Cette page est la transcription de l'épisode "Il Suffit d'y Croire".
N'hésitez pas à la compléter ou à corriger la moindre erreur.
Docteur : Allez-y, respirez. Soufflez, soufflez.
Infirmière : Oui, voilà.
Docteur : C'est très bien ce que vous faites. Continuez comme ça.
Infirmière : Vous y êtes presque.
Docteur : C'est parfait.
Infirmière : Continuez à respirer.
Docteur : Vous vous en sortez très bien. Allez. Respirez, respirez, respirez ! C'est bien. Super. Voilà. Continuez. Oui. Prenez de grandes inspirations. Ok maintenant, poussez de toutes vos forces. (Emma hurle) C'est ça, poussez, poussez, poussez ! (Les lumières commencent à clignoter et s'éteignent à la naissance de Henry. Emma montre des signes d'épuisement et de soulagement. Le docteur tient le bébé) Voilà. C'est fini. Oh, c'est un très beau bébé. (Au bébé) Oui, tu es magnifique. (À Emma) C'est un garçon, Emma. (Elle regarde ailleurs) Emma ? (Emma secoue sa tête. L'infirmière murmure à l'oreille du docteur.) Oh. Il faut que vous sachiez que vous pouvez encore changer d'avis.
Emma : Non, je ne saurais pas être mère. (Elle pleure tandis que le docteur éloigne le bébé.)
Emma : C'est ça ?
Crochet : Oui, le Pays Imaginaire. (Emma regarde l'île avec détermination.)
Greg : Non, non, non. (Il saisit Henry par sa veste et le pousse.) Tu restes avec nous, petit. T'as nulle part où aller de toute façon.
Tamara : (Soupire) On a réussi. On l'a fait, Greg. Mission accomplie.
Henry : Vous êtes sûrs de ça ? Parce que mes mères vont venir me chercher. Mes deux mères.
Greg : Ah ouais ? Tu devrais peut-être jeter un coup d'œil autour de toi. Tu vois une grande horloge dans le coin ? T'es très loin de Storybrooke.
Henry : Ça change pas grand chose ! Ma famille est déjà venue, ils trouveront un moyen de revenir dans la Forêt enchantée.
Tamara : (Entend un étrange hurlement et regarde autour d'elle) Sauf que cet endroit n'est pas la Forêt enchantée. C'est le Pays Imaginaire.
Henry : (Incrédule) Le Pays Imaginaire ? Vous voulez détruire le Pays Imaginaire ?
Tamara : C'est le cœur même de la magie. (à Greg) Où est l'émetteur ? On doit signaler notre position au Bureau Central.
Greg : (Sort l'émetteur du sac à dos) Tiens, le voilà.
Henry : Le Bureau Central est dans la jungle ? Il y a qui au juste là-bas ?
Greg : (Se lève et se dirige vers Henry) Peu importe pour qui on travaille. Toi, t'as pas besoin de le savoir. Ce que je peux te dire sur eux, c'est qu'ils nous lâcheront pas.
Henry : Ah ouais ? Ils vous ont dit comment repartir une fois que vous aurez détruit la magie ?
Greg : On ne pose pas de questions. On croit en notre cause, c'est tout.
Tamara : (Essaye de faire fonctionner l'émetteur) Greg ?
Greg : Ouais ?
Tamara : Je vois rien qui s'allume sur ce truc. (Elle tend l'émetteur à Greg.)
Greg : T'as vérifié que les piles fonctionnent ? (Il ouvre le compartiment à piles. Du sable en tombe.)
Tamara : Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est un jouet ?
Henry : Eh bah, heureusement que vous ne posez pas de questions.
Greg : (À Tamara) Allez, on y va. (À Henry) Avance ! (Tamara semble inquiète)
Regina : Pourquoi tu ralentis ? Je tiens à te rappeler que la vie de mon fils est en danger.
Crochet : Oh, je le sais, mon impétueuse Reine. Mon objectif est de nous conduire de l'autre côté de l'île, et de rejoindre l'embouchure de la rivière. Ensuite, on remonte le cours d'eau, et… on les prend par surprise. C'est assez ironique.
Regina : Que veux-tu dire ?
Crochet : Oh, j'ai passé la plus grande partie de ma misérable vie à essayer de partir d'ici et de tuer Rumplestiltskin. Et me revoilà, mettant le cap sur cette île infernale avec mon ennemi juré à bord. Ce n'est pas exactement la fin heureuse que je m'étais imaginé.
Regina : Greg Mendell m'a dit quelque chose de troublant un jour. Que j'étais la méchante et que les méchants n'ont jamais droit à une fin heureuse. Tu crois que c'est vrai ?
Crochet : J'espère que non, sinon nous avons gâché nos vies.
(La caméra suit le regard de Crochet qui regarde Emma, debout le long de la rambarde du navire, regardant la mer. Mary Margaret et David l'approchent.)
Mary Margaret : Emma. Tu sais, ce qui est arrivé à Neal et à Henry - ce n'est pas ta faute. Alors, il ne faut pas t'en vouloir.
Emma : J'm'en veux pas. Je vous en veux à vous. Tout ça c'est arrivé parce que je vous ai écouté. Vous dites que le bien finit toujours par triompher. C'est pas vrai. Moi j'ai pas grandi dans un monde de contes de fées. Mon expérience de la vie est différente. Et c'est là dessus que je me base.
