Wiki Once Upon a Time
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Plume WIKI Cette page est la transcription de l'épisode "La Belle et la Bête". Plume WIKI
N'hésitez pas à la compléter ou à corriger la moindre erreur.
Once Upon a Time couverture livre de contes
Once Upon a Time couverture livre de contes

SCÈNE : Le Royaume enchanté. Passé. Château du seigneur Maurice où lui, sa fille Belle, Gaston ainsi que des serviteurs et des soldats examinent une carte de la région.

Messager : Monseigneur, ce message arrive du champ de bataille : Avonlea est tombée.
Maurice : Oh, malheur à nous…
Gaston : Si seulement il était venu…
Maurice : Le fait est qu'il n'est pas là ! (Traverse la pièce) C'est ainsi, les Ogres ne sont pas des hommes.
Gaston : Nous devons faire quelque chose, nous devons les arrêter ! (Belle rejoint son père.)
Maurice : Non, rien ne les arrêtera plus…
Belle : Il est peut-être en route à l'instant même, papa !
Maurice : Il est trop tard ma fille… Beaucoup… Trop tard. (On frappe soudain à grands coups à la porte.)
Belle : C'est lui ! C'est forcément lui. (Tous s'approchent de la porte.)
Maurice : Comment est-il passé à travers les murs ? (Aux gardes) Ouvrez ! (Ils ouvrent la porte, mais personne.)
Rumplestiltskin : Vous m'avez l'air bien angoissés. (Rires) Vous m'avez envoyé un message. Je crois qu'il disait : "Au secours au secours ! Nous allons tous mourir ! Pouvez-vous nous aider ?" Eh bien la réponse est… Oui (En poussant la lame d'une épée qui le menace). Bien sûr… Oui, je peux protéger votre petit patelin… Mais à un prix.
Maurice : Nous vous avons déjà promis de l'or.
Rumplestiltskin : Ah ! Voyez-vous, je… fais de l'or ! Ce que je veux… Est un petit peu particulier. Mon prix… C'est elle. (Il pointe Belle.)
Maurice : Non !
Gaston : Cette demoiselle est déjà fiancée… Avec moi. (La protégeant d'un bras)
Rumplestiltskin : Je ne vous ai pas demandé si elle était fiancée. Je ne recherche pas l'amour… J'ai besoin d'une gouvernante. Pour mon assez vaste résidence… C'est elle, ou on ne fait pas affaire.
Maurice : Allez vous-en… Allez vous-en tout de suite ! (Il pointe la porte.)
Rumplestiltskin : Comme vous voudrez… (Il repart.)
Belle : Non attendez ! (Elle s'avance vers lui) J'irai avec vous.
Rumplestiltskin : Aaah !
Gaston : Je te l'interdis !
Belle : Aucun de vous ne décidera de mon destin pour moi ! Je dois aller avec lui.
Rumplestiltskin : C'est pour toujours, chère enfant.
Belle : Mais ma famille, mes amis… Vont tous vivre ?
Rumplestiltskin : Oh, je vous en donne ma parole !
Belle : … Et vous avez la mienne : je pars avec vous pour toujours.
Rumplestiltskin : D'accord ! Nyahaha !
Maurice : Belle ! Belle, tu ne peux pas faire ça. Ma fille, je t'en prie, tu ne peux pas partir avec ce… Cette Bête !
Rumplestiltskin : Ooh…
Belle : Père… Gaston…. J'ai pris ma décision.
Rumplestiltskin : Oh, vous savez… Elle a raison : l'affaire… a été conclue ! Oh… BRAVO VOUS AVEZ GAGNÉ VOTRE GUERRE ! Nyahahaha… (Il s'en va avec Belle vers sa résidence)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Moe French sort un pot de fleur de sa camionnette quand il fait face à M. Gold.


M. Gold : En voilà une coïncidence. (Moe French remet le pot de fleur au fleuriste de la ville) Justement je vous cherchait M. French.
Moe French : Je vous paierai la semaine prochaine.
M. Gold : Les termes du prêt étaient pourtant bien précis. (À l'homme qui l'accompagne) Prenez la camionnette.
Moe French : Attendez, non. Mais, demain c'est la Saint Valentin, c'est mon meilleur jour de… Ah j'en ai pour 1000 $ de roses dedans… Stop ! Laissez-moi au moins les vendre ! (En empêchant l'homme de prendre possession de ses biens)
M. Gold : Je vais vous laissez continuer cette discussion tout les deux. (En s'en allant)
Moe French : Ah c'est pas vraiment une façon d'traiter les gens ! C'est honteux ! (En essayant d'empêcher l'homme de partir avec sa camionnette) Un jour… Vous finirez par le payer ! (Il lâche prise tandis que M. Gold rejoint Regina de l'autre côté du trottoir)
Regina Mills : M. Gold, vous venez de nous offrir un beau spectacle.
M. Gold : C'est un mauvais jour pour M. French, ça arrive aux meilleurs d'entre nous.
Regina Mills : J'aimerais discuter d'une affaire avec vous…
M. Gold : Oui, quand il s'agira d'une affaire dont j'ai envie de discuter alors nous aurons cet entretien. (Il poursuit son chemin mais Regina l'en empêche)
Regina Mills : Non, nous allons le faire maintenant ! Ça n'prendra qu'un moment.
M. Gold : Êtes-vous préoccupée très chère ? Vous avez un secret à me confesser ? Désolé ça va devoir attendre.
Regina Mills : Je…
M. Gold : S'il vous plaît. (M. Gold poursuit son chemin)


SCÈNE : Café Granny. Présent. Mary Margaret voit David en train de lire un roman.


