Wiki Once Upon a Time
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Plume WIKI Cette page est la transcription de l'épisode "Le Grand Méchant Loup". Plume WIKI
N'hésitez pas à la compléter ou à corriger la moindre erreur.
Once Upon a Time couverture livre de contes

SCÈNE : Storybrooke. Présent. David est assis au bureau du shérif. Emma apporte à David une tasse de café.

David : Je te remercie. J'espère que Kathryn est bien au chaud, quelle est pas dehors avec ce temps.
Emma : David. Je crois que tu devrais commencer à plus t'inquiéter pour toi. Ton épouse a disparue et tu es amoureux d'une autre femme. Et il y a… Cet appel qu'on explique pas.
David : Oui, je sais, je sais… Je, je… Je comprends pas pourquoi il y a cet appel sur la liste. Je te jure, j'ai rien fait à ma femme.
Emma : Je repère assez bien les menteurs et en général, ils s'y prennent mieux que toi. Rentre chez toi.
David : Quoi… Je peux y aller ?
Emma : On ne sait même pas pour l'instant si c'est un crime. Allez, va te reposer.
David : Merci. (David sort de la pièce)
Emma : Et tu devrais peut-être te trouver… Un avocat.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Ruby flirte avec August au Café Granny. Il est assis à une table.

Ruby : Non, c'est pas vrai. T'es resté tout une année sans avoir de chez toi ?
August : Oh ! On s'y fait ! Et puis j'avais ma moto alors quand je voyais qu'un endroit me plaisait pas… (Granny appelle Ruby, elle l'ignore)
Granny : Ruby ?
Ruby : Moi, j'ai jamais mis les pieds hors de Storybrooke… Et quel pays tu as préféré ?
August : Le Népal. Les gens sont super et ils ont des temples magnifiques pour prier qui sont creusés dans la montagne et qui sont envahis par les lémuriens.
Ruby : C'est quoi un lémurien ?
Granny : Ruby !
Ruby : C'est bon ! Une seconde !
August : C'est comme un petit singe, tu vois ? Et ils ont de grands yeux quo reflètent la lumière alors la nuit ça leur fait le regard qui luit.
Granny : Ruby ! Arrête de fricoter et viens ici !


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Peter frappe à la porte de la chaumière de Scarlett et sa grand-mère. Scarlett imite la voix de sa grand-mère.

Scarlett : Qui est là ?
Peter : Laisse-moi entrer.
Scarlett : Je ne suis qu'une pauvre et vieille veuve, ne me faîtes pas de mal.
Peter : Laisse-moi entrer ou je…
Scarlett : Oui ?
Peter : Ou je vais souffler, souffler encore et ta maison va… (Scarlett ouvre les volets)
Scarlett : Tu vas souffler et souffler ?
Peter : Ouais, c'est tout ce qui m'est venu à l'esprit.
Scarlett : Oh ! Tu croyais donc détruire la maison rien qu'avec ton souffle ? (Scarlett sent l'haleine de Peter) Oui ça aurait pu marcher.
Peter : Oh, ho ho !
Scarlett : Chut ! Mère-Grand est dans l'autre pièce. Tu sais qu'elle n'aime pas que j'ouvre les volets.
Peter : Dis plutôt qu'elle ne m'aime pas.
Scarlett : Oh, tu avais compris…
Peter : Il faut que tu la quittes.
Scarlett : Il faut que je parte ailleurs, n'importe où.
Peter : Un apprenti forgeron trouve du travail partout.
Scarlett : Tu quitterais tous ceux qui te sont chers ? Tu ferais ça pour moi ?
Peter : Oui, je suis prêt à tout.
Scarlett : Prends garde à toi, tu es en train de perdre ton air de grand méchant loup.
Peter : Allez, viens, s'il-te-plait…
Scarlett : Il fait déjà nuit, elle ne voudra pas. (La Veuve Lucas appelle Scarlett. Elle essaie de rentrer dans la maison mais Peter la retient)
Veuve Lucas : Scarlett ! Qu'est ce que tu fais ? Où es-tu ?
Scarlett : Arrête ! Lâche-moi !
Peter : Non ! Donne-moi un gage. Embrasse-moi.
Veuve Lucas : Scarlett vient ici tout de suite ! (Scarlett embrasse Peter et referme les volets. Peter s'en va. Scarlett entre dans la pièce principale de la maison. Granny parle avec un groupe de personnes à la porte)
Scarlett : Qui a-t-il ?
Veuve Lucas : Rien. Ça ne te concerne pas. Ce n'est qu'une bande d'idiots qui veut se faire tuer pour quelques malheureux moutons.
Un homme : Le loup en a tuer une douzaine la nuit dernière.
Scarlett : Alors tu m'as fait venir ici pourquoi ? Tu voulais me… M'avoir à l'œil ?
Un homme : Bonsoir Scarlett. Nous formons une équipe de chasseurs.
Scarlett : Vous allez chasser le loup ? Je veux y aller s'il-te-plait ! Je ne crains rien si on est nombreux.
Veuve Lucas : Ne soit pas ridicule ! Tu restes ici et surtout tu gardes ta cape. Tu sais bien que les loups n'aiment pas le rouge.
Scarlett : Ils ne portent pas de rouge.
Veuve Lucas : Ils ont bien tort ! Il ne reste au loup plus que deux nuits de chasse, alors laissez-le prendre quelques moutons et rentrer tous chez vous !
Veuve Lucas : Ferme la porte.
Scarlett : J'espère qu'ils tueront le loup ! On pourra enfin revivre !
Veuve Lucas : Dis plutôt que tu veux courir les bois avec l'autre bon à rien.
Scarlett : Peter n'est pas un bon à rien ! Il travaille dur et il a des projets.
Veuve Lucas : Oh ça mais j'en suis certaine. Ça suffit maintenant, tu sais quoi faire ! (Veuve Lucas et Scarlett ferment toutes les portes et les fenêtres de la maison) Allez ! Va te coucher ma fille !
Scarlett : Oui Mère-Grand.
Veuve Lucas : Ce garçon a intérêt à ne pas revenir trainer ici demain. Et garde ton capuchon !
Scarlett : Oui Mère-Grand. (Scarlett va dans sa chambre et la Veuve Lucas reste assise avec son arbalète dans la pièce principale de la maison)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Ruby et Granny ont une discussion au comptoir du restaurant.