Mary Margaret : Et nous on se base sur notre propre expérience. On veut seulement partager avec toi ce que la vie nous a apporté.
Emma : Je sais que vous essayez de vous comporter en parents, mais on a le même âge. La vie m'a appris autant de choses qu'à vous. Et tout ce que je veux c'est retrouver mon enfant. J'aurais jamais dû rompre la Malédiction. J'aurais dû m'enfuir avec Henry tant que c'était…
Mary Margaret : C'est vrai, tu as raison. Aujourd'hui, vous seriez ensemble. On est passé à côté de ton enfance, Emma, et toute notre vie on le regrettera.
David : C'est pour ça qu'on est là. On ne veut pas que tu subisses la même chose, et on va faire en sorte que ça n'arrive pas. On formera à nouveau une vraie famille.
Emma : Comment vous faites pour être toujours aussi exaspérant d'optimisme ?!
David : Ça fait partie de ce qu'on est.
Emma : Pourquoi ? Reconnaît que depuis que votre mémoire est revenue, depuis que vous vous rappelez que vous êtes Blanche-Neige et le Prince Charmant, votre vie est devenue… franchement… votre vie craint un max !
David : Non, on t'a retrouvée.
Emma : Mais on nous a enlevé Henry et Neal, et des tas d'autres personnes !
Mary Margaret : Écoute, je suis persuadée que l'instant où je cesserai de croire que tout va s'arranger sera précisément celui où tout espoir sera perdu. On va retrouver Henry.
M. Gold : (Parlant hors écran) Non, vous ne le retrouverez pas. (Tout le monde se tourne pour voir M. Gold debout à la barre vêtu de son ancien costume de Rumplestiltskin.)
Crochet : (sarcastique) Oh, je vois que tu as pris le temps de te changer. C'est vrai qu'il n'y avait rien de plus urgent à faire.
M. Gold : C'est moi qui le retrouverai.
Regina : On avait convenu qu'on partirait ensemble à sa recherche.
M. Gold : Personnellement, je n'ai jamais convenu de quoi que ce soit.
Emma : Pourquoi vous iriez seul ?
M. Gold : Mais pour réussir.
Emma : Qu'est-ce qui vous fait croire que moi je vais échouer ?
M. Gold : Comment réussiriez-vous ? Vous ne croyez pas en vos parents, vous ne croyez pas à la magie, vous ne croyez même pas en vous-même.
Emma : Depuis que j'ai tué un dragon, je crois en beaucoup de choses.
M. Gold : Vous ne croyez qu'en ce que vous voyez. Avez-vous déjà sauté dans le vide sans savoir ce qui vous attend ? Sans avoir la moindre certitude à laquelle vous raccrocher ? Je commence à vous connaître, Melle Swan. Et malheureusement, en dépit de tout ce que vous avez vécu, vous êtes toujours cette… garante de cautions, méfiante et obstinément rationnelle, qui exige des preuves. Mais au Pays Imaginaire, ça ne fonctionne pas comme ça.
Emma : Je suis prête à tout pour le sauver.
M. Gold : Pour cela, il faudrait d'abord que quelqu'un vous dise quoi faire. Je regrette, très chère, notre adversaire est trop redoutable pour que je vous serve de guide en permanence. Pour survivre ici, il faut avoir une imagination débordante. Hélas, ce n'est pas votre cas. (Il tourne sa canne qui tombe sur le pont. Dans la seconde qui suit, M. Gold est parti du navire et il ne reste que sa canne.)
Henry : Vous allez faire cuire des brochettes ?
Greg : Non. (Il tapote ses paumes) Je signale notre présence. (À Tamara) Aidez-moi à ramasser des brindilles sèches. Il faut prévenir le Bureau Central qu'on est là.
Tamara : Et si ça servait à rien de les prévenir ? S'ils avaient fait exprès de nous donner un faux émetteur ?
Greg : Tu vas pas laisser ce gamin te coller ce genre d'idées dans la tête. (Il y a des feuilles bruissantes à l'arrière-plan. Greg tourne la tête. Un groupe d'adolescents vient des arbres et entourent Greg, Tamara et Henry. Aux adolescents.) Qui êtes-vous ?
Felix : Nous sommes le Bureau Central. Bienvenue au Pays Imaginaire.
Tamara : C'est ça le Bureau Central ? Une bande d'ados en haillons ?
Henry : Ce sont pas des ados. Ce sont les Enfants Perdus.
Felix : T'es un malin, toi.
Henry : Pourquoi les Enfants Perdus voudraient détruire la magie ?
Felix : Qui a dit que nous voulions détruire la magie ?
Greg : C'était notre mission.
Felix : C'est ce qu'on vous a fait croire, oui. Mais, ce que nous voulons c'est ce garçon. Alors livrez-le nous.
Tamara : Avant, on veut savoir quel est le plan - pour détruire la magie, pour revenir dans notre monde.
Felix : Vous ne retournerez pas dans votre monde.
Greg : Dans ce cas, vous n'aurez pas le gamin.
Felix : (Glousse) Bien sûr que si.