Mary Margaret Blanchard : Oh, tu le lis, ça y est ? 
David Nolan : (Quittant son roman des yeux pour voir Mary Margaret) Ouais, j'viens d'le commencer. C'est génial. J'ai vraiment envie de savoir comment ça finit.
Mary Margaret Blanchard : Euh…
Ruby : (Venant verser du café à la table de Mary Margaret) J'peux vous rapprocher les tables, si vous voulez.
Mary Margaret Blanchard : (En même temps que David) Non, non. C'est très bien comme ça.
David Nolan : (En même temps que Mary Margaret) Non, non. Merci.
Emma Swan : (Emma entre dans le café) Salut David.
David Nolan : (Quittant à nouveau son roman pour répondre) Salut.
Emma Swan : (S'asseyant en face de Mary Margaret) Mary Margaret, (Posant ses clés sur la table) alors, ça va ta journée ?
Mary Margaret Blanchard : Henry va bien.
Emma Swan : C'est pas ce que je te demandais. (Lançant un regard à Mary Margaret) T'en es sûre ?
Mary Margaret Blanchard : J't'assure. Il est comme d'habitude. Regina vous empêchera pas toujours de vous voir. Les gens qui doivent être ensemble (Lançant un regard à David), trouvent toujours le moyen.
Emma Swan : Mouais. Donc il est comme d'habitude, il va bien. Il est heureux ?
Mary Margaret Blanchard : Ouais. (Emma lui lance un regard déçu) Non ! Tu lui manques, bien sûr. Tu lui manques beaucoup. J'suis quoi ? Six heures par jour avec lui, alors…
Ashley Boyd : (Interrompant Mary Margaret et donnant sa fille aux bras de Granny) Six heures ? Tu prends les nouveaux-nés, parce que j'aimerais bien avoir six heures de liberté.
Mary Margaret Blanchard : Ashley ? J't'avais pas reconnue !
Ashley Boyd : (Prenant une chaise, et venant s'asseoir à la table d'Emma et de Mary Margaret) Un bébé, ça te change.
Emma Swan : Alors, comment ça se passe ?
Ashley Boyd : (Soupirant) C 'est… Enfin, le bébé est cool. Mais, on a pas encore eu le temps de s'occuper du mariage, et tout, donc, pour résumer c'est dur. Et Sean a doublé ses heures à la conserverie.
Mary Margaret Blanchard : Mais il faut bien qu'il travaille.
Ashley Boyd : Le jour de la Saint-Valentin ? Mouais. Il n'a pas pu avoir de congé.
Emma Swan : J'suis désolée, ça craint.
Ruby : (Posant un café sur la table d'Emma, Mary Margaret et Ashley) Moi je sais comment arranger ça. Sors avec moi ! Une soirée entre filles, on y va toutes ! Mary Margaret, et toi aussi, Emma - si tu laisses ta plaque chez toi.
Emma Swan : J'suis pas d'humeur à faire la fête (Lançant un regard à Mary Margaret) mais allez-y les filles, et éclatez-vous.
Mary Margaret Blanchard : (Le téléphone d'Emma sonne) Qu'est-ce qu'il se passe ?
Emma Swan : C'est le poste, on a besoin de moi. (Elle se lève, et sort du café)


SCÈNE : Maison Gold. Présent. M. Gold rentre chez lui, et remarque sa porte entrouverte. Il prend un pistolet et fouille son intérieur, dérangé par un cambriolage. Soudain, il se retouve face à face avec le shérif Swan, également armé.


M. Gold : (Toujours son arme braquée) Shérif Swan.
Emma Swan : (Également son arme braquée) Vos voisins ont vu la porte ouverte, ils m'ont avertie.
M. Gold : Apparemment, on vient de me cambrioler.
Emma Swan : C'est drôle, comme ça vous arrive souvent.
M. Gold : Et bien, (Baissant son pistolet) j'ai du mal à me faire aimer de mes congénères.


SCÈNE : Le Royaume enchanté. Passé. Rumplestiltskin et Belle entrent dans le Château des Ténèbres.


Belle : Mais où est-ce-que vous m'emmenez ?
Rumplestiltskin : Appelons ça, votre chambre. (Ouvrant une porte)
Belle : (Voyant la pièce, horrifiée) Quoi ? Comment ? Ma chambre ?
Rumplestiltskin : Ça fait moins sinistre que donjon, non ?
Belle : (Il la pousse à l'intérieur et ferme la porte) Non, Non !
Rumplestiltskin : (Rires)
Belle : (À travers la porte) Vous ne pouvez pas me laisser là-dedans ! Hé !


