Cette page est la transcription de l'épisode "Le Berger".
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Kathryn : Tu sais, t'avais exactement la même tête, le jour où on l'a visitée. Tu faisais un blocage à cause de l'affreux moulin sur la pelouse. Tu disais que tu ne voulais pas d'une maison de grand-mère. Tu te souviens de ce qui t'as fait changer d'avis ?
David : Je vois que le moulin a disparu.
Kathryn : Allez, vient… Tout le monde t'attend. (Kathryn prend la main de David et l'entraine dans la maison.)
David : C'est qui tout le monde ? (David entre dans son salon. Tout le monde l'applaudit)
Helen : Depuis des mois… Le voilà.
Kathryn : Voici James.
James : Bonsoir David, je suis content de te voir. (James sert la main de David)
David : Moi aussi.
James : T'as pas changé.
Kathryn : Et voici Helen sa femme.
David : Helen, enchanté.
Helen : Ça fais tellement plaisir de te voir.
James : On l'a retrouvé.
David : Ça va ?
Dr Whale : Bonsoir.
Kathryn : Bonsoir docteur.
Dr Whale : Bonsoir David.
David : Bonsoir.
Dr Whale : Je sais que tout ça es déstabilisant mais c'est dans votre intérêt. Le moindre détail peut vous aider à retrouver la mémoire. Essayez de vous amuser.
David : Merci Dr Whale. Je vais faire de mon mieux.
Henry : Tu sais pourquoi il se souvient de rien ? Parce que la Malédiction agit pas encore sur lui.
Emma : Henry, David est amnésique.
Henry : C'est ce qui empêche la Malédiction de remplacer son passé de conte de fée par plein de faux souvenirs.
Emma : Je vois… Parce que tout le monde ici à plein de faux souvenirs, c'est pour ça qu'ils arrivent pas à se rappeler qui ils sont vraiment.
Henry : Oui. Et là on a l'occasion de faire quelque chose pour lui. Il suffit qu'on l'aide à se rappeler qui il est.
Emma : Le Prince Charmant.
Henry : Pour ça il faut qu'on réveille sa mémoire en les réunissant Mlle Blanchard et lui.
Emma : C'est… C'est pas ce qu'on a fait déjà ?
Henry : Si et c'est ça qui l'a fait sortir du coma. (David arrive)
David : Bonsoir. C'est vous qui m'avez sauvé.
Emma : Oh ! Oui en quelque sorte.
David : Et… Vous êtes aussi les seules personnes que je connaisse.
Emma : Vous avez qu'à vous cacher avec nous.
David : Bonne idée. (David prend un amuse-gueule) Merci.
Serveur : De rien.
Henry : Alors, vous savez vous servir d'une épée ?
David : Je te demande pardon ? Emma, vous vivez avec Mary Margaret, c'est ça ? (Emma acquiesce) Vous savez si elle vient ce soir ?
Emma : Non, elle peut pas venir.
David : Oh !
Regina : Ne restez pas en cuisine. Il y a bien assez d'amuse-gueule. Allez-y ! Allez rejoindre votre mari.
Kathryn : Je l'ai perdu une fois et je l'ai retrouvé. Et j'ai l'impression qu'il est toujours pas avec moi. Vous pouvez pas imaginer ce qu'on ressent dans ces moments-là.
Regina : Je sais ce qu'on ressent. J'ai perdu quelqu'un moi aussi.
Kathryn : Vraiment ?
Regina : Oui. Mais rien ne peut me rendre l'amour que j'ai perdu. Vous, vous avez une chance de le garder. Rejoignez votre mari.
Kathryn : Vous avez raison. Regina, merci. Merci d'être une amie pour moi, j'ai toujours été seule, j'ai pas l'habitude d'en avoir.
Regina : Moi non plus.
Kathryn : Bien à partir d'aujourd'hui, vous en avez une. (Kathryn sort de la cuisine pour aller au salon. Elle retrouve Emma, Henry et le Dr Whale qui discutent au salon) Vous avez vu David ?
Emma :Il était…
Dr Whale : Non.
David : T'as pas reçu l'invitation ?
Mary Margaret : David ?
David : Attends. (David saute par-dessus la palissade. Mary Margaret lui donne la cabane à oiseau)
Mary Margaret : Merci. (David monte sur l'escabeau et accroche la cabane dans l'arbre)
David : J'ai appris que tu avais démissionné de l'hôpital. C'est à cause de moi ? À cause de ce que je t'ai dit ? Sur les sentiments que j'ai pour toi ? S'il te plait, ne me dis pas que toi tu ne ressent rien.
Mary Margaret : T'es marié, personne ne devrait rien ressentir.
