : Ce n'est pas à toi, très cher. (Il poursuit le coupable, l'attrape et retire son capuchon. À sa grande surprise, c'est Belle.)
M. Gold : Belle ?
M. Gold : Belle. Que fais-tu là ? Comment es-tu venue ?
Belle : Je croyais que tu ne t'habillais plus de cette façon. Que c'était du passé.
M. Gold : Maintenant, c'est mon avenir. Il n'y a qu'ainsi, en redevenant le Ténébreux, que je réussirai à sauver mon petit-fils.
Belle : Mais tu n'es pas totalement redevenu le Ténébreux, est-ce que j'ai tort ? Il reste un espoir. (Elle se penche pour l'embrasser, mais M. Gold l'interrompt soudainement.)
M. Gold : Non. Tu n'es pas là.
Belle : Non, bien sûr. Je suis toujours à Storybrooke, je n'ai pas bougé.
M. Gold : Est-ce que ça va ? Est-ce que le charme t'as protégé ?
Belle : Oui. Oui oui. Tout le monde va bien et on est en sécurité à Storybrooke. (il se jette soudainement à son cou avec les mains)
M. Gold : Comment saurais-je si c'est la vérité ? Si tu ne cherches pas à m'égarer ? Et si c'était Peter qui avait fait apparaître une vision de toi ?
Belle : Ce n'est pas lui. C'est toi.
M. Gold : (la relâche) Non.
Belle : Et la question c'est : Pourquoi ?
Prince Charmant : Tu dois pouvoir la faire changer d'avis.
Rumplestiltskin : Si elle refuse d'affronter la Reine, que veux-tu que je fasse contre ça ?
Prince Charmant : J'ai seulement besoin d'un de tes tours pour qu'elle croit en quelque chose que je sais déjà. Qu'elle peut affronter Regina et gagner.
Rumplestiltskin : Sur une personne qui ne croit pas, la magie n'a aucun effet. Ça marche dans l'autre sens. Il faut que la conviction soit déjà ancrée en elle. Tu sais, l'offre de la Reine n'est pas si mauvaise. Rends-toi service et dit oui. Mener un royaume n'est pas aussi drôle qu'on pourrait le penser. Tu n'as qu'à demander à ton grand frère. Oh, c'est vrai, j'oubliais. Il est mort et enterré. (Pouffe)
Prince Charmant : Non. Je ne repartirai pas sans avoir eu ce que je veux. Tu dois pouvoir faire quelque chose. Tu le peux toujours. Donne-moi ton prix.
Prince Charmant : Garde tes flèches pour la Reine.
Blanche-Neige : Je te l'ai dit. Nous allons partir. J'ai pris ma décision.
Prince Charmant : (descend de cheval) Écoute au moins ce que Rumplestiltskin a à dire.
Blanche-Neige : Toi, mieux que quiconque, tu devrais savoir que son aide a toujours un prix.
Prince Charmant : Oui, et parfois ça vaut la peine de payer. Sans lui, tu serais toujours dans ton cercueil de verre.
Blanche-Neige : Alors, qu'est-ce qu'il t'a dit ?
Prince Charmant : Il m'a parlé d'une légende. Une arme magique qui t'aiderait à reconquérir ton royaume.
Blanche-Neige : Sauf s'il me jure que personne d'autre ne va mourir, je ne suis pas intéressée.
Prince Charmant : Cette arme est à une demi-journée de cheval. On peut y être avant la nuit.
Blanche-Neige : Avec cette arme, je suis censée vaincre Regina. Mais comment ?
Prince Charmant : En lui faisant voir qui tu es.
(Blanche-Neige laisse sa flèche voler, et elle frappe le centre de la cible.)
Emma : Je m'appelle Emma Swan.
Crochet : Connaissant Peter, la solution de son énigme doit être un peu plus compliquée que ça.
Mary Margaret : Dis tout ce qui te passe par la tête.
Emma : Je suis la mère d'Henry. Avant je vivais à Boston, et j'étais garante de cautions. Et maintenant je suis le shérif de Storybrooke.
Regina : Votre élection était bidon. Vous vous êtes vus ? Mais qu'est-ce qu'on fait là ?