Rumplestiltskin : (s'adressant à Belle, assis seul à sa table) Vous servirez mes repas et vous ferez le ménage du Château des Ténèbres.
Belle : (Posant un plateau rempli de tasses et d'une théière sur la table) Oui, oui c'est compris.
Rumplestiltskin : Vous dépoussiérerez mes bibelots, et vous laverez mes habits.
Belle : (Versant du thé dans une tasse ) Ou-Oui.
Rumplestiltskin : Vous irez me chercher de la paille fraîche, quand je serai à mon rouet.
Belle : (Hochant la tête) Oui, entendu.
Rumplestiltskin : Oh, et vous écorcherez les enfants que je chasse pour tanner leur peau. (Horrifiée, Belle lâche la tasse sur le sol, bouche bée) C'était une petite blague, je vous ai bien eue ! (Elle pousse un soupir rassuré) Ce n'était pas sérieux.
Belle : (Elle sourit) Oh, d'accord. (Elle se baisse pour ramasser la tasse) Oh, oh non, je suis désolée, mais, elle-elle est… J-je regrette, je l'ai ébréchée. Mais, c'est à peine si ça se voit. (Montrant la tasse à son maître)
Rumplestiltskin : Ce n'est qu'une simple tasse. (Rassurée, Belle repose la tasse sur la table)


SCÈNE : Maison Gold. Présent. M. Gold est toujours en train de parler de son cambriolage à Emma Swan.


M. Gold : Vous pouvez y aller, shérif. Je sais ce qu'on m'a pris et qui est le voleur. Je vais m'en occuper.
Emma Swan : Non, pas question. C'est un cambriolage, un trouble à l'ordre public. Et si vous ne me dites rien, celui que je vais arrêter, c'est vous, pour obstruction à la justice. Je pense que vous ne voulez pas vous retrouver derrière les barreaux ?
M. Gold : Certes, non. (Embarrassé) D'accord, il s'appelle Moe French, et il est fleuriste. Comme il ne me remboursait plus un prêt, nous avons eu une petite dispute sur la façon de régler la situation.
Emma Swan : D'accord, (Se préparant pour y aller) Je vais aller lui en parler.
M. Gold : Je n'en doute pas, si vous le trouvez avant moi. (Il ricane) Vous savez, il arrive souvent malheur aux gens qui se comportent mal.
Emma Swan : C'est une menace ?
M. Gold : Une constatation. Bonne chance. (Le shérif quitte la maison)


SCÈNE : Le Royaume enchanté. Passé. Belle essaye d'ouvrir les rideaux du château, sans succès, tandis que Rumplestiltskin file de la paille sur son rouet.


Belle : Dites, pourquoi passez-vous autant de temps sur votre rouet ? (Il se retourne, la toise, et continue son travail) Excusez-moi… Vous ne pourrez jamais tout dépenser ce que vous avez déjà transformé en or…
Rumplestiltskin : J'aime faire tourner la roue… Ça m'aide à oublier.
Belle : Oublier quoi ?
Rumplestiltskin : (Il s'arrête et réfléchit) Je crois que ça a marché ! (Rires) (Il se lève, et va voir ce que fait Belle) Qu'est-ce que vous faites ?
Belle : J'ouvre ces rideaux. C'est bientôt le printemps, qu'on voie un peu la lumière. (Elle tire sur les rideaux mais ils ne s'enlèvent pas) Qu'est-ce que vous avez fait ? Vous les avez cousus ensemble ?
Rumplestiltskin : Oui ! (Belle rit et tire sur les rideaux, ceux-ci finissent par tomber mais la gouvernante cède avec. Rumplestiltskin la rattrape et les deux se regardent)
Belle : Hum… Je vous remercie… (Il la repose) Merci…
Rumplestiltskin : Oh, mais de rien…
Belle : Je vais remettre les rideaux en place.
Rumplestiltskin : Oh… Laissez-ça comme ça… Je m'y ferai ! (Il semble étonné)


SCÈNE : Bureau du shérif. Présent. Emma montre à M. Gold qu'elle a retrouvé les affaires qu'on lui avait volé.


Emma Swan : Y a pas de quoi. Vous aviez raison, c'est votre pote, Moe. J'ai tout retrouvé à son domicile. (Emma s'assoit derrière le bureau du shérif
Mr. Gold : Et lui, vous l'avez retrouvé ?
Emma Swan : On le cherche.
Mr. Gold : Je vois, vous n'avez fait votre travail qu'à moitié.
Emma Swan : En moins d'une journée, j'ai tout récupéré. Vous n'êtes pas content ?
Mr. Gold : Vous n'avez rien retrouvé. Il manque un objet. (Il commence à s'en aller)
Emma Swan : Vous l'aurez quand je l'aurai arrêté.
Mr. Gold : (Il s'arrête) Sauf si je le retrouve avant vous.


SCÈNE : Le Royaume enchanté. Passé. Belle est assise sur une table. Rumplestiltskin examine la tasse ébréchée.


Belle : Pourquoi vouliez-vous que je vienne avec vous ?
Rumplestiltskin : Le palais était très sale.
Belle : Moi je crois que vous vous sentiez seul. N'importe quel homme se sentirai seul.
Rumplestiltskin : Mais, je ne suis pas un homme. (Il s'assoit à côté de sa servante)
Belle : Deux mois se sont écoulés. J'ai eu un peu le temps de faire le tour du château. Et… J'ai vu qu'à l'étage… Il y avait des habits… Une petite taille. On aurait dit des habits d'enfants. (Elle regarde son maître) C'était les vôtres ? Ou ceux de votre fils ?
Rumplestiltskin : C'est bien cela. J'ai eu un fils. Je l'ai perdu. Ainsi que sa mère.
Belle : C'est terrible. Je suis désolée. Donc, vous-… vous étiez… un homme, autrefois. Vous étiez un homme ordinaire. (Elle le regarde avec insistance) Si vous êtes la seule personne que je dois connaître tout au long de ma vie… puis-je en savoir plus sur vous ?
Rumplestiltskin : (Se levant)Mais ma jolie, peut-être, (Il pose la tasse sur la table) que vous ne vous intéressez au monstre que pour connaître ses faiblesses. Non, non ! Non, non, non !
Belle : Non, vous n'êtes pas un monstre. Vous vous voyez plus laid que vous ne l'êtes. C'est pour ça que vous couvrez tous les miroirs, (Elle en désigne un) n'est-ce pas ? Hum ? (On frappe à la porte et Rumplestiltskin va ouvrir)