David : Je me fiche de ce qui devrait être ou ne pas être. Celui qui a épousé Kathryn, c'est pas moi. Je l'ai pas choisi. C'est toi que je choisi. Tu ressens la même chose, je le sais, je le sens.
Mary Margaret : Je sais que tu crois éprouver quelque chose pour moi, mais en fait si t'as cette impression c'est parce que je suis la personne qui t'as sauvé la vie. Alors, on ferait mieux d'en rester là. (Mary Margaret s'en va)
Prince James : Assure-toi que je suis vraiment mort la prochaine fois. (Behemoth s'effondre sur le sol, mort. Les spectateurs applaudissent)
Roi Midas : Beau combat !
Roi George : Beau combat, dîtes-vous ? Voilà ce que j'appelle un euphémisme. Vous avez vu comment mon fils a triomphé de cette brute ? Il a vaincu l'invincible !
Roi Midas : C'est un bel acte de bravoure, mais ce n'était qu'un homme. Pourra-t-il faire de même avec un dragon ?
Roi George : La poussière de fée, est-elle magique ? Les Trolls, vivent-ils sous les ponts ?
Prince James : Père, ne vous emportez pas ainsi. Je tuerai tous les monstres que vous mettrez sur mon chemin.
Roi Midas : Mon royaume est menacé par le plus terrible dragon que nul n'ait jamais affronté. Il a terrassé tous les guerriers qui l'ont défiés.
Prince James : Il ne s'est pas encore mesuré à moi.
Roi Midas : Mon royaume doit être délivré de ce monstre.
Roi George : Et mon royaume a besoin d'or. Nous devrions parvenir à nous entendre. (Midas lève la main. Un soldat vient lui enlevé son gantelet)
Roi Midas : Fais attention ! Rappelle-toi ce qui est arrivé à Frederick. (La main de Midas luit) Votre épée ! (Le Prince James lui tends son épée. Midas la touche et elle se transforme en or) Considérez ceci comme un acompte. Apportez-moi la tête du dragon et vous aurez le reste.
Prince James : Marché conclu ! Pardonnez-moi de ne pas vous serez la main, Roi Midas.
Roi Midas : Ah ah ah ah ! Si vous voulez bien me suivre, nous devons convenir des derniers détails. (Le Roi Midas part)
Chevalier : Chevaliers ! Rendons gloire à notre valeureux prince.
Les Chevaliers : Gloire !
Prince James : Non ! Il est trop tôt pour se réjouir. Ceci n'était qu'une mise à l'épreuve. La tâche que l'on nous a confiée, est trop importante, trop cruciale pour être prise à la légère. Le fait que je sois parvenu sans mal à vaincre cette brute ne signifie pas… (La lance de Behemoth transperce le torse de James. Il meurt. Les chevaliers dégainent leur épée et fond un cercle autour du prince).
Roi George : Adieu mon fils. (Quatre chevaliers emporte le cadavre du prince)
Chevalier : Votre Majesté. Nous n'avons hélas pas le temps de pleurer le prince. Si Midas apprend qu'il est mort, il trouveras un autre guerrier pour affronter le dragon. Et nous ne verrons jamais l'or qu'il nous a promis.
Roi George : Oui, je sais. Le royaume passe avant tout.
Chevalier : Alors qu'allons-nous faire ?
Roi George : Il y a quelqu'un qui peut nous aider. Il devrait bientôt arriver.
Rumplestiltskin : Oh ! Il est arrivé ! (Le Roi George se retourne et voit le Ténébreux)
Roi George : Laissez-nous ! Sortez ! (Les chevaliers sortent)
Rumplestiltskin : Alors, c'est ainsi que vous traitez mes présents ? Vous auriez pu être un peu plus soigneux.
Roi George : Ce n'était pas un présent, C'était mon fils.
Rumplestiltskin : Un fils que je vous ai donné.
Roi George : Nous avions conclu un marché. Vous ne m'avez fait aucune faveur.
Rumplestiltskin : Oh si ! Si… Je vous en fait une ! Quel dommage que la Reine et vous n'ayez pu concevoir vous-même un enfant. Mon pris pour ce petit garçon était vraiment une broutille et maintenant que la Reine nous a quitté, j'imagine que donner naissance à un autre héritier est devenu hors de question. Et ne parlons pas d'un tueur de dragon.
Roi George : Passons un autre marché ! Ramenez-le à la vie. J'ai besoin de mon fils pour sauver mon royaume. Vous aurez tout ce que vous voulez.
Rumplestiltskin : Tout ce que je veux ?
Roi George : Dîtes-moi ce que vous désirez et vous l'aurez.
Rumplestiltskin : Il y a une baguette magique que je convoite, elle appartient à une Bonne Fée qui protège votre famille depuis des siècles. Je veux savoir où la trouver.