Mary Margaret : Peut-être que tu as, je sais pas, oublié de dire quelque chose ?
Emma : Je suis la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant, ce qui fait que je suis apparemment le fruit d'un grand amour. J'ai été mise au monde dans la Forêt enchantée. Un arbre a servi de porte pour m'envoyer ailleurs parce que plus tard je devais rompre une Malédiction.
David : Et tu as réussi à le faire parce que tu es…
Mary Margaret : Allez, Emma. Ne sois pas gênée de le dire.
Crochet : Dire quoi ?
Regina : Le mot avec un grand « S ».
Emma : Je suis la Sauveuse. (Le parchemin est encore vierge.) Ça aurait dû marcher parce que s'il y a bien quelque chose que je nie, c'est bien ça.
Mary Margaret : Ne t'inquiète pas. On va trouver.
Regina : Non, vous ne trouverez pas. (Saisit le parchemin.)
Emma : Regina !
Regina : Mais moi oui. Je commence à penser qu'il n'y a rien sur ce bout de papier. Mais il peut tout de même nous conduire à Henry.
David : On avait pas dit que utiliser la magie était une mauvaise idée ?
Crochet : Pour une fois, je suis d'accord avec le Prince. (David le regarde.) Je te l'avais dit qu'on allait s'entendre.
(Regina utilise la magie sur la carte.)
Emma : Qu'est-ce que vous faites ?
Regina : Je vais le localiser. Ce parchemin appartenait à Peter. Il va nous conduire à lui.
Crochet : On dirait bien que finalement nous allons nous aventurer dans la Jungle Noire.
Emma : Autrement dit, l'endroit où il ne fallait surtout pas aller ?
Crochet : Tout à fait.
Regina : Alors, Emma, vous vouliez nous guider je crois. Allez-y.
Belle : Alors, tu sais pourquoi tu m'as amenée sur l'île ?
M. Gold : Je pensais que tu allais pouvoir me donner la réponse.
Belle : Tu es le seul à le savoir.
M. Gold : Je t'ai déjà répondu.
Belle : Non, tu n'as rien dit.
M. Gold : Je ne le sais pas.
Belle : Si, tu le sais.
M. Gold : Non.
Belle : Tu caches quelque chose.
M. Gold : Mais non.
Belle : Oh si
M. Gold : Belle.
Belle : Qu'est-ce que tu refuses de dire ?
M. Gold : Je suis un lâche. Je suis comme mon père.
Belle : Maintenant, tu te sens mieux, n'est-ce pas ? Tu sais pourquoi je suis là.
M. Gold : Tu voyais le bien qui était en moi.
Belle : Oh. Et je le vois toujours. Et bien que tu dises le contraire, je pense que tu le vois aussi. Alors pourquoi je suis là ? Dis-moi ce qui te torture.
M. Gold : Peter m'a fait une offre. Si je ne lui reprends pas Henry, il me laissera la vie. Ainsi le garçon ne causerait pas ma perte.
Belle : Et tu as peur de faire un choix égoïste.
M. Gold : C'est ce que je fais en général.
Belle : Tu as abandonné ton fils, Baelfire, et tu l'as regretté toute ta vie. Alors ne recommence pas avec Henry. Se détacher de son passé… c'est la première étape.
M. Gold : (reprend la poupée) C'est la dernière chose que m'a donné mon père.
Belle : Que lui est-il arrivé ?
M. Gold : Il m'a abandonné.
Belle : Si tu ne veux pas répéter les erreurs qu'il a faite, enfouis ce souvenir pour toujours.
(Elle part de la falaise, laissant M. Gold avec la poupée. Il prend la décision de laisser tomber la poupée de la falaise.)
Regina : Prête à me remercier ?
Emma : Eh bien, oui.
Regina : Si vous m'aviez laissé faire avant, peut-être qu'on l'aurait déjà trouvé. Attendez. Il est là. Peter. Je sens sa suffisance.
(David dégaine son épée.)
David : On y va ? J'ai comme l'impression qu'il ne nous attendait pas de si tôt.