(Gaston est à la porte, son épée pointée vers le Ténébreux)
Gaston : Je suis le seigneur Gaston, et toi, la Bête, tu as pris-…
(D'un claquement de doigt, Rumplestiltskin le transforme en rose. Il retourne ensuite voir Belle, la fleur à la main)
Belle : Qui était-ce ?
Rumplestiltskin : Une pauvresse qui vendait des fleurs. (Belle hoche la tête, puis son maître lui tend la rose) Tenez. C'est pour vous.
Belle : Je vous remercie, monsieur. (Elle va au fond de la pièce chercher un vase)
Rumplestiltskin : Belle, vous aviez une vie agréable. Enfin, avant… ça. Des amis, une famille. Pourquoi avoir accepté de venir avec moi ?
Belle : Par héroïsme. Goût du sacrifice. Vous savez, dans ce pays les femmes n'ont pas beaucoup d'occasions de montrer ce qu'elles savent faire. D'être des héroïnes, de parcourir le monde. Donc, quand vous êtes arrivé, eh bien j'ai saisi ma chance. J'ai toujours voulu me montrer brave. Alors, je me suis dit : « fais ce qu'il est juste de faire. Et la bravoure te viendra ensuite. » (Elle coupe le bas de la tige de la rose, qu'elle met dans un vase. Elle place ensuite le vase au centre de la table, puis s'y assoit)
Rumplestiltskin : Et c'est vraiment tout ce que vous espériez ?
Belle : Oh, pour être honnête… Je voulais aussi voir le monde. On ne peut pas dire que j'en ai vu grand-chose. Mais, j'ai réussi à sauver mon village.
Rumplestiltskin : Et vous n'éprouvez aucun regret… pour votre fiancé ?
Belle : Oh, vous savez, c'était un mariage arrangé. Honnêtement, je n'ai jamais eu beaucoup d'affection pour Gaston. En fait, pour moi l'amour est une énigme. L'amour est un… mystère qu'il faut résoudre. Mais non. Je ne pourrai jamais donner mon cœur à quelqu'un d'aussi superficiel que lui. Mais… Vous deviez me parler de votre fils.
Rumplestiltskin : J'ai une idée… Je vous propose un accord. Vous allez aller au village me chercher de la paille, et quand vous reviendrez, je vous raconterai mon histoire.
Belle : Mais… Vous voulez que j'aille au village ? Vous pensez vraiment que je reviendrai ?
Rumplestiltskin : Oh, j'en serai très étonné. Je m'attends à ne plus jamais vous revoir.


SCÈNE : Rabbit Hole. Présent. Mary Margaret Blanchard est attablée face à Ashley Boyd et Ruby. Elles sont toutes les trois en train de boire.


Mary Margaret Blanchard : Eh ! Vas-y doucement, Ashley !
Ashley Boyd : (Elle repose son verre) Mais j'y vais doucement ! C'est ma première soirée depuis que j'ai le bébé, alors je rattrape le temps perdu. (Elle boit encore une gorgée)
Ruby : Eh, Ahsley, t'as vu les mecs au bar… Hum ?
Ashley Boyd : Arrête, tu sais que je suis toujours avec Sean…
Ruby : Vous n'êtes pas mariés ! Et il n'est pas là !
Ashley Boyd : Il travaille…
Ruby : Ouais, il travaille tout le temps. Alors, déprime bien ! (Elle s'avance vers le bar, son verre à la main, au milieu du groupe de garçons) Salut les gars !
Ashley Boyd : Ruby a raison. Il est tout le temps en train de travailler. J'croyais qu'l'amour c'était autre chose.
Mary Margaret Blanchard : Moi aussi. (Elle boit encore un verre)


SCÈNE : Dark Star Pharmacy. Présent. David Nolan choisit deux cartes de Saint-Valentin, et se rend à la caisse. Devant lui, M. Gold achète du sparadrap et de la corde.


M. Gold : Deux amoureuses ? Vous devez avoir une vie compliquée.
David Nolan : Oh, non. J'arrivais pas à me décider.
M. Gold : Elles sont toutes les deux pour la même femme ?
David Nolan : Oh, le truc c'est qu'elles nous correspondent toutes les deux. D'où le dilemme.
M. Gold : Oui, je vois. Vous avez de la chance d'avoir quelqu'un qui vous aime.
David Nolan : C'est vrai.
M. Gold : L'amour est aussi délicat qu'une flamme. Une fois qu'elle s'est éteinte… elle ne se rallume jamais. (Il paye ses articles, qu'il range dans un sac, avant de se diriger vers la sortie) Bonne chance à vous.
David Nolan : Merci. (M. Clark, le caissier, éternue) A vos souhaits.
M. Clark : Merci.


SCÈNE : Dans les rues de Storybrooke. Présent. M. Gold conduit le camion de Moe French. Il s'arrête devant une cabane dans les bois. Il fait alors descendre Moe, qui est ligoté à l'arrière du camion, en pointant un revolver sur lui.