Greg : (Le rugissement peut être entendu d'en haut. Greg lève les yeux. Quelque chose vole du ciel. Cela se révèle être une Ombre.) Aah ! (L'Ombre déchire celle de Greg et il s'effondre au sol, mort. L'Ombre emporte l'ombre de Greg dans le ciel.)
Tamara : Sauve-toi ! (Tamara et Henry commencent à courir.)
Felix : Ramenez-le moi.(Les Enfants Perdus courent après Tamara et Henry. Un Garçon Perdu tire une flèche et frappe Tamara dans le dos. Elle aspire l'air et s'effondre.)
Garçon : (Après que Henry a passé deux arbres, il trébuche et tombe. Un mystérieux garçon le prend et le tire hors du chemin.) Lève-toi. (Les Enfants Perdus passent devant Henry et son compagnon. Ils continuent à haleter et le garçon descend la capuche sur sa robe.)
Henry : Merci.
Garçon : Peter et sa bande communiquent avec chaque grain de sable de cette île. Il faut que tu sois prudent.
Henry : T'es un Enfant Perdu ?
Garçon : J'en étais un. (Le garçon détache les mains de Henry) Mais je me suis enfui. Ils me cherchent, moi aussi.
Henry : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Garçon : On parlera plus tard. Il faut d'abord qu'on s'éloigne. Suis-moi. (Le garçon remet Henry sur ses pieds. Ils courent au loin.)
Crochet : (Emma continue à faire des tractions et après un moment, elle se retire. Crochet entre dans la pièce.) Oh. J'espère que vous n'arrêtez pas à cause de moi.
Emma : C'est pas trop mon genre. (Elle continue à faire des tractions alors que Crochet se rapproche d'elle.)
Crochet : Que faites-vous ?
Emma : Je me prépare pour la bataille. (Elle se repose sur la plate-forme.)
Crochet : Je suis un peu surpris que vous ayez besoin de vous préparer. Je croyais qu'être prête pour la bataille était votre état naturel. Ne laissez pas Rumplestiltskin vous atteindre.
Emma : (Elle saute sur le sol.) Qu'est-ce que vous voulez ?
Crochet : Vous donner quelque chose. (Il sort une clé et se dirige vers un coffre verrouillé. Il le déverrouille.)
Crochet : Vous savez, à une époque, Baelfire et moi avons passé beaucoup de temps ensemble.
Emma : Il a toujours été Neal pour moi.
Crochet : Oui. Bien sûr. (Il saisit une épée sur une table et l'amène à Emma.) C'était la sienne.
Emma : (Elle saisit l'épée.) Je vous imaginais pas si sentimental.
Crochet : Je ne le suis pas. J'ai simplement pensé qu'elle pourrait vous être utile là où nous allons. Pour la bataille. (Il donne à Emma un verre à liqueur. Il débouche le ballon et verse du rhum dans son verre.)
Emma : Merci.
Crochet : À Neal.
Emma : À Neal. (Emma et Crochet trinquent et boivent.)
Mulan : Qui êtes-vous ?
Neal : Neal.
Aurore : (Aurore et Philippe approchent Mulan et Neal.) Il va mieux ?
Mulan : Assez pour être interrogé.
Aurore : (Aurore verse un verre d'eau pour Neal.) Tenez. Buvez. Vous devez avoir soif. (Aurore lui donne une gorgée d'eau.)
Neal : J'suis où exactement ?
Aurore : Dans notre Royaume.
Neal : Et il est où votre Royaume ?
Philippe : Dans la Forêt enchantée.
Neal : J'suis revenu.
Aurore : Revenu ? Vous venez de ce monde ?
Mulan : Il ment. Regarde comment il est habillé. Il vient du même monde qu'Emma et Blanche-Neige.
Neal : Emma ? Emma Swan ? Vous la connaissez ?
Mulan : Vous aussi vous la connaissez ?
Neal : C'était ma… C'était ma… Tout ce que je peux vous dire c'est qu'elle est en danger. Elle a besoin de mon aide. Il faut que je la retrouve. (Neal essaye de se lever et Aurore l'aide à s'asseoir.)
Philippe : Vous devez vous reposer. Vous avez été gravement blessé. Vous avez dû être touché par une sorte de flèche.
Neal : Une flèche de calibre 45. Écoutez, j'vais avoir besoin de votre aide. Il faut que je sache si Emma et Henry vont bien.
Aurore : Vous… Vous êtes le père d'Henry ? (Neal hoche la tête.) J'ai longtemps été sous l'emprise d'un sortilège, le Charme du Sommeil. Blanche m'a appris à contenir mes cauchemars. Et je suis maintenant capable de parcourir le monde des rêves, pour y trouver ce qui ont vécu la même chose que moi. Il est bien possible que je parvienne à communiquer avec eux. (Neal se tient debout.) Si j'y arrive, que voulez-vous que je leur dise ?
Neal : Dites à Emma que je suis vivant et que je l'aime.
Emma : Il est resté combien de temps avec vous ?
Crochet : Assez longtemps pour me manquer à moi aussi.
Emma : (Le Jolly Roger craque et cogne.) C'était quoi ça ?
(David et Mary Margaret luttent pour contrôler le navire. Ils sont tombés vers la gauche puis vers la droite. Regina les approchent.)