Ruby : J'arrive pas à croire que t'ai fait ça ! C'est humiliant !
Granny : Je veux que tu commences à travailler le samedi soir.
Ruby : Sûrement pas ! On avait un accord pour le samedi soir.
Granny : Je veux que tu apprennes à tenir les comptes et à faire l'approvisionnement. Ça marche bien en ce moment et plus d'argent rentre et plus y a de paperasse à faire.
Ruby : Ouais, ça n'a pas l'air très excitant.
Granny : Il faut pourtant le faire !
Ruby : Tu cherches à me punir parce que je lui ai parlé ?
Granny : Si je veux te punir, j'ai de meilleures raisons, d'abord tu étais en retard. Autre excellente raison, chérie, tu t'habilles comme une drag queen un jour de carnaval.
Ruby : Et toi tu t'habilles comme Norman Bates quand il s'habille comme sa pauvre maman !
Granny : Ruby, tu es une adulte maintenant, tu ne peux pas continuer à te conduire comme une enfant !
Ruby : Tu veux que je marche sur tes pas jusqu'à ce que je devienne exactement comme toi ? Mais… Moi, je suis pas encore un vieux fossile… Je voudrais vivre des aventures… Aller voir les lémuriens !
Granny : Tant que tu travailleras ici, tu devras écouter ce que je dis !
Ruby : C'est pas moi qui l'ai voulu !
Granny : Alors qu'est-ce qui te retiens ?
Ruby : Rien du tout ! Si c'est ça je m'en vais ! (Ruby arrache son tablier et sort du restaurant)


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Scarlett sort de sa chambre et va retrouver sa grand-mère.

Scarlett : Est-ce que tu as dormi un peu cette nuit ?
Veuve Lucas : Oh, Je ferai la sieste avec les trolls quand je serai dans l'au-delà. Je vais ouvrir les volets. On va voir si le loup n'a pas attaquer nos poules.
Scarlett : Oui Mère-Grand.
Veuve Lucas : Mets ton capuchon !


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Scarlett entre dans le poulailler. Elle ramasse les œufs. Au moment de partir elle entend un bruit. Blanche-Neige sort de sa cachette, elle tient deux œufs.

Blanche-Neige : Pardon. Je vais m'en aller.
Scarlett : Tu es en train de voler nos œufs ?
Blanche-Neige : Non ! Juste deux.
Scarlett : Hé ! Hé ! Garde-les. Ça fait rien.
Blanche-Neige : Merci. Je me suis réfugiée là parce que la nuit dernière il y avait une bête dans la forêt. Je l'ai entendue… Je l'ai entendue qui hurlait et il faisait si froid.
Scarlett : Allez, ne t'inquiète pas… Viens avec moi. Tout le monde m'appelle Scarlett.
Blanche-Neige : Et moi… C'est Flocon.
Scarlett : C'est ça ton nom ? C'est vrai ?
Blanche-Neige : Non. Quelqu'un me pourchasse alors je préfère ne pas…
Scarlett : Oui. Tu dois voir si tu peux me faire confiance. Je comprends tu sais, je veux juste un nom pour m'adresser à toi.
Blanche-Neige : Oh… Margaret… Non, non… Mary. Mary
Scarlett : D'accord, alors va pour Mary… Tu viens Mary. (Blanche-Neige pose les œufs dans le panier de Scarlett puis la suit)


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Blanche-Neige et Scarlett se dirigent vers le puits.

Scarlett : Je dois prendre de l'eau au puits avant de rentrer. J'en ai pour un instant.
Blanche-Neige : C'était quoi les hurlements de cette nuit ?
Scarlett : Un loup qui tue sans merci. Il est en chasse en ce moment. Il est aussi grand qu'un poney mais beaucoup plus sanguinaire. Il ait régulièrement des dégâts par ici. Tue le bétail… (Scarlett prend la corde du puits mais n'arrive pas à remonter le seau) Oh ! Attends ! Parfois, elle se coince… Tu peux m'aider ? (Blanche-Neige tire sur la corde. Elle remarque quelque chose, elle est choquée. Scarlett l'appelle)
Viens voir Mary. Viens voir l'eau. (L'eau dans le seau est rouge) Mary ? Tu m'entends ? Mary ? (Scarlett lâche le seau et rejoint Blanche-Neige qui regarde tout un tas de corps ensanglantés sur la neige)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Emma marche dans les rues de Storybrooke. Mary Margaret court à sa rencontre.