M. Gold : Descendez. (Moe s'exécute, et ils entrent tous les deux dans la cabane) Je vais vous dire une chose… Généralement, avec moi, personne ne s'en sort. (M. Gold ferme la porte)


SCÈNE : Forêt enchanté. Passé. Belle marche, un panier à la main, lorsqu'un carrosse passe. Il s'arrête à côté d'elle, et une femme ouvre la porte : c'est la Méchante Reine.


La Reine : Vous ai-je éclaboussée avec mon carrosse ?
Belle : Oh, non. Mais, non, pas du tout. Il n'y a pas de soucis.
La Reine : J'en ai assez d'être enfermée là-dedans. Et si je me dégourdissais les jambes en marchant avec vous ? (Une ombrelle à la main, la Reine commence à marcher avec Belle) Vous n'êtes pas très chargée.
Belle : Oh, oui. Je veux aller le plus vite possible.
La Reine : Hou, vous cherchez à échapper à quelqu'un ! La question est : maître ou amant ? (Belle la regarde, sans rien répondre) Oh, maître et amant ! (Belle arrête de marcher)
Belle : Excusez-moi. je vais m'arrêter un peu. Mais vous, allez-y, continuez. (La Reine passe un bras autour des épaules de Belle, et continue sa marche)
La Reine : Donc, si j'ai vu juste, vous êtes amoureuse de quelqu'un… Mais vous le quittez.
Belle : Je l'aime peut-être. Je pourrais l'aimer, en tout cas. Mais… C'est comme si quelque chose l'empêchait d'être lui-même.
La Reine : Ça ressemble beaucoup à une malédiction. Quelque soit le sortilège, il peut être briser. Oui, un baiser, fruit d'un amour sincère suffirait. Oh, mais mon enfant, non. Je ne suggérerai jamais à une jeune femme d'embrasser un homme qui la retient prisonnière. Quel terrible conseil ce serait !
Belle : Oui, c'est vrai.
La Reine : Et puis, s'il vous aimait, il vous aurait laissée partir.
Belle : En fait, si, il m'a laissée partir.
La Reine : Oui, mais il n'y a eut aucun baiser.
Belle : Et ça suffirait ? Rien qu'un baiser le changerait ? Il redeviendrait un homme ?
La Reine : Un homme ordinaire. Un baiser d'Amour sincère et aucune malédiction ne résiste.


SCÈNE : Château des Ténèbres. Passé. Rumplestiltskin attend à la fenêtre, guettant Belle. Il court ensuite jusqu'à son rouet. Belle entre alors dans le château et le voit occuper à filer.


Rumplestiltskin : Oh, vous voilà déjà de retour. Bien. Ça tombe bien. Je suis presque à cours de paille. (Belle s'approche, et pose son panier plein de paille près de lui)
Belle : Allez, avouez-le. Vous êtes heureux que je sois revenue !
Rumplestiltskin : Au moins je n'en suis pas malheureux. (Belle rit)
Belle : Vous n'avez pas oublié ? Vous aviez promis de me raconter votre histoire. (Elle se met derrière lui, et place ses mains sur les épaules de son maître)
Rumplestiltskin : Ah oui ?
Belle : Mm-hum. (Elle prend la paille qu'il a dans les mains, avant de s'assoir sur le rouet) Qu'est-il arrivé à votre fils ?
Rumplestiltskin : Oh, c'est… J'ai finit par le perdre. Il n'y a rien de plus à en dire, je vous assure.
Belle : Et depuis tout ce temps… Vous n'avez jamais aimé personne ? Et plus personne ne vous a aimé ?
Rumplestiltskin : Pourquoi êtes-vous revenue ?
Belle : Oh, au début je n'en avais pas l'intention. Mais voilà… Quelque chose m'a fait changer d'avis. (Belle approche son visage de celui du sorcier et l'embrasse. Son visage commence alors à reprendre une couleur normale)
Rumplestiltskin : (Avec une voix normale) Que se passe-t-il ?
Belle : Embrassez-moi encore ! Ça marche !
Rumplestiltskin : Quoi ?
Belle : Tous les sortilèges peuvent être brisés !
Rumplestiltskin : (Se levant, en colère) QUI VOUS A DIT ÇA ! COMMENT SAVEZ-VOUS ÇA ?
Belle : (Effrayée) Quelqu'un me l'a dit… Je sais pas qui c'est… Elle-elle était…
Rumplestiltskin : Elle(Il s'approche d'un miroir, et en retire la tenture) Oh, toi, esprit maléfique… Je sais que c'est toi ! (Il regarde le miroir et le pointe du doigt tout en parlant. Derrière lui, Belle s'est levée) C'est toi qui l'a retournée contre moi ! Tu crois que tu peux m'affaiblir ? Tu crois que tu peux m'abattre ?
Belle : A qui vous adressez-vous ? Vous êtes en train de parler à qui ?
Rumplestiltskin : A la Reine. Votre amie la Reine ! (Il se retourne vers Belle)
Belle : Comment ?
Rumplestiltskin : (La pointant du doigt) Comment vous a-t-elle trouvée ?
Belle : Quoi, quelle Reine ? Je ne sais pas de quoi vous parlez !
Rumplestiltskin : Je trouvais ça aussi étrange. Je savais que vous ne pouviez pas m'aimer ! Oh, oui ! Vous travailler pour elle ! (Il désigne le miroir) Ou bien est-ce vous seule, vous qui vouliez tellement jouer les héroïnes, et tuer la Bête
Belle : Mais ça marchait… !
Rumplestiltskin : Pas un mot de plus !
Belle : C'est un amour véritable !
Rumplestiltskin : Je vous l'ordonne !
Belle : Pourquoi vous ne me croyez pas ?
Rumplestiltskin : Parce que personne, (Il lui prend le bras et la secoue violemment) personne ne pourra, jamais, m'aimer !
(La scène fait transition, et on voit Rumplestiltskin pousser Belle dans sa "chambre" avant de refermer la porte)


SCÈNE : Cabane de M. Gold. Présent. Moe est allongé par terre, dos à une caisse, toujours ligoté.