Roi George : Accordé ! Maintenant, dîtes-moi comment puis-je faire revenir mon fils pour terrasser ce dragon.
Rumplestiltskin : Le faire revenir ? Oh ! Non ! Non ! Non ! C'est impossible ! Il est mort ! La magie me permet de faire bien des choses, mais pas cela.
Roi George : Mais vous venez de dire que…
Rumplestiltskin : Je n'ai jamais parlé de résurrection.
Roi George : Alors mon royaume est perdu ! Je suis perdu !
Rumplestiltskin : Oh non ! Quelle affreuse tragédie ! Ne vous ai-je pas dit que vous auriez un fils qui affronterait ce dragon ? Et n'ai-je pas toujours respecté ma parole ?
Roi George : Je croyais qu'il avait disparu pour toujours ?
Rumplestiltskin : Oh ! Lui, oui ! Mais il reste son frère.
Roi George : Son quoi ?
Rumplestiltskin : Son frère jumeaux, mon cher. Aurais-je oublié de vous dire qu'il y en avait un autre ? (La scène fait transition, et on peut voir un berger identique à James qui garde des moutons dans un champs)
Emma : Tu devrais arrêter de martyriser cette assiette. Elle va porter plainte.
Mary Margaret : Oh ! J'ai… La vaisselle commençait à s'accumuler et…
Emma : Ça a quelque chose à voir avec le fait que David soit passé tout à l'heure ? Je l'ai vu qui partait en faisant la tête quand j'ai garé ma voiture.
Mary Margaret : Hum. Il a… J'ai refusé de…
Emma : Je sais ce que tu as refusé… Et tu as bien fait !
Mary Margaret : Il a émis des arguments plutôt convainquant.
Emma : Mais il est marié… Je suis bien placé pour le savoir, j'étais à la fête.
Mary Margaret : Qu'est ce que je dois faire ?
Emma : Tu dois laisser tomber la vaisselle et penser à autre chose. (Emma va prendre deux verres et de l'alcool. Elle sert les verres) Voilà ce que j'en pense ? Je suis pas experte en relation de couple, les miennes se sont souvent mal terminées. Mais en général, Si tu as l'impression que ce que tu fais est mal… Ça l'est. Alors… Tu dois rester ferme et lui il doit décidé ce qu'il doit faire de sa vie. (Elles trinquent) À la tienne !
Kathryn : Tu as l'air différent. (Elle s'assoit sur le canapé)
Kathryn : Se sont tes cheveux. Ils sont plus long. Avant tu avais une coupe en brosse. Tu te plaignait que les cheveux long te grattaient et que c'était trop dur à coiffer.
David : Ils ont poussé quand j'étais à l'hôpital.
Kathryn : Bon. Moi, je vais me coucher maintenant. Est-ce que tu veux venir avec moi ?
David : Tu veux dire pour aller se coucher ? Ou se coucher ?
Kathryn : Comme tu voudras.
David : On pourrait peut-être discuter encore un peu ? (Kathryn embrasse David) Non ! Il faut pas, ça serait pas bien.
Berger : Avance ! Allez ! Allez ! Voilà, vient par ici. Allez ! C'est bien, vient. Allez. (Le Berger ferme l'enclos) Tu t'y attendais pas.
Ruth : Chéri !
Berger : Mère ! Ça a été au marché ?
Ruth : C'était intéressant…
Berger : Intéressant ? D'habitude tu reviens en te plaignant des prix.
Ruth : Oh, oui ! Ça, ça n'a pas changé.
Berger : Allez.
Ruth : Mais cette fois, j'ai eu une discussion intéressante avec le marchand de blé.
Berger : De blé ? On n'a pas besoin de blé.
Ruth : Il a une fille tout juste en âge de se marier, il pense que tous les deux vous feriez un couple parfait.
Berger : Tu veux me marier.
Ruth : Pardonne-moi d'envisager une chose pareille, seulement…
Berger : Laisse-moi deviner ? Sa dot nous permettrait de sauver la ferme ?
Ruth : Il faut reconnaître que nous n'avons plus gère le choix.
Berger : Mère, je t'en prie. Aussi pauvre que nous soyons, l'amour est encore un luxe que je peux m'offrir. Je te promets de trouver un moyen de sauver la ferme… Mais je ne le ferai pas en me mariant pour de l'argent. Quand je me marierai, j'aimerais que se soit parce que j'ai réellement choisi de passer le reste de ma vie avec une personne que j'aime.
Ruth : Quand vas-tu enfin devenir raisonnable ? Et comprendre que tu ne peux pas tout avoir.
Rumplestiltskin : Oh ! Mais peut-être que si… (Rumplestiltskin apparaît)
Berger : Un frère jumeau ? Et tu l'as donné à cet homme-là ?