Regina : Dites tous les deux, à quoi vous jouez ?!
Mary Margaret : On essaie de stabiliser le navire !
David : Accrochez-vous !
Crochet : (Il vient en courant vers David, Mary Margaret, et Regina. Il les aide à contrôler la barre.) Préparez-vous à l'attaque !
Regina : Tu pourrais être un petit peu plus précis.
Crochet : Si vous avez une arme, je vous conseille de la sortir. (Il est jeté contre le mur. On entend des cris depuis l'océan.)
Emma : Il y a quoi là-dessous ? Un requin ? Une baleine ?
David : Un kraken ?
Crochet : Pire encore. (Des hurlements se font entendre sous l'eau.) Des sirènes. (Un groupe de sirènes nage vers le Jolly Roger.)
Emma : Des sirènes ?! (Les sirènes se rapprochent du navire et continuent de hurler.)
Crochet : Oui, ce sont des créatures très déplaisantes.
Regina : Sans blague ? (Une des sirènes submerge et frappe le bateau.)
Crochet : J'vais essayez de les semer.
Emma : C'est pas vrai, il y en a combien ?! (Plusieurs sirènes entrent dans le Jolly Roger avec leur queue.)
David : Je ne vais pas laisser des poissons nous faire chavirer ! (David attrape une lance, une chaîne et de la poudre à canon. Il met le tout dans un canon et le dirige vers les sirènes.)
Mary Margaret : Viens ! (Elle fait signe à Emma de venir à l'arrière du navire.)
Emma : Où tu vas ?
Mary Margaret : À la pêche ! (David allume et tire avec le canon, tandis qu'Emma et Mary Margaret jettent un filet de pêche dans l'océan.) On en a attrapé une !
Regina : Quoi, une seule ? Elles sont des dizaines. (David tire une nouvelle fois avec le canon.) Bon cette fois, ça suffit. (Elle crée trois boules de feu et les jette aux sirènes. Les sirènes s'éparpillent.) Voilà. Elles sont parties.
Mary Margaret : Pas toutes, visiblement. On en fait quoi de celle-là ?(Regina téléporte la sirène au navire.)
Sirène : Aah !
Garçon : (Les Enfants Perdus courent devant eux. Henry et le garçon s'arrêtent.) J'crois qu'on les a semés.
Henry : Bon. Alors on peut souffler cinq minutes ? (Le garçon hoche la tête.)
Garçon : T'es nouveau ici. C'est l'Ombre qui t'as enlevé toi aussi ?
Henry : Non, j'ai été kidnappé par des gens qui travaillent pour Peter Pan.
Garçon : J'veux pas t'inquiéter, mais s'il les a envoyés te chercher, c'est qu'il te veut vraiment. Et si Peter te veut vraiment, il t'aura d'une façon ou d'une autre.
Henry : Pourquoi Peter te recherche toi ?
Garçon : À cause de la poudre de fée. (Il sort une fiole de poudre de fée.) J'lui en ai pris parce que je pensais qu'elle me permettrait de m'envoler et de rentrer chez moi. Mais ça marche pas. Ça n'a servi à rien.
Henry : T'en fais pas. Je sais que ma famille va venir me sauver. T'auras qu'à t'enfuir avec nous.
Garçon : T'y crois réellement ? T'es pas le premier petit garçon à penser que sa famille va venir pour le délivrer.
Henry : Ma famille à moi est différente. On finit toujours par se retrouver quoiqu'il arrive.
Garçon : Mais il vaut mieux qu'ils ne te retrouvent pas, sinon Peter leur arrachera leur ombre à tout jamais. (Henry se lève et lui tapote l'épaule.)
Henry : Ça va finir par s'arranger. Je te le promets. Ne perds pas espoir. On va essayer de se faire oublier. Tu connais un endroit où les Enfants Perdus iront pas nous chercher ?
Garçon : Il n'y a qu'un endroit où ils ne pourront jamais nous retrouver. Les Grottes de l'Écho. Mais c'est loin.
Henry : Alors qu'est-ce qu'on attend pour y aller ? Montre-moi le chemin. (Henry et le garçon courent au loin.)
Mulan : Vous vous sentez mieux ?
Neal : Oui.
Mulan : Comment êtes-vous arrivé ici ?
Neal : J'ai franchi une porte. J'étais blessé, je suis tombé - je croyais que j'allais mourir alors… J'ai repensé à l'endroit où j'ai passé mon enfance. C'est comme ça que ça marche. Les portes vous envoient là où votre esprit vous a conduit.
Mulan : Alors, racontez-moi. Comment est-il, cet autre monde ?
Neal : Pour commencer, ils croient que ce monde-là n'est qu'un conte de fées. Une sorte de légende. Et qu'on est les personnages d'une histoire inventée.
Mulan : Une histoire qui parle de moi ?
Neal : Oui. Il y a même un film sur vous qui est plutôt réussi.
Mulan : Qu'est-ce qu'un film ?
Neal : Euh…
Aurore : (Elle se réveille et Philippe l'aide à se relever.) C'est pire que je le craignais. Je n'ai pas pu dialoguer avec eux. J'aurais voulu faire davantage mais j'ai bien peur que nul ne puisse vous aider.