Moe French : Laissez-moi… (M. Gold pose son revolver sur une table)Laissez-moi m'expliquer.
M. Gold : Oh. (Il tire une chaise, sur laquelle il s'assoit) Tout cela est… fascinant. Véritablement fascinant. (Il met le bout de sa canne sur la gorge de Moe, pour l'empêcher de respirer) Je vous laisserai respirer dans deux secondes. Et je veux vous entendre dire deux phrases. D'abord, vous aller gentiment me dire où elle est, ensuite vous allez me dire qui vous a demandé de la voler. Avez-vous comprit les règles du jeu ?
Moe French : Oui.
M. Gold : Excellent. C'est parti. (Il retire sa canne)
Moe French : J'avais besoin de ce van.
M. Gold : Ah, non, non, non, non, non ! Ceci est une mauvaise réponse ! (Il frappe le fleuriste avec sa canne)
Moe French : Gold ! Écoutez…
M. Gold : Dites-moi où elle est ! (Il frappe encore)
Moe French : Arrêtez !
M. Gold : Dites-moi où elle est ! (Il frappe encore)
Moe French : Arrêtez ! C'était pas ma faute !
M. Gold : "Ma faute"… Vous osez dire que ce n'est pas votre faute ? Vous l'avez rejetée, elle vous aimait, et vous l'avez rejetée ! (Il abat sa canne) Elle n'est plus là. Elle s'en est allée, pour toujours, elle ne reviendra pas ! (Il frappe Moe à chaque fin de phrase, pour accentuer ces paroles) Et c'est votre faute ! Non la mienne ! C'est vous qui êtes son père ! Son père, c'est vous ! (La scène change, et on voit Rumplestiltskin qui fracasse une vitrine de sa demeure avec un bâton, avant de revenir sur le visage de M. Gold) C'est votre faute ! C'est votre faute ! (C'est alors qu'Emma arrive, et retient la canne)
Emma Swan : Ça suffit ! (La scène revient sur Rumplestiltskin, qui jette une à une des tasses sur le sol. Lorsqu'il attrape la tasse ébréchée, il la regarde, avant de la reposer sur le plateau et de s'en aller.)


SCÈNE : Rabbit Hole. Présent. Ashley Boyd joue du bout des doigts avec une lampe, l'air ennuyé.


Mary Margaret Blanchard : (Revient à son siège) On dirait qu'elle te réussit pas, cette soirée entre filles.
Ashley Boyd : J'croyais qu'ça me ferait du bien, qu'ça m'amuserait. Mais l'fin mot d'l'histoire… C'est qu'j'ai besoin d'une soirée avec mon mec. Tu comprends, il est jamais là. Et j'suis à la maison, avec le bébé, toute la journée. J'en viens à me demander pourquoi on est ensemble, si on est jamais… ensemble.
Mary Margaret Blanchard : Je sais… Aimer quelqu'un avec qui on peut pas être, c'est une situation tellement difficile à supporter…
Ashley Boyd : J'crois que c'était une mauvaise idée. J'devrais plutôt rentrer à la maison. (Sean arrive derrière Ashley)
Sean Herman : Ashley ?
Ashley Boyd : Sean ? (On voit Sean, un bouquet de roses à la main)
Sean Herman : Salut.
Ashley Boyd : J'croyais que tu travaillais, ce soir ?
Sean Herman : Je travaille. C'est ma pause, et… J'voulais te voir. (Ruby revient à table, à côté de Mary Margaret, puis Sean offre les fleurs à Ashley) Et j'ai quelque chose à te demander. (Il s'agenouille et montre une bague à Ashley) Veux-tu m'épouser ? (La jeune femme reste étonnée et ne répond rien) J'ai seulement vingt minutes de pause, alors… qu'est-ce qu'on fait ?
Ashley Boyd : Oui ! (Sean lui enfile la bague, et tout le monde applaudit alors qu'ils s'enlacent)
Sean Herman : J'ai mon camion, si tu veux qu'on fasse un tour avant que je reparte travailler. C'est pas très romantique, mais…
Ashley Boyd : Moi ça me va ! (Ils s'embrassent)
Sean Herman : Votre carrosse est avancé. (Après un regard pour ses amies, Ashley part avec Sean. Mary Margaret reprend ses affaires et sort après eux. Elle regarde les deux fiancés s'installer dans le camion, puis David Nolan arrive)
David Nolan : Alors, cette soirée entre filles ?
Mary Margaret Blanchard : David ? Qu'est-ce que tu fais là ?
David Nolan : J'savais que tu serai là. Et, j'voulais… J'voulais te souhaiter une bonne Saint-Valentin. (Il lui tend une enveloppe qu'elle ouvre)
Mary Margaret Blanchard : Dis plutôt que tu m'espionnes ?
David Nolan : Peut-être un peu… Et, je voulais pas que t'aille avec un autre.
Mary Margaret Blanchard : Comme toi. (Elle lit la carte) "Kathryn, je te wouaf wouaf…
David Nolan : Non, attends. (Il reprend la carte) Excuse-moi. C'est… J'suis désolé. C'est celle-là. (Il tend une seconde enveloppe, mais Mary Margaret ne la prend pas) Je voulais te donner celle-là.
Mary Margaret Blanchard : Je-J'étais convaincue que si deux personnes devaient être ensemble elles trouvaient toujours une solution, mais si c'est ça noetre solution, il va falloir qu'on en trouve une autre.
David Nolan : Attends, Mary Margaret…
Mary Margaret Blanchard : Tu devrais retourner auprès de Kathryn.
David Nolan : Je sais. Tu as raison. Ça veut pas dire que je te laisse tomber. On trouvera une solution.
Mary Margaret Blanchard : Je l'espère aussi.
David Nolan : Bonne Saint-Valentin.
Mary Margaret Blanchard : Bonne Saint-Valentin. (Ils partent chacun dans une direction opposée)