Ruth : Nous étions pauvres et nous avions à peine de quoi vivre. Un jour, il est venu ici et nous a proposé un marché, en échange de l'un de vous deux, nous gardions notre ferme.
Berger : Pourquoi tu ne m'en a jamais parlé ?
Ruth : Nous ne pouvions en parler à personne, cela faisait parti du marché. Ton père l'a regretté à la minute où cet homme a emmené ton frère. Et il a emporté ses remords jusque dans sa tombe.
Rumplestiltskin : Désolé d'interrompre une confession si émouvante, malheureusement le temps presse.
Berger : Attends-moi à l'intérieur, je vais régler cela. (Ruth rentre dans la maison)
Berger : Qu'attends-tu de moi ?
Rumplestiltskin : Oh, moi, rien ! C'est le Roi qui t'attend. Il lui faut un prince pour tuer un dragon.
Berger : Je ne suis pas un tueur de dragon.
Rumplestiltskin : Non, mais ton frère l'était. Ce lien de parenté que tu viens de découvrir, est pour toi une chance inespéré. Contente-toi de te faire passer pour le prince, les chevaliers du Roi se chargeront du reste. Tout ce que tu auras à faire, c'est apporter la tête du dragon à Midas.
Berger : Qu'as-tu à y gagner ?
Rumplestiltskin : Ce que j'y gagne est mon affaire. Demande-moi plutôt, quel est ton intérêt dans cette histoire. Si tu acceptes, ta pauvre mère sera sous la protection du Roi, elle ne manquera plus jamais de rien et votre ferme sera sauvée. Quant à toi, si tu survis, tu reviendras au royaume en héros conquérant. Ne me dis pas que tu n'as jamais fait ce rêve.
Berger : Je n'ai pas vraiment le choix.
Rumplestiltskin : Oh ! Tout le monde a le choix très cher… Mais il s'agit de faire le bon.
Dr Whale : Je suis le meilleur, hein ?
Mary Margaret : Hum ?
Dr Whale : C'est sous ma surveillance qu'il est sorti du coma.
Mary Margaret : Bonjour Dr Whale.
Dr Whale : J'ai entendu dire que vous ne faisiez plus parti des bénévoles, j'espère que ce n'est pas à cause de moi ?
Mary Margaret : Pourquoi ça serait à cause de vous ?
Dr Whale : Ben, après notre dîner de l'autre soir, je ne vous ai jamais rappelé. Oui je sais, ce n'est pas très classe. Je vous demande pardon. Si vous parvenez un jour à oublier cette indélicatesse, vous savez où me trouver. Bonne journée. (Le Dr Whale s'en va. Regina entre et va parler à Mary Margaret)
Regina : Mlle Blanchard, vous avez une minute ?
Mary Margaret : Bien sûr.
Regina : J'aimerais vous parler d'une de mes amies, Kathryn Nolan. Plus précisément, j'aimerais vous parler de son mari, David. Vous n'êtes pas fait l'un pour l'autre, ce n'est pas quelqu'un pour vous. Il est déjà pris alors trouvez un autre homme à séduire.
Mary Margaret : Je n'ai pas cherché à le séduire.
Regina : Ah ! Non ! Alors il a quitté sa femme comme ça, sans raison ?
Mary Margaret : Il a fait quoi ?
Regina : Vous n'étiez pas au courant ? (Mary Margaret fait non de la tête) Et bien, je pense que vous le serez bientôt. Alors écoutez-moi très attentivement parce que c'est dans votre intérêt. Laissez-le tranquille ! Il est extrêmement fragile, il ne sait plus qui il est ni ce qu'il fait et vous êtes à deux doigts de gâcher la vie de plusieurs personnes. Alors avant de commettre l'irréparable, réfléchissez et laissez-le se rappeler qui il est vraiment. (Regina s'en va)
Roi Midas : Le voilà enfin, notre sauveur ! L'homme qui va tuer le dragon qui terrorise mon peuple. (Le Berger prend l'épée dorée) Si vous réussissez, vous deviendrez une légende. (Midas s'en va. Un chevalier s'approche du Berger)
Chevalier : Attends ! Laissez-moi faire. Tu l'as mal attaché. Donne-moi l'épée. (Le chevalier qui vient d'attacher correctement les épaulettes du Berger lui prend l'épée dorée)
Berger : Comment puis-je me battre et me défendre si je n'ai pas d'épée.
Chevalier : Ce ne sera pas utile. Tu resteras à l'entrée de la grotte, pendant que nous tuerons le dragon. Si tu ne reviens pas vivant, Midas ne donnera pas d'or à notre royaume. Tu as peut-être le titre de héros mais c'est à nous d'accomplir ta mission. (Le dragon pousse un cri dans la montagne)
Chevalier : Nous y sommes. Le repère du dragon est là à l'intérieur. Toi tu restes ici, nous ne serons pas long. (Le groupe se sépare en deux, le Berger reste en arrière avec deux chevaliers)
Berger : Vous ne connaissiez bien ?