Mary Margaret : Il va bien ? David, ça va ?
Emma : Oh oui, il est un peu secouer, mais ça va. Je l'ai renvoyé chez lui.
Mary Margaret : Et Kathryn s'est manifestée ?
Emma : Aucune nouvelle.
Mary Margaret : Tu as redemandé à Boston ?
Emma : Elle n'est pas là-bas, Mary Margaret.
Mary Margaret : Alors on n'a aucune idée de ce qui a pu lui arriver.
Emma : Ce qu'on sait, c'est qu'elle a découvert la vérité pour vous deux, qu'elle t'a donné une gifle bien mérité et que peu après elle a disparue.
Mary Margaret : Bien mérité ? C'est vraiment ce que tu penses ?
Emma : Non. C'est pas ce que je pense mais c'est ce que tous les autres vont se dire. Vous allez être les coupables de service jusqu'à ce qu'on sache la vérité.
Mary Margaret : Tu veux dire que David… D'après toi les gens vont penser qu'il… Que pour être avec moi…
Emma : Certains penseront. Et il ne fait rien pour arranger ses affaires. Alors dis-le si tu as une idée de son emploi du temps ce soir-là.
Mary Margaret : Il n'était pas avec moi. C'est vraiment fini nous deux. (Emma et Mary Margaret se dirigent vers Ruby qui est en grande conversation avec le Dr Whale)
Ruby : Non merci, j'ai pas besoin d'être raccompagnée.
Dr Whale : Pourtant avec ce froid…
Ruby : Merci, ça va aller.
Dr Whale : Laisse-moi au moins porter ta valise. Tu vas où ?
Emma : Docteur Whale ?
Dr Whale : Mary Margaret. Emma. Euh… Bonsoir.
Mary Margaret : Salut.
Dr Whale : Je disais au revoir à Ruby et, je vais rentrer.
Emma : Mouais… Excellente idée.
Dr Whale : Euh… Ouais. (Il part)
Mary Margaret : Il t'embêtait ou quoi ?
Ruby : Le jour où j'arriverais plus à gérer un gros lourd faudra que je quitte la ville et c'est ce que je fais d'ailleurs.
Emma : Tu t'en vas ?
Ruby : Euh. Je me suis pris la tête avec Granny. J'ai rendu mon tablier.
Mary Margaret : T'as lâché ton travail ? Où est-ce que tu vas ?
Ruby : Oh… Ça j'en sais rien encore… Mais je m'en vais.
Emma : Mouais… Enfin vu qu'il y a pas de gare routière, tu vas attendre longtemps. Vaut mieux que tu choisisses d'abord ta destination.
Mary Margaret : Hé. Si tu sais pas où aller le temps de t'organiser, tu sais, tu peux rester chez nous.
Emma : Oui… Oui, bien sûr si tu veux, tu peux rester quelques jours.
Mary Margaret : Allez, viens !


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Les villageois font une réunion à la taverne. Le Maire Tomkins se tient devant le groupe.

Maire Tomkins : Il y a une chose que je sais. La nuit dernière s'est produit le dernier des massacres. (Tout le monde approuve) Si j'étais resté quelques instants de plus avec les autres chasseurs je serais mort, moi aussi. (Scarlett et la Veuve Lucas entrent) Je me dis que si j'étais revenu sur mes pas, peut-être que je l'aurais pris sur le fait et peut-être que j'aurais pu abattre cette créature.
Veuve Lucas : Ça j'en doute fort.
Maire Tomkins : Bonjour veuve Lucas.
Veuve Lucas : Cette créature est bien plus puissante que vous ne l'imaginer. Vous n'avez aucune chance contre elle. Restez chez vous ! Gardez vos enfants à l'abri et laissez-lui votre bétail.
Maire Tomkins : Vous avez déjà dit tout ça !
Veuve Lucas : Et je vous ai pas raconté comment je l'ai su. Il y a presque soixante ans, je n'étais qu'une enfant, j'avais six frères ainés solides comme des chaînes. Tous les six sont revenus entiers de la seconde guerre contre les ogres. Mon père lui était encore plus fort qu'eux. Une des nuits où chassait le loup, il décida de sortir pour le tuer, c'était pas le même loup bien entendu mais il était tout aussi féroce. Lui et mes frères sortirent pour me protéger. A cette heure-là, j'aurais du dormir mais j'ai grimpé sur le toit de chaume et je me suis allongé pour regarder. A eux sept, ils avaient encerclé l'horrible bête, elle était bloquée, leurs lances pointées sur elle. C'est là qu'elle a commencé, elle a attaqué, elle ne sautait pas sur eux, elle s'en prenait aux lances, elle les attrapait et les brisait entre ses dents. Ils la frappaient avec leurs hampes brisées, mais ça ne lui faisait rien. Elle les égorgea tous si vite qu'ils eurent même pas le temps de crier… Ni de prier… Ni de dire adieu. Quand mon père fut mort à son tour, j'ai glissé, je suis tombée du toit. J'ai atterri dans une mare de sang, juste devant le loup, j'ai senti son souffle sur mon visage, j'ai senti ses mâchoires brûlantes attraper mon bras et d'un coup, il m'a relâché. (La Veuve Lucas montre la cicatrice qu'elle a sur le bras à l'assemblée) Là, il m'a regardé avec ses yeux qui disparaissent tellement ils étaient noirs et il s'en est allé. Vous avez déjà vu un animal sauvage vous tourner le dos et s'éloigner comme si vous n'existiez pas ? Si votre loup est comme celui-ci, vous n'avez aucune chance de le vaincre. Il a déjà gagné simplement parce qu'il existe dans notre monde. On ne peut pas le tuer, il faut se cacher.


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Blanche-Neige et Scarlett sont dans la chaumière, elles discutent.