SCÈNE : Près de la cabane de M. Gold. Présent. M. Gold est debout près de la voiture su shérif.


Emma Swan : On dirait que vous avez réussi à ne rien casser qui soit vitable. Vous êtes plutôt chanceux. (On voit derrière elle Moe French qui est emmené dans une ambulance)
M. Gold : Vous avez une étrange définition de ce qu'est la chance.
Emma Swan : Vous avez une étrange définition de la justice. Qu'est-ce qu'il vous a vraiment fait ?
M. Gold : Il m'a volé.
Emma Swan : C'était une réaction un peu excessive, pour quelques bibelots. Vous luis disiez qu'il s'était mal conduit avec elle. De qui parliez-vous ? Que lui est-il arrivé, qu'est-ce qu'il a fait ? Je peux peut-être intervenir, au besoin dites-le moi.
M. Gold : Non, shérif, désolé, vous avez dû mal comprendre.
Emma Swan : Vous voulez vraiment pas coopérer.
M. Gold : Écoutez. On s'est tout dit. (Il essaie de partir)
Emma Swan : Oh, non ! (Elle lui attrape le bras) Pas encore. Vous êtes en état d'arrestation. (Le shérif lui passe les menottes)


SCÈNE : Château des Ténèbres. Passé. Belle est assise dans le donjon. Rumplestiltskin entre dans la pièce.


Belle : Bon, alors ? Qu'est-ce que vous comptez faire de moi ?
Rumplestiltskin : (Désignant la porte) Allez-vous en. (Puis il se retourne)
Belle : M'en aller ?
Rumplestiltskin : Je ne veux plus de vous, ma petite Belle. (Belle se lève, et marche vers la porte, puis se ravise et reviens face à son ancien maître)
Belle : Écoutez bien. Vous étiez en train de vous libérer. Vous auriez pu être heureux, si vous aviez cru rien qu'une minute que quelqu'un pouvait vouloir de vous ! Mais vous n'avez pas voulu prendre ce risque.
Rumplestiltskin : Ce ne sont que des mensonges.
Belle : Vous n'êtes qu'un lâche, Rumplestiltskin. Et vous pouvez prendre l'air féroce autant que vous voulez, ça n'y changera rien du tout.
Rumplestiltskin : Je ne suis pas un lâche, très chère. C'est pourtant simple. Mes pouvoirs… me sont bien plus précieux… que vous.
Belle : Non. Non, c'est faux. Vous croyez seulement que je ne peux pas vous aimer. Maintenant c'est trop tard, vous avez fait votre choix. Et je peux vous dire que vous allez le regretter. Pour toujours. Et tout ce qu'il vous restera… c'est un grand vide dans votre cœur… et une tasse ébréchée. (Elle part, laissant seul Rumplestiltskin qui ferme les yeux)


SCÈNE : Bureau du shérif. Présent. Emma Swan mange un sandwich, assise à son bureau.