Chevalier : Qui ?
Berger : Mon frère, le prince.
Chevalier : Oui, on le connaissait bien. C'était l'homme le plus courageux que j'ai rencontré. (Un flamme et un cri sortent de la grotte. Le berger se précipite pour aller aider les chevaliers dans la grotte. Il est retenu par les deux chevalier à ses côtés)
Berger : Ils ont besoin d'aide.
Chevalier : Non ! Nous devons les attendre ici, se sont les ordres !
Berger : Mais si on ne fait rien ! Ils vont mourir !
Chevalier : Vous ne pouvez pas y allez !
Berger : Lâchez-moi ! (Le Berger se dégage et file vers la grotte)
Chevalier : S'il vous plait revenez ! (Le Berger sauve le chevalier en charge des opération. Le dragon crache du feu et sort de la grotte. Le Berger met à l'abri le chevalier)
Berger : Où est ton épée ? (Le dragon revient et crache du feu sur les deux chevaliers restés en retrait, ils meurent)' Reste ici ! (Le Berger part prendre l'épée d'un des chevaliers mort mais il se brûle avec. Le dragon revient vers lui et crache du feu. Le Berger repère un rocher proche de la parois qui pourrait emprisonner la tête du dragon. Il attire le dragon vers cet endroit et ramasse une épée en courant. Le dragon est bloqué, il ne peut pas attraper le Berger avec ses dents) Tu ne t'attendais pas à ça, hein ? (Le Berger coupe la tête du dragon)
David : Fais attention ! La lame a l'air coupante.
Mary Margaret : T'as rien à faire ici !
David : Écoute, il fallait que je te vois.
Mary Margaret : Me dit pas que tu as quitté ta femme à cause de moi parce que je te préviens tout de suite. Je ne veux pas briser ton mariage !
David : C'est pas toi d'accord ! C'est moi. Et moi non plus, je veux pas la faire souffrir, mais le plus injuste envers Kathryn, se serait de faire semblant de l'aimer. Elle mérite d'être avec quelqu'un qui ressente pour elle… Ce que moi, je ressens pour toi.
Mary Margaret : Je fais des efforts surhumains pour pas t'écouter. Pour faire ce qui est bien !
David : En quoi ça serait bien de pas m'écouter ?
Mary Margaret : Parce qu'il y a déjà quelqu'un dans ta vie.
David : Quelqu'un que j'ai pas choisi. (La cloche sonne. Les enfants rentrent dans la classe) L'homme qui avait cette vie… Celui qui a épousé Kathryn n'existe plus. L'homme que je suis aujourd'hui en aime une autre.
Mary Margaret : Cette fois, il faut vraiment que tu t'en ailles. (Mary Margaret pousse David vers la sortie)
David : T'es sûre que c'est ce que tu veux ?
Mary Margaret : Allez ! Dehors !
David : Viens me retrouver ce soir. Accepte au moins d'y réfléchir. Je serais vers le pont où tu m'as trouvé, à 20 h. T'as toute la journée pour y penser. Si tu viens pas, je me ferais une raison et je t'embêterais plus jamais. Si tu choisis de venir… Si tu nous choisis… Tu sais où me trouver. (David part)
Graham : Tu sais quand on raconte que les flics adorent les donuts, et ben, c'est pas totalement faux.
Emma :D'accord. Qu'est ce que tu veux ?
Graham : Tu te rappelles quand je t'ai promis que tu ne bosserais pas la nuit ? Il faudrait que tu me remplaces ce soir… Rien que cette fois.
Emma :Pourquoi ?
Graham : Je suis bénévole dans un refuge pour animaux et là le directeur est malade. Il faut bien que quelqu'un nourrisse les chiens.
Emma :T'as de la chance. J'aime les pattes d'ours. (Emma prend un gâteau et en mange un morceau. Mary Margaret arrive en courant dans le bureau)
Mary Margaret : Emma ? Je peux te parler ?
Graham : Bon moi, je vais patrouiller dans mon bureau.
Mary Margaret : Merci.
Emma :Merci. (Graham part dans son bureau)
Mary Margaret : Il est parti de chez lui. David… Il l'a quitté… Il a quitté sa femme.
Emma :Attends. Reprend depuis le début.
Mary Margaret : Il l'a fait pour moi, il veut être avec moi. Il veut que j'aille le retrouver ce soir.
Emma :Mais…Comment ?
Mary Margaret : Je fais de mon mieux pour résister mais à chaque fois, il revient à la charge. Je veux dire… Comment faire pour qu'il arrête ? Comment lui faire comprendre que c'est non ? Qu'est ce que tu ferais toi ?