Blanche-Neige : Dis dont ta grand-mère a un sacré caractère.
Scarlett : Oui, elle est comme ça. Je me sens comme un rat pris au piège.
Blanche-Neige : Ce piège t'empêche-t-il d'être avec… Une certaine personne ?
Scarlett : Comment tu l'as deviné ?
Blanche-Neige : Oh, j'ai vu des petits échanges de regard pendant le conseil et je suis désolée mais ce n'était pas du tout discret.
Scarlett : Oui… C'est Peter. Nous sommes amis depuis notre enfance. Mais… Ces derniers temps, ce n'est plus pareil… Disons que cela prend un tour différent.
Blanche-Neige : C'est sûrement très agréable.
Scarlett : Tu as un amoureux ?
Blanche-Neige : Oh… Non. Et je ne suis pas sûre d'en avoir un jour. Tu as de la chance.
Scarlett : C'est vrai je sais. On s'est dit qu'on allait partir d'ici tous les deux. Mais c'est tout juste si je peux l'entre apercevoir. A cause du loup, Mère-Grand ne veut plus que je sorte seule. Tu as bien vu ce qu'il peut faire. Parfois, je me demande si elle a raison.
Blanche-Neige : Oh… Elle a raison d'avoir peur du loup bien sûr. Mais elle a tord de l'utiliser pour t'empêcher d'aimer.
Scarlett : Tu crois que c'est ce qu'elle fait ? Alors allons-y tuons le loup !
Blanche-Neige : Oh… Tu es sérieuse ?
Scarlett : Nous serons des héroïnes.
Blanche-Neige : Des chasseurs aguerris ont pris le risque et ont été massacrés.
Scarlett : Mais ils y allaient la nuit, quand il a l'avantage. Si on y va maintenant, on le trouvera dans sa tanière et on le tuera dans son sommeil. Allez ! Viens.
Blanche-Neige : Oh non, Je ne suis pas sûre.
Scarlett : En tout cas, moi j'y vais. Avec ou sans toi. Et puis tu as raison… Elle ne pourra pas me retenir éternellement.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Mary Margaret se gare devant de les limites de la ville. Elle sort de sa voiture et s'aventure dans les bois. Elle entend un bruit, elle a peur puis voit David.

Mary Margaret : Oh ! C'est toi. Ça va ? Tu cherches aussi Kathryn ?
David : Oui je cherche.
Mary Margaret : Elle sait que tu lui as rien fait. Je te parle d'Emma. Quand quelqu'un ment, elle le devine tout de suite… Elle n'a aucun doute, elle te croit. Et moi, je vais t'aider, je dirai à tous que c'est impossible. Je suis sûre qu'elle va finir par réapparaître. D'ailleurs, c'est pour ça qu'on est là.
David : Je cherche. (Mary Margaret remarque que David est dans un état second)
Mary Margaret : David ? (Il repart dans la forêt) David ? David !


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Blanche-Neige et Scarlett cherchent la trace du loup dans la forêt.

Blanche-Neige : Tu as vu ça ?
Scarlett : C'est la trace d'un chien, les empreintes sont trop petites. Ne cherche pas là où il y a des congères, ça couvre les traces.
Blanche-Neige : Là, regarde.
Scarlett : Ça, c'est un petit lapin. Les empreintes qu'on cherche sont vraiment différentes. Cela fait comme une patte de chien, mais en beaucoup plus gros, au moins huit pouces avec de longues griffes.
Blanche-Neige : Comme celle-ci ?
Scarlett : Oui… Et celle-là aussi. Oh ! Cette bête est énorme.
Blanche-Neige : Elle n'a fait qu'un seul bon. Entre ici et là-bas.
Scarlett : Tu viens, le traces passent à travers le bosquet et remontent vers la colline.
Blanche-Neige : Tu as un vrai don.
Scarlett : Quand je veux quelque chose, c'est comme si j'étais en chasse.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Ruby et Henry sont au bureau du shérif. Ils cherchent un nouveau travail pour Ruby. Le téléphone sonne.

Henry : Coursier à vélo, ça te dit ?
Ruby : Coursier à vélo ?
Henry : Tu livres les gens et tu as un vélo avec un petit panier.
Ruby : Non. Je suis pas franchement douée pour le vélo.
Henry : Ou alors… Et si tu faisais les livraisons avec ton panier mais à pied.
Ruby : Je suis pas sûre que se soit un vrai travail. (Le téléphone sonne encore) Pourquoi il sonne comme ça ?
Henry : Quand ce n'est pas le numéro d'urgence, le répondeur prend l'appel si Emma n'est pas là. (Le téléphone sonne encore, Ruby répond)
Ruby : Bureau du shérif, je vous écoute. Mmhmm. Je lui dirais de vous rappeler. De rien, merci à vous. (Elle répond à l'appel suivant)
Ruby : Bureau du shérif. Oh Mme Ginger. Euh, non, ce n'est pas un rôdeur, c'est le chien d'Archie, Pongo. Donnez-lui une gaufrette et il vous laissera tranquille. Vous voulez toujours parler à Emma ? Bien, c'est normal. (Elle raccroche pendant qu'Emma pose ses affaires et s'avance vers eux)
Emma : Comment ça va, vous deux ?
Ruby : Ça va, sauf que je suis bonne à rien.
Emma : Je pense que tu exagères. Je t'ai entendue au téléphone, c'était très bien.
Ruby : Ouais, ça sert à rien.
Emma : Non ! C'est un boulot… J'aurais de quoi te payer dans mon budget si tu me donnes un coup de main ici.
Ruby : Oh oui ! Merci. D'accord ! Alors, je peux faire le standard et répondre à certaines demandes et tu veux que je fasse autre chose ? Trier tous les dossiers, faire du rangement ? S'il-te-plait, je veux être utile.
Emma : Euh… Je suis un peux débordée avec l'affaire de Kathryn et si tu pouvais aller nous prendre à déjeuner, je dirais pas non à un cheeseburger.
Ruby : Tout de suite. Tu veux un truc ?
Henry : Une part de tarte, deux cookies au chocolat et un hot dog.
Emma : Et il a mangé à l'école. (Ruby sort, Mary Margaret entre)
Ruby : Tu veux manger Mary Margaret ? Je vais chercher à déjeuner.
Mary Margaret : Euh… Non, j'ai pas faim merci. (Emma se dirige vers Mary Margaret) David est dans la forêt. Il n'a pas l'air d'aller bien, il m'a regardé sans me voir, on aurait dit que… On aurait dit qu'il n'était pas lui-même.