Emma Swan : Pastrami. Ça vous dit ? (M. Gold, assis dans sa cellule, ne répond rien) Vous savez, je vous dois encore un service. Un bon sandwich au pastrami, bien piquant. Et je vous aurai réglé mon ardoise.
M. Gold : Vous savez, vous n'avez pas besoin de le rappeler que vous me devez un service. D'ailleurs, quand le jour viendra… je vous demanderai bien plus qu'un sandwich.
Regina Mills : (Entre avec Henry Mills) Shérif ? Je vous accorde trente minutes avec Henry. Emmenez-le manger une glace.
Emma Swan : Vous voulez que je vous laisse avec le prisonnier ?
Regina Mills : Vingt-neuf minutes et trente secondes.
Henry Mills : Salut Emma !
Emma Swan : Salut.
M. Gold : Rapportez-moi un cornet.
Emma Swan : Je vous fais une fleur pour cette fois. (Elle prend sa veste) Viens, on y va. (Elle sort avec Henry)
M. Gold : Eh bien, vous vouliez vraiment avoir cette petite conversation.
Regina Mills : Apparemment, c'était la seule façon d'y arriver.
M. Gold : Mais je vous en prie. (Il désigne le fauteuil près de sa cellule) Asseyez-vous. (Elle s'exécute) Quand deux personnes veulent quelque chose que l'autre a, on peut toujours s'arranger. Vous avez ce que je veux. (Regina sourit)
Regina Mills : Oui.
M. Gold : Donc, c'est vous qui l'avez poussé à faire ça ?
Regina Mills : Je lui ai peut-être laissé entendre que les vrais hommes prenaient leurs responsabilités.
M. Gold : Oui, et vous lui avez dit exactement ce qu'il devait prendre, j'en suis sûr.
Regina Mills : On se connaissait si bien autrefois, M. Gold. On doit vraiment en arriver là ?
M. Gold : Oui, on dirait que oui. Vous savez ce que je veux. Vous, qu'est-ce que vous voulez ?
Regina Mills : Je veux que vous répondiez à une seule et unique question. Et répondez simplement. Quel est votre nom ?
M. Gold : (Souriant) Mais, c'est M. Gold.
Regina Mills : Votre vrai nom.
M. Gold : Depuis que je suis de ce monde, je n'en ai jamais porté d'autre.
Regina Mills : Mais quand vous étiez dans l'autre monde, quel nom aviez-vous ?
M. Gold : De quoi parlez-vous ?
Regina Mills : Je pense que vous le savez. Si vous voulez que je vous rende ce qui vous appartient, dites-moi, votre nom.
M. Gold : (Réfléchit un moment, puis sourit)Rumplestiltskin. (Il se lève et attrape les barreaux) Donne-moi ce que je veux.
Regina Mills : Tant d'hostilité.
M. Gold : Oh, oui.
Regina Mills : (Cherche dans son sac, et sort la tasse ébréchée) Pour cela ? (Le prisonnier cherche à l'attraper à travers les barreaux) Pour ce petit souvenir. Je ne te pensais pas aussi sentimental. (Il attrape la tasse)
M. Gold : Merci. Votre Majesté. (Il se rassoit et manipule la tasse) Alors… Maintenant que nous sommes honnêtes l'un envers l'autre, rappelons-nous comment c'était entre nous, tu veux bien ? Et ne te laisse pas abuser par ses bas hauts. C'est moi le plus puissant, ici. Je serai sorti d'ici peu de temps. Et entre toi et moi rien ne changera jamais.
Regina Mills : (Attrape les barreaux à son tour) Eh bien nous allons voir. (Elle part, et me M. Gold recommencer à tourner la tasse entre ses mains)


SCÈNE : Château des Ténèbres. Passé. Rumplestiltskin est assis à son rouet. La porte s'ouvre sur la Méchante Reine.


La Reine : Piètre serrure. (Elle rit) J'ai une affaire à te proposer. Au sujet… d'une petite sirène. (Elle regarde un service à thé sur la table)
Rumplestiltskin : Je ne fais pas d'affaires, aujourd'hui.
La Reine : Tu es en colère contre moi ? Qu'est-ce que j'ai encore fait ? (Elle remplie une tasse)
Rumplestiltskin : Ta petite tromperie a échoué. Tu ne seras jamais plus puissante que moi. Tu peux toujours essayer, ma chère. Tu n'arriveras pas à me battre.
La Reine : Oh, (Elle prend un ton moqueur)c'est à cause de cette fille que j'ai vue sur la route, hum ? (Puis, d'une voix normale) Comment elle s'appelait… Margy ? Verna, c'est ça ?
Rumplestiltskin : Belle.
La Reine : Oui. Très cher, je peux t'assurer que je n'ai rien avoir avec cette tragédie. (Rumplestiltskin arrête son rouet, et s'approche de la Reine qui tourne une cuiller dans sa tasse de thé)
Rumplestiltskin : Quelle tragédie ?
La Reine : Tu n'es pas au courant ? Ah, eh bien… Quand elle est rentrée à la maison… Son fiancé avait disparu. Et comme elle t'avait suivit ici… Qu'elle avait… vécu auprès de toi, bien sûr personne n'a plus voulu d'elle. Son père l'a rejetée. Il l'a reniée, et il l'a jetée dehors.
Rumplestiltskin : Alors, elle cherche un endroit où aller ?
La Reine : (Riant) Il a été cruel avec elle. Il l'a enfermée dans une tour, et a fait venir des prêtes pour purifier son âme à coups de fléaux et de saignés. Elle a finit par se jeter du haut de la tour. Elle est morte.
Rumplestiltskin : Tu as tout inventé.
La Reine : Pourquoi mentirais-je ?
Rumplestiltskin : On s'est tout dit. (Il ouvre la porte, et marche vers elle pour raccompagner la Reine)
La Reine : Bien. J'ai d'autres visites à faire. (Elle passe la main sur la table) Hum. Tes meubles sont pleins de poussière, Rumple. Tu devrais te trouver une autre gouvernante. (Elle sort, et la porte se referme sur elle)
Rumplestiltskin ouvre un placard, y prend un objet, puis se dirige vers une table où est exposée une coupe. Il la prend, et y dépose la tasse ébréchée à la place. Il se met alors à pleurer.)


SCÈNE : Hôpital de Storybrooke. Présent. Regina Mills avance, et tape un code pour ouvrir une porte marquée du mot "EXIT". Elle la referme derrière elle. Une infirmière se lève en la voyant arriver. Regina lui tend une rose.


L'infirmière : Merci.
Regina Mills : De rien. Je sais que vous travaillez très dur. Quelqu'un est venu la voir ?
L'infirmière : Non. Ni aujourd'hui. Ni jamais.
(Regina longe un couloir, croise un homme de ménage, puis s'approche d'une porte. Elle jette un coup d'œil à l'intérieur de la pièce. Une jeune femme est assise dans un coin de la pièce. Elle relève la tête. Il s'agit de Belle.)


FIN.

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