Crochet : (s'approche d'Emma) Attention. Il a peut-être l'air d'un garçonnet, mais c'est un vrai démon. (continue d'avancer)
Mary Margaret : Hey. On va y arriver. Tu vas y arriver.
Prince Charmant : On y est presque. On va finir le chemin à pied. (Ils descendent de leurs chevaux. Blanche-Neige regarde le Prince Charmant)
Blanche-Neige : Te rends-tu compte que depuis que tu m'as demandée en mariage, nous n'avons jamais été seuls ?
Prince Charmant : Oui, c'est difficile d'avoir un peu d'intimité vu que tes sept grands frères te surveillent sans arrêt.
Blanche-Neige : Ils sont protecteurs, c'est tout. (Le Prince Charmant glousse)
Prince Charmant : C'est le moins que l'on puisse dire.
Blanche-Neige : J'ai l'impression que les nains t'ont mené la vie dure.
Prince Charmant : Non, se faire traiter de petit berger uniquement intéressé par la couronne et le pouvoir, ce n'est rien.
Blanche-Neige : Je suis sûre que tu vas les charmer, comme tu as su le faire avec moi… un jour ou l'autre. (Le Prince Charmant glousse. Ils marchent plus loin dans les bois jusqu'à atteindre une clairière)
Prince Charmant : D'après Rumplestiltskin, l'arme qui vaincra Regina se trouve au sommet de cette colline.
Blanche-Neige : (exhale) Et cette arme… D'après lui, quel est son pouvoir ? Est-ce qu'il vient de la magie noire ?
Prince Charmant : Non, elle a été forgée par un mage bienveillant du nom de Merlin, Merlin du Royaume de Camelot. Elle est là. (Ils voient l'épée coincée dans une pierre) Excalibur.
Blanche-Neige : Elle est magnifique. (Le Prince Charmant rigole. Il tente de tirer l'épée mais en est incapable)
Prince Charmant : (grogne) Coincée. Tu veux essayer ?
Blanche-Neige : Si tu n'as pas réussi, comment veux-tu que j'y arrive ?
Prince Charmant : Selon la légende, seul le véritable souverain du royaume aura la force de la libérer de la pierre.
Blanche-Neige : (surprise) Je ne suis pas la souveraine.
Prince Charmant : Pas encore. (murmure) Essaie donc. (Blanche-Neige s'approche de l'épée. Elle tire dessus et ça se dégage. Blanche-Neige halète avec étonnement) Tu vois ? C'est bien toi, la véritable souveraine.
Mary Margaret : Il n'y a personne. Peut-être que votre sort n'a pas marché, Regina.
Regina : C'est ça. C'est ma faute… encore.
Emma : (voit une figure familière) Hé… Regardez. C'est… Henry ! (Il se retourne pour se révéler en tant que Peter Pan déguisé en Henry.)
Peter Pan : Salut, Emma.
Emma : Dis-moi où est Henry.
Peter Pan : Tu n'as pas respecté les règles. Ça n'est pas correct. Pas gentil. J'attendais mieux de ta part, Capitaine.
Crochet : Ne t'inquiète pas, tu seras servi.
Emma : Rends-moi Henry maintenant.
Peter Pan : Désolé. J'peux pas. On te l'a pas dit ? Les tricheurs ne gagnent jamais. (Les Enfants Perdus viennent de derrière Peter Pan armés. Ils entourent le groupe armé d'arcs et de flèches sous les yeux de Peter Pan. Le groupe se prépare.)
Crochet : Méfiez-vous de leurs flèches. Elles sont empoisonnées. (Le combat commence et les Enfants Perdus commencent à tirer leurs flèches. Elles ricochent pendant que David les bloque avec son épée et que Mary Margaret en tire elle-même. Un garçon tire une flèche sur Mary Margaret et David le remarque)
David : Mary Margaret ! (David pousse Mary Margaret à l'écart et se fait toucher)
Mary Margaret : David !
David : Ça va. (Un garçon vise Mary Margaret) Derrière toi ! (Mary Margaret tire la flèche et épingle le garçon à un arbre pendant que Regina électrise des garçons avec un souffle de magie)
Felix : Ça faisait longtemps, Capitaine.