Emma :J'irai le retrouver.
Mary Margaret : Quoi c'est vrai ?
Emma :Ben ! Il l'a quitté ? C'est facile de te dire qu'il veut être avec toi, agir en conséquence c'est déjà plus dur et là, il l'a fait. Je vois pas… Ce que tu peux demander de plus ?
Mary Margaret : Regina est la nouvelle grande amie de Kathryn, je crois pas qu'elle va apprécier.
Emma :Hum ! Raison de plus pour le faire !
Mary Margaret : Alors ça y est, c'est vraiment arrivé ?
Emma :à toi de me le dire. (David est dans sa chambre à l'Auberge Granny. Il se regarde dans le miroir puis va à la fenêtre pour regarder l'heure. Il joue avec son alliance)
Roi George : Il l'a fait… Il a fait tout ce que vous lui avez demandé et bien plus encore. Mon fils a affronté le dragon et il lui a tranché la tête.
Roi Midas : Rapportez-là au palais… Mettez-là entre la chimère et le mapinguouari. (Un petit groupe de soldat emporte la tête du dragon)
Roi George : Nous avons réussi… Il ne s'est aperçu de rien.
Berger : En effet. Quand puis-je espérer rentrer chez moi ?
Roi George : Ce n'est ni le lieu ni le moment d'en parler.
Roi Midas : À compter de ce jour, la tête de se monstre nous rappellera à tout jamais le valeureux guerrier qui l'a terrassé. Le plus courageux et le plus noble des princes qu'il m'est été donné de connaître. Vous avez désormais mon plus grand respect.
Roi George : Nous sommes honoré de ce respect, Roi Midas, comme nous respectons votre honorable talent.
Roi Midas : Euh.. Oui, oui, je vous ai promis de l'or et vous aurez de l'or. Mais, je ne serais pas devenu Roi si je manquais d'ambition. Si je suis devant vous aujourd'hui, c'est parce que j'ai toujours vu les choses en grand. Je ne cherchais pas un simple tueur de dragon, je voulais le plus fort, le plus vaillant des guerriers, un héros, un homme qui pourrait unir nos deux royaumes, un homme que je serai fière d'avoir au sein de ma famille. Faîtes-le entrer ! (Une femme entre escortée de deux soldats)
Roi Midas : Chers et vénérables amis, permettez-moi de vous présenter ma fille, Abigail. Au-delà de l'or et de toutes les richesses, elle est le plus précieux de mes trésors. Je lui ai promis de ne pas la donner en mariage avant de lui avoir trouvé un compagnon que j'estimerais digne d'elle. Aujourd'hui, je l'ai trouvé.
Abigail : Il a tué le dragon ? (Le Roi Midas acquiesce) Il devrait convenir.
Roi Midas : Et c'est pour cette raison que j'ai décidé de vous offrir la main de ma fille.
Berger : Grand Roi Midas, je suis profondément honoré par votre généreuse proposition, mais je crains de ne pas…
Roi George : Voilà bien mon fils ! Il est d'une modestie à peine croyable. (George enlace le Berger et lui murmure à l'oreille) Si vous osez refuser, je vous tiendrais pour responsable du malheur de notre peuple et de l'inévitable déchéance de notre royaume. Vous épouserez cette jeune fille, ou je vous tuerais, je tuerais votre mère et je réduirais votre ferme en cendres. Avez-vous bien compris ? Je prends votre silence pour une forme d'assentiment et une preuve de sagesse. Je sais que vous prendrez la bonne décision.
Regina : Monsieur Nolan ?
David : Oh ! Oh !
Regina : Pardon, je ne voulais pas vous faire peur. J'étais en train de rentrer du travail et je vous ai vu. Vous êtes perdu ?
David : Oui en quelque sorte. Euh… Je cherche le pont à péage.
Regina : Hum. Celui où on vous a retrouvé.
David : Oui.
Regina : Pour réveiller votre mémoire ?
David : Non. Je dois voir quelqu'un.
Regina : Vous avez fait votre choix.
David : Oui.
Regina : Et je suppose que vous ne changerez pas d'avis, quoique je dise ?
David : Rien ne peux changer ce que je ressens.
Regina : Non bien entendu. Continuez sur cette rue jusqu'à la boutique de M. Gold. Vous allez arriver à un carrefour, prenez la rue à gauche, vous allez tomber sur un chemin de randonnée qui mène directement au pont.
David : Je vous remercie de votre compréhension.
Regina : Bonne chance David ! J'espère que vous trouverez ce que vous chercher. (David s'en va en courant pendant que Mary Margaret l'attends au pont à péage).