Neal : Mon père pourrait lui. Il laissait jamais rien au hasard. Alors, il a forcément laissé un truc derrière lui au cas où il reviendrait ici. Un truc que je pourrais utiliser pour contacter Emma, la rejoindre. Il suffirait que j'aille à son château.
Philippe : Qui est votre père ?
Neal : Rumplestiltskin.
M. Gold : Où est-il ? Où est Henry ? Attendez. Ça ira mieux si je vous débarrasse de ça. (Il secoue sa main et fait disparaître la flèche.)
Tamara : Merci beaucoup.
M. Gold : Où est Henry ? Ils l'ont tué ?
Tamara : Non, j'crois pas. J'lui ait dit de prendre la fuite. C'est ce qu'il a fait, il s'est sauvé.
M. Gold : Où ça ?
Tamara : Dans la jungle. Peter le cherche. Peter Pan, c'est lui qui est derrière tout ça. Écoutez, M. Gold, j'vous jure que je savais pas pour qui je travaillais. J'suis vraiment navrée pour Neal. Je regrette sincèrement. (M. Gold se met à genoux.)
M. Gold : Je sais. Vous n'étiez qu'un pion.
Tamara : Oui. Vous croyez que vous pourrez me pardonner ?
M. Gold : Non. (Il arrache le cœur de Tamara et l'écrase. Tamara meurt.)
Crochet : Vous allez me balancer ce monstre par-dessus bord !
Regina : Non. Maintenant on a un otage.
David : J'avoue que pour une fois je suis d'accord avec Crochet. Ces créatures ont essayé de nous tuer.
Regina : C'est l'occasion de découvrir pourquoi.
Mary Margaret : Et comment ? En la torturant ?
Regina : Oui, si ça s'avère nécessaire.
Emma : (La sirène prend un coquillage et souffle dedans. Emma couvre ses oreilles.) C'était quoi ça ?
Sirène : Un avertissement. (Il y a un coup de tonnerre.) Laissez-moi partir sinon… vous mourrez.
Mulan : J'peux vous poser une question ?
Neal : J'crois que j'arriverai pas à vous expliquer ce qu'est un film.
Mulan : Vous dites que vous voulez vous battre pour retrouver Emma, mais elle n'a jamais parlé de vous quand elle était ici. Pour quelle raison ?
Neal : J'lui ai brisé le cœur. J'l'ai quittée pour qu'elle puisse accomplir son destin, pour qu'elle puisse rompre la Malédiction. Par la suite, j'aurai pu partir à sa recherche, tenté de la revoir, lui dire que je l'aimais. Mais, j'crois que j'avais peur qu'elle refuse de me pardonner, alors j'ai choisi la solution de facilité, j'ai même pas essayé.
Mulan : Vous ne croyez pas suffisamment en l'amour pour dépasser votre crainte d'être rejeté.
Neal : Ouais. Et ça reste mon plus grand regret. Je souhaite à personne de connaître ça.
Henry : Ils sont tout près. J'les vois.
Garçon : C'est bon, on est presque arrivés. Viens. Suis-moi.
Henry : (Une flèche est tirée sur l'arbre juste à côté d'eux. Henry et le garçon font un pas en arrière.) Ils essayent de nous barrer la route. Ils savent qu'on va vers les grottes, il faut partir par là. (Henry et son ami se dirigent dans l'autre sens.)
David : Qu'est-ce que c'est que ça ? Qu'est-ce que tu as fait ?!
Sirène : Laisse-moi retourner dans l'eau.
Regina : Dis-nous d'abord ce qu'on veut savoir. De toute façon on te fera parler.
Mary Margaret : C'est pas en la menaçant qu'on va la persuader de coopérer.
Regina : J'ai une soudaine envie de poisson grillé.
Crochet : La faire parler ne servira à rien. Les sirènes sont des menteuses. On ne peut pas leur faire confiance.
Emma : J'suis assez d'accord.
Mary Margaret : Si ça se trouve elles ont peur de Peter Pan. Si on la relâche, elles accepteront peut-être de nous aider.
Regina : Oui, ou alors elle reviendra avec ses copines pour tous nous tuer.
Sirène : Nous n'avons pas besoin de vous tuer. Vous le ferez vous-mêmes. Maintenant relâchez-moi. (Une tempête commence à entourer le navire. La foudre et le tonnerre commencent.)
David : Qu'est-ce qui se passe ?!
Crochet : C'est une tempête. C'est elle qui l'a provoquée. Ne la laissez pas s'échapper. Si elle réussit à s'enfuir, elle nous laissera tous nous noyer. Tant qu'on la garde prisonnière, on a une monnaie d'échange.
David : (Il saisit un sabre et le pose sur le cou de la sirène.) Arrête cette tempête et on te laissera partir. (Il vient derrière la sirène et maintient le sabre plus bas dans son cou.)
Regina : J'aime mieux ça. Allez-y, découpez-la moi en filets. (Il regarde Mary Margaret puis Emma)
David : Non. (Il éloigne le sabre de son cou.) Nous ne sommes pas des barbares.
Regina : Ce qu'on va bientôt être c'est morts.
Crochet : Attendez, je vais essayer de l'éviter. (Il fait demi-tour avec le bateau.) Au cours de ma carrière de pirate, j'ai échappé à bien des tempêtes.