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Blanche-Neige et Scarlett traquent le loup dans la forêt.

Blanche-Neige : Regarde, encore une trace.
Scarlett : Oui… Et là. (Scarlett remarque que les pattes du loup de transforment en traces de bottes)
Blanche-Neige : Quoi ?
Scarlett : Cette empreinte, on dirait qu'elle est à moitié loup, à moitié botte, t'as vu ça ?
Blanche-Neige : Les loups ne portent pas de bottes.
Scarlett : Non. Ça se saurait.
Blanche-Neige : Et ensuite se sont des empreintes d'être humain.
Scarlett : Peut-être qu'il est à la fois, un homme et un loup ?
Blanche-Neige : Arrête, comment un monstre pareil peut-il exister ? (Elles continuent à suivre les traces)
Scarlett : Réfléchissons.
Blanche-Neige : Oui.
Scarlett : Le loup sévit une fois par mois, quand c'est la pleine lune. Un jour, j'ai entendu une histoire sur une créature.
Blanche-Neige : Attends ! Nous sommes tout près de ta maison, non ? (Elles arrivent à la chaumière) Qui est venu à ta fenêtre ? C'est Peter ? Scarlett, est-ce que Peter est venu à ta fenêtre ?
Scarlett : Oui, hier soir… Avant la tuerie. Et il n'a pas rejoint les autres pour chasser le loup.
Blanche-Neige : Il ne les a pas tués… Je suis sûre qu'il…
Scarlett : Peter, non… Mais quand le loup prend le dessus.
Blanche-Neige : Ils refont une battue ce soir, ça va recommencer.
Scarlett : Ils vont l'abattre… Ou c'est lui qui les tuera peut-être.
Blanche-Neige : Non, cela peut finir autrement.
Scarlett : Que pouvons-nous faire ?
Blanche-Neige : Tu dois lui parler. Tu dois tout lui dire s'il ne le sait pas. Tu peux l'en empêcher ! S'il y a quelqu'un qu'il écoutera et qu'il croira, c'est toi !
Scarlett : Tu crois que je peux le sauver ?
Blanche-Neige : Je crois que tu peux le sauver lui et tous les autres.
Scarlett : Il va bientôt faire nuit. Si on ne rentre pas, Mère-Grand va être folle d'inquiétude. Elle va nous chercher. Mary, il va arriver malheur.
Blanche-Neige : Alors, fait quelque chose !
Scarlett : Tu as raison, je dois essayer.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Ruby entre chez Granny's Diner. Elle se dirige vers sa grand-mère.

Ruby : Salut, deux cheeseburgers. Maintenant, je travaille au bureau du shérif.
Granny : Ah.
Ruby : Je suis sa… Son adjointe, en quelque sorte. À croire que parfois le destin fait bien les choses.
Granny : Je ne sais pas… En attendant tu continues à servir à manger.
Ruby : En plus de bien autre chose.
Granny : Ta commande est en route.
Ruby : Ouais.
Granny : Tony est obligé de déballer tout seul les tranches de fromage.
Ruby : Je travaille sur des enquêtes.
Granny : Ça ne m'étonne pas… Enfin, j'espère que tu as trouvé ce que tu voulais.
Ruby : J'ai trouvé, merci.


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Peter et Scarlett sont assis dans la forêt près d'un feu.

Peter : Tu pense que c'est moi l'homme loup ? Mais, tu me connais.
Scarlett : Je sais que ce n'est pas vraiment toi. Mais il utilise ton corps comme il l'entend.
Peter : Sans que je le sache. Je devrais me réveiller des les bois ? Pourquoi je ne me souviens de rien ?
Scarlett : Je n'en sais rien. Il t'empêche peut-être de t'en souvenir.
Peter : Mais alors… Ces hommes… Cette nuit… Je les ai tués.
Scarlett : Oublie le passé. Tourne-toi vers l'avenir. On va pouvoir s'en aller maintenant. On va pouvoir vivre. Tout ce que nous devons faire, c'est t'attacher quand la lune est pleine et je sais où trouver les cordes.
Peter : Non. Pas de corde. (Peter prend des chaînes dans son sac)
Scarlett : Des chaînes ?
Peter : Juste au cas où. Au cas où tu aurais raison. Je vais te montrer comment me les mettre. Ensuite, tu me laisseras, tu partiras.
Scarlett : Non ! Je vais rester avec toi. Je resterai avec toi toute la nuit. Et toutes les nuits à venir.
Peter : Tu… Tu le ferais vraiment ?
Scarlett : Je suis prête à tout pour toi.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Henry range son livre de contes dans un des tiroirs d'un bureau du bureau du shérif.