David : Il y a quelqu'un ? (David regarde les objets) Oh oh ? (David regarde un mobile avec des licornes).
M. Gold : Charmant ?
David : Je vous demande pardon ?
M. Gold : Le mobile, il est charmant, non ? C'est un modèle unique, d'une délicatesse exquise, magnifiquement travaillé. Vous voulez le voir de plus près ?
David : Non. Non, enfin je veux dire, il est très joli mais là je suis perdu. Je cherche le pont à péage. Le maire m'a parlé d'un carrefour après votre boutique mais…
M. Gold : On dirait qu'elle vous a détourné de votre chemin.
David : Ouais, j'aurais cru que le maire connaissait mieux sa propre ville.
M. Gold : On pourrait le croire. En sortant, tourner à droite, au deuxième croisement vous trouverez le chemin de randonnée.
David : Merci beaucoup ! (David est sur le point de partir quand il voit un petit moulin en bois)
M. Gold : Il y a quelque chose qui vous plait ?
David : Où vous avez eu ça ?
M. Gold : Ce vieux moulin ? Il prend la poussière ici depuis toujours. (David s'approche du moulin et fait tourner ses pales)
David : Je crois que… Qu'il m'a appartenu.
M. Gold : Ah, oui ? Vous en êtes sûr ?
David : Oui. Oui je m'en souviens.
SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Le Berger retourne voir sa mère à la ferme..
Berger : Mère ?
Ruth : Oh ! Tu es de retour. Tu es en vie !
Berger : Oui. (Elle prend son fils dans ses bras)
Ruth : Oh ! Oh !
Berger : J'ai réussi !
Ruth : Tu es blessé ? Je me suis fait tellement de soucis.
Berger : Je vais bien, rassures-toi.
Ruth : Laisse-moi te regarder. Quelle allure ! Tu es… Si élégant, si… Oh ! Tu as l'air d'un prince. Mais entre je vais préparer un bon repas. Il faut que tu vois les champs et la ferme, le Roi a tenu parole. Nous ne manquerons plus jamais de rien. (Ruth est sur le point de rentrer dans la maison, le Berger ne la suit pas)
Ruth : Qui a-t-il ? Tu n'entres pas ?
Berger : Le Roi Midas veut unir les deux royaumes en m'accordant la main de sa fille.
Ruth : Sa fille ?
Berger : Le marchand de blé aura du mal à rivaliser avec une telle offre.
Ruth : Non. Tu as eu raison de refuser l'offre du marchand et tu dois refuser celle-là. Il ne s'est pas passé une journée sans que je me reproche amèrement de t'avoir encourager à faire un tel sacrifice. Il n'y a rien de plus important que d'être libre de choisir la femme de sa vie. Je renoncerais à la ferme.
Berger : Non.
Ruth : Ils ne pourront pas te forcer à te…
Berger : Si, ils le peuvent. Et Midas ne devra jamais savoir qui je suis réellement, ce qui signifie…
Ruth : Que je ne pourrais plus jamais te revoir.
Berger : Hélas, oui…
Ruth : Alors refuse, prends la fuite !
Berger : Ce serait de la folie ! Si je disparais, il te tueront !
Ruth : Dans les deux cas, je te perdrais. Si je te sais heureux, je mourais en paix.
Berger : J'ai déjà accepté la proposition de Midas. Je en suis pas venu te demander conseil, mère. Je suis venu t dire au revoir. Il y a trop de choses en jeu, tu sais. Je ne peux pas laisser tout le royaume souffrir par ma faute. S'ils te faisaient du mal, je ne pourrais le tolérer. Enfin de compte, c'est toi qui avait raison… Je ne peux pas tout avoir.
Ruth : Oh ! Mon garçon… Mon cher et tendre enfant. (Ruth enlève sa bague) Donne cette bague à ta future épouse.
Berger : Non mère, je ne l'aime pas ! C'est à peine si je l'ai rencontré. Tu devrais la garder, je t'assure.
Ruth : Ce n'est pas parce que tu ne la connais pas encore, que tu n'en tomberas pas amoureux. Cette bague saura te guider jusqu'au grand amour, où qu'il soit. Moi, je l'ai connu avec ton père et ensuite en tant que mère et tu le connaîtra aussi. Allez !
Berger : Non !
Ruth : Prends-la ! Ainsi, je saurai, même si je ne te revois plus jamais… Je saurais que tu es heureux… Je saurai que tu as trouvé l'amour. (Le Berger acquiesce)
David : Alors t'es venue ?
Mary Margaret : Qu'est ce qui a ? Tu as l'air surpris. En fait, t'as même l'air déçu de me voir.
David : Ça y est, je me souviens.
Mary Margaret : De Kathryn ?
David : De tout.