Regina : Arrête ça tout de suite ou je te tue.
Mary Margaret : On n'est pas des assassins !
Sirène : Si, vous l'êtes. Et c'est ce qui causera votre perte.
Mary Margaret : J'en étais sûre, il faut la relâcher !
Regina : Cette dégoulinade de bons sentiments, ça marchait peut-être dans la Forêt enchantée, mais pas ici. Ici c'est le Pays Imaginaire.
David : (Le navire perd l'équilibre. Tout le monde est pris au dépourvu.) Vas-y doucement, pirate.
Crochet : Ce n'est pas moi ! C'est le navire ! On prend l'eau !
Regina : Vous m'autorisez à réduire cette pimbêche en cendres ?
David et Mary Margaret : Non !
Mary Margaret : Si vous la tuez, tout son peuple nous vouera une haine viscérale.
Crochet : La Reine a raison. Elles ont déjà essayer de nous tuer.
Emma : Stop ! Ça suffit ! Il faut qu'on réfléchisse, qu'on en discute ensemble !
Regina : J'ai déjà bien assez réfléchi. (Elle transforme la sirène en bois.) Voilà. Cette fois la tempête devrait s'arrêter.
Emma : Regina ! Qu'est-ce que vous avez fait ?!
Regina : Non ! (Tout le monde se retourne. Une grande vague se forme à distance.)
Emma : Qu'est-ce que vous avez fait ?! (Le navire monte la vague et tout le monde attrape une corde. L'eau imbibe le navire et tout le monde est mouillé.)
Mulan : Il semble à l'abandon.
Neal : (Goûte un peu de boisson.) Non, quelqu'un vit ici. (Une flèche le manque de peu) Whoa !
Robin de Locksley : La première flèche était une mise en garde, gente dame. C'est la première règle de la chevalerie.
Mulan : Qui êtes vous ? (Robin saute du rebord de la fenêtre et rabat sa capuche en arrière)
Robin de Locksley : Je m'appelle Robin. (les met en joue avec son arc)
Neal : Sérieusement, Robin des Bois?
Robin de Locksley : J'aimerais m'incliner, mais mon carquois m'en empêche. Alors, dites-moi de quel droit violez vous ma propriété.
Mulan : Ce château appartient au Ténébreux. C'est vous qui violez sa propriété.
Robin de Locksley : Personne ne l'a revu depuis la Malédiction. Si jamais il réapparaît, je m'empresserai de quitter les lieux.
Neal : Non, c'est pas la peine. Le château est à vous si vous le voulez. Laissez-moi seulement jeter un coup d'œil.
Robin de Locksley : Qui êtes-vous pour réclamer un tel privilège ?
Neal : Dans ce monde, on m'appelle Baelfire. Je suis son fils.
Robin de Locksley : (baisse son arc) Je vous prie de m'excuser. Si vous voulez bien vous donner la peine.
Neal : Ma parole vous suffit ?
Robin de Locksley : (range sa flèche) Nul n'oserait se prétendre son fils sans l'être.
Neal : Oui, c'est vrai.
Robin de Locksley : Votre père n'aurait pas toléré une imposture de ce genre. Il ne valait mieux pas le provoquer.
Neal : Vous connaissiez mon père ?
Robin de Locksley : Nos chemins se sont croisés une fois, en effet.
Neal : La plupart des gens qui croisent son chemin finissent mal.
Robin de Locksley : Il s'en est fallu de peu. Mais il m'a laissé la vie sauve. Je lui suis redevable.
Neal : Et je vous cache pas que ça m'arrange. Je cherche quelque chose qu'il pourrait avoir laissé ici. Un objet magique.
Robin de Locksley : Navré de vous décevoir, mais quand je suis arrivé, le château avait déjà été mis à sac, alors que la Malédiction venait à peine de s'accomplir. Il ne restait aucun objet de valeur.
Neal : Oui, mais les voleurs ne prennent que ce qui attire leur regard. (trouve une canne en bois sur le sol et la ramasse)
Mulan : Qu'il y-a-t-il de magique dans une vieille canne en bois ? Elle appartenait sûrement à un des voleurs.
Neal : Non. Elle était bien à lui. Vous voyez ces encoches ? Il se servait de cette canne pour me mesurer, voir à quel point je grandissais.(Tourne la canne comme un bâton et un tableau disparaît dans un coin de la pièce pour révéler un grand placard.)
Robin de Locksley : Je me suis servi de cette vieille canne des dizaines de fois. Elle n'a jamais révélé la moindre porte secrète.
Neal : Mon père ensorcelait les objets du quotidien. Ce qui n'était qu'un bout de bois sans intérêt entre les mains d'un pillard devenait magique dans les siennes.
Mulan : Ou dans celles de son fils unique.
Neal : Ouais, il appelait ça la magie du sang. Ça paraît peut-être un peu difficile à croire, mais pour lui la famille passait avant tout le reste.
Robin de Locksley : Alors… Qu'il-y-a-t'il derrière ?
Neal : On va vite le savoir.
Emma : J'croyais que vous saviez comment échapper à une tempête.
Crochet : Ce n'est pas une tempête. C'est une véritable damnation.