Emma : On y va Henry ? Je veux pas te jeter dehors mais il faut que j'aille voir si David n'a pas d'ennuis.
Henry : C'est bon. Moi, il faut que j'aille retrouver ma mère. (Henry ferme à clé le tiroir et rend ses clés à Emma) Tiens !
Emma : Merci.
Henry : Tu sais, tu pourrais laissez Ruby t'aider plus, en fait c'est le Petit Chaperon Rouge.
Emma : Il est où son panier ? Elle a pas vraiment l'air d'une dure à cuire.
Henry : Évidemment, vu qu'elle a oublié qu'elle était cool et tout ce qu'elle était capable de faire. Mais c'est la vérité. (Ruby revient au bureau avec la nourriture) Salut Ruby.
Ruby : Salut Henry. Tiens, j'ai ton déjeuner.
Emma : Ah ! Chouette ! Ça va ?
Ruby : Ben, c'est ce que je me demande. Enfin, pour l'instant ce que je fais, c'est pas nouveau, alors ouais.
Emma : Okay. Je vais donc remballer tout ça parce qu'on va manger dans la voiture. Je dois rechercher quelqu'un dans la forêt et j'ai besoin de toi.
Ruby : Mouais ! Je vais me planter, j'en suis sûre. Peut-être que se sera avec talent, mais.
Emma : Je suis sûre que non. Tu peux y arriver.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Emma et Ruby cherchent David dans la forêt.

Ruby : Cette forêt est immense, comment veux-tu qu'on retrouve ton gars ?
Emma : Chut ! Tais-toi ! Peut-être qu'on l'entendra.
Ruby : C'est immense.
Emma : On suit le sentier parce qu'il y a des empreintes de pas alors tu t'éloignes pas !
Ruby : J'aurais même pas du venir, tu vas perdre ton temps à cause de moi. (Ruby stoppe net sa progression. Emma la percute dans le dos) Attends ! Je l'ai entendu.
Emma : C'est vrai ?
Ruby : Oui, je te jure. C'est lui… Ou bien autre chose. Je sais où il est, pas toi ?
Emma : Euh, non. (Ruby court vers David) Qu'est ce que tu fais ?
Ruby : Il est par-là. (Emma la suit)
Emma : Ruby ! Ruby ? (Emma rejoint Ruby qui a trouvé David) David ? David ! Allez ! Réveille-toi ! Réveille-toi ! David, tu m'entends ? (David se réveille)
David : Emma ? Quoi ? Ruby ?
Emma : Tu te rappelles où tu es ?
David : Non… Où je suis ? J'étais… J'étais dans ton bureau. C'est toi qui m'as amené ?
Emma : Tu te souviens pas de ce que tu as fais après avoir quitté mon bureau hier soir ?
David : Non. Je me souviens de rien.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Emma et David sont à l'hôpital. Le Dr Whale leur donne son diagnostique.

Dr Whale : Il a quelques contusions, des égratignures et il est un peu déshydraté. Rien de grave.
Emma : Et la coupure qu'il a à la tête ?
Dr Whale : C'est une coupure superficielle. Le docteur Hopper pourrait faire une évaluation de son état psychique, mais à mon avis cette absence est du même type que celle qu'on a observé quand il s'est réveillé de son coma, accomplir certains gestes, se déplacer sans pouvoir s'en souvenir.
Emma : On trouvera ce qui s'est passé.
David : C'est tellement étrange. J'arrive pas à croire que je sois comme ça.
Emma : De quel geste serait-il capable au court d'une crise ? On sait par exemple qu'il a parlé à une personne.
Dr Whale : On a observé des gens dans un état similaire, même sous somnifère qui accomplissaient des gestes très variés. Cuisiner, parler, conduire leur voiture…
David : Tu veux savoir si j'ai passé ce coup de fil. Ou bien… Tu veux savoir si j'ai pu la kidnapper ? La tuer ? Dr Whale : On reste calme, d'accord ?
Emma : Personne ne dit que tu as fait quelque chose de mal, David.
David : Non, mais ça expliquerait pourquoi je ne donnais pas l'impression de mentir. Je me souvenais de rien. (Regina entre dans la pièce)
Regina : Arrêtez de parler David ! Qu'est ce que vous faîtes là ? Pourquoi n'est-il pas accompagné d'un avocat ? Lui avez-vous au moins lu ses droits ?
Emma : Non, parce que je ne l'ai pas arrêté. On ne fait que discuter.
Regina : Ah oui. Vous discutez.
Emma : Pourquoi vous êtes la ?
Dr Whale : Madame Mills est toujours de contact de Monsieur Nolan en cas de nécessité.
Emma : Comment ça ? Vous vous moqué de moi ?
David : Oui, je croyais que ça avait été changé, que c'était Kathryn ?
Regina : Oui mais pour l'instant Kathryn n'est pas joignable. Il me semble que vous perdez du temps d'ailleurs. Arrêtez de soupçonner les gens à tord et à travers et retrouvez-là !
Emma : Si je dois fouiller tout le Maine, ça va être long.
Regina : Ça y est, vous avez fouillé cette pièce. Je vous suggère d'étendre vos recherches. (Emma s'en va)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Ruby décroche le téléphone au bureau du shérif.

Ruby : Allô ? Assistante du shérif, en quoi puis-je vous…
Emma : Arrête ! Ça va, c'est moi. Alors voilà, la dernière fois que David a fait du somnambulisme, il est allé jusqu'au pont à péage. Tu sais où c'est ? C'est une intuition mais je veux que tu prennes ma voiture et que tu voies s'il y est allé.
Ruby : Oh attends ! Je vais envoyer quelqu'un d'autre, d'accord ?
Emma : Ruby, t'as été géniale dans la forêt. Je sais toujours pas comment tu l'as trouvé, tu vas y arriver.
Ruby : Ça j'en doute, tu vois.
Emma : Écoute, il va bientôt faire nuit. David va repartir de l'hôpital, on doit y être les premières, on n'a pas le temps d'en discuter pendant des heures. Alors, tu y vas ou non ?