Crochet : Pas assez longtemps. (Ils s'ensuivent dans leur combat à l'épée) Tu te rappelles ce que j'ai fait à Rufio ? Ce n'est rien à côté de ce que je te réserve. (Emma court vers Pan poussant les garçons sur le côté. Un d'entre eux finit par la coincer et ils descendent la colline. Elle épingle le garçon)
Emma : Où est Henry ?! Où est-il ?! (Elle regarde le garçon et réalise quelque chose)
Mary Margaret : Emma, ça va ? (Pan siffle et les Enfants Perdus se rassemblent)
Peter Pan : Rappelle-toi ce que je t'ai dit. La carte te dira où est ton fils… seulement quand tu arrêteras de nier qui tu es. Je passerai ton bonjour au petit Henry. (Les Enfants Perdus battent en retraite)
Homme : La Reine arrive ! C'est la Reine ! (Le carrosse de la Méchante Reine approche du village. Tous les roturiers courent se cacher)
Prince Charmant : Prête ? (Blanche-Neige saisit l'épée du Prince Charmant)
Grincheux : Qu'est-ce que vous avez comploter tous les deux ?
Blanche-Neige : Tu vas voir. J'espère. (Le carrosse s'arrête et la Méchante Reine sort)
Méchante Reine : Alors, très chère, vous avez fait vos bagages ? (Blanche-Neige jette un coup d'œil à l'épée puis avance)
Blanche-Neige : J'ai bien réfléchi à votre offre. Tout ce que vous avez dit est vrai. Je pourrais fuir avec Charmant et les Nains, et on trouverait un coin reculé du monde aussi joli et tranquille où l'on vivrait très heureux jusqu'à la fin de nos jours. Mais comment abandonnerais-je les gens d'ici entre vos griffes ?
Méchante Reine : Bien, dans ce cas… (La Méchante Reine saisit Grincheux par la magie et commence à l'étouffer. Les autres nains essaient d'aider sans succès. Les nains sont tous rejetés comme par magie.)
Blanche-Neige : Charmant !
Charmant : Ne crains rien. C'est toi que l'épée a choisi. Souviens t'en.
Blanche-Neige : Lâchez-le ! (balance l'épée mais la Méchante Reine disparaît grâce à la magie. Blanche-Neige recommence et frappe la Méchante Reine. Grincheux tombe hors de portée de la reine. Le Prince Charmant l'aide à se relever. La Méchante Reine touche son visage et est surprise de voir du sang) Vous m'avez dit de ne plus nier ce que je suis vraiment. Eh bien, c'est exactement ce que je fais. Ceci est mon royaume, et je me battrai pour lui jusqu'à la fin !
Méchante Reine : Nous nous reverrons au combat si c'est ainsi.
Blanche-Neige : On vous y attendra. (La Méchante Reine disparaît par la magie et la foule applaudit)
Prince Charmant : Ça va ?
Mary Margaret : Tu ne veux pas que je regarde ce que tu as, tu es sûr ?
David : J'ai eu de la chance. Ma veste un peu moins. Ne t'inquiète pas pour ça. On a d'autres soucis bien plus grave. (Ils s'approchent d'Emma)
Mary Margaret : (À Emma) Il veut que tu doutes, mais garde confiance. On traverse tous des moments où on croit que tout est perdu.
David : Oui, elle a raison.
Emma : Non. Dites rien, merci. (S'éloigne)
David : Emma, attends. (Mary Margaret retient David. David acquiesce. Mary Margaret approche Emma et s'assoit à côté d'elle)
Mary Margaret : Parle-moi, s'il te plaît.
Emma : (sur la défensive) De quoi veux-tu parler ? On avait une chance et on l'a foutu en l'air---enfin, moi.
Mary Margaret : Tu sais bien que tout n'est pas fini.
Emma : Tu as entendu ce qu'a dit Crochet. Peter est un démon.
Mary Margaret : Et toi, tu es--
Emma : Quoi ? La Sauveuse ? Mais si c'était le cas, ce parchemin nous dirait où aller ! (Mary Margaret reçoit une révélation)
Mary Margaret : Peut-être que tu fais erreur sur celle que tu crois être.