Mary Margaret : Pourquoi vous avez fait ça ?
Regina : Vous insinuez que ce qui se passe est de ma faute ?
Mary Margaret : J'vous ai dit de ne pas faire de mal à cette sirène.
Regina : Moi au moins, j'essaie de résoudre le problème. On ne peut pas en dire autant de vous.
Mary Margaret : Ramenez-la à la vie ! Rendez-lui son apparence normale !
Regina : Et ensuite, vous comptez la rallier à votre cause avec des bisous à la fraise et des autocollants de licorne ?
Mary Margaret : Étant donné que votre plan a échoué, on pourrait au moins essayer.
Regina : Vous n'êtes vraiment qu'une princesse naïve !
Mary Margaret : Et vous, vous êtes une… (Elle frappe Regina.)
Regina : (sarcastique) Quelle force !
Mary Margaret : Vous n'avez encore rien vu. J'commence à en avoir assez que vous me gâchiez continuellement la vie.
Regina : Et c'est moi qui vous gâche la vie ?
David : Hey !
Mary Margaret : (Regina et Mary Margaret commencent à se battre.) Ah !
Crochet : Hey. Reste ici. Laisse ces deux mégères régler ça entre elles. J'ai besoin de toi.
David : Personne ne traite ma femme de mégère. (Lui et Crochet commencent à se battre.)
Emma : Arrêtez ! (Elle regarde la foudre et le tonnerre pendant que les autres continuent à se battre.) C'est pas la sirène. C'est nous. Si vous arrêtez pas de vous battre, on va tous y rester. Vous voyez pas que c'est nous qui provoquons cette tempête. (regarde la foudre et le tonnerre pendant que les autres continuent à se battre.) Hey ! Stop ! Je sais ce qu'il faut faire, écoutez-moi. (Elle saute du bord du navire.)
David : Emma !
Mary Margaret : Emma !
David : Emma !
Mary Margaret : Oh ! (Une poulie frappe Emma dans le dos.)
Henry : Oh, fais gaffe !
Garçon Perdu : Ils sont là !
Henry : Qu'est-ce qu'on fait ? Il y a un autre chemin qui mène aux Grottes de l'Écho ?
Garçon : Non. On est faits comme des rats. Si je leur donne la poudre de fée, ils nous laisseront peut-être la vie sauve.
Henry : Alors tu abandonnes ?
Garçon : On n'a plus d'autre choix. On est coincés ici. C'est fini.
Henry : Non, (arrache le sac contenant la poudre de fée du cou du garçon) voilà notre porte de sortie.
Garçon : Quoi, qu'est-ce que tu fais ?
Henry : Je nous donne un peu d'élan.
Garçon : Pour quoi faire ?
Henry : Tout le monde sait que la poudre de fée sert à voler.
Garçon : On ne peut pas voler. J'ai essayé, ça n'a pas fonctionné.
Henry : Ça, c'est parce que tu n'y croyais pas vraiment.
Garçon : Et j'y crois encore moins maintenant !
Henry : Ça fait rien, parce que moi j'y crois. (Il ouvre la bouteille contenant la poussière de fée et, avec élan, l'utilise sur lui et l'autre garçon pour s'envoler de la falaise quelques instants avant que les Enfants Perdus n'arrivent.)
Mary Margaret : Emma !
Regina : Quelle idiote.
Mary Margaret : Regina ! Ramenez-la à bord !
Regina : Je n'y arriverai pas avec cette tempête. Je ne vois pas même pas où elle est. Je ne ramènerai que de l'eau et la moitié de sa jambe. (David veut sauter dans l'eau.)
Crochet : Non, attends !
David : Elle va se noyer.
Crochet : Et toi aussi. Laisse-moi faire. (Saisit une corde.) Tenez, attachez-le. (David saute dans l'eau et sauve Emma.)
Crochet : Il l'a attrapée ! Remontez-les ! (Elles tirent.) Vous pouvez lâcher.
Mary Margaret : Oh !
David : Emma…
Mary Margaret : Non. Non.
Emma : (Elle tousse. La tempête disparait.) J'vous l'avait dit.
M. Gold : Tu ne viens même pas me dire bonjour, très cher ? (Felix vient à M. Gold.)
Felix : Bonjour, Rumplestiltskin. Peter te souhaite la bienvenue sur l'île. Il m'a demandé de te dire qu'il était très heureux de te revoir.
M. Gold : Oh, j'en suis persuadé.
Felix : Il veut aussi que tu saches que tu peux rester au Pays Imaginaire aussi longtemps que tu le souhaites… mais à une condition.
M. Gold : Avec lui, il y en a toujours une.
Felix : Tu ne dois pas chercher à retrouver le jeune garçon. Si tu le faisais, cela ferait de toi l'ennemi de Peter Pan.
M. Gold : Dans ce cas, on dirait que rien n'a changé.
Felix : Si tu lui déclares la guerre, tu n'as aucune chance de survivre.
M. Gold : Le problème n'est pas de savoir si j'ai une chance de survivre, (Il se lève) puisqu'on sait tous les deux ce qui m'attend. Non. En fait, la seule vraie question c'est… (saisit Felix) combien d'entre vous je vais emmener avec moi.
Felix : C'est la réponse que je dois lui transmettre ?