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Ruby conduit la voiture d'Emma jusqu'au pont. Elle sort de la voiture, elle est au téléphone avec Emma.

Ruby : Je sais même pas ce que je dois chercher.
Emma : Regarde si quelque chose sort de l'ordinaire, si quelque chose ne colle pas avec l'endroit. (Ruby s'avance près de la rivière)
Ruby : Et si… Et si je trouve quelque chose ?
Emma : Tu n'as qu'à suivre ton instinct. (Ruby pose de téléphone. Il y a une planche sur la berge, elle l'a soulève, prend une branche et commence à creuser. Elle bute sur une boîte à bijoux)
Ruby : Tu pourrais me donner rien qu'un petit indice sur ce que je dois chercher ?
Emma : Quelque chose qui appartient à Kathryn. (Ruby sort la boîte à bijoux de la terre) Alors. T'as trouvé quelque chose ? Dis-moi ce qui se passe. (Ruby ouvre la boîte et elle se met à crier) Ruby ? Ruby ?


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Blanche-Neige est allongée sur le lit de Scarlett, elle porte sa cape rouge. La Veuve Lucas entre dans la pièce.

Veuve Lucas : Où est Mary ? Réveille-toi, il faut qu'on barricade la porte. Si Mary ne rentre pas maintenant, elle devra se débrouiller toute seule. (Elle retourne Blanche-Neige) Oh !
Blanche-Neige : Elle ne court aucun danger.
Veuve Lucas : Qu'est-ce que vous avez fait ?
Blanche-Neige : Rien, rien. Ça va aller, elle ne craint rien.
Veuve Lucas : Où est-elle ?
Blanche-Neige : Elle… Elle est avec Peter. Je sais que vous ne l'aimez pas mais là, c'est sans importance.
Veuve Lucas : Tu n'es qu'une idiote, une écervelée ridicule.
Blanche-Neige : Non. Vous dîtes ça… Vous ne comprenez pas. Peter est… C'est difficile à accepter, c'est… Ayez confiance en moi. Le loup, c'est lui.
Veuve Lucas : Quoi, tu penses que Peter est le loup ?
Blanche-Neige : Oui. Cette terrible créature est à moitié humaine. Mais rassurez-vous, il est bien attaché, il ne pourra pas lui faire de mal.
Veuve Lucas : Il est attaché ? Oh ! Pauvre garçon !


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Peter est enchaîné dans la forêt. Le loup le menace.

Peter : Scarlett ! Non ! Attend ! C'est moi ! Attends, je t'en prie ! Non ! (Scarlett qui s'est transformée en loup s'approche de lui) Non ! Non ! C'est moi ! Je t'en prie ! Non ! (Le loup lui saute dessus)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Au bureau du shérif, Emma et Ruby regardent ce qu'il y a dans la boîte à bijoux.

Ruby : C'est… Est-ce que c'est bien ce que je crois ?
Emma : Ouais.
Ruby : C'est trop dur. (Ruby se retourne. Emma ferme la boîte)
Emma : Ça va ?
Ruby : Je suis quoi au juste, moi ?
Emma : Ça va aller maintenant. On va découvrir ce qui s'est passé. Ruby, tu as été géniale.
Ruby : Trouver ça… C'est génial ?
Emma : Ouais. C'est incroyable. Tu retrouves David et ensuite, tu retrouves ça. Tu te demandes peut-être qui tu es mais tu as de sacrées ressources. Et je dois dire que je suis impressionnée.
Ruby : Ne soit pas… J'ai eu la trouille de ma vie.
Emma : Mais tu as fait ce qui fallait.


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. La Veuve Lucas et Blanche-Neige sont dans la forêt à la recherche de Scarlett et Peter.

Blanche-Neige : Vous le saviez ?
Veuve Lucas : Bien sûr que je le savais. Sa mère l'était aussi, elle a même été tuée par des chasseurs. J'ai cru qu'elle avait été épargnée mais ça a commencé quand Scarlett a eu 13 ans. J'ai acheté sa cape à un magicien, elle l'empêche de se transformer mais elle ne la porte pas et a trouvé le moyen de sortir de la maison.
Blanche-Neige : Pourquoi vous ne lui avez rien dit ?
Veuve Lucas : Je voulais lui éviter ce fardeau, ce terrible fardeau.
Blanche-Neige : Et l'histoire que vous avez racontée ?
Veuve Lucas : C'est celle de son grand-père. Il m'a marqué cette nuit-là. Plus tard, il est revenu. Il m'a retrouvé, il m'a transformé.
Blanche-Neige : Transformée… Vous… Mère-Grand ? Comment la suivez-vous ?
Veuve Lucas : Je sens son odeur. Il me reste le flair même si j'ai perdu tout le reste. J'ai été idiote de croire que je contrôlerais ce mal. Je suis qu'une pauvre idiote et j'ai causé la mort de tant de gens.
Blanche-Neige : C'était involontaire. C'est ce qu'il faut retenir.
Veuve Lucas : Ah oui ? (Elle donne sa lanterne à Blanche-Neige et prend son arbalète) Une flèche à la pointe d'argent l'arrêtera net.
Blanche-Neige : Oh.
Veuve Lucas : Chut. Reste derrière moi. Nous nous approchons d'elle sous le vent, là est notre chance.