Emma : Ce qui veut dire ?
Mary Margaret : Parfois, on croit avoir fait le tour de ce qu'on est, et si on insiste pas on peut pas voir la réalité en face. Le garçon avec le couteau, tu as arrêté de te battre avec lui. Pourquoi ?
Emma : C'n'était… qu'un gamin.
Mary Margaret : Non. Il y avait autre chose. Je l'ai vu dans ton regard. Pourquoi tu l'as laissé ? (murmure) Pourquoi ?
Emma : Parce que je me suis reconnue quand j'ai vu son visage.
Mary Margaret : Continue.
Emma : Cette lueur dans les yeux… (respire fortement) ce désespoir. J'l'avais moi aussi quand j'allais de foyers en familles d'accueil. Une petite fille perdue qui ne comptait pas et qui ne compterait jamais. Une petite fille qui s'endormait tous les soirs en pleurant parce que… (sa voix se brise) ses parents lui manquaient tellement. Et parce qu'elle se demandait encore et encore… pourquoi ils l'avaient abandonnée.
Mary Margaret : Tu nous as retrouvé. Mais c'était trop tard.
Emma : Ici, sur cette île… Je trouve que je n'ai rien… (renifle) d'un héros ou d'une Sauveuse. Ici, je suis ce que j'ai toujours été. Une orpheline.
Mary Margaret : Emma.
Emma : Quoi ?
Mary Margaret : (murmure) Regarde. (Emma halète lorsque la carte apparaît)
Emma : Comment ça se fait ?
Mary Margaret : Tu as accepté ce que tu es.
Emma : (exhale brusquement) … Je suis désolée.
Mary Margaret : Non. C'était la vérité. Tu étais une orpheline. Maintenant, c'est à moi de changer ça.
Blanche-Neige : Rumplestiltskin ! Rumplestiltskin !
Rumplestiltskin : Que puis-je faire pour toi ?
Blanche-Neige : Je voudrais discuter de l'accord que tu as fait avec Charmant.
Rumplestiltskin : (se lève) Il faut être un petit peu plus précise, ma chère.
Blanche-Neige : Il t'a demandé ton aide pour que nous puissions vaincre la Reine. Et tu lui as parlé d'Excalibur. Alors quoiqu'il t'ait promis en retour, c'est moi qui vais le payer. Je ne veux pas qu'il ait de dette envers toi.
Rumplestiltskin : C'est écœurant de romantisme.
Blanche-Neige : Qu'est-ce qu'il t'as promis ? (Rumplestiltskin regarde fixement) Avec toi, rien n'est jamais gratuit.
Rumplestiltskin : Effectivement. Ton Prince m'a demandé quelque chose pour vaincre la Reine. Je n'avais rien, donc il n'a rien eu.
Blanche-Neige : Alors comment a-t-il su où trouver Excalibur ?
Rumplestiltskin : Tout le monde sait qu'elle est à Camelot.
Blanche-Neige : Oh, mais non. (montre l'épée) Puisque c'est moi qui l'ai maintenant.
Rumplestiltskin : Ah, si c'était Excalibur, je ne pourrai pas faire… ceci ! (désintègre l'épée) Ton épée était une fausse. En plus d'être de piètre qualité. Mais est-ce étonnant de la part d'un petit berger ? Enfin, elle aurait pu être en laine.
Blanche-Neige : J'ai frappé Regina ! Je l'ai blessée !
Rumplestiltskin : Arrête tes divagations ! (prend le collier de Blanche-Neige de son cou)
Blanche-Neige : Non, s'il te plaît, il appartenait à ma mère.
Rumplestiltskin : Et maintenant il est à moi. Tu avais raison sur une chose. Avec moi, tout se monnaye, y compris quand on gâche mon temps. (Rumplestiltskin disparaît et Blanche-Neige reste seule en silence, ne tenant que la poignée de son épée)
Grincheux : On peut se joindre à vous ?
Prince Charmant : Mais bien sûr.
Grincheux : On vous doit peut-être de petites excuses.