Mary Margaret : Et tu l'aimes encore…
David : J'en sais trop rien. Je sais que je l'ai aimée. Je me rappelle ce que j'éprouvais et je peux pas faire comme si ça avait pas existé.
Mary Margaret : Alors ce que tu m'as dit ce matin…
David : Est toujours vrai… J'ai toujours des sentiments pour toi… Des sentiments profonds, d'une intensité que je comprends pas tout à fait.
Mary Margaret : Tu retournes auprès d'elle ?
David : C'est la meilleure chose à faire.
Mary Margaret : La meilleure chose à faire, c'était de pas me donner de faux espoirs.
David : Je sais.
Mary Margaret : Alors tu as fait ton choix.
David : Je suis vraiment désolé.
Mary Margaret : Ah ! Ça fait rien. On n'était sûrement pas fait l'un pour l'autre. (Mary Margaret s'en va en pleurant)
Graham : Oh !
Emma : C'est comme ça que tu fais du bénévolat ?
Graham : Bah en fait, il y a eu un changement de programme, Regina m'a demandé de…
Emma : De coucher avec elle ?
Graham : Non.
Emma : Alors pourquoi… Pourquoi t'es sorti par la fenêtre ?
Graham : Parce que elle… Elle voulait pas qu'Henry soit au courant.
Emma : Vous l'avez fait alors qu'il dormait dans la maison ?
Graham : Il dort dans sa chambre, il s'est rendu compte de rien.
Emma : Oh ! C'est pas vrai. Je crois qu'en ce moment je préférerais être Henry. C'est dégoûtant !
Graham : Je suis vraiment bénévole dans un refuge, tu sais.
Emma : Je te laisse finir ma tournée. Compte plus sur moi pour bosser la nuit ! (Elle lance les clés de la voiture à Graham. Elle s'en va les larmes aux yeux)
David : T'avais raison… Je détestais le moulin devant la maison.
Kathryn : Tu t'en souviens ? (David acquiesce)
Kathryn : Tu te souviens de quoi d'autre ?
David : Du principal… Je sais qu'on traversait une mauvaise passe quand je suis parti… Je sais que t'as cru que je voulais rompre mais c'était pas le cas. J'avais envie de sauver notre couple. En fait j'avais seulement besoin de temps. Ensuite, il y a eu mon accident et finalement j'ai eu beaucoup plus de temps que prévu. Je suis désolé.
Kathryn : Je le suis encore plus.
David : Je sais que ça va pas être évident si on se remet ensemble. Mais j'ai envie qu'on voit où ça peut nous mener.
Kathryn : Excellente idée. (David tend la main vers Kathryn)
Roi Midas : Que cet instant marque le début d'une ère nouvelle, d'un nouveau royaume, à la fois uni et fort.
Roi George :Une ère de confiance et de mutuelle prospérité.
Roi Midas : Abigail, James, je reste ici afin de parachever l'union de nos terres avec le Roi Georges, rejoignez votre nouvelle demeure dans mon palais, nous nous y retrouverons d'ici peu et les festivités dépasseront toutes vos espérances.
Abigail : Merci père. Je m'en remets à votre jugement. A bientôt chère enfant. (George emmène James pour une discussion en privée)
Roi George : Je me réjouis de votre décision, mon fils.
Prince Charmant : Merci… Père. (Ils se serrent la main)
Abigail : Partons ! Il me tarde de rentrer.
Prince Charmant : Alors que le voyage commence ! J'ai pensé que nous pourrions passer par la forêt (Abigail part)
Roi George : Souriez un peu mon garçon, vous êtes en route vers le grand amour. (Le Prince Charmant part lui aussi)
Abigail : Quand je vous disais que la route des Trolls était plus rapide. Est-ce que vous m'écoutez, seulement ? (Blanche-Neige sourit depuis son arbre)
Un soldat : Halte ! Il y a quelque chose au milieu du chemin.
Dr Whale : Dure journée ?
Mary Margaret : J'ai pas envie d'en parler.
Dr Whale : Vous savez, c'est parfois plus facile de se confier à une personne dont l'opinion nous indiffère.
Mary Margaret : Vous vous êtes déjà retrouvé dans une situation où vous saviez exactement ce qui allait se produire mais vous avez plongé la tête la première ? Et quand ce que vous craigniez le plus a fini par arriver, vous avez eu envie de vous mettre des claques tellement c'était prévisible ? Mais, vous êtes comme ça, vous vous faîtes du mal à chaque fois.
Dr Whale : Non.
Mary Margaret : Alors c'est quoi votre secret ?
Dr Whale : Hum ! Je fais jamais ce qu'on pourrait attendre de moi. Ça rend la vie plus intéressante. Je peux vous offrir un verre ?
Mary Margaret : Peut-être même deux.
Dr Whale : Hum.