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. La Veuve Lucas et Blanche-Neige s'approchent du loup qui dévore Peter. La Veuve Lucas marche sur une brindille. Le bruit alerte le loup qui s'attaque à la veuve et Blanche-Neige. La Veuve Lucas tire une flèche sur le loup qui s'effondre)

Veuve Lucas : Vite la cape ! (Blanche-Neige retire la cape et la pose sur le loup qui se transforme en Scarlett.)
Blanche-Neige : Oh non ! Il est trop tard.
Veuve Lucas : Il est mort.
Blanche-Neige : On arrive trop tard.
Scarlett : Qui est mort ?
Veuve Lucas : Relève-toi ma fille ! Soit prête à fuir.
Scarlett : Qu'est-ce qui se passe ?
Blanche-Neige : Vite.
Veuve Lucas : Tu ne les entends pas ?
Blanche-Neige : Nous devons nous en aller.
Scarlett : Nous en aller ? Je comprends pas.
Blanche-Neige : Je vais tout t'expliquer mais on doit se dépêcher.
Scarlett : Quoi ? Je suis perdue. Que s'est-il passé ?
Blanche-Neige : Viens !
Scarlett : Où est Peter ?
Blanche-Neige : Ce n'était pas lui le loup.
Scarlett : C'est vrai ?
Veuve Lucas : J'ai eu tord de ne pas te le dire. Maintenant, il faut que tu t'en ailles. Tu m'entends, va-t-en ! (Les chasseurs arrivent)
Scarlett : Mère-Grand ? Oh non ! C'est moi.
Veuve Lucas : Va vite ! Va-t-en !
Scarlett : Je ne veux pas partir comme ça.
Veuve Lucas : Tu n'as pas le choix.
Scarlett : Non. Non. Non. Non. Non.
Blanche-Neige : Ça va aller ! Ça va aller !
Veuve Lucas : Vous n'avez plus beaucoup de temps.
Blanche-Neige : Je sais. Je l'emmènerais très loin. (Blanche-Neige part avec Scarlett)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Ruby entre au Café Mère-Grand.

Granny : Tu es bien jolie.
Ruby : Merci.
Granny : Une commande du shérif ?
Ruby : Non.
Granny : Ah !
Ruby : C'est ton bras encore ?
Granny : Et oui, comme à chaque pleine lune. Qu'est-ce que tu veux Ruby ? Tu viens me parler de ton nouveau travail qui te plait tellement ?
Ruby : Non. Je veux revenir.
Granny : Pourquoi, tu avais l'air plutôt en colère.
Ruby : J'étais pas en colère.
Granny : J'ai eu cette impression pourtant.
Ruby : Mmhmm, ouais. Je vais t'expliquer. T'as commencé à me demander à faire toutes ces choses et j'étais… Enfin, j'étais pas sûre… Enfin non. Je t'ai dit que tu voulais que je devienne comme toi et ce que je voulais dire c'est… Que je voudrais bien, mais je ne sais pas comment faire. C'est dur d'être à ta hauteur.
Granny : Oh.
Ruby : Et tu voulais que je prenne toutes ces… Ces responsabilités en plus et… Et j'ai eu tout d'un coup… La trouille.
Granny : T'as pas de raison. T'as pas à avoir peur.
Ruby : Facile à dire. Mais, ça fait rien. Je ferais ce que tu me demandes. J'ai trouvé un autre moi-même auquel j'étais vraiment loin de m'attendre.
Granny : Tu voulais pas vivre des aventures ? Voir des lémuriens ?
Ruby : Emma, c'est elle mon lémurien. J'ai essayé, j'ai vécu ce que je voulais, je sais que j'y suis arrivée… Et je sais que je n'ai pas envie de vivre comme ça. Je veux pas d'un métier où quand on a bien fait son boulot on voit la vie des gens complètement gâchée. Je veux faire quelque chose qui me donne du bonheur. Dans un endroit que j'aime.
Granny : Écoute. Il faut que tu le saches. Je voulais que tu saches tenir les comptes et faire tout le reste pour prendre ma suite pour quand je m'arrêterai. Parce que je veux te donner mon restaurant.
Ruby : Tu… Tu veux me le donner ?
Granny : Bien sûr. Je sais bien que tu m'aimes. Je vais pas le donner à n'importe qui. (Ruby enlace sa grand-mère) Je suis fière de toi.
Ruby : Qu'est-ce que t'as dit ?
Granny : Tu m'as entendu !


SCÈNE : Storybrooke. Présent. David et Mary Margaret sont au refuge animalier.

Mary Margaret : David, je suis sûre que ça va s'arranger.
David : Tu crois ? T'es sûre parce que moi… Moi, je peux même plus dire ce que j'ai fait ou pas.
Mary Margaret : Mais il doit y avoir une explication.
David : T'as raison. Sauf que je problème… C'est que je crois pas… Qu'elle me sortira de cette situation.
Mary Margaret : Tu… (Emma entre)
David : Qu'est-ce qui a ? Tu l'as trouvée ?
Emma : On a trouvé une boîte en fait.
David : Une… Une boîte ? Je comprends pas.
Emma : Nous croyons… Nous pensons qu'elle…
David : Quoi ?
Emma : Il y avait un cœur humain à l'intérieur.
Mary Margaret : Oh ! Non. (David pleure)
David : Non !
Emma : On l'a envoyé au labo mais la seule personne portée disparue…
Mary Margaret : Tu devrais nous laisser.
Emma : Ce n'est pas tout.
David : Quoi ?
Emma : Il y avait des empruntes sur le couvercle de la boîte. Je les ai comparées à celles des gens de la ville et j'ai trouvé une correspondance.
David : Arrête-moi.
Mary Margaret : Non ! David !
David : Arrête-moi ! Vas-y fait-le !
Emma : Ces empruntes ne sont pas les tiennes.
David : Quoi ?
Emma : Ce sont celles de Mary Margaret.


FIN.

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