Prince Charmant : Petites ?
Grincheux : Faites pas le difficile. Allez.
Prince Charmant : D'accord.
Grincheux : On aurait pas dû douter de vos intentions. (sort une tasse et verse à boire à Charmant)
Prince Charmant : Et vous, vous ne faisiez que veiller sur elle. (Charmant lève sa tasse) À un nouveau départ. (Les tasses tintent)
Blanche-Neige : J'ai à te parler. (Blanche-Neige passe en colère. Charmant la suit. Blanche-Neige lui tend la poignée de l'épée) J'ai vu Rumplestiltskin.
Prince Charmant : Attends, je vais t'expliquer.
Blanche-Neige : C'est donc vrai. L'épée tu l'as toi-même enfoncée dans le rocher.
Prince Charmant : Oui.
Blanche-Neige : Et tu m'as fait partir à la recherche d'une épée magique. Pour quelle raison exactement ?
Prince Charmant : C'était pour que tu comprennes une chose que je savais déjà.
Blanche-Neige : Mais quand je me suis opposée à Regina alors…
Prince Charmant : Tu l'as fait toute seule. Tu as toujours eu cette force en toi. Il fallait seulement t'aider un peu pour que tu le vois.
Blanche-Neige : Tu n'as pas douté ? (Charmant secoue sa tête. Blanche-Neige l'embrasse)
Emma : La carte est apparue. On sait où est Henry.
Regina : Où il est ?
Crochet : Euh… On est là, à la pointe sud de l'île, au milieu de la Jungle Noire, et le camp de Peter est plein nord à l'opposé.
Emma : Et c'est là où est Henry.
Regina : Bon, alors qu'est-ce qu'on attend ?
Crochet : Eh bien, nous sommes sur un terrain loin d'être conquis. Nous allons sans doute croiser de nombreuses embûches en cours de route.
David : On doit se préparer. Si on s'en est sortis cette fois, c'est parce que Peter l'a voulu. Il nous faut un plan d'action.
Emma : Ouais. Fini de jouer à son jeu maintenant c'est lui qui va jouer au nôtre.
Regina : Et si je ne veux pas vous suivre ?
Emma : Ensemble, nous avons plus de chances de réussir.
Regina : J'espère que vous avez raison.
Crochet : Rien de tel que la patience. Et rien de tel pour déjouer les vilains garnements.
Emma : Il vaudrait mieux. (Crochet sort une bouteille de rhum) C'est avec le rhum que vous réglez tout ?
Crochet : Mais dites-moi, vous êtes bien indiscrète. (prend une gorgée) Mmm. Hmm ? (Crochet tend la bouteille de rhum à Emma. Elle la saisit et prend une gorgée) Alors comment avez-vous fait pour que la carte apparaisse ?
Emma : J'ai fait ce que Peter voulait.
Crochet : Qui êtes-vous donc, Swan ?
Emma : Vous aimeriez le savoir ? (lui redonne la bouteille)
Crochet : Ça dépend. Peut-être. (Emma s'éloigne)
Peter Pan : Ne mange pas les bleues. (elle sursaute et se retourne pour le voir et retourne à sa cueillette) Mes félicitations. Tu as réussi… l'orpheline. Ça te gêne pas que je t'appelle l'Enfant Perdu ?
Emma : Appelle-moi comme tu veux. Ça ne m'empêchera pas de retrouver Henry.
Peter Pan : (glousse) Oh, j'y compte bien justement. J'avais une raison de te tester.
Emma : Ah oui ?
Peter Pan : Tu n'as pas pardonné à tes parents de t'avoir abandonnée. Ne le nie pas. C'est la vérité. Ça tombe bien. Ça tombe très bien. Tu pourras comprendre Henry quand tu le retrouveras.
Emma : (se relève et lui fait face) Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
Peter Pan : Il ne t'a pas pardonné non plus. Quand tu le retrouveras, il ne voudra plus quitter cette île.
Emma : On verra ça. (ramasse ses baies et commence à s'éloigner)
Peter Pan : Quant à toi, Emma… à la fin, tu ne feras pas que de te sentir orpheline. Tu en seras une.