M. Gold : C'est ma réponse.
Felix : Dans ce cas, je suppose que nous sommes amenés à très vite nous revoir, dans des circonstances nettement moins amicales.
M. Gold : Tu peux y compter. (Il s'éloigne.)
Felix : Pas si vite. Je n'ai pas terminé. (M. Gold s'arrête et se retourne.) Il avait aussi un petit cadeau pour toi. (lance la poupée de paille sur le sol. M. Gold se met doucement à genoux et le ramasse.) C'est bizarre, hein, comme certaines choses auxquelles on n'a pas pensé depuis toutes ces années sont encore capables de nous faire pleurer. (Il commence à rire, tandis que M. Gold commence à pleurer.) À la prochaine, Ténébreux. (Il part.)
Neal : J'ai passé toute ma vie à fuir la magie. Maintenant c'est la seule chose qui puisse m'aider. (attrape une boule de cristal.) Ça marche pas. Comment ça se fait ? (repose la boule.)
Mulan : Il ne faut pas que vous pensiez à un endroit. Il faut que vous pensiez à elle. À Emma. Et surtout à ce que vous ressentez pour elle.
Neal : (Neal saisit de nouveau la boule. Il lui montre Emma, dans le Pays Imaginaire.) Oh, non. C'est pas possible.
Robin de Locksley : Qu'y a-t-il ? Vous ne la voyez pas ?
Neal : Si, mais elle est pas à Storybrooke. Elle est au Pays Imaginaire.
Regina : On n'est pas obligés de procéder de cette façon. Je peux réparer le navire. Mes pouvoirs magiques sont suffisamment puissants pour cela. On pourra mettre le plan de Crochet à exécution.
Emma : Une attaque surprise ? Soyons pas naïfs. Mais votre magie va bientôt nous servir, parce que Peter Pan sait déjà qu'on est là. Alors ça ne sert plus à rien de se précipiter. Gold avait raison. Cette île ne se dévoile que si on y croit. Et on était tous bien trop occupés à s'étriper pour vraiment croire à quoi que ce soit. (soupire) Ça vaut aussi pour moi. J'prétends pas avoir fait mieux que les autres. Mais c'est le moment pour commencer à croire. Pas en la magie, mais en chacun d'entre nous.
Regina : (incrédule) Vous voulez qu'on devienne amis ? Après tout ce qu'on s'est infligés les uns aux autres ?
Emma : Non j'ai pas dit ça. Je sais qu'entre nous il y a des tensions, voire de la haine.
Crochet : C'est faux, il arrive même que vous me plaisiez, du moins quand vous ne hurlez pas.
Emma : On n'a pas besoin de devenir amis. Mais il y a qu'un seul moyen de retrouver Henry et c'est de faire l'effort de coopérer.
David : Quoi ? Avec elle et avec ce type ? Non, je ne suis pas d'accord. On doit faire les choses dans les règles.
Emma : Non, pas forcément. Tout ce qui compte c'est qu'on réussisse. Et c'est pour ça qu'il va falloir qu'on assume ce qu'on est - un héros, une méchante ou bien un pirate. Il y a pas de bien ou de mal. On aura besoin des compétences de chacun, qu'on les approuve ou pas.
Regina : Et vous, c'est quoi votre compétence, Sauveuse ?
Emma : Je suis une mère. Et je suis la meneuse de ce groupe. Alors soit vous m'aider à récupérer mon fils, soit vous vous écartez de mon chemin. (Elle sort son épée et tout le monde la suit. Le garçon et Henry sont vus voler dans les airs. Lorsque la poussière de fée s'estompe, le garçon pointe le sol, suggérant qu'ils devraient atterrir. Ils tombent ensuite au sol et se lèvent.)
Henry : Tu vois ? Il suffit d'y croire, et tout est possible.
Garçon : Si tu savais à quel point c'est vrai, Henry.
Henry : Comment… Comment tu peux savoir que je m'appelle Henry ? Je te l'ai jamais dit.
Garçon : Disons que c'est une devinette. Une énigme que tu dois résoudre.
Henry : Tu m'as menti. Tu es un Enfant Perdu. Tu travailles pour Peter.
Garçon : Pas tout à fait. En fait, je suis Peter Pan.
Henry : Mais t'as dit à Greg et Tamara que la magie était maléfique, et que tu leur montrerais comment la détruire. Pourquoi ?
Peter Pan : Parce que j'avais besoin de leur aide. Et c'est tellement plus facile d'inciter une personne à haïr la magie qu'à y croire.
Henry : Pourquoi tu m'as fait venir ici ?
Peter Pan : Ça fait longtemps maintenant que je suis à la recherche de quelque chose d'essentiel, quelque chose de plus insaisissable que le plus grand de tous les mystères.
Henry : Quoi ?
Peter Pan : Le cœur du plus pur des croyants. Quand tu t'es emparé de la poudre de fée, et que tu as sauté de la falaise, (cogne sur un arbre.) tu as confirmé mes soupçons. C'est toi l'heureux propriétaire de ce cœur exceptionnel. Et maintenant ? Ton cœur, et toi, vous m'appartenez. (sort un couteau.) Venez tous me rejoindre ! (Les Enfants Perdus entourent Henry.) On va jouer !